2519AU – Aureus Auguste

2519AU – Aureus Auguste Avers : CAESAR Tête laurée d’Auguste à gauche. Revers : AVGVSTVS Génisse marchant lentement, à droite, tête baissée. British Museum 7.91g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 27-14 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 537 Les aurei « génisses » se distinguent parmi toutes les pièces de monnaie d’Auguste comme des monnaies de la plus haute qualité. Sur cette pièce particulière, l’espace ouvert dans les champs se combine avec le long cou fortement modelé pour obtenir l’effet rare de contempler un buste en marbre sculpté sous un angle optimal. En fait, ce n’est pas loin de la vérité, puisque c’est presque certainement ainsi que le graveur a pu réaliser un die de ce calibre. Au moins six coins d’avers et six coins de revers ont été utilisés pour frapper l’aurei « génisse ». Il est clair qu’un graveur est responsable des trois matrices de portrait sur lesquelles la tête d’Auguste est large et volumineuse (Bahrfeldt 1 et 2 ; Calicó 169), et qu’un autre artiste a réalisé les trois matrices d’avers qui présentent des bustes étroits aux traits nettement définis ( Bahrfeldt 3 et 4 ; Calico 172). L’éventail stylistique des six coins est représenté par la pièce actuelle et par deux aurei « génisse » proposés lors de ventes aux enchères antérieures du CNA (vente 38, lot 2; vente 41, lot 37). Il semble probable que plusieurs artistes soient responsables des coins inversés, mais cela n’est pas facile à déterminer. Le revers, tant en termes de style que de sujet, présente le même intérêt que l’avers, car sur les différents coins, on peut observer différentes postures et angles de vue de la génisse. Le plus souvent, elle est représentée marchant lentement vers la gauche, la tête légèrement baissée, mais sur au moins deux matrices, la génisse fait face à la droite – dans un cas, à l’arrêt complet, la tête relevée. On pense généralement que la génisse représente un groupe de statues en bronze coulées au Ve siècle avant JC. du sculpteur Myron qui furent réquisitionnés à Athènes et expédiés à Rome par Octave après sa victoire à Actium. Les vaches de Myron étaient des prix monumentaux de la plus haute antiquité, mais les Grecs ne pouvaient pas faire grand-chose pour s’opposer à leur confiscation puisque le vainqueur Octavien voulait qu’elles ornent un autel dans son temple d’Apollon sur le Palatin, consacré en 28 av. Sextus Propertius note qu’Auguste a utilisé les statues pour décorer un autel à l’intérieur du temple : « … autour de l’autel, se tenaient quatre bovins de Myron, des statues sculptées de bœufs, fidèles à la réalité. » (Les Élégies d’Amour, Livre II : 31). Une vache qui doit également représenter ces sculptures apparaît sur les monnaies de Vespasien frappées en 74 et 76, et puisque cet empereur utilisa les vaches de Myron pour décorer son nouveau Temple de Pax, achevé en 74, on trouve une bonne explication au recyclage de ce joli augustéen. taper. En effet, nous trouvons une confirmation dans le De bello Gothico du milieu du VIe siècle, un ouvrage de l’historien Procope, que les célèbres vaches de Myron se trouvaient alors encore dans le Forum de la Paix à Rome. L’atelier de ces pièces n’a pas encore été déterminé, mais le consensus des avis publiés pointe vers un atelier à l’Est. À titre de comparaison, nous notons une émission connexe d’aurei et de denarii, peut-être frappée à Pergame (voir Calicó 172a), qui est identique sauf qu’un taureau est représenté à la place de la génisse, et que le style et le tissu sont d’un caractère entièrement différent. Moins de cinq exemplaires de cet aureus observés.
2518AU – Aureus Auguste

2518AU – Aureus Auguste Avers : CAESAR Tête laurée d’Auguste à gauche. Revers : AVGVSTVS Génisse marchant lentement, à gauche, tête baissée. Bibliothèque nationale de France 7.94g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 27-14 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 536 Les aurei « génisses » se distinguent parmi toutes les pièces de monnaie d’Auguste comme des monnaies de la plus haute qualité. Sur cette pièce particulière, l’espace ouvert dans les champs se combine avec le long cou fortement modelé pour obtenir l’effet rare de contempler un buste en marbre sculpté sous un angle optimal. En fait, ce n’est pas loin de la vérité, puisque c’est presque certainement ainsi que le graveur a pu réaliser un die de ce calibre. Au moins six coins d’avers et six coins de revers ont été utilisés pour frapper l’aurei « génisse ». Il est clair qu’un graveur est responsable des trois matrices de portrait sur lesquelles la tête d’Auguste est large et volumineuse (Bahrfeldt 1 et 2 ; Calicó 169), et qu’un autre artiste a réalisé les trois matrices d’avers qui présentent des bustes étroits aux traits nettement définis ( Bahrfeldt 3 et 4 ; Calico 172). L’éventail stylistique des six coins est représenté par la pièce actuelle et par deux aurei « génisse » proposés lors de ventes aux enchères antérieures du CNA (vente 38, lot 2; vente 41, lot 37). Il semble probable que plusieurs artistes soient responsables des coins inversés, mais cela n’est pas facile à déterminer. Le revers, tant en termes de style que de sujet, présente le même intérêt que l’avers, car sur les différents coins, on peut observer différentes postures et angles de vue de la génisse. Le plus souvent, elle est représentée marchant lentement vers la gauche, la tête légèrement baissée, mais sur au moins deux matrices, la génisse fait face à la droite – dans un cas, à l’arrêt complet, la tête relevée. On pense généralement que la génisse représente un groupe de statues en bronze coulées au Ve siècle avant JC. du sculpteur Myron qui furent réquisitionnés à Athènes et expédiés à Rome par Octave après sa victoire à Actium. Les vaches de Myron étaient des prix monumentaux de la plus haute antiquité, mais les Grecs ne pouvaient pas faire grand-chose pour s’opposer à leur confiscation puisque le vainqueur Octavien voulait qu’elles ornent un autel dans son temple d’Apollon sur le Palatin, consacré en 28 av. Sextus Propertius note qu’Auguste a utilisé les statues pour décorer un autel à l’intérieur du temple : « … autour de l’autel, se tenaient quatre bovins de Myron, des statues sculptées de bœufs, fidèles à la réalité. » (Les Élégies d’Amour, Livre II : 31). Une vache qui doit également représenter ces sculptures apparaît sur les monnaies de Vespasien frappées en 74 et 76, et puisque cet empereur utilisa les vaches de Myron pour décorer son nouveau Temple de Pax, achevé en 74, on trouve une bonne explication au recyclage de ce joli augustéen. taper. En effet, nous trouvons une confirmation dans le De bello Gothico du milieu du VIe siècle, un ouvrage de l’historien Procope, que les célèbres vaches de Myron se trouvaient alors encore dans le Forum de la Paix à Rome. L’atelier de ces pièces n’a pas encore été déterminé, mais le consensus des avis publiés pointe vers un atelier à l’Est. À titre de comparaison, nous notons une émission connexe d’aurei et de denarii, peut-être frappée à Pergame (voir Calicó 172a), qui est identique sauf qu’un taureau est représenté à la place de la génisse, et que le style et le tissu sont d’un caractère entièrement différent. Moins de cinq exemplaires de cet aureus observés.
2512AU – Aureus Auguste

2512AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : SIGNIS PARTHICIS RECEPTIS Capricorne à droite. British Museum 7.83g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Pergame Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 522 Cette pièce, qui reflète à nouveau la référence répétée d’Auguste à la récupération des étalons de Parthie, comprend un autre symbole d’Auguste, celui du capricorne. Selon Suetonius (Div. 1.94 août), le capricorne était le signe de naissance d’Auguste. Cependant, étant donné qu’il est né fin septembre, cela ne peut être le cas et de nombreuses explications ont été proposées. Le globe entre les pattes antérieures de la bête peut être le soleil ou la lune, et il a été postulé que cette référence est à la position de l’un de ces corps célestes se trouvant dans cette constellation. Cependant, l’évidence tend à réfuter toutes ces interprétations, et il faut aller chercher ailleurs une explication plus satisfaisante de son importance. Pas de vente observée de cet aureus.
2511AU – Aureus Auguste

2511AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : SIGNIS RECEPTIS Capricorne à droite. British Museum 7.76g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Pergame Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 521, BMC 680, BN 976. Cette pièce, qui reflète à nouveau la référence répétée d’Auguste à la récupération des étalons de Parthie, comprend un autre symbole d’Auguste, celui du capricorne. Selon Suetonius (Div. 1.94 août), le capricorne était le signe de naissance d’Auguste. Cependant, étant donné qu’il est né fin septembre, cela ne peut être le cas et de nombreuses explications ont été proposées. Le globe entre les pattes antérieures de la bête peut être le soleil ou la lune, et il a été postulé que cette référence est à la position de l’un de ces corps célestes se trouvant dans cette constellation. Cependant, l’évidence tend à réfuter toutes ces interprétations, et il faut aller chercher ailleurs une explication plus satisfaisante de son importance. Un exemplaire de cet aureus s’est vendu pour 28000 Dollars lors de la vente TRITON XI en 2008.
2504AU – Aureus Auguste

2504AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : ARMENIA CAPTA Victoire assise sur un taureau couché et le maintenant par les cornes. British Museum 7.84g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Pergame Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 514, BMC 671, BN 977 et 978 La scène évocatrice au revers de ce rare aureus est souvent décrite comme la Victoire coupant la gorge d’un taureau couché, symbolisant l’Arménie. Un examen plus approfondi montre que Victoria ne tient pas de couteau; au contraire, elle retient et contrôle le taureau en tirant sur ses cornes, une image plus conforme à la sagesse politique d’Auguste employant la pression et la persuasion plutôt que la force. La «question arménienne» a longtemps vexé les dirigeants romains, car l’Arménie se situait entre les empires romain et parthe et contrôlait les routes commerciales cruciales vers l’Est. Lorsque les Parthes tentèrent d’installer un roi arménien favorable à leurs intérêts, Auguste envoya un groupe de légionnaire sous la direction de son fils adoptif Tibère pour redresser la situation; enhardis, les Arméniens expulsèrent le candidat parthe et élevèrent le leur, Tiradate, plus favorable à Rome. Tibère a plus tard pu utiliser le prestige romain et la menace de la force pour regagner les enseignes perdues aux Parthes par Crassus en 53 avant J.C. sans verser une goutte de sang. Un exemplaire de cet aureus s’est vendu pour 77500 Dollars lors de la vente TRITON XI en 2008.
2503AU – Aureus Auguste

2503AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à gauche. Revers : ARMENIA CAPTA Sphinx assis à droite. Münzkabinett Wien 7.89g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Pergame Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 513 Selon Suétone, Auguste utilisait comme cachet une bague ornée d’un sphinx, probablement à cause de sa réputation de gardien indomptable. Cet emblème personnel n’apparaît pourtant que fort rarement dans la numismatique et toujours associé au passage d’Auguste. C’est ainsi qu’Athènes fit frapper des monnaies de bronze portant un sphinx lors de la visite d’Auguste en 20 avant J.-C. Cet aureus de Pergame illustre l’arrivée d’Auguste dans la région alors que son fils adoptif Tibère faisait campagne contre les Parthes. A la fin de sa vie, Auguste remplaça le sphinx par une tête d’Alexandre le Grand, comme emblème personnel. Moins de cinq exemplaires et aucunes ventes observées.
2502AU – Aureus Auguste

2502AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : Anépigraphe Sphinx assis à droite. British Museum 7.77g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Pergame Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 512, BMC 682, BN 973 Selon Suétone, Auguste utilisait comme cachet une bague ornée d’un sphinx, probablement à cause de sa réputation de gardien indomptable. Cet emblème personnel n’apparaît pourtant que fort rarement dans la numismatique et toujours associé au passage d’Auguste. C’est ainsi qu’Athènes fit frapper des monnaies de bronze portant un sphinx lors de la visite d’Auguste en 20 avant J.-C. Cet aureus de Pergame illustre l’arrivée d’Auguste dans la région alors que son fils adoptif Tibère faisait campagne contre les Parthes. A la fin de sa vie, Auguste remplaça le sphinx par une tête d’Alexandre le Grand, comme emblème personnel.
2501AU – Aureus Auguste

2501AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : Anépigraphe Sphinx assis à gauche. BnF 7.82g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Pergame Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 511 Selon Suétone, Auguste utilisait comme cachet une bague ornée d’un sphinx, probablement à cause de sa réputation de gardien indomptable. Cet emblème personnel n’apparaît pourtant que fort rarement dans la numismatique et toujours associé au passage d’Auguste. C’est ainsi qu’Athènes fit frapper des monnaies de bronze portant un sphinx lors de la visite d’Auguste en 20 avant J.-C. Cet aureus de Pergame illustre l’arrivée d’Auguste dans la région alors que son fils adoptif Tibère faisait campagne contre les Parthes. A la fin de sa vie, Auguste remplaça le sphinx par une tête d’Alexandre le Grand, comme emblème personnel. Moins de cinq exemplaires observés de cet aureus.
2471AU – Aureus Auguste

2471AU – Aureus Auguste Avers : CAESAR Tête nue d’Auguste à droite. Revers : AVGVSTVS Jeune taureau debout à droite, tête droite. CNG 8.04g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Samos Datation : 21-20 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 475 var. Descriptif : Parmi les premières pièces frappées portant le nouveau titre Auguste, cet aureus est d’un style exceptionnel et gravé d’une belle facture artisanale. Frappé à Pergame, le revers du taureau ou de la génisse « chargeant » peut être une référence au célèbre type de Thurium, une ville à laquelle la famille d’Octave avait un lien: Suétone raconte que Gaius Octavius, le père d’Auguste, a vaincu une armée spartaciste près de la ville. En raison de la haute estime dans laquelle la famille était tenue dans la ville, Auguste a reçu le nom de famille Thurinus, et le type a donc une illusion principalement personnelle pour lui. Une théorie alternative est qu’elle est basée sur la célèbre génisse de bronze de Myron, très admirée dans l’antiquité. Auguste était personnellement au courant du travail du sculpteur car il est connu pour avoir restauré l’Apollon de Myron à Ephèse, que Marc Antoine avait pris.Ce type a été attribué par J.-B. Giard à l’atelier de Pergame pour une émission de 27 avant J.-C. tandis que C. H. V. Sutherland donne ce denier à l’atelier de Samos, frappé en 21-20 avant J.-C. Dans son corpus réalisé en 1974, Sutherland pour le denier au “jeune taureau” a répertorié 45 exemplaires avec 24 coins de droit, 24 coins de revers et 29 combinaisons de coins. Trente ans après l’article de la Revue Numismatique, il reste difficile de trancher entre les deux ateliers. Ce monnayage ne semble pas avoir livré tous ses secrets. Un exemplaire de ce denier s’est vendu pour 16000 Dollars lors de la vente TRITON XI en 2008.
2433AU – Aureus Auguste

2433AU – Aureus Auguste Avers : S P Q R CAESARI AVGVSTO (“Senatus Populus Que Romanus Cæsari Augusto”, (Le Sénat et le Peuple Romain, à César Auguste)). Tête nue d’Auguste à droite. Revers : VOT P SVSC PRO SALVT ET RED I O M SACR (“Vota Publica Suscepta Pro Salute Et Reditu Iovi Optimo Maximo Sacrum”, (Vœux publics pour le salut et le retour du sacré Jupiter Capitolin)). Mars casqué et masqué, debout à gauche, tenant vexillum dans la main droite et parazonium sur l’épaule gauche. Bibliothèque nationale de France 7.79g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Colonia Patricia? Datation : 18-17 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 151, BN 1239. Cette pièce est considérée comme faisant référence à la maladie dangereuse qui a affligé Auguste à Tarragone, en Espagne, et aux vœux publics prononcés pour sa restauration et son retour en toute sécurité.