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1522PO – As Sextus Pompée _ Eppius

1522PO – As Sextus Pompée _ Eppius Avers : MAGNVS (ou (MA)GNVS, MAGNV, ou MAGN) PIVS IMP. F. (Magnus Pius, imperator filius) Tête laurée de Janus, les deux faces sont séparées par un autel autour duquel est enroulé un serpent. Revers : EPPIVS LEG (Eppius legatus) Proue de navire à droite. British Museum 24.38g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Hispanie Datation : 44 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pompeia et Eppia Références : RRC 478/1a – B.19 (Pompeia) – Syd.1045 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo. Variante :Sans autel entre les deux têtes et sans légende à l’avers. Références : RRC 478/1b – B.19 (Pompeia) – Syd.1045a British Museum 13.5g Par cette monnaie M. Eppius poursuit une propagande pompéiste en valorisant l’image de Pompée le Grand dont on nous indique la titulature. Remarquons qu’il n’est pas fait référence à ses fils Cnaeus ni Sextus, seul point commun avec les deniers de Q. Nasidius.On ne sait pas grand chose de M. Eppius. Il est peut-être le même sénateur cité à plusieurs reprises par Cicéron et César : M. Eppius M. f., Terentina.Il est au Sénat le 29 septembre 51 lors de l’adoption d’un décret (senatus consultum). En février 49, Cicéron indique qu’il se trouve à Minturne, « homme plein d’activité et de ressources » à une époque où la guerre civile commence, opposant César et Pompée. Cicéron et M. Eppius se rangent dans le camp de Pompée qui quitte l’Italie. On le retrouve en Afrique avec Q. Metellus Scipio en 47-46 lorsque les pompéistes se rassemblent et s’opposent à César. A cette époque il est responsable (legatus fisci castrensis) d’une émission monétaire qui représente Hercule et l’Afrique. Il fait partie des hommes graciés par César sur le chemin d’Utique, cité où se sont réfugiés Caton d’Utique, Metellus Scipion, les fils de Pompée, Cnaeus et Sextus et quelques sénateurs.On ne sait rien de lui après cette guerre. Si quelques inscriptions mentionnent des individus portant le même nom, Eppius, en Afrique, en Gaule ou en Italie, aucune ne portent ce gentilice en Espagne ni en Sicile. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : La proue de navire ne comporte que la coque. Elle est orientée à droite. Le pont est vide. Il ne comporte aucune structure, ce qui le différencie des autres représentations. L’éperon est dans l’axe de la quille et d’une étrange ligne oblique qu’on peut interpréter comme une préceinte et qui sert à diffuser l’énergie de l’impact de l’éperonnage vers l’ensemble de la structure. L’éperon est d’un éperon à trois lames. Une préceinte haute, horizontale, ne semble pas servir de support à un preombolon. L’étrave est concave comme on le voit rarement sur les navire de guerre de l’époque. Au dessus, de l’étrave, un robuste stolos est représenté excessivement à l’horizontal. On se demande comment il peut protégée le pont ainsi. Sur le bordé de la proue, la longue surface rectangulaire devait porter la représentation d’un œil apotropaïque qui protège le navire. On se demande s’il s’agit d’un vrai navire de guerre ou si l’auteur de la gravure est à l’origine de cette version surprenante. La faible qualité de la réalisation de ce revers étonne en comparaison de la qualité des visages de l’avers. Heureusement, d’autres variantes comme celle du British Museum (présentée sur le site lesdioscures.com) présentent une proue avec un stolos en position habituelle. Source : marine-antique.net Enregistrer Enregistrer Enregistrer Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les monnaies que M. Eppius fit frapper enfin, comme lieutenant de Sextus Pompée, n’ont pu être émises qu’en Espagne, après la bataille de Munda, quand Sextus, ayant rallié les débris de l’armée de son frère Cnaeus) continua la guerre et battit successivement Carrinas et Pollion ; ces monnaies sont de l’an 710 (44 av. J.-C.).

1467EP – Denier Scipion – Eppius

1467EP – Denier Scipion – Eppius Avers : Q. METELL / SCIPIO. IMP (Quintus Metellus Scipio imperator) Tête de l’Afrique à droite, coiffée de la dépouille d’éléphant avec un épi de blé placé devant le visage et un araire sous le buste. Revers : EPPIVS/ LEG. F. C (Eppius Legatus Fisci Castrensis, Eppius légat du trésor des camps) Hercule nu debout de face, la léonté sur le bras, appuyé sur sa massue reposant sur un rocher. British Museum 3.88g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Afrique Datation : 47-46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Eppia et Caecilia Références : RRC 461/1 – B.50 (Caecilia) – Syd.1051 Scipion appartenait au parti pompéien. Après la défaite de Pharsale (48 avant J.-C.), il se réfugia en Afrique et s’allia à Juba Ier de Maurétanie. Il fut vaincu par César à Thapsus le 6 février 46 avant J.-C. Le droit de la monnaie rappelle le rôle rempli par l’Afrique après la destruction de Carthage en 146 avant J.-C. : le grenier de Rome, avant la conquête de l’Égypte, que rappellent les symboles agricoles accostant l’Afrique. Au revers, Eppius, magistrat comptable des légions de Scipion, était un pompéien convaincu. Il survécut au désastre africain et se rallia ensuite à Sextus Pompée en Espagne. L’Hercule du revers pourrait être un groupe lapidaire de Glycon, copié d’après une œuvre grecque de Lysippe. Cette statue fut découverte en 1540 dans les Thermes de Caracalla (Regio XII) et acquise par le pape Paul III (1534-1549). Cette statue est plus connue sous le nom d’Hercule Farnèse car Paul III, avant de devenir pape, s’appelait Alexandre Farnèse. Elle fut par la suite la propriété de la famille des Bourbons de Naples, par Charles de Bourbon (1734-1759) et se trouve maintenant au musée de Naples. Elle apparaît dans le monnayage pour la première fois pendant les guerres civiles en 46 avant J.-C. Pour David Sear, il pourrait s’agir d’une représentation de Melqart, forme phénicienne d’Hercule en Afrique du Nord. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Eppia. Le seul membre de cette famille qui soit historiquement connu et qui fit frapper monnaie, est M. Eppius qui prit une part active dans les troubles de la fin de la république et figura parmi les principaux chefs du parti pompéien. Il se distingua d’abord comme lieutenant de Q. Metellus Scipion dans la guerre que celui-ci soutint en Afrique contre Jules César ; après Pharsale, il se rangea sous les étendards de Cn. Pompée ; mais à la suite de la bataille de Thapsus en 708 (46 av. J.-C.), il obtint son pardon de César, et l’histoire le perd de vue. Toutes ses monnaies ont été frappées pendant qu’il était lieutenant de Q. Metellus Scipion, de Jules César et de Sextus Pompée, dont elles portent les noms en même temps que le sien ; elles datent donc de 706 à 710 (48 à 44 av. J.-C.). Le denier est de fabrique africaine ; on y voit la tête de l’Afrique coiffée de la peau d’éléphant et environnée de symboles qui marquent la fertilité agricole de cette province, le grenier de Rome. Cette même tête de l’Afrique se voit sur un denier de Q. Metellus Scipion frappé également dans cette province par P. Licinius Crassus (Caecilia, n. 51 ). Le type du revers n’a pas été expliqué jusqu’ici d’une manière satisfaisante. Cavedoni le regardait comme un souvenir de famille : c’était selon lui, en mémoire de ce qu’Hercule avait laissé les Epiens jouir en repos du fruit de leurs travaux et des siens dans la campagne romaine. Cette interprétation semble trop ingénieuse ; le type d’Hercule symbolise peut-être simplement la force du parti politique dans lequel servait M. Eppius.Après la bataille de Thapsus, en 708, César accorda son pardon à Eppius dont il fit son lieutenant et qui frappa monnaie en cette qualité. Les monnaies que M. Eppius fit frapper enfin, comme lieutenant de Sextus Pompée, n’ont pu être émises qu’en Espagne, après la bataille de Munda, quand Sextus, ayant rallié les débris de l’armée de son frère Cnaeus continua la guerre et battit successivement Carrinas et Pollion ; ces monnaies sont de l’an 710 (44 av. J.-C.). Lieux de découverte (42 exemplaires)