2566AU – Aureus Auguste
2566AU – Aureus Auguste Avers : CAESAR Tête nue d’Auguste à droite. Revers : AVGVSTVS Génisse marchant lentement à droite. Numismatica Ars Classica 7.88g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 27-14 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : non référencé Le portrait d’Auguste sur cet aureus continue de susciter des commentaires, et son talent artistique a conduit les chercheurs à conclure qu’il a été réalisé en Orient. Parmi les cinq matrices de portrait illustrées pour ces aurei dans Bahrtfeldt et Calicó, celle utilisée pour frapper cet aureus est sans doute la plus attrayante : nous voyons des traits nets et clairement modelés, suggérant que le graveur s’est rapproché de la marque. On observe différentes postures et angles de vue pour la génisse au revers. Habituellement, elle marche lentement vers la gauche ou vers la droite, la tête baissée, mais dans ce cas, il s’arrête complètement, la tête relevée. Étant donné que la posture des génisses ressemble à celle trouvée sur les aurei et que les deniers relativement abondants de ce type sont souvent attribués à Samos ou à Pergame (voir RIC 475), certains catalogueurs ont lié les deux coins. Cependant, le traitement stylistique est très différent et il est préférable d’inclure cette pièce dans le groupe du plus beau style du RIC 536-538, attribué à un atelier de monnaie incertain en Orient.On pense généralement que la génisse représente un groupe de statues en bronze coulées au Ve siècle avant JC. Après sa victoire à Actium, Auguste réquisitionna à Athènes quatre statues massives de bétail créées par le sculpteur Myron. Il s’agissait de prix monumentaux d’une grande antiquité, mais les Grecs ne pouvaient pas faire grand-chose pour s’y opposer, et Auguste les utilisa pour orner un autel dans son temple d’Apollon sur le Palatin. Il est intéressant de noter qu’une vache qui doit également représenter ces sculptures apparaît sur les monnaies de Vespasien frappées en 74 et 76, et puisque cet empereur utilisait les vaches de Myron pour décorer son nouveau Temple de Pax, achevé en 74, on trouve une bonne explication au recyclage de cette type augustéen attrayant
2563AU – Denier Auguste
Avers : CAESAR AVGVSTVS (César Auguste) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : S P Q R / CL V (“Senatus Populus que Romanus Clipeus Virtutis”, (Au nom du sénat et du peuple romain il a été décerné un bouclier votif)) Victoire debout devant les ailes déployées, regardant sur sa gauche et tenant le bouclier inscrit CL V. Légende SP-QR de chaque coté de Victoria. BnF 3.65gr Indice de rareté Atelier Colonia Patricia? Datation : 19 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Référence : Non référencé par le RIC
2562AU – Aureus Auguste
Avers : AVGVSTVS (Auguste) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : S P – Q R Victoria debout avec les ailes déployées, regardant à sa droite et tenant le bouclier inscrit CL V. Légende SPQR en deux parties, de chaque coté de Victoria. Numismatica Ars Classica 7.88gr Indice de rareté Atelier Colonia Patricia? Datation : 19 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : Non référencé par le RIC Avant qu’Auguste ne visite Lugdunum en 16 av. et y établit la principale monnaie impériale pour la monnaie des métaux précieux, il y avait plusieurs monnaies impériales en activité en Espagne. Bien qu’il y ait encore beaucoup de choses inconnues sur ces ateliers, pour des raisons stylistiques et historiques, il semble qu’il y en ait eu au moins deux, voire trois, et qu’ils étaient très probablement situés dans les centres romains importants d’Emerita et de Tarraco. Les thèmes présentés au revers de ces émissions espagnoles sont typiquement de nature militaire – tout comme sur la pièce proposée ici qui vante la victoire d’Auguste sur Marc Antoine et Cléopâtre à Actium au moyen du clipeus virtutis, le bouclier d’or de la vaillance décerné au empereur en 26 av. par un Sénat romain très reconnaissant et quelque peu flagorneur – ce qui n’est pas étonnant étant donné que l’Espagne accueillait quatre légions à cette époque. La grande abondance d’émissions impériales d’or et d’argent provenant des monnaies espagnoles à cette époque était due aux nombreuses mines d’or et d’argent idéalement situées dans toute la province. Seul deux exemplaires connus, celui de l’article s’est vendu à 150000 CHF.
2561AU – Aureus Auguste
Avers : S P Q R CAESARI AVGVSTO Tête nue d’Auguste à droite. Revers : QVOD VIAE MVN SVNT Double arc de triomphe sur viaduc, Auguste en quadrige couronné par la victoire. CNG 7.88gr Indice de rareté Atelier Colonia Patricia? Datation : 18-17 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : Non référencé par le RIC Descriptif : Cet aureus fait référence aux vastes mesures prises par Auguste pour améliorer le système routier en Italie. La représentation au revers peut être celle du pont Milvian qui portait la Via Flaminia, la grande autoroute du nord de l’Italie, à travers le Tibre juste au nord de Rome. L’historien Dio Cassius enregistre l’érection de « statues sur des arcs sur le pont du Tibre » en commémoration de la munificence de l’empereur en finançant personnellement les travaux réalisés sur la Via Flaminia. Je n’ai observé que deux exemplaires de cet aureus, un exemplaire d’une collection privée et autre mis en vente par CNG en 2008 (vendu 12000 Dollars, Triton XI).
2560AU – Denier Auguste
Avers : CAESAR AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à droite. Revers : IOVIS TON (Jupiter Tonnant) Jupiter, debout à gauche, dans un temple hexastyle, tenant le foudre dans la main droite et se penchant à gauche sur le sceptre. Légende sous le temple. BM 3.80gr Indice de rareté Atelier Colonia Patricia? Datation : 19 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : non référencé Descriptif : Je n’ai observé que deux exemplaires de ce denier.
2559AU – Denier Auguste
Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : C L CAESARES AVGVSTI F COS DESIG PRINC IVVENT (Caius et Lucius Cæsares/ Augusti filii consules designati Principes Iuventutis » (Caius et Lucius Césars, fils d’Auguste, consuls désignés, princes de la jeunesse)) Gaius et Lucius César debout, chacun, vêtus de la toge, main posée sur le bouclier et la lance, lituus à gauche (orienté à droite) et simpulum à droite, bouclier gauche chevauchant celui de droite. Collection privée 2.85gr Indice de rareté Atelier Lugdunum Datation : 2 avant J.C – 4 après J.C. Matière : Argent Gens : Julia Référence : Non référencé. Descriptif : Gaius et Lucius Caesares. Fils d’Agrippa et Julia, petits-fils, donc, d’Auguste, qui les ont adoptés comme successeurs après la mort d’Agrippa. Ils ont reçu une éducation exquise et, alors qu’ils étaient encore enfants, ils ont été déclarés consuls élus et princes de la jeunesse. Ils étaient destinés à une vie de grandeur et de prospérité, mais Lucius mourut subitement à Marseille en 2 après JC, et Gaius fut traîtreusement blessé, à son retour d’une expédition en Arménie, qui le rendit malade et mourut peu de temps après (année 4 AD). On soupçonne que Livie, la puissante épouse d’Auguste, qui n’a pas remarqué les moyens d’obtenir l’intronisation de son fils Tibère, a quelque chose à voir avec ces morts prématurées. Bien que fourré, ce denier de par son style plutôt bon, diffère des autres références existantes par la position des outils sacerdotaux au revers qui sont inversés; ce sont les raisons pour lesquelles j’ai décidé de créer une nouvelle référence pour ce denier en attendant peut-être de croiser un jour un deuxième exemplaires présentant les mêmes caractéristiques. Pas de vente observée de ce denier.
2558AU – Dupondius Octave et Agrippa – Nîmes (Nemausus)
2558AU – Dupondius Octave et Agrippa – Nîmes (Nemausus) Avers : IMP// DIVI F/ P-P. Têtes adossées d’Agrippa coiffe de la couronne rostrale à gauche et d’Octave laurée à droite. Revers : COL – NEM. Crocodile enchaîné à un palmier qui est surmonté d’une couronne ; sous le crocodile, deux palmettes. BnF 12.37g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Nïmes (Nemausus) Datation : 29 avant J.C. à 14 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 154 à 161 La gravure de l’avers du dupondius au crocodile nous montre deux bustes nus adossés. Au XVIIIème siècle L. Ménard est l’un des premiers à les identifier correctement (Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville de Nîmes). Le premier regardant à gauche représente Agrippa. Celui-ci porte une couronne navale (rostrale) qui lui fut accordée après la bataille de Nauloque le 3 septembre 36 av. J.-C., où il détruisit la flotte de Sextus Pompée. Cette couronne qui était faite d’or, comprenait un support maintenant, sous une forme stylisée, les proues et les rostres des navires. Faite de métal précieux, elle était donc rigide; cependant elle est le plus souvent reproduite avec des flots de rubans derrière la nuque. Ce détail ne semble pas prouver que les proues et les rostres étaient fixés sur une bande de tissu, il doit plutôt être vu comme un ajout décoratif. Sur les quatre classes du dupondius, Agrippa est représenté avec la même couronne. Le deuxième buste regardant à droite représente Octave. Dans les deux premières phases du monnayage, celui-ci est nu-tête. Dans la troisième phase, Auguste est couronné de chêne (couronne civique) et, dans la dernière, il porte une couronne de lauriers. A noter que sur la dernière émission figurent les lettres ‘P(ater) P(atriae)’ : titre accordé à Auguste en 2 av. J.-C. La légende comprend sur toute la durée du monnayage au crocodile les lettres IMP DIVI.F, titre accordé à Octave en 27 av. J.-C. En Gaule les bustes adossés ne sont pas nouveaux et apparaissent bien avant le dupondius au crocodile sur des monnaies de Vienne, Lyon et Orange. Au dernier siècle de la République et au moment de la naissance du nouveau régime impérial, la typologie monétaire met à l’écart les symboles traditionnels de l’Etat romain. Les images sacrées qui constituaient l’Empire Romain, disparaissent donc au profit de type gentilices, puis personnels. Les monétaires romains, pour faire circuler les idées qu’ils souhaitaient, se servaient de valeurs universelles bien ancrées dans la culture des peuples. Auguste allait même jusqu’à se représenter de manière quasi divinisée sur certaines monnaies. Le dupondius au crocodile n’échappe pas à la règle, et si les bustes adossés d’Auguste et d’Agrippa représentent les deux vainqueurs de la bataille d’Actium, contre Marc Antoine et Cléopâtre en 31 av J.-C., ils représentent aussi, et principalement, un rajeunissement du thème de l’as républicain : Janus Bifrons. L’image du revers est composée d’un crocodile à droite, colleté, attaché par une chaîne à une palme inclinée. La palme est surmontée à sa gauche par une couronne avec ses lemnisques. Deux palmettes sont placées sous le crocodile. Quelques différences de gravure sont discernables entre les différentes phases du monnayage : pour les deux premières séries, la grande palme est inclinée à droite, et les rubans de la couronne flottent de part et d’autre. On remarque des excroissances sur la gueule des crocodiles de la classe I et II, souvent commentées comme une rangée de dents placée à l’extérieur de la mâchoire supérieure. Sur les exemplaires de la classe II la gueule du crocodile est parfois terminée par un genre de corne. La troisième série montre une palme toujours inclinée à droite, mais les rubans de la couronne flottent seulement à droite. Sur la dernière phase, la grande palme est inclinée à gauche. Enfin, pour l’ensemble du monnayage, on retrouve la légende COL NEM (colonie nîmoise). Depuis la publication de Léon Ménard (cf bibliographie) le dessin général est reconnu comme étant celui de la commémoration de la bataille d’Actium en 31 av. J.-C. et de la conquête de l’Egypte en 30 av. J.-C. Le crocodile et la chaîne sont le symbole de l’Egypte vaincu. Les palmettes se trouvant sous le crocodile doivent quant à elles être vues avec la grande palme et la couronne comme le symbole de la victoire d’Actium. Enfin il est fréquent, voir systématique pour la dernière phase du monnayage, que les rubans de la couronne soient remplacés par des serpents. Si leur représentation reste souvent discrète, elle est parfois très nette avec l’ajout d’un œil, en forme de cercle, de globule ou de point. Les serpents se retrouvent aussi bien sur des bronzes romains que gaulois. Si, ils font généralement références à la déesse Salus, ils est probable qu’ils soient ici une évocation du suicide de Cléopâtre. (Sources: https://as-de-nimes.pagesperso-orange.fr)
2557AU – Dupondius César et Octave – Vienne (Vienna)
2557AU – Dupondius César et Octave – Vienne (Vienna) Avers : IMP./ CAESAR/ DIVI IVLI/ DIVI. F. Têtes nues adossées de Jules César à gauche et d’Octave à droite. Revers : C.I. – V. (“Colonia Iulia Viennensis”, (Colonie Julia de Vienne)). Proue de galère avec château avant et mât à droite, un œil sur la coque à l’avant. BnF 19.22g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Vienne (Vienna) Datation : 36 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Référence : RPC 517 Descriptif : Le monnayage est abondant et s’intègre parfaitement dans le groupe régional qui comprend des émissions pour Lyon (Lugdunum), Narbonne (Narbo) et Orange (Arausio). Comme à Lyon, au droit, nous avons les têtes adossées de Jules César et d’Octave. Pour M. Amandry, il s’agit bien de dupondii dont le poids moyen est de 19,19 g pour 104 exemplaires. Chronologiquement, l’émission de Vienne succéderait à celles de Narbonne frappée en 40 avant J.-C. et de Lyon, frappée vers 38 avant J.-C., mais précederait celles d’Arausio, frappée après 35 avant J.-C. et surtout les importantes émissions de Nîmes qui débuteraient à partir de 27 avant J.-C.. Vienne, colonie avec le ‘jus Latinum’ fut fondée en 50 avant J.-C. sous le nom de ‘Colonia Iulia Viennensis’ sous les auspices de Jules César, comme son nom l’indique. Le monnayage est postérieur à la mort de César. D’après le monnayage civique de Lugdunum, il pourrait dater de 36 avant J.-C. Ultérieurement, Auguste conférera à la cité le ‘jus Romanorum’ en 16-15 avant J.-C. sous le nom de ‘Colonia Iulia Augusta Florentia Viennensis’. Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu pour 1800 Dollars lors d’une vente CNG en 2014.
2556AU – Dupondius César et Octave – Lyon (Lugdunum)
2556AU – Dupondius César et Octave – Lyon (Lugdunum) Avers : IMP./ CAESAR./ DIVI. IVLI./ DIVI. F. Tête nue d’Octave à droite, adossée à la tête de César laurée à gauche ; entre deux, une palme. Revers : COPIA Proue de navire à droite ornée d’un œil et d’un dauphin ; un astre au dessus. BnF 22.96g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Lyon (Lugdunum) Datation : 36 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Référence : RPC 515 Descriptif : Pour ce type, les auteurs du Roman Provincial Coinage ont répertorié 58 exemplaires avec un poids moyen de 18,49 g. Il y a en fait deux émissions bien différentes qui se caractérisent par la présence ou l’absence de la palme au droit entre Jules César et Octave. Lyon (Colonia Copia Felix Munatia Lugdunum) fut fondée en 43 avant J.-C. par Munatius Plancus. Pour J.-B. Giard, ce monnayage ne commencerait pas avant 28/27 avant J.-C. La datation de ces bronzes semble plus ancienne (38/36 AC.). Ces monnaies à double portrait se rencontrent souvent coupées. Au départ, nous avions des dupondii d’environ 20 grammes (Lyon, Vienne, Orange, Narbonne, Nîmes), puis le poids baissa lentement à Nîmes (de 8 à 12 grammes). Devant la pénurie monétaire en Gaule à l’extrême fin du Ier siècle avant J.-C. ces monnaies furent souvent coupées en deux pour circuler pour la moitié de la valeur normale, un as en l’occurrence. Cette pénurie monétaire persista en Gaule jusqu’aux Flaviens. Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu pour 1820 Dollars lors d’une vente CNG en 2008.
2555AU – Dupondius Octave – Narbonne (Narbo Martius)
2555AU – Dupondius Octave – Narbonne (Narbo Martius) Avers : CAESAR Tête nue d’Octave à droite. Revers : Anépigraphe Proue de navire (rostre) avec le château avant et un mat. BnF 17.12g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Narbonne (Narbo Martius) Datation : 40 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Référence : RPC 518 Descriptif : Ce bronze semble avoir été frappé en 40 avant J.-C. alors qu’Octave se trouvait en Gaule (printemps/été) ou à l’automne de la même année quand Agrippa prit le gouvernement de la Gaule. L’atelier a fait l’objet de deux synthèses, l’une de J.-B. Giard, La monnaies coloniale de Narbonne en 40 avant J.-C., RN. 1983, p. 63-72 et l’autre de M. Amandry, J.-N. Barrandon et J.-C. Richard, Notes de numismatique narbonnaise. V. Les as d’Octave à la proue émis à Narbonne en 40 avant J.-C., RAN. 1986, p. 57-77. D’après la métrologie avec un poids moyen de 16,29 g pour 160 exemplaires, nous serions bien en présence de dupondii taillés au 1/18e de la livre romaine comme les espèces de Lyon, Vienne ou Orange, frappés pendant la même période plutôt que des as bien que pour Narbonne, nous n’ayons au droit qu’une seule tête. Cette émission a parfois été attribué à Arles qui semble aujourd’hui abandonnée. Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu pour 700 Dollars lors d’une vente CNG en 2008.