1814CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus
Avers : C. COEL. CALDVS / COS / HIS (Caius Cœlius Caldus/ Consul, Caius Coélius Caldus, consul) Tête nue à droite de Caius Cœlius Caldus; derrière un carnyx et une lance; devant étantard avec inscription HIS. Revers : L·CALDVS / VII VIR·EP IMP·A·X CALDVS·IIIVIR (Lucius Caldus Septemviri Epulones// Caius Caldus Imperator Augur Decemvir/ Caldus triumvir, Lucius Caldus chargé du culte de Jupiter (Epulo) des sept// Caius Caldus imperator augure chargé du collège des dix/ Caldus magistrat monétaire) Autel accosté à gauche, trophée avec bouclier macédonien ; à droite, trophée au carnyx et écu ovale décoré de foudre ; à l’extrême gauche, inscription ; à l’extrême droite, inscription .; au centre représentation de Lucius Caldus placé sur l’autel à gauche, préparant un festin lié au culte de Jupiter. BM 3.96gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 51 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 437/4a – B.11 (Coelia) – Syd.898 Descriptif : Le portrait au droit représente le grand-père homonyme de notre monétaire qui fut tribun de la plèbe en 107 avant J.-C. et consul en 94 avant J.-C. L’étendard placé derrière la tête, fait référence à l’Espagne. Le revers qui nous montre un autel ornementé concerne les aux autres membres de la famille. Sur l’autel, nous trouvons la mention des “Septemviri Epulones” (sept prêtres épulons de Jupiter), pour le père de Caldus. Ce collège sacerdotal chargé de l’organisation des fêtes religieuses fut créé en 196 avant J.-C. avec trois membres, porté à sept par Sylla, enfin à dix par César. Outre les différents banquets, ils avaient en charge l’organisation de “l’epulum Iovis”, banquet en l’honneur de Jupiter. Le monétaire dont le nom figure à l’exergue sous l’autel fait aussi référence à son oncle qui fut salué Imperator, appartenait au collège sacerdotal des “decemvir” et était aussi augure. L’autel festif est orné d’une victoriolia tenant une palme et une couronne qui rappelle les victoires de la famille ainsi que d’un trophée orné, d’un bouclier, d’un casque, d’une cuirasse d’armes et d’une trompette (carnyx) qui rappellent peut-être les victoires en Espagne du grand-père du monétaire. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »582″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante : Légende inversée au revers. Références : RRC 437/4b – B.12 (Coelia). Syd.899 American Numismatic Society 3.92gr Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coelius Caldus. Monétaire vers 700 (54 av. J. C.) C. Coelius Caldus qui a fait frapper l’intéressante série qui va suivre, était fils de L. Coelius Caldus et petit-fils de C. Coelius Caldus, le monétaire dont nous avons parlé plus haut. Le nouveau magistrat n’a pas laissé dans l’histoire des traces bien considérables. Nous savons pourtant qu’en l’an 704 (50 av. J.-C.) il fut nommé questeur en Cilicie pendant que Cicéron allait administrer cette province comme proconsul ; on a de Cicéron des lettres qui lui sont adressées. Nous voyons sur tous les deniers que Caldus fit frapper pendant qu’il remplit la charge d’officier monétaire, la tête de son grand-père, le tribun du peuple, la plus grande illustration de la famille. Elle est indiquée d’abord par le mot COS (consul) qui l’accompagne, ce personnage étant le seul des Coelii qui eût été honoré du consulat. Elle est aussi reconnaissable à cause des lettres L D qui figurent sur une tablette derrière la tète, et qu’on interprète par Libère, Damno, allusion aux votes secrets mis en usage par la lex tabellaria dans les procès pour attentat contre l’Etat (perduellio). C’est encore à lui que fait allusion l’enseigne militaire sur laquelle on lit HISpania et celle qui est surmontée d’un sanglier, emblème de la ville de Clunia, ou d’un javelot espagnol : il s’agit du souvenir des exploits militaires de l’ancêtre du monétaire, C. Coelius Caldus qui, vers l’an 652 (102 av. J.-C.), fit la conquête de l’Espagne ultérieure et accomplit les exploits racontés par Julius Obsequens. Sur les deux derniers deniers (nos 11 et 12), on voit derrière la tête du personnage consulaire le lituus militaire et la lance hispanique qui rappellent les mêmes faits d’armes ; de même, les deux boucliers, l’un de forme ovale et l’autre rond et plus petit, sont des armes celtibériennes ou espagnoles. Sur les pièces nos 4 et 5, figure une tête jeune radiée, et dans le champ, un bouclier ovale sur lequel on lit quelquefois la lettre S. Borghesi interprète cette lettre par le mot Sol; il voit dans la tête radiée, la tête du Soleil, et suppose qu ‘il est ici fait allusion à victoire remportée une en Orient ; mais rien, dans la vie de l’ancêtre du monétaire, le consul de 660, ne prouve qu’il ait rempli un rôle militaire en Orient. Vaillant pensait que la tête du Soleil fait, sur ces médailles, allusion au surnom Caldus, à cause de la chaleur que répand cet astre, et Eckhel qui rapporte cette interprétation ingénieuse, la corrobore par le passage suivant de Varron : Comitiis cum SOLE CALDO ego et Q. Ascius senator tribuiis suffragium tulissemus, etc. Au revers des pièces n. 7 et suiv., nous voyons un personnage qui prépare un lectisternium au-dessous duquel on lit Lucius Caldus septemvir epulo. Ce Lucius est le père du monétaire ; nous n’avons aucun autre renseignement à son sujet, et les monnaies de son fils seules nous apprennent qu’il fut septemvir épulon. Les épulons, au nombre de trois à l’origine, triumviri epulones, furent portés à sept par Sylla, et formèrent le collège des septemviri epulonés ; ils furent dix sous Jules César, et enfin réduits au nombre primitif de trois par Auguste ; c’étaient des prêtres qui avaient primitivement pour office de préparer le festin de Jupiter, epulum Jovis in Capitolio, et en général d’aider les pontifes en disposant les choses nécessaires aux rites sacrés. Le lectisternium était une cérémonie qui consistait à placer une divinité sur un lit, lectus, le bras gauche appuyé sur un coussin, pulvinus; on lui offrait alors, pendant un ou plusieurs jours, des festins propitiatoires pour apaiser son courroux et mettre fin à quelque
1813CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus
Avers : C. COEL. CALDVS / COS (Caius Cœlius Caldus/ Consul, Caius Coélius Caldus, consul) Tête nue à droite de Caius Cœlius Caldus; derrière soit un étendard surmonté d’une hure de sanglier. Revers : L·CALDVS / VII VIR·EP IMP·A·X CALDVS·IIIVIR (Lucius Caldus Septemviri Epulones// Caius Caldus Imperator Augur Decemvir/ Caldus triumvir, Lucius Caldus chargé du culte de Jupiter (Epulo) des sept// Caius Caldus imperator augure chargé du collège des dix/ Caldus magistrat monétaire) Autel accosté à gauche, trophée avec bouclier macédonien ; à droite, trophée au carnyx et écu ovale décoré de foudre ; à l’extrême gauche, inscription ; à l’extrême droite, inscription .; au centre représentation de Lucius Caldus placé sur l’autel à gauche, préparant un festin lié au culte de Jupiter. BM 3.70gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 51 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 437/3a – B.8 (Coelia) – Syd.896 Descriptif : Le portrait au droit représente le grand-père homonyme de notre monétaire qui fut tribun de la plèbe en 107 avant J.-C. et consul en 94 avant J.-C. L’étendard placé derrière la tête, fait référence à l’Espagne. Le revers qui nous montre un autel ornementé concerne les aux autres membres de la famille. Sur l’autel, nous trouvons la mention des “Septemviri Epulones” (sept prêtres épulons de Jupiter), pour le père de Caldus. Ce collège sacerdotal chargé de l’organisation des fêtes religieuses fut créé en 196 avant J.-C. avec trois membres, porté à sept par Sylla, enfin à dix par César. Outre les différents banquets, ils avaient en charge l’organisation de “l’epulum Iovis”, banquet en l’honneur de Jupiter. Le monétaire dont le nom figure à l’exergue sous l’autel fait aussi référence à son oncle qui fut salué Imperator, appartenait au collège sacerdotal des “decemvir” et était aussi augure. L’autel festif est orné d’une victoriolia tenant une palme et une couronne qui rappelle les victoires de la famille ainsi que d’un trophée orné, d’un bouclier, d’un casque, d’une cuirasse d’armes et d’une trompette (carnyx) qui rappellent peut-être les victoires en Espagne du grand-père du monétaire. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »726″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante : Légende et trophées inversés au revers. Références : RRC 437/3b – B.10 (Coelia). Syd.896 BnF 4.05gr Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coelius Caldus. Monétaire vers 700 (54 av. J. C.) C. Coelius Caldus qui a fait frapper l’intéressante série qui va suivre, était fils de L. Coelius Caldus et petit-fils de C. Coelius Caldus, le monétaire dont nous avons parlé plus haut. Le nouveau magistrat n’a pas laissé dans l’histoire des traces bien considérables. Nous savons pourtant qu’en l’an 704 (50 av. J.-C.) il fut nommé questeur en Cilicie pendant que Cicéron allait administrer cette province comme proconsul ; on a de Cicéron des lettres qui lui sont adressées. Nous voyons sur tous les deniers que Caldus fit frapper pendant qu’il remplit la charge d’officier monétaire, la tête de son grand-père, le tribun du peuple, la plus grande illustration de la famille. Elle est indiquée d’abord par le mot COS (consul) qui l’accompagne, ce personnage étant le seul des Coelii qui eût été honoré du consulat. Elle est aussi reconnaissable à cause des lettres L D qui figurent sur une tablette derrière la tète, et qu’on interprète par Libère, Damno, allusion aux votes secrets mis en usage par la lex tabellaria dans les procès pour attentat contre l’Etat (perduellio). C’est encore à lui que fait allusion l’enseigne militaire sur laquelle on lit HISpania et celle qui est surmontée d’un sanglier, emblème de la ville de Clunia, ou d’un javelot espagnol : il s’agit du souvenir des exploits militaires de l’ancêtre du monétaire, C. Coelius Caldus qui, vers l’an 652 (102 av. J.-C.), fit la conquête de l’Espagne ultérieure et accomplit les exploits racontés par Julius Obsequens. Sur les deux derniers deniers (nos 11 et 12), on voit derrière la tête du personnage consulaire le lituus militaire et la lance hispanique qui rappellent les mêmes faits d’armes ; de même, les deux boucliers, l’un de forme ovale et l’autre rond et plus petit, sont des armes celtibériennes ou espagnoles. Sur les pièces nos 4 et 5, figure une tête jeune radiée, et dans le champ, un bouclier ovale sur lequel on lit quelquefois la lettre S. Borghesi interprète cette lettre par le mot Sol; il voit dans la tête radiée, la tête du Soleil, et suppose qu ‘il est ici fait allusion à victoire remportée une en Orient ; mais rien, dans la vie de l’ancêtre du monétaire, le consul de 660, ne prouve qu’il ait rempli un rôle militaire en Orient. Vaillant pensait que la tête du Soleil fait, sur ces médailles, allusion au surnom Caldus, à cause de la chaleur que répand cet astre, et Eckhel qui rapporte cette interprétation ingénieuse, la corrobore par le passage suivant de Varron : Comitiis cum SOLE CALDO ego et Q. Ascius senator tribuiis suffragium tulissemus, etc.Au revers des pièces n. 7 et suiv., nous voyons un personnage qui prépare un lectisternium au-dessous duquel on lit Lucius Caldus septemvir epulo. Ce Lucius est le père du monétaire ; nous n’avons aucun autre renseignement à son sujet, et les monnaies de son fils seules nous apprennent qu’il fut septemvir épulon. Les épulons, au nombre de trois à l’origine, triumviri epulones, furent portés à sept par Sylla, et formèrent le collège des septemviri epulonés ; ils furent dix sous Jules César, et enfin réduits au nombre primitif de trois par Auguste ; c’étaient des prêtres qui avaient primitivement pour office de préparer le festin de Jupiter, epulum Jovis in Capitolio, et en général d’aider les pontifes en disposant les choses nécessaires aux rites sacrés. Le lectisternium était une cérémonie qui consistait à placer une divinité sur un lit, lectus, le bras gauche appuyé sur un coussin, pulvinus; on lui offrait alors, pendant un ou plusieurs jours, des festins propitiatoires pour apaiser son courroux et mettre fin à quelque calamité publique. Le premier lectisternium
1417CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus
Avers : C. COEL. CALDVS / COS / HIS (Caius Cœlius Caldus/ Consul/ Hispania, Caius Coélius Caldus, consul, Espagne) Tête nue à droite de Caius Cœlius Caldus; derrière soit un étendard avec inscription HIS, devant un étendard surmontée d’une hure de sanglier. Revers : L·CALDVS / VII VIR·EP IMP·A·X CALDVS·IIIVIR (Lucius Caldus Septemviri Epulones// Caius Caldus Imperator Augur Decemvir/ Caldus triumvir, Lucius Caldus chargé du culte de Jupiter (Epulo) des sept// Caius Caldus imperator augure chargé du collège des dix/ Caldus magistrat monétaire) Autel accosté d’une victoire à gauche et d’un trophée à droite; au centre représentation de Lucius Caldus placé sur l’autel à gauche, préparant un festin lié au culte de Jupiter. BnF 3.97gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 51 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 437/2a – B.7 (Coelia) – Syd.894 Descriptif : Le portrait au droit représente le grand-père homonyme de notre monétaire qui fut tribun de la plèbe en 107 avant J.-C. et consul en 94 avant J.-C. L’étendard placé derrière la tête, fait référence à l’Espagne. Le revers qui nous montre un autel ornementé concerne les aux autres membres de la famille. Sur l’autel, nous trouvons la mention des “Septemviri Epulones” (sept prêtres épulons de Jupiter), pour le père de Caldus. Ce collège sacerdotal chargé de l’organisation des fêtes religieuses fut créé en 196 avant J.-C. avec trois membres, porté à sept par Sylla, enfin à dix par César. Outre les différents banquets, ils avaient en charge l’organisation de “l’epulum Iovis”, banquet en l’honneur de Jupiter. Le monétaire dont le nom figure à l’exergue sous l’autel fait aussi référence à son oncle qui fut salué Imperator, appartenait au collège sacerdotal des “decemvir” et était aussi augure. L’autel festif est orné d’une victoriolia tenant une palme et une couronne qui rappelle les victoires de la famille ainsi que d’un trophée orné, d’un bouclier, d’un casque, d’une cuirasse d’armes et d’une trompette (carnyx) qui rappellent peut-être les victoires en Espagne du grand-père du monétaire. Les légendes du revers peuvent être différemment disposées. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »367″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante : Légende inversée au revers. Références : RRC 437/2b – Syd.895 BM 3.75gr Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coelius Caldus. Monétaire vers 700 (54 av. J. C.) C. Coelius Caldus qui a fait frapper l’intéressante série qui va suivre, était fils de L. Coelius Caldus et petit-fils de C. Coelius Caldus, le monétaire dont nous avons parlé plus haut. Le nouveau magistrat n’a pas laissé dans l’histoire des traces bien considérables. Nous savons pourtant qu’en l’an 704 (50 av. J.-C.) il fut nommé questeur en Cilicie pendant que Cicéron allait administrer cette province comme proconsul ; on a de Cicéron des lettres qui lui sont adressées. Nous voyons sur tous les deniers que Caldus fit frapper pendant qu’il remplit la charge d’officier monétaire, la tête de son grand-père, le tribun du peuple, la plus grande illustration de la famille. Elle est indiquée d’abord par le mot COS (consul) qui l’accompagne, ce personnage étant le seul des Coelii qui eût été honoré du consulat. Elle est aussi reconnaissable à cause des lettres L D qui figurent sur une tablette derrière la tète, et qu’on interprète par Libère, Damno, allusion aux votes secrets mis en usage par la lex tabellaria dans les procès pour attentat contre l’Etat (perduellio). C’est encore à lui que fait allusion l’enseigne militaire sur laquelle on lit HISpania et celle qui est surmontée d’un sanglier, emblème de la ville de Clunia, ou d’un javelot espagnol : il s’agit du souvenir des exploits militaires de l’ancêtre du monétaire, C. Coelius Caldus qui, vers l’an 652 (102 av. J.-C.), fit la conquête de l’Espagne ultérieure et accomplit les exploits racontés par Julius Obsequens. Sur les deux derniers deniers (nos 11 et 12), on voit derrière la tête du personnage consulaire le lituus militaire et la lance hispanique qui rappellent les mêmes faits d’armes ; de même, les deux boucliers, l’un de forme ovale et l’autre rond et plus petit, sont des armes celtibériennes ou espagnoles. Sur les pièces nos 4 et 5, figure une tête jeune radiée, et dans le champ, un bouclier ovale sur lequel on lit quelquefois la lettre S. Borghesi interprète cette lettre par le mot Sol; il voit dans la tête radiée, la tête du Soleil, et suppose qu ‘il est ici fait allusion à victoire remportée une en Orient ; mais rien, dans la vie de l’ancêtre du monétaire, le consul de 660, ne prouve qu’il ait rempli un rôle militaire en Orient. Vaillant pensait que la tête du Soleil fait, sur ces médailles, allusion au surnom Caldus, à cause de la chaleur que répand cet astre, et Eckhel qui rapporte cette interprétation ingénieuse, la corrobore par le passage suivant de Varron : Comitiis cum SOLE CALDO ego et Q. Ascius senator tribuiis suffragium tulissemus, etc.Au revers des pièces n. 7 et suiv., nous voyons un personnage qui prépare un lectisternium au-dessous duquel on lit Lucius Caldus septemvir epulo. Ce Lucius est le père du monétaire ; nous n’avons aucun autre renseignement à son sujet, et les monnaies de son fils seules nous apprennent qu’il fut septemvir épulon. Les épulons, au nombre de trois à l’origine, triumviri epulones, furent portés à sept par Sylla, et formèrent le collège des septemviri epulonés ; ils furent dix sous Jules César, et enfin réduits au nombre primitif de trois par Auguste ; c’étaient des prêtres qui avaient primitivement pour office de préparer le festin de Jupiter, epulum Jovis in Capitolio, et en général d’aider les pontifes en disposant les choses nécessaires aux rites sacrés. Le lectisternium était une cérémonie qui consistait à placer une divinité sur un lit, lectus, le bras gauche appuyé sur un coussin, pulvinus; on lui offrait alors, pendant un ou plusieurs jours, des festins propitiatoires pour apaiser son courroux et mettre fin à quelque calamité publique. Le premier lectisternium fut célébré en 355 (399
1416CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus
Avers : C. COEL. CALDVS / COS (Caius Cœlius Caldus/ Consul, Caius Coélius Caldus, consul) Tête nue à droite de Caius Cœlius Caldus; derrière une tablette de vote inscrite L-D. Revers : CALDVS / III VIR (Caldus triumvir, Caldus triumvir monétaire) Tête radiée de Sol à droite entre deux boucliers; le premier ovale, placé derrière la tête, l’autre rond, sous le menton. BnF 4.01gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 51 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 437/1a – B.4 (Coelia) – Syd.891 Descriptif : Le portrait au droit représente le grand-père homonyme de notre monétaire qui fut tribun de la plèbe en 107 avant J.-C. et consul en 94 avant J.-C. Les boucliers placés derrière la tête, font référence à l’Orient. La tablette derrière la tête de Coélius Caldus se rapporte à la “Lex Cœlia Tabellaria” prise en 107 avant J.-C. pendant qu’il était tribun de la plèbe. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »368″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante : La lettre S (Sol) au dessus du bouclier ovale au revers Références : RRC 437/1b – B.5 (Coelia) – Syd.892 Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »369″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coelius Caldus. Monétaire vers 700 (54 av. J. C.) C. Coelius Caldus qui a fait frapper l’intéressante série qui va suivre, était fils de L. Coelius Caldus et petit-fils de C. Coelius Caldus, le monétaire dont nous avons parlé plus haut. Le nouveau magistrat n’a pas laissé dans l’histoire des traces bien considérables. Nous savons pourtant qu’en l’an 704 (50 av. J.-C.) il fut nommé questeur en Cilicie pendant que Cicéron allait administrer cette province comme proconsul ; on a de Cicéron des lettres qui lui sont adressées. Nous voyons sur tous les deniers que Caldus fit frapper pendant qu’il remplit la charge d’officier monétaire, la tête de son grand-père, le tribun du peuple, la plus grande illustration de la famille. Elle est indiquée d’abord par le mot COS (consul) qui l’accompagne, ce personnage étant le seul des Coelii qui eût été honoré du consulat. Elle est aussi reconnaissable à cause des lettres L D qui figurent sur une tablette derrière la tète, et qu’on interprète par Libère, Damno, allusion aux votes secrets mis en usage par la lex tabellaria dans les procès pour attentat contre l’Etat (perduellio). C’est encore à lui que fait allusion l’enseigne militaire sur laquelle on lit HISpania et celle qui est surmontée d’un sanglier, emblème de la ville de Clunia, ou d’un javelot espagnol : il s’agit du souvenir des exploits militaires de l’ancêtre du monétaire, C. Coelius Caldus qui, vers l’an 652 (102 av. J.-C.), fit la conquête de l’Espagne ultérieure et accomplit les exploits racontés par Julius Obsequens. Sur les deux derniers deniers (nos 11 et 12), on voit derrière la tête du personnage consulaire le lituus militaire et la lance hispanique qui rappellent les mêmes faits d’armes ; de même, les deux boucliers, l’un de forme ovale et l’autre rond et plus petit, sont des armes celtibériennes ou espagnoles. Sur les pièces nos 4 et 5, figure une tête jeune radiée, et dans le champ, un bouclier ovale sur lequel on lit quelquefois la lettre S. Borghesi interprète cette lettre par le mot Sol; il voit dans la tête radiée, la tête du Soleil, et suppose qu ‘il est ici fait allusion à victoire remportée une en Orient ; mais rien, dans la vie de l’ancêtre du monétaire, le consul de 660, ne prouve qu’il ait rempli un rôle militaire en Orient. Vaillant pensait que la tête du Soleil fait, sur ces médailles, allusion au surnom Caldus, à cause de la chaleur que répand cet astre, et Eckhel qui rapporte cette interprétation ingénieuse, la corrobore par le passage suivant de Varron : Comitiis cum SOLE CALDO ego et Q. Ascius senator tribuiis suffragium tulissemus, etc.Au revers des pièces n. 7 et suiv., nous voyons un personnage qui prépare un lectisternium au-dessous duquel on lit Lucius Caldus septemvir epulo. Ce Lucius est le père du monétaire ; nous n’avons aucun autre renseignement à son sujet, et les monnaies de son fils seules nous apprennent qu’il fut septemvir épulon. Les épulons, au nombre de trois à l’origine, triumviri epulones, furent portés à sept par Sylla, et formèrent le collège des septemviri epulonés ; ils furent dix sous Jules César, et enfin réduits au nombre primitif de trois par Auguste ; c’étaient des prêtres qui avaient primitivement pour office de préparer le festin de Jupiter, epulum Jovis in Capitolio, et en général d’aider les pontifes en disposant les choses nécessaires aux rites sacrés. Le lectisternium était une cérémonie qui consistait à placer une divinité sur un lit, lectus, le bras gauche appuyé sur un coussin, pulvinus; on lui offrait alors, pendant un ou plusieurs jours, des festins propitiatoires pour apaiser son courroux et mettre fin à quelque calamité publique. Le premier lectisternium fut célébré en 355 (399 av. J.-C.) pour faire cesser la peste qui ravageait Rome, les livres sibyllins ayant prescrit cette cérémonie. Une légende rapporte qu’à l’époque d’une guerre entre Locres et Crotone, les Locriens étant allés demander des secours aux Lacédémoniens, ceux-ci leur envoyèrent Castor et Pollux : alors, sur le vaisseau qui amena les deux divinités en Italie, on dressa un lectisternium et on offrit des sacrifices aux divins alliés suivant la coutume grecque. Sur les monnaies de C. Coelius Caldus, on voit encore une autre légende placée perpendiculairement : elle porte Caius Caldus imperalor, augur, decemvir (sacris faciundis). Nous n’avons aucun renseignement historique sur ce nouveau personnage. Il est, selon toute apparence, un oncle du monétaire, qui a dû être proclamé imperalor en Orient, à en juger par la disposition des trophées. Dans ce cas, on pourrait croire que le revers de la pièce n. 4, avec la tête du Soleil et le mot Sol, fait allusion aux succès en’ Orient de ce personnage, et l’interprétation de
1150CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus
Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à gauche. Revers : CALD (Caius Coelius Caldus) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à gauche, tenant les rênes des deux mains. Marque de contrôle à l’exergue. BnF 3.58g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 104 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 318/1b – B.3 (Coelia) – Syd.582a Descriptif : Ce type daté de 104 avant J.-C. présente le même type de portrait que le denier de Lucius Appuleius Saturninius. Le monétaire serait peut-être à identifier avec Caius Cœlius Caldus, consul en 94 avant J.-C. Variétés : A l’exergue du revers, on trouve des lettres de l’alphabet latin, soit isolées ou soit accompagnées de un à quatre globules diversement placés en satellite autour d’elle. LesDioscures.com relevons (pour l’instant) 136 revers différents. Ci-dessous une galerie d’images du denier Coelia classées par ordre alphabétique des lettres de contrôle présentes sur le revers : [ngg src= »galleries » ids= »30″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coilius Caldus. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Les deniers décrits plus bas n’ont pu être frappés, comme l’a cru d’abord Mommsen, parC. Coelius C. f. Caldus que Cicéron appelle dédaigneusement un homme nouveau, homo novus, et qui, orateur de grand talent, fut élu tribun du peuple en 647 (107 av. J.-C). Rappelons cependant ici que ce personnage signala son passage au tribunat par la lex tabellaria qui, dirigée contre le légat C. Popillius, ordonnait que les votes des juges fussent secrets et écrits sur des tablettes, dans les cas de haute trahison ; son petit-fils fait allusion à cette loi sur ses monnaies. Il devint consul en 660 (94 av. J.-C.) avec L. Domitius Ahenobarbus; à sa sortie de charge, il obtint l’Espagne citérieure comme gouvernement ; il y remporta des succès militaires auxquels il est fait allusion sur des monnaies de ses successeurs. Le tribun de l’an 647 est trop ancien, comme l’ont prouvé les trouvailles, pour avoir pu frapper les deniers qui suivent. Mais on peut les attribuer à son fils. La ressemblance du denier de C. Coilius Caldus avec celui de L. Appuleius Saturninus permet de croire que ces deux personnages ont fait partie du même collège monétaire. Lieux de découverte (189 exemplaires) [leaf let-marker lat=44.239105 lng=12.149766]2 ex. Trésor de Pieve-Quinta (It) _ Source: Backendorf, Dirk. « Römische Münzschätze des zweiten und ersten Jahrhunderts v. Chr. vom italienischen Festland. » Studien zu Fundmünzen der Antike, Band 13.[/leaflet-marker] Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer
1149CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus
Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à gauche. Revers : C. COIL // CALD (Caius Coelius Caldus) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à gauche, tenant les rênes des deux mains. Au dessus, marque de contrôle. BnF 3.90gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 104 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 318/1a – B.2 (Coelia) – Syd.582 Descriptif : Ce type daté de 104 avant J.-C. présente le même type de portrait que le denier de Lucius Appuleius Saturninius. Le monétaire serait peut-être à identifier avec Caius Cœlius Caldus, consul en 94 avant J.-C. Ci-dessous, une galeries d’images du denier Coelia classées par ordre alphabétique des lettres de contrôle présentes au revers. LesDioscures.com relèvons 149 coins de revers. [ngg src= »galleries » ids= »31″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Ci-dessous une imitation « barbare » du denier denier Coelia avec le bige allant à droite. 2.96gr _ 19.9mm Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coilius Caldus. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Les deniers décrits plus bas n’ont pu être frappés, comme l’a cru d’abord Mommsen, parC. Coelius C. f. Caldus que Cicéron appelle dédaigneusement un homme nouveau, homo novus, et qui, orateur de grand talent, fut élu tribun du peuple en 647 (107 av. J.-C). Rappelons cependant ici que ce personnage signala son passage au tribunat par la lex tabellaria qui, dirigée contre le légat C. Popillius, ordonnait que les votes des juges fussent secrets et écrits sur des tablettes, dans les cas de haute trahison ; son petit-fils fait allusion à cette loi sur ses monnaies. Il devint consul en 660 (94 av. J.-C.) avec L. Domitius Ahenobarbus; à sa sortie de charge, il obtint l’Espagne citérieure comme gouvernement ; il y remporta des succès militaires auxquels il est fait allusion sur des monnaies de ses successeurs. Le tribun de l’an 647 est trop ancien, comme l’ont prouvé les trouvailles, pour avoir pu frapper les deniers qui suivent. Mais on peut les attribuer à son fils. La ressemblance du denier de C. Coilius Caldus avec celui de L. Appuleius Saturninus permet de croire que ces deux personnages ont fait partie du même collège monétaire. Lieux de découverte (274 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer M + globule à gauche et au-dessous BnF
622CO – Denier Coelia – Lucius Coelius
622CO – Denier Coelia – Lucius Coelius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : L. COIL // ROMA (Lucius Coilius // Rome) Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. British Museum 3.92g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aelia Références : RRC 154/1 – B(1) Coelia – Syd. 340 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Coelius. Monétaire vers l’an 575 (179 av. J.-C.) Tite-Live mentionne un Lucius Coelius qui commandait en qualité de légat dans la guerre contre Persée en 585 (169 av. J.-C.); il fut repoussé dans une tentative qu’il fit sur la ville d’Uscana occupée par une garnison de Macédoniens. C’est tout ce que l’on sait sur ce personnage qui doit être le monétaire qui a signé le denier dont la place chronologique est vers l’an 575 ; cette pièce est identique, comme frappe, aux deniers de Cn. Calpurnius Piso, de Cn. Domitius Ahenobarbus et de Sex. Quinctilius. Lieux de découverte (22 exemplaires)