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2059AU – Aureus Auguste – L.Aquillius Florus

Avers : L.AQVILLIVS.FLORVS. III.VIR  (L.Aquillius.Florus. III.VIR Triumvir monétaire) Triquetra avec la tête de Méduse au centre. Revers : CAESAR AVGVSTVS O C S (“Caesar Augusto Ob Cives Servatos”, (En l’honneur de César Auguste pour la sauvegarde des citoyens)) Auguste, conduisant un bige d’éléphants vers la gauche, tenant une branche de laurier sur le dos des éléphants. Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 19 avant J.C. Matière : Or Atelier : Rome Gens : Julia et Aquillia Références : RIC 301, Aquillia 14. Descriptif : La triquetra à l’avers de cette pièce fait référence à la bravoure et aux actes de l’ancêtre du monétaire, Man. Aquillius, qui a réprimé le soulèvement des esclaves en Sicile en 101-100 av.JC. Pas de vente observée de cet aureus.

2058AU – Denier Auguste – L.Aquillius Florus

Avers : L.AQVILLIVS.FLORVS. III.VIR  (L.Aquillius.Florus. III.VIR Triumvir monétaire) Buste drapé de Virtus à droite, portant un casque avec une longue crête et une plume sur le côté. Revers : CAESAR AVGVSTVS  (Auguste César) Auguste, conduisant un bige d’éléphants vers la gauche, tenant une branche de laurier sur le dos des éléphants. Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 19 avant J.C. Matière : Argent Atelier : Rome Gens : Julia et Aquillia Références : RIC 301, Aquillia 20, CMRBnF 179, BMC 36. Descriptif : L’avers de cette pièce est inspiré des émissions de l’ancêtre du monnayeur, Mn. Aquillius, qui a frappé des pièces en 71 avant JC. Le revers, également utilisé par les deux collègues de l’argent, M. Durmius et P. Petronius Turpilianus, fait probablement référence au triomphe sur les Arméniens. Virtus au droit du denier de Manius Aquillius Un exemplaire de ce denier s’est vendu à 7500 CHF lors de la vente Nomos 2 en 2010.

1345AQ – Denier Serratus Aquillia – Manius Aquillius

1345AQ – Denier Serratus Aquillia – Manius Aquillius Avers : III VIR / VIRTVS (Triumviri / Virtus, Triumvir, la Virilité) Buste casqué de Virtus (la Virilité) à droite. Revers : MN. AQVIL MN. F. MN. N (Manius Aquillius, Manii Filius, Manii Nepos/ Sicilia, Manius Aquillius fils de Manius petit-fils de Manius/ Sicile) Guerrier debout à droite, tenant un bouclier de la main gauche et relevant une femme agenouillée à gauche. British Museum 3.83g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 71 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aquilia Références : RRC 401/1 – B.2 (Aquillia) – Syd.798 C’est la première apparition de la légende III VIR sur une monnaie romaine. Manius Aquillius semble appartenir au clan sénatorial. Au revers, sont peut-être représentés Manius Aquillius, le grand-père (nepos) de notre monétaire qui fut consul en 101 avant J.-C. et mit fin à la guerre servile qui ravageait la Sicile depuis l’année précédente. Dans ce cas, le guerrier ou Aquillius relèverait la Sicile agenouillée. Autrement, le revers de ce denier qui rappelle la fin d’une guerre servile serait peut-être à mettre en rapport avec l’éradication de la révolte servile de Spartacus qui prend fin justement en 71 avant J.-C. Manius Aquilius Nepos fut un général romain et un consul romain en -101. Général romain, et consul avec Marius, il étouffa la deuxième révolte des esclaves en Sicile. En -98, Aquilius a été accusé de corruption par lucius fufius mais fut défendu par Antoine l’orateur, qui le sauva en découvrant au milieu de sa plaidoirie les cicatrices des blessures que son client avait reçues au service de la patrie. Le revers de ce denier qui rappelle la fin d’une guerre servile est peut-être à mettre en rapport avec l’éradication de la révolte servile de Spartacus qui prend fin justement en 71 avant J.-C. Par la suite, notre consul fut envoyé en Asie mineure pour rétablir les rois de Bithynie et de Cappadoce, que Mithridate VI avait détrônés. Mais, après quelques succès, il fut pris par ce prince qui le fit promener sur un âne, puis le fit mourir en lui versant dans la bouche de l’or fondu, signe d’avarice. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Man. Aquillius. Triumvir monétaire vers l’an 700 (54 av. J.-C.) Man. Aquillius, qualifié sur ses monnaies de Manii filius, Manii nepos, était, fort probablement, le fils du précédent, mais il n’est pas connu en dehors de la numismatique ; c était un monétaire pompéien frappant hors de l’atelier de Rome; le titre de triumvir qu’il prend sur son denier autorise cette hypothèse, en même temps qu’il ne permet guère de placer son entrée en charge antérieurement à l’an 700; Fr. Lenormant le classe entre les années 700 et 704 ; il a peut-être été le collègue de C. Hosidius Geta. Quant aux types de son denier, où l’on voit, d’un côté, la Valeur militaire (virtus) qui avait un temple à Rome , et de l’autre, un guerrier qui relève une femme à demi-nue représentant la Sicile, il y est fait une allusion évidente au courage personnel et au rôle du consul Man. Aquillius en Sicile, en 653 et 654 (101-100 av. J.-C.), et dont nous avons parlé plus haut : la Sicile se trouve délivrée des mains des esclaves insurgés, par le consul lui-même qui la relève et la protège. La dentelure de la tranche indique que ce denier n’est probablement pas sorti de l’atelier de Rome. Lieux de découverte (311 exemplaires)

1118AQ – Denier Aquillia – Manius Aquillius

1118AQ – Denier Aquillia – Manius Aquillius Avers : Anépigraphe Tête radiée de Sol à droite, marque de valeur X sous le menton. Revers : (MN). AQVIL // ROMA (Manius Aquillius // Roma) Luna (la Lune) dans un bige galopant à droite, croissant de lune et trois étoiles au-dessus, étoile sous le bige. British Museum 3.88g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 109-108 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aquillia Références : RRC 303/1 – B.1 (Aquillia) – Syd.557 Au revers, les étoiles et le croissant de lune pourraient être un jeu de mot avec le nom du monétaire et la constellation de l’Aigle. Manius Aquillius sera ensuite consul en 101 avant J.-C. Les deniers des trois monétaires du collège de 109-108 avant J.-C. sont liés au niveau symbolique. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Man. Aquillius. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) On connaît un M’ Aquillius M’ filius M’ nepos qui fut consul en en 653 (101 av. J.-C.); mais, on ne saurait lui attribuer le denier qui suit. Mommsen croit cette pièce trop peu ancienne pour avoir été frappée par le consul de l’an 653. Il suppose que le monétaire est un fils de ce personnage, dont l’histoire n’aurait pas conservé le souvenir. M’ Aquillius consul en 653, fit la guerre aux esclaves révoltés pour la seconde fois en Sicile; il les écrasa, et tua de sa main, quoique blessé, leur chef Athenion . Accusé ensuite de concussion par L. Fufius, il fut défendu par l’orateur Marc Antoine et acquitté . En 666 (88 av. J.-C.), chargé de diriger la guerre en Asie contre Mithridate, il fut vaincu à Prototachium et fait prisonnier .Le denier que son fils a fait frapper pendant qu’il fut officier monétaire, collègue de L. Memmius et peut-être aussi de L. Flaminius Cilo, paraît, d’après Cavedoni, faire allusion aux victoires de son ancêtre Man. Aquillius consul en l’an 625 (129 av. J.-C.), qui obtint les honneurs du triomphe à Rome en l’an 627 (127 av. J.-C.), pour ses succès contre Aristonicus, fils d’Eumène roi de Pergame Le soleil, la lune et les étoiles seraient, selon la remarque du savant modénais, des emblèmes rappelant l’Orient où les divinités sidérales étaient particulièrement honorées. Cette conjecture est bien hasardée; la réunion du soleil, de la lune et des étoiles, fait peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très répandu à Rome depuis l’origine. Le soleil avait un temple sur le frontispice duquel, dès l’an 461 (293 av. J.-C.), le consul L. Papirius Cursor fit tracer le premier cadran solaire; il était aussi, comme la lune, une des principales divinités du Cirque; et parmi les étoiles, la Grande Ourse, les Pléiades, Orion étaient l’objet de la superstition populaire . Il n’y aurait donc rien d’impossible à ce qu’un membre de la gens Aquillia eût été mêlé, pour une cause restée inconnue, à l’histoire de ces cultes à Rome. Lieux de découverte (100 exemplaires)