1331EG – Denier Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus

1331EG – Denier Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus Avers : MAXSVMVS Buste nu et ailé de Cupidon à droite avec l’arc et la carquois sur l’épaule. Revers : C. EG(NA)TIVS CN. / F. / CN. N (Caius Egnatius Cnæi Filius Cnæi Nepos, Caius Egnatius fils de Cneius petit-fils de Cneius) Jupiter et Libertas debout de face dans un temple distyle (temple de Jupiter Libertas). Chiffre de contrôle dans le champ. British Museum 3.88g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 75 avant J.C. Matière : Argent Gens : Egnatia Références : RRC 391/2 – B.3 (Egnatia) – Syd.788 Caius Egnatius Maximus (vers 75 av. J.-C.) Fonction Monétaire : Il était l’un des triumviri monetales (triumvirs monétaires) en 75 av. J.-C., la fonction qui lui donnait le droit de frapper monnaie à Rome. Identité : L’inscription sur la pièce, C·EGNATIVS·CN·F / CN·N (Caius Egnatius, Gnaei filius, Gnaei nepos), indique qu’il était Caius Egnatius, fils et petit-fils d’un Gnaeus Egnatius. L’ajout de MAXSVMVS sur l’avers est le cognomen (surnom) de sa famille. Carrière : Sa frappe de monnaie est une étape au début de la carrière politique romaine (cursus honorum). La rareté des sources écrites pour cette période rend souvent difficile de reconstituer le reste de la carrière de ces individus, mais on trouve des mentions. Connexions Historiques et Famille La gens Egnatia était une famille d’origine samnite (une région d’Italie centrale) qui s’est installée à Rome. Ascendance Samnite : La famille semble avoir joué un rôle important dans la politique samnite avant de s’intégrer à l’aristocratie romaine. Postérité (Selon certaines sources) : Il est possible que C. Egnatius Maximus ait fait partie de l’entourage de M. Licinius Crassus. Certaines sources l’associent à l’expédition de Crassus contre les Parthes et au désastre de Carrhes en 53 av. J.-C., où il se serait échappé avec 300 cavaliers. L’historien Appien mentionne un Egnatius et son fils qui furent inclus dans les proscriptions de 43 av. J.-C. (les purges politiques menées par le Second Triumvirat) et exécutés. Il est possible, mais non certain, qu’il s’agisse de C. Egnatius Maximus et de son fils. 🏛️ Contexte Politique et Numismatique L’année 75 av. J.-C. se situe dans la période agitée qui suit les guerres civiles et les proscriptions de Sylla (qui ont pris fin quelques années auparavant). Les types monétaires de C. Egnatius Maxsumus font souvent référence à ces événements : Référence à la Liberté : Le revers de ce denier représente le Temple de Jupiter Libertas (Jupiter Liberté) et la déesse Libertas (la Liberté) elle-même, symbolisée par le pileus (bonnet de liberté). Pour les numismates, cela pourrait être une allusion au retour à l’ordre et à la Liberté après la dictature de Sylla. Allusions Familiales : L’avers de cette monnaie, avec le buste de Cupidon, fait probablement allusion aux ancêtres du monétaire ou à un culte familial lié à Vénus, mère de Cupidon. L’épithète Maxsumus suggère un lien avec la branche la plus éminente de sa gens. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Egnatia était originaire du Samnium, probablement même de la ville de Teanum. Gellius Egnatius commandait les Samnites pendant les grandes guerres que le Samnium soutint contre Rome, au troisième siècle avant notre ère’. Marius Egnatius fut aussi un des principaux chefs des alliés italiens dans la guerre Sociale qui prit fin en 665 (89 av. J.-C.). Fixée à Rome à la suite de tous ces événements, la gens Egnatia y obtint d’être admise au Sénat, et c’est un de ses principaux représentants, C. Egnatius Maximus,qui frappa les monnaies décrites plus bas; ce personnage accompagna M. Licinius Crassus dans son expédition contre les Parthes, et après le grand désastre de Carrhae en 701 (53 av. J.-C.), il s’échappa avec trois cents cavaliers. Appien le signale comme ayant été compris avec son fils dans la proscription de l’an 711 (43 av. J.-C.). C’est vers l’an 685 (69 av. J.-C.) qu’il exerça la charge de triumvir monétaire. Les types des médailles de C. Egnatius Maximus ont résisté jusqu’icià une interprétation satisfaisante. Le denier n. 1 indique par sa dentelure qu’il était destiné au commerce avec les peuples barbares. Le type de la Liberté, au revers, peut faire croire que l’un des ancêtres du monétaire contribua à la construction d’un atrium Libertatis. Sur le n. 2, l’association de la déesse Rome et de Vénus fait songer au temple qui fut plus tard élevé, sous le règne de l’empereur Hadrien, à Rome et à Vénus, Romae et Veneri, et dont on voit encore les débris près de l’arc de triomphe de Titus. Ainsi donc, depuis longtemps déjà, quand on bâtit ce temple, Rome et Vénus avaient été associées dans un même culte qui rappelait d’ailleurs l’origine troyenne de Rome. Sur le denier n. 3, on voit, comme l’a remarqué Cavedoni, le temple de Jupiter et de la Liberté, appelé aedes Joins Libertatis. En somme, nous trouvons sur les monnaies de C. Egnatius Maximus, Vénus et Cupidon, la Liberté, la déesse Rome et Jupiter, divinités bien caractérisées parleurs attributs, mais rien ne nous apprend pour quels motifs le monétaire choisit ces types. La forme Maxsumus pour Maximus est un archaïsme qui nous porte à croire que les types qui accompagnent cette légende se rapportent à un Egnatius Maxsumus, ancêtre plus ou moins éloigné du monétaire qui portait le même nom. Lieux de découverte (108 exemplaires)
1330EG – Denier Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus

1330EG – Denier Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus Avers: MAXSVMVS Buste diadémé et drapé de Libertas (la Liberté) à droite, portant boucles d’oreille et collier; derrière, un bonnet de liberté. Revers : C. EG(NA)TIVS CN. / F. / CN. N (Caius Egnatius Cnæi Filius Cnæi Nepos, Caius Egnatius fils de Cneius petit-fils de Cneius) Rome casquée debout de face tenant une haste de la main droite et posant le pied droit sur une tête de loup; à sa droite, Vénus diadémée debout de face tenant une haste de la main droite, Cupidon sur son épaule; de chaque côté une proue de navire surmontée d’une rame; dans le champ à gauche, marque de contrôle. British Museum 4.16g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 75 avant J.C. Matière : Argent Gens : Egnatia Référence : RRC 391/3 – B.2 (Egnatia) – Syd.787 Caius Egnatius Maximus (vers 75 av. J.-C.) Fonction Monétaire : Il était l’un des triumviri monetales (triumvirs monétaires) en 75 av. J.-C., la fonction qui lui donnait le droit de frapper monnaie à Rome. Identité : L’inscription sur la pièce, C·EGNATIVS·CN·F / CN·N (Caius Egnatius, Gnaei filius, Gnaei nepos), indique qu’il était Caius Egnatius, fils et petit-fils d’un Gnaeus Egnatius. L’ajout de MAXSVMVS sur l’avers est le cognomen (surnom) de sa famille. Carrière : Sa frappe de monnaie est une étape au début de la carrière politique romaine (cursus honorum). La rareté des sources écrites pour cette période rend souvent difficile de reconstituer le reste de la carrière de ces individus, mais on trouve des mentions. Connexions Historiques et Famille La gens Egnatia était une famille d’origine samnite (une région d’Italie centrale) qui s’est installée à Rome. Ascendance Samnite : La famille semble avoir joué un rôle important dans la politique samnite avant de s’intégrer à l’aristocratie romaine. Postérité (Selon certaines sources) : Il est possible que C. Egnatius Maximus ait fait partie de l’entourage de M. Licinius Crassus. Certaines sources l’associent à l’expédition de Crassus contre les Parthes et au désastre de Carrhes en 53 av. J.-C., où il se serait échappé avec 300 cavaliers. L’historien Appien mentionne un Egnatius et son fils qui furent inclus dans les proscriptions de 43 av. J.-C. (les purges politiques menées par le Second Triumvirat) et exécutés. Il est possible, mais non certain, qu’il s’agisse de C. Egnatius Maximus et de son fils. 📜 Contexte Historique et Signification des Types Monétaires En 75 av. J.-C., Rome sortait de la période troublée des guerres civiles et des proscriptions de Sylla. Les monétaires de cette époque utilisaient souvent leurs émissions pour faire de la propagande politique et pour célébrer les gloires ou les thèmes de leurs familles. L’Avers (Libertas) : Le buste de Libertas (la Liberté) avec le pileus (le bonnet de liberté) est un thème politique fort et significatif. Selon Michael Crawford (RRC), ce choix pourrait faire allusion au retour de la Liberté après la dictature de Sylla. Le Revers (Roma et Vénus) : La représentation de Roma (symbole de l’État romain) et de Vénus (déesse protectrice de la gens Julia, mais aussi de l’amour et de la felicitas – la chance) est complexe. Nous suggèrons que l’imagerie peut faire allusion soit à la Loi Julia de 90 av. J.-C. (qui accorda la citoyenneté aux Latins), soit plus généralement à la Respublica (la République) retrouvée. Certains érudits voient dans cette scène une possible allusion à un groupe cultuel ou même à l’aménagement de l’Atrium Libertatis. La présence de la proue de navire (galley) est également un élément symbolique qui pourrait renvoyer à une victoire navale familiale (bien que l’interprétation reste discutée). En résumé, C. Egnatius Maximus était un magistrat monétaire qui a utilisé son droit de frappe pour émettre des pièces au contenu très riche, probablement destinées à rappeler la fidélité de sa famille à la cause de la liberté et de la République romaine après les bouleversements politiques. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Egnatia était originaire du Samnium, probablement même de la ville de Teanum. Gellius Egnatius commandait les Samnites pendant les grandes guerres que le Samnium soutint contre Rome, au troisième siècle avant notre ère’. Marius Egnatius fut aussi un des principaux chefs des alliés italiens dans la guerre Sociale qui prit fin en 665 (89 av. J.-C.). Fixée à Rome à la suite de tous ces événements, la gens Egnatia y obtint d’être admise au Sénat, et c’est un de ses principaux représentants, C. Egnatius Maximus,qui frappa les monnaies décrites plus bas; ce personnage accompagna M. Licinius Crassus dans son expédition contre les Parthes, et après le grand désastre de Carrhae en 701 (53 av. J.-C.), il s’échappa avec trois cents cavaliers. Appien le signale comme ayant été compris avec son fils dans la proscription de l’an 711 (43 av. J.-C.). C’est vers l’an 685 (69 av. J.-C.) qu’il exerça la charge de triumvir monétaire. Les types des médailles de C. Egnatius Maximus ont résisté jusqu’icià une interprétation satisfaisante. Le denier n. 1 indique par sa dentelure qu’il était destiné au commerce avec les peuples barbares. Le type de la Liberté, au revers, peut faire croire que l’un des ancêtres du monétaire contribua à la construction d’un atrium Libertatis. Sur le n. 2, l’association de la déesse Rome et de Vénus fait songer au temple qui fut plus tard élevé, sous le règne de l’empereur Hadrien, à Rome et à Vénus, Romae et Veneri, et dont on voit encore les débris près de l’arc de triomphe de Titus. Ainsi donc, depuis longtemps déjà, quand on bâtit ce temple, Rome et Vénus avaient été associées dans un même culte qui rappelait d’ailleurs l’origine troyenne de Rome. Sur le denier n. 3, on voit, comme l’a remarqué Cavedoni, le temple de Jupiter et de la Liberté, appelé aedes Joins Libertatis. En somme, nous trouvons sur les monnaies de C. Egnatius Maximus, Vénus et Cupidon, la Liberté, la déesse Rome et Jupiter, divinités bien caractérisées parleurs attributs, mais rien ne nous apprend pour quels motifs le monétaire choisit ces types. La forme Maxsumus pour Maximus est un archaïsme qui nous porte à
1329EG – Denier Serratus Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus

1329EG – Denier Serratus Egnatia – Caius Egnatius Maxsumus Avers : MAXSVMVS Buste diadémé et drapé de Vénus à droite, portant boucles d’oreille et collier; derrière, un petit buste de Cupidon sur l’épaule. Revers : C. EGNATIVS CN. / F. / CN. N (Caius Egnatius Cnæi Filius Cnæi Nepos, Caius Egnatius fils de Cneius petit-fils de Cneius) Libertas (la Liberté) dans un bige au pas à gauche, tenant les rênes de la main droite et un sceptre transversal de la main gauche. Victoria (La victoire) volante couronnant Libertas. British Museum 3.82g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 75 avant J.C. Matière : Argent Gens : Egnatia Références : RRC 391/1a – B.1 (Egnatia) – Syd.786 👤 Caius Egnatius Maximus (vers 75 av. J.-C.) Fonction Monétaire : Il était l’un des triumviri monetales (triumvirs monétaires) en 75 av. J.-C., la fonction qui lui donnait le droit de frapper monnaie à Rome. Identité : L’inscription sur la pièce, C·EGNATIVS·CN·F / CN·N (Caius Egnatius, Gnaei filius, Gnaei nepos), indique qu’il était Caius Egnatius, fils et petit-fils d’un Gnaeus Egnatius. L’ajout de MAXSVMVS sur l’avers est le cognomen (surnom) de sa famille. Carrière : Sa frappe de monnaie est une étape au début de la carrière politique romaine (cursus honorum). La rareté des sources écrites pour cette période rend souvent difficile de reconstituer le reste de la carrière de ces individus, mais on trouve des mentions. 📜 Connexions Historiques et Famille La gens Egnatia était une famille d’origine samnite (une région d’Italie centrale) qui s’est installée à Rome. Ascendance Samnite : La famille semble avoir joué un rôle important dans la politique samnite avant de s’intégrer à l’aristocratie romaine. Postérité (Selon certaines sources) : Il est possible que C. Egnatius Maximus ait fait partie de l’entourage de M. Licinius Crassus. Certaines sources l’associent à l’expédition de Crassus contre les Parthes et au désastre de Carrhes en 53 av. J.-C., où il se serait échappé avec 300 cavaliers. L’historien Appien mentionne un Egnatius et son fils qui furent inclus dans les proscriptions de 43 av. J.-C. (les purges politiques menées par le Second Triumvirat) et exécutés. Il est possible, mais non certain, qu’il s’agisse de C. Egnatius Maximus et de son fils. 🪙 Le Message sur la Monnaie Les types monétaires qu’il a choisis (Venus, Cupidon, et Libertas) sont souvent des allusions aux valeurs familiales ou aux affiliations politiques : L’association de Libertas (la Liberté) avec la coiffure des affranchis (pileus) peut faire référence à un rôle joué par un ancêtre dans l’établissement ou la défense d’un lieu associé à la Liberté, comme l’Atrium Libertatis. L’utilisation de Venus et de son surnom MAXSVMVS (Maximus) est une façon pour lui de glorifier sa lignée. En résumé, C. Egnatius Maximus est principalement connu grâce à la monnaie qu’il a frappée en 75 av. J.-C., qui lui a permis de laisser sa marque dans l’histoire, avant de vraisemblablement poursuivre une carrière politique courante pour un noble romain de l’époque. Variante avec chiffre de contrôle à l’avers sous le buste de Vénus. Référence : RRC 391/1b Bibliothèque nationale de France 3.89g Bibliothèque nationale de France 3.89g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Egnatia était originaire du Samnium, probablement même de la ville de Teanum. Gellius Egnatius commandait les Samnites pendant les grandes guerres que le Samnium soutint contre Rome, au troisième siècle avant notre ère’. Marius Egnatius fut aussi un des principaux chefs des alliés italiens dans la guerre Sociale qui prit fin en 665 (89 av. J.-C.). Fixée à Rome à la suite de tous ces événements, la gens Egnatia y obtint d’être admise au Sénat, et c’est un de ses principaux représentants, C. Egnatius Maximus,qui frappa les monnaies décrites plus bas; ce personnage accompagna M. Licinius Crassus dans son expédition contre les Parthes, et après le grand désastre de Carrhae en 701 (53 av. J.-C.), il s’échappa avec trois cents cavaliers. Appien le signale comme ayant été compris avec son fils dans la proscription de l’an 711 (43 av. J.-C.). C’est vers l’an 685 (69 av. J.-C.) qu’il exerça la charge de triumvir monétaire. Les types des médailles de C. Egnatius Maximus ont résisté jusqu’icià une interprétation satisfaisante. Le denier n. 1 indique par sa dentelure qu’il était destiné au commerce avec les peuples barbares. Le type de la Liberté, au revers, peut faire croire que l’un des ancêtres du monétaire contribua à la construction d’un atrium Libertatis. Sur le n. 2, l’association de la déesse Rome et de Vénus fait songer au temple qui fut plus tard élevé, sous le règne de l’empereur Hadrien, à Rome et à Vénus, Romae et Veneri, et dont on voit encore les débris près de l’arc de triomphe de Titus. Ainsi donc, depuis longtemps déjà, quand on bâtit ce temple, Rome et Vénus avaient été associées dans un même culte qui rappelait d’ailleurs l’origine troyenne de Rome. Sur le denier n. 3, on voit, comme l’a remarqué Cavedoni, le temple de Jupiter et de la Liberté, appelé aedes Joins Libertatis. En somme, nous trouvons sur les monnaies de C. Egnatius Maximus, Vénus et Cupidon, la Liberté, la déesse Rome et Jupiter, divinités bien caractérisées parleurs attributs, mais rien ne nous apprend pour quels motifs le monétaire choisit ces types. La forme Maxsumus pour Maximus est un archaïsme qui nous porte à croire que les types qui accompagnent cette légende se rapportent à un Egnatius Maxsumus, ancêtre plus ou moins éloigné du monétaire qui portait le même nom. Lieux de découverte (23 exemplaires)