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1333FA – Denier Farsuleia – Lucius Farsuleius Mensor

1333FA – Denier Farsuleia – Lucius Farsuleius Mensor Avers : MENSOR / S.C (Mensor Senatus Consulto, Mensor par Décret du Sénat) Buste diadémé et drapé de Libertas (la Liberté) à droite, portant boucles d’oreille et collier; derrière, un bonnet de liberté; le tout, entouré de la stemma, “corona infula”, (bandelette de laine). Revers : L. FARSVLEI (Lucius Farsuleius) Rome plutôt que Mars dans un bige à droite, invitant un personnage vêtu d’une toge à monter sur le char; Rome tient une longue javeline de la main gauche; au-dessous du bige, une marque de contrôle. Bibliothèque nationale de France 3.89g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 75 avant J.C. Matière : Argent Gens : Farsuleia Références : RRC 392/1b – B.2 (Farsuleia) – Syd.789  Le Monétaire L. Farsuleius Mensor Caractéristique Détails Nom Complet (Reconstitué) Lucius Farsuleius Mensor Période d’Activité Environ 75 av. J.-C. (date de son monnayage) Rôle Tresvir Monetalis (Un des trois fonctionnaires chargés de la frappe de la monnaie) Contexte Historique de son Monnayage (75 av. J.-C.) Les émissions de L. Farsuleius Mensor se situent dans une période extrêmement agitée de l’histoire romaine, juste après la mort de Sylla (78 av. J.-C.) et l’abolition progressive de ses lois. Les Proscriptions Syllaniennes : L. Farsuleius Mensor frappe sa monnaie dans le sillage immédiat des purges sanglantes et des exils ordonnés par Sylla. Restauration des Droits : Le thème de son denier (RRC 392/1), avec la figure togate (citoyen) montée dans le char, est très probablement une commémoration du rappel des exilés qui avaient fui les proscriptions ou avaient été bannis. Cette action politique de restauration des droits civiques était un événement majeur de l’époque. Interprétation de son Nom et du Surnom Mensor Le cognomen (surnom) Mensor signifie littéralement « arpenteur » ou « géomètre ». Ce surnom pourrait indiquer une profession ou une fonction héréditaire au sein de la famille Farsuleia, peut-être liée à la mesure et à l’attribution des terres (une activité essentielle dans la Rome antique, notamment après les guerres). Postérité Le rôle précis de L. Farsuleius Mensor après son monnayage n’est pas entièrement clair dans les sources historiques. Cependant, son émission monétaire, avec son iconographie politique très chargée (Libertas, rappel des exilés), reste un témoignage important des tensions et des espoirs de la République romaine à cette époque. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Farsuleius Mensor qui a fait frapper les médailles décrites plus loin, est inconnu historiquement, et même on ne connaît aucun autre membre de la famille Farsuleia. On classe les deniers de L. Farsuleius Mensor vers l’an 672 (82 av. J.-C.) environ. En l’absence de tout renseignement historique, il est bien difficile d’expliquer le type de ces pièces. Eckhel pense que ce type fait allusion à la lex Julia promulguée lors de la guerre Sociale en 665 (89 av. J.-C.) et par laquelle le droit de cité était accordé à tous les Italiens : ce serait pour ce motif qu’on verrait d’un côté le buste de la Liberté, et de l’autre le Génie du peuple romain dans un bige où il invite à monter le Génie plus petit de l’Italie. Ce n’est là qu’une conjecture ingénieuse, et d’après laquelle il faudrait un peu reculer l’âge de ces pièces. Ajoutons qu’on voit de même le buste de la Liberté sur les deniers de C. Egnatius Maximus dont le revers est non moins difficile à expliquer que celui des deniers de Farsuleius. Enfin le même droit figure sur les monnaies du proconsul C. Annius frappées en Espagne par le questeur L. Fabius Hispaniensis. Lieux de découverte (117 exemplaires)

1332FA – Denier Farsuleia – Lucius Farsuleius Mensor

1332FA – Denier Farsuleia – Lucius Farsuleius Mensor Avers : MENSOR / S.C (Mensor Senatus Consulto, Mensor par Décret du Sénat) Buste diadémé et drapé de Libertas (la Liberté) à droite, portant boucles d’oreille et collier; derrière, un bonnet de liberté; le tout, entouré de la stemma, “corona infula”, (bandelette de laine). Derrière la tête, marque de contrôle. Revers : L. FARSVLEI (Lucius Farsuleius) Rome plutôt que Mars dans un bige à droite, invitant un personnage vêtu d’une toge à monter sur le char; Rome tient une longue javeline de la main gauche; au-dessous du bige, un petit scorpion. British Museum 3.91g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 75 avant J.C. Matière : Argent Gens : Farsuleia Références : RRC 392/1a – B.1 (Farsuleia) – Syd.789a 👨‍⚖️ Le Monétaire L. Farsuleius Mensor Caractéristique Détails Nom Complet (Reconstitué) Lucius Farsuleius Mensor Période d’Activité Environ 75 av. J.-C. (date de son monnayage) Rôle Tresvir Monetalis (Un des trois fonctionnaires chargés de la frappe de la monnaie) Contexte Historique de son Monnayage (75 av. J.-C.) Les émissions de L. Farsuleius Mensor se situent dans une période extrêmement agitée de l’histoire romaine, juste après la mort de Sylla (78 av. J.-C.) et l’abolition progressive de ses lois. Les Proscriptions Syllaniennes : L. Farsuleius Mensor frappe sa monnaie dans le sillage immédiat des purges sanglantes et des exils ordonnés par Sylla. Restauration des Droits : Le thème de son denier (RRC 392/1), avec la figure togate (citoyen) montée dans le char, est très probablement une commémoration du rappel des exilés qui avaient fui les proscriptions ou avaient été bannis. Cette action politique de restauration des droits civiques était un événement majeur de l’époque. Interprétation de son Nom et du Surnom Mensor Le cognomen (surnom) Mensor signifie littéralement « arpenteur » ou « géomètre ». Ce surnom pourrait indiquer une profession ou une fonction héréditaire au sein de la famille Farsuleia, peut-être liée à la mesure et à l’attribution des terres (une activité essentielle dans la Rome antique, notamment après les guerres). Postérité Le rôle précis de L. Farsuleius Mensor après son monnayage n’est pas entièrement clair dans les sources historiques. Cependant, son émission monétaire, avec son iconographie politique très chargée (Libertas, rappel des exilés), reste un témoignage important des tensions et des espoirs de la République romaine à cette époque. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Farsuleius Mensor qui a fait frapper les médailles décrites plus loin, est inconnu historiquement, et même on ne connaît aucun autre membre de la famille Farsuleia. On classe les deniers de L. Farsuleius Mensor vers l’an 672 (82 av. J.-C.) environ. En l’absence de tout renseignement historique, il est bien difficile d’expliquer le type de ces pièces. Eckhel pense que ce type fait allusion à la lex Julia promulguée lors de la guerre Sociale en 66) (89 av. J.-C.) et par laquelle le droit de cité était accordé à tous les Italiens : ce serait pour ce motif qu’on verrait d’un côté le buste de la Liberté, et de l’autre le Génie du peuple romain dans un bige où il invite à monter le Génie plus petit de l’Italie. Ce n’est là qu’une conjecture ingénieuse, et d’après laquelle il faudrait un peu reculer l’âge de ces pièces. Ajoutons qu’on voit de même le buste de la Liberté sur les deniers de C. Egnatius Maximus dont le revers est non moins difficile à expliquer que celui des deniers de Farsuleius. Enfin le même droit figure sur les monnaies du proconsul C. Annius frappées en Espagne par le questeur L. Fabius Hispaniensis. Lieux de découverte (114 exemplaires)