LesDioscures.com

1364PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1364PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, un sceptre. Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Melpomène (muse de la Tragédie) debout de face, regardant à droite, tenant une massue de la main droite et un masque de tragédie de la main gauche. Bibliothèque nationale de France 3.78g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/4 – B.14 (Pomponia) – Syd.816  Quintus Pomponius Musa Période d’activité : Vers 66 av. J.-C. Fonction : Triumvir Monetalis (magistrat monétaire chargé de la frappe des monnaies). Gens (Famille) : Faisait partie de la gens Pomponia, une ancienne famille plébéienne de Rome.  La Célèbre Série des Muses Ce qui rend Quintus Pomponius Musa célèbre, c’est la série exceptionnelle de deniers qu’il a émise. Jeu de Mots (Le Cognomen): Le thème principal est un jeu de mots intelligent sur son cognomen (surnom), Musa, qui est le mot latin pour Muse. Les Dix Monnaies : Il a frappé une série de dix deniers distincts : Neuf monnaies, chacune représentant l’une des neuf Muses. Une dixième monnaie représentant Hercule Musagète (Hercules Musarum), c’est-à-dire Hercule « Chef des Muses ». Inspiration Possible : Cette série rend probablement hommage aux statues des neuf Muses et d’Hercule Musagète qui avaient été rapportées de Grèce et placées dans le Temple d’Hercule Musarum à Rome. En résumé, bien que les auteurs antiques ne le mentionnent pas directement, les monnaies de Quintus Pomponius Musa nous révèlent qu’il était un magistrat ayant une culture classique et un sens aigu de la communication visuelle, utilisant son propre nom pour créer une série numismatique mythologique d’une grande richesse. Variante : Légende MVSA coupée par le bras de Melpomène au revers. British Museum 3.95g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées.  Lieux de découverte (14 exemplaires)

1363PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1363PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, rouleau posé verticalement dans son étui. Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Clio (muse de l’Histoire) drapée debout à gauche, tenant un rouleau de la main droite, le coude gauche appuyé sur une colonne. British Museum 4.25g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/3 – B.11 (Pomponia) – Syd.813  Quintus Pomponius Musa Période d’activité : Vers 66 av. J.-C. Fonction : Triumvir Monetalis (magistrat monétaire chargé de la frappe des monnaies). Gens (Famille) : Faisait partie de la gens Pomponia, une ancienne famille plébéienne de Rome.  La Célèbre Série des Muses Ce qui rend Quintus Pomponius Musa célèbre, c’est la série exceptionnelle de deniers qu’il a émise. Jeu de Mots (Le Cognomen): Le thème principal est un jeu de mots intelligent sur son cognomen (surnom), Musa, qui est le mot latin pour Muse. Les Dix Monnaies : Il a frappé une série de dix deniers distincts : Neuf monnaies, chacune représentant l’une des neuf Muses. Une dixième monnaie représentant Hercule Musagète (Hercules Musarum), c’est-à-dire Hercule « Chef des Muses ». Inspiration Possible : Cette série rend probablement hommage aux statues des neuf Muses et d’Hercule Musagète qui avaient été rapportées de Grèce et placées dans le Temple d’Hercule Musarum à Rome. En résumé, bien que les auteurs antiques ne le mentionnent pas directement, les monnaies de Quintus Pomponius Musa nous révèlent qu’il était un magistrat ayant une culture classique et un sens aigu de la communication visuelle, utilisant son propre nom pour créer une série numismatique mythologique d’une grande richesse. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées. Lieux de découverte (14 exemplaires)

1362PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1362PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, un instrument pour accorder la lyre. Revers : MVSA Q·POMPONI (Quintus Pomponius Musa) Calliope (Calliope, muse de la Poésie épique) drapée, debout à droite, jouant de la lyre, posée sur une colonne. INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/2a – B.9 (Pomponia) – Syd.811  Quintus Pomponius Musa Période d’activité : Vers 66 av. J.-C. Fonction : Triumvir Monetalis (magistrat monétaire chargé de la frappe des monnaies). Gens (Famille) : Faisait partie de la gens Pomponia, une ancienne famille plébéienne de Rome.  La Célèbre Série des Muses Ce qui rend Quintus Pomponius Musa célèbre, c’est la série exceptionnelle de deniers qu’il a émise. Jeu de Mots (Le Cognomen): Le thème principal est un jeu de mots intelligent sur son cognomen (surnom), Musa, qui est le mot latin pour Muse. Les Dix Monnaies : Il a frappé une série de dix deniers distincts : Neuf monnaies, chacune représentant l’une des neuf Muses. Une dixième monnaie représentant Hercule Musagète (Hercules Musarum), c’est-à-dire Hercule « Chef des Muses ». Inspiration Possible : Cette série rend probablement hommage aux statues des neuf Muses et d’Hercule Musagète qui avaient été rapportées de Grèce et placées dans le Temple d’Hercule Musarum à Rome. En résumé, bien que les auteurs antiques ne le mentionnent pas directement, les monnaies de Quintus Pomponius Musa nous révèlent qu’il était un magistrat ayant une culture classique et un sens aigu de la communication visuelle, utilisant son propre nom pour créer une série numismatique mythologique d’une grande richesse. Variante légende Q • POMPONI / MVSA au revers: Références : RRC 410/2b – B.10 (Pomponia) – Syd.812 British Museum 4.08g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées.  Lieux de découverte (46 exemplaires)

1361PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1361PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Q. POMPONI – MVSA (Quintus Pomponius Musa) Tête d’Apollon laurée à droite. Revers : HERCVLES / MVSARVM (L’Hercule des Muses) Hercule nu debout à droite, la léonté sur l’épaule, tombant jusqu’au sol, jouant de la lyre de la main droite et la massue de la main gauche. British Museum 3.96g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/1 – B.8 (Pomponia) – Syd.810 🏛️ Quintus Pomponius Musa Période d’activité : Vers 66 av. J.-C. Fonction : Triumvir Monetalis (magistrat monétaire chargé de la frappe des monnaies). Gens (Famille) : Faisait partie de la gens Pomponia, une ancienne famille plébéienne de Rome. 🎨 La Célèbre Série des Muses Ce qui rend Quintus Pomponius Musa célèbre, c’est la série exceptionnelle de deniers qu’il a émise. Jeu de Mots (Le Cognomen): Le thème principal est un jeu de mots intelligent sur son cognomen (surnom), Musa, qui est le mot latin pour Muse. Les Dix Monnaies : Il a frappé une série de dix deniers distincts : Neuf monnaies, chacune représentant l’une des neuf Muses. Une dixième monnaie représentant Hercule Musagète (Hercules Musarum), c’est-à-dire Hercule « Chef des Muses ». Inspiration Possible : Cette série rend probablement hommage aux statues des neuf Muses et d’Hercule Musagète qui avaient été rapportées de Grèce et placées dans le Temple d’Hercule Musarum à Rome. En résumé, bien que les auteurs antiques ne le mentionnent pas directement, les monnaies de Quintus Pomponius Musa nous révèlent qu’il était un magistrat ayant une culture classique et un sens aigu de la communication visuelle, utilisant son propre nom pour créer une série numismatique mythologique d’une grande richesse. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Lieux de découverte (18 exemplaires)

1360PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus

1360PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus Avers : CESTIANVS  Tête tourelée de Cybèle à droite avec la dépouille d’un lion sur l’épaule (griffe) un globe sous le menton; le tout dans une couronne. Revers : M PLAETORIVS AED CVR EX SC (Marcus Plætorius Ædilis Curilis ex Senatus Consulto, Marcus Plætorius Édile curule avec l’accord du Sénat) Chaise curule dans une couronne; une « marque de contrôle » dans le champ à gauche. British Museum 3.81g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 67 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 409/2 – B.3 (Plaetoria) – Syd.808 Le monétaire à l’origine de ce denier est Marcus Plaetorius M.f. Cestianus (Marcus Plaetorius, fils de Marcus, Cestianus). Voici les informations clés concernant ce personnage de la fin de la République romaine :  Biographie et Carrière Période d’activité monétaire : M. Plaetorius Cestianus a émis des monnaies en tant que magistrat monétaire (triumvir monetalis) autour de 69 et 67 av. J.-C. Fonction en 67 av. J.-C. : La légende au revers de votre denier (RRC 409/1) l’identifie explicitement comme Aedile Curule (M•PLAETORIVS M•F AED•CVR) en 67 av. J.-C. Les édiles curules étaient responsables de l’organisation des jeux publics, de l’approvisionnement en blé de Rome, et de la police de la ville. Postérité politique : Il semble avoir continué son cursus honorum (carrière politique). On sait qu’il accède à la Préture vers 66 av. J.-C., après son édilité, et qu’il brigue le consulat. Condamnation : Des sources mentionnent qu’il fut condamné en 51 av. J.-C., sans que la charge exacte soit toujours précisée.  La Gens Plaetoria Les Plaetorii étaient une gens (famille) d’origine plébéienne, peut-être originaire de la Sabine. Le fait qu’il ait exercé l’édilité curule (normalement réservée aux patriciens ou aux plébéiens ayant obtenu cette charge) et son accès à la préture confirment son rang social élevé à la fin de la République. Le cognomen Cestianus est distinctif et figure sur plusieurs de ses émissions monétaires.  Iconographie Monétaire Les types monétaires qu’il a choisis sont variés et souvent liés aux jeux dont il avait la charge en tant qu’édile : RRC 409/2 (Cybele / Chaise Curule) : La tête de Cybele fait référence aux Jeux Mégalésiens (Ludi Megalesiaci) qui étaient célébrés en l’honneur de la Grande Mère (Mater Magna) et dont les Édiles Curules avaient la charge. Autres types : D’autres deniers qu’il a frappés représentent Vacuna (une déesse d’origine Sabine, assimilable à Cérès), ou des types relatifs à Bonus Eventus (la Bonne Fortune), illustrant la diversité de ses choix iconographiques. Vous trouverez dans l’article ci-dessous les différentes marques de contrôle que j’ai pu identifier pour ce denier, soit 47 variantes. Les-marques-de-controle-du-denier-de-marcus-plaetorius-cestianus Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse

1359PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus

1359PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus Avers : CESTIANVS / S.C (Cestianus/ Senatus Consulto, Cestianus/ avec l’accord du Sénat) Buste ailé, casqué, lauré, couronné d’épis et drapé de Vacuna à droite avec une corne d’abondance; le tout entouré de la stemma, “corona infula”. Revers : M. PLAETORIVS. M. F. AED – CVR (Marcus Plætorius Marci Filius Ædilis Curilis, Marcus Plætorius fils de Marc Édile curule) Aigle debout à droite sur un foudre, détournant la tête à gauche; le tout entouré de la stemma “corona infula”, (bandelette de laine). Bibliothèque nationale de France 4.11g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 67 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 409/1 – B.4 (Plaetoria) – Syd.809 Le monétaire à l’origine de ce denier est Marcus Plaetorius M.f. Cestianus (Marcus Plaetorius, fils de Marcus, Cestianus). Voici les informations clés concernant ce personnage de la fin de la République romaine : 🏛️ Biographie et Carrière Période d’activité monétaire : M. Plaetorius Cestianus a émis des monnaies en tant que magistrat monétaire (triumvir monetalis) autour de 69 et 67 av. J.-C. Fonction en 67 av. J.-C. : La légende au revers de votre denier (RRC 409/1) l’identifie explicitement comme Aedile Curule (M•PLAETORIVS M•F AED•CVR) en 67 av. J.-C. Les édiles curules étaient responsables de l’organisation des jeux publics, de l’approvisionnement en blé de Rome, et de la police de la ville. Postérité politique : Il semble avoir continué son cursus honorum (carrière politique). On sait qu’il accède à la Préture vers 66 av. J.-C., après son édilité, et qu’il brigue le consulat. Condamnation : Des sources mentionnent qu’il fut condamné en 51 av. J.-C., sans que la charge exacte soit toujours précisée. 👨‍👩‍👧‍👦 La Gens Plaetoria Les Plaetorii étaient une gens (famille) d’origine plébéienne, peut-être originaire de la Sabine. Le fait qu’il ait exercé l’édilité curule (normalement réservée aux patriciens ou aux plébéiens ayant obtenu cette charge) et son accès à la préture confirment son rang social élevé à la fin de la République. Le cognomen Cestianus est distinctif et figure sur plusieurs de ses émissions monétaires. 🎨 Iconographie Monétaire M. Plaetorius Cestianus est connu pour avoir émis une variété de types monétaires très intéressants, allant au-delà de la RRC 409/1, avec des références à : Vacuna (RRC 409/1) : Une déesse d’origine Sabine, souvent associée à l’agriculture et au repos. Cybèle : Représentée sur un autre de ses deniers, rappelant les Fêtes Mégalésiennes. Bust of Bonus Eventus (le Bon Succès) : Sur une autre émission. Un caducée ailé : Symbole commercial et de messagerie. Ces types variées peuvent commémorer des événements ou des jeux publics qu’il a eu la charge d’organiser en tant qu’édile. Datation : 67 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 409/1 – B.4 (Plaetoria) – Syd.809 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas,

1358CA – Denier Calpurnia – Caius Calpurnius Piso Frugi

1358CA – Denier Calpurnia – Caius Calpurnius Piso Frugi Avers : Anépigraphe Tête diadémée d’Apollon à droite; avec ou sans marque de contrôle. Revers : C. PISO L. F. FRV(G)(I) (Caius Piso Lucii Filius Frugi, Caius Piso fils de Lucius Frugi) Cavalier galopant à droite sans attribut ou ailé ; avec ou sans marque de contrôle. Bibliothèque nationale de France 3.85g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 67 avant J.C. Matière : Argent Gens : Calpurnia Références : RRC 408/1  Le monétaire de ce denier est Caius Calpurnius Piso L. f. Frugi. Voici les informations clés sur ce personnage de la fin de la République romaine :  Identité et Date Nom Complet: C. Calpurnius Piso L. f. Frugi Signification : Caius Calpurnius Piso, fils de Lucius (L. f.), Frugi. Fonction: Triumvir Monetalis (Magistrat monétaire). Date d’émission de la monnaie (RRC 408/1): 67 av. J.-C.  Contexte Politique et Famille 1. Filiation et Héritage Monétaire Caius Calpurnius Piso Frugi est le fils de Lucius Calpurnius Piso Frugi, qui lui-même avait frappé une immense quantité de deniers (RRC 340/1) environ 23 ans plus tôt (en 90 av. J.-C.). Il a volontairement repris les mêmes types monétaires que son père (Tête d’Apollon / Cavalier), soulignant la fierté de la famille et l’importance de son héritage. Son émission (RRC 408/1) est importante, bien que moins massive que celle de son père, qui avait servi à financer la Guerre Sociale. 2. La Famille Calpurnia Pisones Frugi La gens Calpurnia et le surnom Frugi étaient synonymes d’intégrité et de tradition : Le Surnom « Frugi » : Il signifie littéralement « frugal », « honnête » ou « homme de bien ». Il fut d’abord donné à un ancêtre illustre, Lucius Calpurnius Piso Frugi (consul en 133 av. J.-C.), célèbre pour son intégrité et pour avoir été un historien et annaliste romain. Les Jeux Apolliniens (Ludi Apollinares) : La représentation d’Apollon sur l’avers et du cavalier de course au revers fait directement référence à ces Jeux, qui avaient été institués par un autre ancêtre, le préteur Lucius Calpurnius Piso, en 212 av. J.-C. 3. Carrière Postérieure et Lien avec Cicéron Bien que nous en sachions moins sur sa carrière complète après son monnayage, il est identifié comme ayant eu une place dans l’aristocratie romaine : Il est très probablement le Caius Calpurnius Piso Frugi qui devint questeur en 58 av. J.-C. Plus important encore, il était le gendre du célèbre orateur et homme politique Cicéron, ayant épousé sa fille, Tullia. En résumé, ce denier n’est pas seulement une pièce d’argent ; c’est une déclaration politique et familiale forte de la part de Caius Calpurnius Piso Frugi, qui se positionnait comme l’héritier des valeurs et des honneurs de sa célèbre famille. Information LesDioscures.com : J’ai décidé de diviser en 9 références différentes les deniers Caius Calpurnius Piso Frugi en fonction de : Orientation de la tête d’Apollon au droit. (gauche ou droite) Orientation du cavalier au revers. (gauche ou droite) Objet tenu par le cavalier au revers (palme, fouet, flambeau ou rien). Je me suis attardé sur ces détails. Pour information, la série au cavalier à la palme est la plus courante. Les marques de contrôle sont parmi les plus compliquées à définir, et cela fera peut-être, si le temps me le permet, l’objet d’un futur article. Ci-dessous, l’article expliquant la distinction de ces neuf références : Lien Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Calpumius Piso Frugi.Monétaire vers 693 (64 av. J.-C.) Ce magistrat était fils de L. Calpurnius Piso Frugi. En 687 (67 J.-C.), quoique très jeune, il fut fiancé à la fille de Cicéron, Tullia. Pendant le consulat de Jules César en 695 (59 av. J.-C.), C. Piso Frugi fut accusé par L.Vettius d’avoir trempé dans le complot formé contre Pompée. Il fut questeur en 696 (58 av. J.-C.); par conséquent il a dû être monétaire au plus tard en 693 (61 av. J.-C.); il mourut en 697 (57 av. J.-C.), à peine âgé de 30 ans. Cicéron, son beau-père, parle souvent de lui dans des termes affectueux et reconnaissants : C. Piso avait fort contribué à le faire rappeler de l’exil . Les deniers de C. Piso Frugi ont la plus grande analogie avec ceux de L. Piso Frugi, auxquels ils ressemblent par les types du droit et du revers. C’est ce qui arrive fréquemment quand le père et le fils se succèdent à peu d’intervalle dans la charge de monétaire. La tête d’Apollon et le desultor font, comme nous l’avons expliqué plus haut, allusion aux ludi Apollinares réorganisés par un membre de la gens Calpurnia. Enregistrer Enregistrer Enregistrer Lieux de découverte (445 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer

1357CA – Denier Calpurnia – Caius Calpurnius Piso Frugi

1357CA – Denier Calpurnia – Caius Calpurnius Piso Frugi Avers : Anépigraphe Tête diadémée d’Apollon à droite; avec ou sans marque de contrôle. Revers : C. PISO L. F. FRV(G)(I) (Caius Piso Lucii Filius Frugi, Caius Piso fils de Lucius Frugi) Cavalier galopant à gauche tenant une palme; avec ou sans marque de contrôle. British Museum 3.63g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 67 avant J.C. Matière : Argent Gens : Calpurnia Références : RRC 408/1  Le monétaire de ce denier est Caius Calpurnius Piso L. f. Frugi. Voici les informations clés sur ce personnage de la fin de la République romaine : 👤 Identité et Date Nom Complet: C. Calpurnius Piso L. f. Frugi Signification : Caius Calpurnius Piso, fils de Lucius (L. f.), Frugi. Fonction: Triumvir Monetalis (Magistrat monétaire). Date d’émission de la monnaie (RRC 408/1): 67 av. J.-C. 🏛️ Contexte Politique et Famille 1. Filiation et Héritage Monétaire Caius Calpurnius Piso Frugi est le fils de Lucius Calpurnius Piso Frugi, qui lui-même avait frappé une immense quantité de deniers (RRC 340/1) environ 23 ans plus tôt (en 90 av. J.-C.). Il a volontairement repris les mêmes types monétaires que son père (Tête d’Apollon / Cavalier), soulignant la fierté de la famille et l’importance de son héritage. Son émission (RRC 408/1) est importante, bien que moins massive que celle de son père, qui avait servi à financer la Guerre Sociale. 2. La Famille Calpurnia Pisones Frugi La gens Calpurnia et le surnom Frugi étaient synonymes d’intégrité et de tradition : Le Surnom « Frugi » : Il signifie littéralement « frugal », « honnête » ou « homme de bien ». Il fut d’abord donné à un ancêtre illustre, Lucius Calpurnius Piso Frugi (consul en 133 av. J.-C.), célèbre pour son intégrité et pour avoir été un historien et annaliste romain. Les Jeux Apolliniens (Ludi Apollinares) : La représentation d’Apollon sur l’avers et du cavalier de course au revers fait directement référence à ces Jeux, qui avaient été institués par un autre ancêtre, le préteur Lucius Calpurnius Piso, en 212 av. J.-C. 3. Carrière Postérieure et Lien avec Cicéron Bien que nous en sachions moins sur sa carrière complète après son monnayage, il est identifié comme ayant eu une place dans l’aristocratie romaine : Il est très probablement le Caius Calpurnius Piso Frugi qui devint questeur en 58 av. J.-C. Plus important encore, il était le gendre du célèbre orateur et homme politique Cicéron, ayant épousé sa fille, Tullia. En résumé, ce denier n’est pas seulement une pièce d’argent ; c’est une déclaration politique et familiale forte de la part de Caius Calpurnius Piso Frugi, qui se positionnait comme l’héritier des valeurs et des honneurs de sa célèbre famille. Information LesDioscures.com : J’ai décidé de diviser en 9 références différentes les deniers Caius Calpurnius Piso Frugi en fonction de : Orientation de la tête d’Apollon au droit. (gauche ou droite) Orientation du cavalier au revers. (gauche ou droite) Objet tenu par le cavalier au revers (palme, fouet, flambeau ou rien). Je me suis attardé sur ces détails. Pour information, la série au cavalier à la palme est la plus courante. Les marques de contrôle sont parmi les plus compliquées à définir, et cela fera peut-être, si le temps me le permet, l’objet d’un futur article. Ci-dessous, l’article expliquant la distinction de ces neuf références : Lien Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Calpumius Piso Frugi.Monétaire vers 693 (64 av. J.-C.) Ce magistrat était fils de L. Calpurnius Piso Frugi. En 687 (67 J.-C.), quoique très jeune, il fut fiancé à la fille de Cicéron, Tullia. Pendant le consulat de Jules César en 695 (59 av. J.-C.), C. Piso Frugi fut accusé par L.Vettius d’avoir trempé dans le complot formé contre Pompée. Il fut questeur en 696 (58 av. J.-C.); par conséquent il a dû être monétaire au plus tard en 693 (61 av. J.-C.); il mourut en 697 (57 av. J.-C.), à peine âgé de 30 ans. Cicéron, son beau-père, parle souvent de lui dans des termes affectueux et reconnaissants : C. Piso avait fort contribué à le faire rappeler de l’exil . Les deniers de C. Piso Frugi ont la plus grande analogie avec ceux de L. Piso Frugi, auxquels ils ressemblent par les types du droit et du revers. C’est ce qui arrive fréquemment quand le père et le fils se succèdent à peu d’intervalle dans la charge de monétaire. La tête d’Apollon et le desultor font, comme nous l’avons expliqué plus haut, allusion aux ludi Apollinares réorganisés par un membre de la gens Calpurnia. Lieux de découverte (445 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer

1356HO – Denier Hosidia – Caius Hosidius Geta

1356HO – Denier Hosidia – Caius Hosidius Geta Avers : GETA / III. VIR (Geta/ Triumviri, Géta, triumvir (chargé de la fabrication des monnaies)) Buste de Diane à droite, diadémé et drapé, portant boucle d’oreille et collier; l’arc et le carquois sur l’épaule. Revers : C. HOSIDI. C. F (Caius Hosidius Caii Filius, Caius Hosidius fils de Caius) Sanglier sauvage blessé par une javeline, attaqué par un chien à droite. British Museum 3.78g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 68 avant J.C. Matière : Argent Gens : Hosidia Références : RRC 407/2 – B.1 (Hosidia) – Syd.903  Le Magistrat Monétaire Nom Complet : Caius Hosidius, fils de Caius, Geta (C. Hosidius C. f. Geta). Fonction : Triumvir Monetalis (III•VIR), la première étape du cursus honorum (carrière politique) pour un jeune noble. Gens (Famille) : Il appartenait à la gens Hosidia. Cette famille n’est apparue dans les annales romaines que vers la fin de la République. Le cognomen (surnom) Geta était partagé par plusieurs familles.  Contexte de la Frappe (68 av. J.-C.) Le revers de son denier, représentant le Sanglier de Calydon, est une référence claire à la mythologie. Signification Numismatique : Ce type de revers pourrait être une allusion à un mythe ou à un événement familial. Certains chercheurs suggèrent qu’il pourrait y avoir un jeu de mots avec le nom de la famille (gens Hosidia) et la thématique de la chasse, bien que cela ne soit pas certain.  Son Sort Postérieur Bien que l’on sache peu de choses sur sa carrière politique après sa magistrature monétaire, une information notable est liée aux guerres civiles : Proscription (43 av. J.-C.) : Le monétaire C. Hosidius Geta aurait été inscrit sur les listes de proscription des Triumvirs (Marc Antoine, Octave et Lépide) en 43 av. J.-C. Sauvetage Filial : Selon certaines sources, il fut jeté en prison, mais son fils l’aurait sauvé grâce à un acte de dévouement. Le fils aurait fait croire que son père s’était suicidé dans son cachot, lui permettant ainsi de s’échapper en organisant de fausses funérailles pour lui. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Hosidia ne parait dans les annales romaines que vers la fin de la république, avec C. Hosidius Geta, le triumvir monétaire qui a fait frapper les pièces décrites plus loin. Son père, nous apprennent les monnaies, s’appelait comme lui Caius Hosidius. Le cognomen Geta est commun à plusieurs familles de Rome, notamment les Hosidii Licinii, Septimii. Il a été porté par notre monétaire, par Cn. Hosidius qui fut propréteur en Numidie sous l’empereur Claude, et enfin par le poète Hosidius, l’auteur d’une tragédie intitulée Médée, qui est parvenue jusqu’à nous.Le monétaire C. Hosidius Geta fut compris sur les listes de proscription des triumvirs en 711 (43 av. J.-C.). Jeté en prison, il ne dut son salut qu’au dévouement filial de son fils qui prétendit que son père s’était donné la mort dans son cachot : il le fit ainsi sortir en feignant de lui rendre les honneurs de la sépulture.Le type des monnaies de C. Hosidius Geta a été ingénieusement expliqué par Ad. de Longpérier. On voit, au droit, Diane chasseresse et au revers, le sanglier de Calydon blessé. Ce type se rapproche de celui qui figure sur certaines monnaies de l’Etolie. Le sanglier de Calydon avait été envoyé dans l’Etolie par Diane irritée contre le roi Oeneus qui, offrant des hécatombes à tous les dieux, avait, par maladresse, oublié Diane. Mais voici comment Ad. de Longpérier explique la présence de ce type sur les deux variétés du denier de C. Hosidius. La chasse de Calydon, figurée sur un grand nombre de monuments antiques, se voit notamment sur une coupe peinte, conservée à la Pinacothèque de Munich et signée des artistes Archiclès et Glaucytès. Le sanglier est accompagné de son nom orthographié HVS; c’est le grec &; qui est devenu plus tard le latin sus. On sait que, chez les Romains, la prononciation des lettres V et 0 était tellement analogue qu’on voit ces lettres fréquemment permuter. De sorte que le sanglier, HVS, fait allusion au nom de la famille HOSidia. Nous avons cité, dans l’Introduction, de nombreux exemples de ces armes parlantes. De plus, le mot ~ôaia signifiant expiation, le diminutif ~baloiov pourrait faire allusion au mot Hosidius, d’autant plus que, mythologiquement parlant, le mythe de Calydon est une expiation. Ce sont donc simplement des raisons d’homophonie et de rapprochements phonétiques qui ont fait adopter le sanglier calydonien comme type des deniers de C. Hosidius Geta. Ces monnaies ont été frappées vers l’an 700 (54 av. J.-C.) et dans les années suivantes; elles ne peuvent être antérieures, à cause de la qualification de triumvir donnée au monétaire et qui n’apparaît sur les espèces qu’à partir de cette époque; un grand nombre des deniers de C. Hosidius Geta sont dentelés et ont pu être frappés en même temps que ceux de Man. Aquillius. Lieux de découverte (341 exemplaires)

1355HO – Denier Serratus Hosidia – Caius Hosidius Geta

1355HO – Denier Serratus Hosidia – Caius Hosidius Geta Avers : GETA / III. VIR (Geta/ Triumviri, Géta, triumvir (chargé de la fabrication des monnaies)) Buste de Diane à droite, diadémé et drapé, portant boucle d’oreille et collier; l’arc et le carquois sur l’épaule. Revers : C. HOSIDI. C. F (Caius Hosidius Caii Filius, Caius Hosidius fils de Caius) Sanglier sauvage blessé par une javeline, attaqué par un chien à droite. British Museum 4.13g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 68 avant J.C. Matière : Argent Gens : Hosidia Références : RRC 407/1 – B.2 (Hosidia) – Syd.903 var 👤 Le Magistrat Monétaire Nom Complet : Caius Hosidius, fils de Caius, Geta (C. Hosidius C. f. Geta). Fonction : Triumvir Monetalis (III•VIR), la première étape du cursus honorum (carrière politique) pour un jeune noble. Gens (Famille) : Il appartenait à la gens Hosidia. Cette famille n’est apparue dans les annales romaines que vers la fin de la République. Le cognomen (surnom) Geta était partagé par plusieurs familles. 🪙 Contexte de la Frappe (68 av. J.-C.) Le revers de son denier, représentant le Sanglier de Calydon, est une référence claire à la mythologie. Signification Numismatique : Ce type de revers pourrait être une allusion à un mythe ou à un événement familial. Certains chercheurs suggèrent qu’il pourrait y avoir un jeu de mots avec le nom de la famille (gens Hosidia) et la thématique de la chasse, bien que cela ne soit pas certain. 📜 Son Sort Postérieur Bien que l’on sache peu de choses sur sa carrière politique après sa magistrature monétaire, une information notable est liée aux guerres civiles : Proscription (43 av. J.-C.) : Le monétaire C. Hosidius Geta aurait été inscrit sur les listes de proscription des Triumvirs (Marc Antoine, Octave et Lépide) en 43 av. J.-C. Sauvetage Filial : Selon certaines sources, il fut jeté en prison, mais son fils l’aurait sauvé grâce à un acte de dévouement. Le fils aurait fait croire que son père s’était suicidé dans son cachot, lui permettant ainsi de s’échapper en organisant de fausses funérailles pour lui. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Hosidia ne parait dans les annales romaines que vers la fin de la république, avec C. Hosidius Geta, le triumvir monétaire qui a fait frapper les pièces décrites plus loin. Son père, nous apprennent les monnaies, s’appelait comme lui Caius Hosidius. Le cognomen Geta est commun à plusieurs familles de Rome, notamment les Hosidii Licinii, Septimii. Il a été porté par notre monétaire, par Cn. Hosidius qui fut propréteur en Numidie sous l’empereur Claude, et enfin par le poète Hosidius, l’auteur d’une tragédie intitulée Médée, qui est parvenue jusqu’à nous.Le monétaire C. Hosidius Geta fut compris sur les listes de proscription des triumvirs en 711 (43 av. J.-C.). Jeté en prison, il ne dut son salut qu’au dévouement filial de son fils qui prétendit que son père s’était donné la mort dans son cachot : il le fit ainsi sortir en feignant de lui rendre les honneurs de la sépulture.Le type des monnaies de C. Hosidius Geta a été ingénieusement expliqué par Ad. de Longpérier. On voit, au droit, Diane chasseresse et au revers, le sanglier de Calydon blessé. Ce type se rapproche de celui qui figure sur certaines monnaies de l’Etolie. Le sanglier de Calydon avait été envoyé dans l’Etolie par Diane irritée contre le roi Oeneus qui, offrant des hécatombes à tous les dieux, avait, par maladresse, oublié Diane. Mais voici comment Ad. de Longpérier explique la présence de ce type sur les deux variétés du denier de C. Hosidius. La chasse de Calydon, figurée sur un grand nombre de monuments antiques, se voit notamment sur une coupe peinte, conservée à la Pinacothèque de Munich et signée des artistes Archiclès et Glaucytès. Le sanglier est accompagné de son nom orthographié HVS; c’est le grec &; qui est devenu plus tard le latin sus. On sait que, chez les Romains, la prononciation des lettres V et 0 était tellement analogue qu’on voit ces lettres fréquemment permuter. De sorte que le sanglier, HVS, fait allusion au nom de la famille HOSidia. Nous avons cité, dans l’Introduction, de nombreux exemples de ces armes parlantes. De plus, le mot ~ôaia signifiant expiation, le diminutif ~baloiov pourrait faire allusion au mot Hosidius, d’autant plus que, mythologiquement parlant, le mythe de Calydon est une expiation. Ce sont donc simplement des raisons d’homophonie et de rapprochements phonétiques qui ont fait adopter le sanglier calydonien comme type des deniers de C. Hosidius Geta. Ces monnaies ont été frappées vers l’an 700 (54 av. J.-C.) et dans les années suivantes; elles ne peuvent être antérieures, à cause de la qualification de triumvir donnée au monétaire et qui n’apparaît sur les espèces qu’à partir de cette époque; un grand nombre des deniers de C. Hosidius Geta sont dentelés et ont pu être frappés en même temps que ceux de Man. Aquillius. Lieux de découverte (107 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer