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1043CA – Quadrans Caecilia – Caius Cæcilius Metellus Caprarius

Avers : Anépigraphe

Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière marque de valeur composée de trois globules.

Revers : C·METEL  (Caius Metellus.)

Proue de navire à droite, devant marque de valeur composée de trois globules, au-dessus une tête d’éléphant.

Bibliothèque nationale de France 4.65g

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10+

ATELIER : Rome

Datation 125 avant J.C.

Matière Alliage cuivreux

Gens : Caecilia

Références : RRC 269/4 – B.18 (Caecilia) – Syd.486a

👤 Le Monétaire : Caius Caecilius Metellus Caprarius

InformationDétail
Nom completCaius Caecilius Q.f. Q.n. Metellus Caprarius
Période d’activitéRépublique romaine (IIe siècle av. J.-C.)
Fonction monétaireTriumvir aere argento auro flando feriundo (Responsable de la frappe des monnaies) vers 125 av. J.-C. (date de la frappe du denarius RRC 269/1)
Principales magistraturesConsul en 113 av. J.-C.
 Censeur en 102 av. J.-C. (avec son cousin Q. Caecilius Metellus Numidicus)

🏛️ Carrière Politique

Caius Caecilius Metellus Caprarius a suivi la voie politique traditionnelle des nobles romains :

  • Service Militaire : Il a servi sous Scipion Émilien lors du siège de Numance vers 133 av. J.-C.

  • Préture : Il a été préteur vers 117 av. J.-C.

  • Consulat (113 av. J.-C.) : Il atteint la plus haute magistrature de la République.

  • Gouvernorat et Triomphe : Il a été proconsul en Thrace de 112 à 111 av. J.-C., où il a remporté une victoire qui lui a valu l’honneur d’un Triomphe à Rome.

  • Censure (102 av. J.-C.) : Il achève sa carrière avec la censure, une magistrature très prestigieuse.

Le cognomen Caprarius est un terme latin qui signifie « chevrier ».

  • La famille des Caecilii Metelli était très célèbre, et de nombreuses branches partageaient les mêmes praenomina (prénoms).

  • Le cognomen Caprarius (et son frère qui était Balearicus, vainqueur des Baléares) permettait de distinguer les différentes branches de la famille au sein de la haute aristocratie romaine.

  • Dans le cas de C. Caecilius Metellus Caprarius, le surnom aurait pu être attribué à un ancêtre pour une raison inconnue (peut-être une anecdote, ou un trait de caractère lié à la chèvre, ou même une moquerie à l’origine qui est devenue héréditaire), et a ensuite été transmis de manière officielle.

Descriptif de la proue de navire :

La proue présente un éperon trident dans le prolongement de la quille et un faux-stolos à son sommet pour protéger le pont.

Une ligne court le long du bordé à mi-hauteur de la coque, légèrement inclinée. Il s’agit d’une préceinte. Entre elle et le plat bord on aperçoit des croisillons qui représentent le bastingage.

Sur le pont on distingue un éléphant qui rappelle la victoire de son aïeul Lucius Caecilius Metellus, consul en 251 av. J.-C. Celui-ci était chargé de défendre Palerme, port carthaginois dont les Romains ont pris le contrôle deux ans auparavant. Il affronta les carthaginois sous les murs de la ville, les mit en déroute et captura 142 éléphants qui furent ensuite portés à Rome.

Source : marine-antique.net

Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon

C. Caecilius Meiellus Caprarius. Monétaire vers 620 (134 av. J.-C.)

Ce personnage était le quatrième fils de Q. Metellus Macedonicus. On ne sait d’où lui vient son surnom. Il servit sous Scipion l’Africain au siège de Numance en 621 (133 av. J.-C.) et il fut consul en 641 (113 av. J.-C.) avec Cn. Papirius Carbo. Après une campagne contre les Thraces, il revint triompher à Rome et obtint la censure avec son cousin Q. Metellus Numidicus en 652 (102 av. J.-C). Le casque de la déesse Rome sur le denier qu’on lui attribue avec vraisemblance, a une aigrette assez caractéristique et ressemble au casque de Persée qu’on voit sur d’anciennes monnaies des rois de Péonie, des autonomes de la Grande Grèce et des pièces romano-campaniennes (Cf. plus haut, p. 12, n. 7). Le revers, Jupiter dans un bige d’éléphants, fait allusion à la fameuse victoire remportée à Panorme par L. Caecilius Metellus sur les éléphants carthaginois, en 503 (251 J.-C.).

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