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2083AU – Dupondius Auguste – C.Marcius Censorinus

Avers : AVGVSTVS TRIBVNIC POTEST (Auguste revêtu de la Puissance Tribunitienne) Couronne de chêne. Revers : C MARCI L F CENSORIN AVG IIIVIR A A A F F  (“Caius Marcius, Lucii filius Censorinus,augur, triumvir, auro argentum aeri flando feriundo, senatus consulto).”, (Marcius Censorinus, fils de Lucius, augure, magistrat en charge de la préparation des flans et de la frappe des monnaies de l’or, de l’argent et du bronze par décret du Sénat.)) Légende entourant S C. 14.97gr Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 18 avant J.C. Matière : Bronze Atelier : Rome Gens : Julia et Marcia Références : RIC 326, Marcia 31, BMC 179, CMRBnF 267. Descriptif : Ce monétaire, fils de L. Marcius Censorinus consul en 39 av. J.-C., était déjà augure lorsqu’il fit frapper les monnaies qui portent son nom et sur lesquelles il prend cette qualification. Il fut lui-même consul en l’an 8av. J.-C. et obtint ensuite le gouvernement de la Syrie, où il mourut l’an 2 de notre ère. Il fit partie d’un collège composé de quatre magistrats; ses collègues sont A. Licinius Nerva Silianus, Sex. Nonius Quinctilianus et Maianius Gallus. (Sources : E. Babelon, Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine) Un exemplaire de ce sesterce s’est vendu à 130 Dollars lors d’une vente CNG en 2008.

2082AU – Sesterce Auguste – C.Marcius Censorinus

Avers : OB CIVIS SERVATOS (pour la sauvegarde des citoyens) Couronne de chêne entre deux branches de laurier. Revers : C MARCI L F CENSORIN AVG IIIVIR A A A F F  (“Caius Marcius, Lucii filius Censorinus,augur, triumvir, auro argentum aeri flando feriundo, senatus consulto).”, (Marcius Censirinus, fils de Lucius, augure, magistrat en charge de la préparation des flans et de la frappe des monnaies de l’or, de l’argent et du bronze par décret du Sénat.)) Légende entourant S C. 25.00gr Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 18 avant J.C. Matière : Bronze Atelier : Rome Gens : Julia et Marcia Références : RIC 325, Marcia 36, BMC 178, CMRBnF 264 à 266. Descriptif : Ce monétaire, fils de L. Marcius Censorinus consul en 39 av. J.-C., était déjà augure lorsqu’il fit frapper les monnaies qui portent son nom et sur lesquelles il prend cette qualification. Il fut lui-même consul en l’an 8av. J.-C. et obtint ensuite le gouvernement de la Syrie, où il mourut l’an 2 de notre ère. Il fit partie d’un collège composé de quatre magistrats; ses collègues sont A. Licinius Nerva Silianus, Sex. Nonius Quinctilianus et Maianius Gallus. (Sources : E. Babelon, Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine) Un exemplaire de ce sesterce s’est vendu à 2200 Dollars lors de la vente TRITON XI en 2008.

1261AN – Semis Anonyme

1261AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de navire à gauche, marque de valeur S à gauche. Bibliothèque nationale de France 6.22g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 86 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 350B/1 – Syd.678a

1249MA – Semis Marcia – Caius Marcius Censorinus

1249MA – Semis Marcia – Caius Marcius Censorinus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite. Revers : C. CENSORI  (Caïus Censorinus) Proue de navire à droite. Bibliothèque nationale de France 6.99g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 88 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Marcia Références : RRC 346/5 – B.23 (Marcia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Marcius Censorinus. Monétaire vers 670 (84 av. J.-C.) On connaît C. Marcius Censorinus qui fut un des plus ardents partisans de Marius; il se posa en adversaire de Sylla dès 663 (91 av. J.-C.), et eut un commandement important dans l’armée de Marius; après la chute de ce grand homme, il fut envoyé par le consul Papirius Carbo, avec huit légions, au secours du fils de Marius assiégé dans Préneste. Pompée le battit et, après la défaite de Brutus Damasippus et de Carrinas, il fut, jeune encore, mis à mort par ordre de Sylla en 673 (81 av. J.-C.).Ses deniers présentent deux types différents. Sur les uns, on voit la tête d’Apollon et un cheval en course, ou deux chevaux montés par un seul cavalier, types qui font allusion aux ludi Apollinares dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius et que C. Calpurnius Piso avait rétablis en 543 (211 av. J.-C.) : ces jeux en l’honneur d’Apollon consistaient principalement en courses de chars et en courses de cavaliers ou desultores qui conduisaient deux chevaux, et qui, pendant la course, sautaient de l’un sur l’autre. D’autres deniers ainsi que l’as, présentent les têtes des rois Numa Pompilius et Ancus Marcius dont les Marcii se prétendaient descendus. 

1248MA – As Marcia – Caius Marcius Censorinus

1248MA – As Marcia – Caius Marcius Censorinus Avers : NVMA POMPILIO. ANCVS (MAR)CI Tête barbue de Numa Pompilius et tète imberbe d’ Ancus Marcius, accolées et diadémées, à droite. Revers : C. CENSO. ROMA (Caïus Censorinus. Rome) Deux proues de navire, à droite; entre elles, une colonne surmontée de la Victoire qui tient une palme et une couronne. Bibliothèque nationale de France 9.25g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 88 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Marcia Références : RRC 346/4a – B.21 (Marcia) – Syd.715 Variante : Sans la légende ROMA au revers Références : RRC 346/4b – Syd.715a Bibliothèque nationale de France 11.69g Bibliothèque nationale de France 11.69g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Marcius Censorinus. Monétaire vers 670 (84 av. J.-C.) On connaît C. Marcius Censorinus qui fut un des plus ardents partisans de Marius; il se posa en adversaire de Sylla dès 663 (91 av. J.-C.), et eut un commandement important dans l’armée de Marius; après la chute de ce grand homme, il fut envoyé par le consul Papirius Carbo, avec huit légions, au secours du fils de Marius assiégé dans Préneste. Pompée le battit et, après la défaite de Brutus Damasippus et de Carrinas, il fut, jeune encore, mis à mort par ordre de Sylla en 673 (81 av. J.-C.).Ses deniers présentent deux types différents. Sur les uns, on voit la tête d’Apollon et un cheval en course, ou deux chevaux montés par un seul cavalier, types qui font allusion aux ludi Apollinares dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius et que C. Calpurnius Piso avait rétablis en 543 (211 av. J.-C.) : ces jeux en l’honneur d’Apollon consistaient principalement en courses de chars et en courses de cavaliers ou desultores qui conduisaient deux chevaux, et qui, pendant la course, sautaient de l’un sur l’autre. D’autres deniers ainsi que l’as, présentent les têtes des rois Numa Pompilius et Ancus Marcius dont les Marcii se prétendaient descendus. 

1247MA – As Marcia – Caius Marcius Censorinus

1247MA – As Marcia – Caius Marcius Censorinus Avers : NVMA POMPILI. ANCVS (MAR)CI. Tête barbue de Numa Pompilius et tète imberbe d’ Ancus Marcius, accolées et diadémées, à droite. Revers : C. CENSO. ROMA (Caïus Censorinus. Rome) Deux arches; sous l’une, on voit une proue de navire; sous l’autre, une colonne surmontée de la Victoire qui tient une palme et une couronne. Bibliothèque nationale de France 11.72g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 88 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Marcia Références : RRC 346/3 – B.20 (Marcia) – Syd.709 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Marcius Censorinus. Monétaire vers 670 (84 av. J.-C.) On connaît C. Marcius Censorinus qui fut un des plus ardents partisans de Marius; il se posa en adversaire de Sylla dès 663 (91 av. J.-C.), et eut un commandement important dans l’armée de Marius; après la chute de ce grand homme, il fut envoyé par le consul Papirius Carbo, avec huit légions, au secours du fils de Marius assiégé dans Préneste. Pompée le battit et, après la défaite de Brutus Damasippus et de Carrinas, il fut, jeune encore, mis à mort par ordre de Sylla en 673 (81 av. J.-C.).Ses deniers présentent deux types différents. Sur les uns, on voit la tête d’Apollon et un cheval en course, ou deux chevaux montés par un seul cavalier, types qui font allusion aux ludi Apollinares dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius et que C. Calpurnius Piso avait rétablis en 543 (211 av. J.-C.) : ces jeux en l’honneur d’Apollon consistaient principalement en courses de chars et en courses de cavaliers ou desultores qui conduisaient deux chevaux, et qui, pendant la course, sautaient de l’un sur l’autre. D’autres deniers ainsi que l’as, présentent les têtes des rois Numa Pompilius et Ancus Marcius dont les Marcii se prétendaient descendus. 

1104MA – Once Marcia – Lucius Marcius Philippus

1104MA – Once Marcia – Lucius Marcius Philippus Avers : L. PHILIPPVS Tête laurée de Saturne à droite. Revers : ROMA (Rome) Chien tourné à droite, au-dessus un point. INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 113-112 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Marcia Référence : RRC 293/3 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Marcius Philippus. Monétaire vers 642 (112 av. J.-C.) Fils du monétaire précédent, L. Marcius Philippus naquit vers 619(135 av. J.-C.); il devint monétaire vers 642(112 av. J.-C.), probablement avec Man. Aemilius Lepidus et T. Deidius. Plus tard il fut tribun du peuple en 650 (104 av. J.-C.), consul en 663 (91 av. J.-C.) avec Sex. Julius César; enfin censeur en 668 (86 av. J.-C.). Son denier représente au droit la tête de Philippe V, comme le prouvent la lettre grecque au droit, le portrait du roi qui se rapproche visiblement de celui qui figure sur les monnaies macédoniennes, et enfin le casque dont il est couvert et qui est bien le casque royal macédonien orné de deux cornes de bouc. Le monétaire L. Marcius Philippus a ainsi voulu rappeler l’ambassade dont un de ses aïeux, L. Marcius Q. f. Philippus, fut chargé auprès de Philippe V; il conclut avec le roi de Macédoine un traité d’hospitalité, paternum hospitium, qui profita à son fils Q. Philippus, lorsque, dans la suite, celui-ci eut été à son tour envoyé en mission auprès de Persée en 583 (171 av. J.-C.). Mommsen pense que la statue équestre qui est au revers de la médaille, pourrait être celle de Q. Marcius Tremulus, consul en 448 (306 av. J.-C.), qui lui fut érigée sur le forum après sa victoire sur les Herniques. Il s’agit plutôt d’un monument du même genre élevé à Q. Marcius Philippus, ancêtre du monétaire et vainqueur de Persée.

1103MA – Quadrans Marcia – Lucius Marcius Philippus

1103MA – Quadrans Marcia – Lucius Marcius Philippus  Avers : L. PHILIPPVS Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire surmontée d’un coq, à droite trois points. Bibliothèque nationale de France 2.93g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 113-112 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Marcia Références : RRC 293/2 – Syd.552 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Marcius Philippus. Monétaire vers 642 (112 av. J.-C.) Fils du monétaire précédent, L. Marcius Philippus naquit vers 619(135 av. J.-C.); il devint monétaire vers 642(112 av. J.-C.), probablement avec Man. Aemilius Lepidus et T. Deidius. Plus tard il fut tribun du peuple en 650 (104 av. J.-C.), consul en 663 (91 av. J.-C.) avec Sex. Julius César; enfin censeur en 668 (86 av. J.-C.). Son denier représente au droit la tête de Philippe V, comme le prouvent la lettre grecque au droit, le portrait du roi qui se rapproche visiblement de celui qui figure sur les monnaies macédoniennes, et enfin le casque dont il est couvert et qui est bien le casque royal macédonien orné de deux cornes de bouc. Le monétaire L. Marcius Philippus a ainsi voulu rappeler l’ambassade dont un de ses aïeux, L. Marcius Q. f. Philippus, fut chargé auprès de Philippe V; il conclut avec le roi de Macédoine un traité d’hospitalité, paternum hospitium, qui profita à son fils Q. Philippus, lorsque, dans la suite, celui-ci eut été à son tour envoyé en mission auprès de Persée en 583 (171 av. J.-C.). Mommsen pense que la statue équestre qui est au revers de la médaille, pourrait être celle de Q. Marcius Tremulus, consul en 448 (306 av. J.-C.), qui lui fut érigée sur le forum après sa victoire sur les Herniques. Il s’agit plutôt d’un monument du même genre élevé à Q. Marcius Philippus, ancêtre du monétaire et vainqueur de Persée.

964MA – Quadrans Marcia – Marcus Marcius

964MA – Quadrans Marcia – Marcus Marcius Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : M·(MAR)CI (MNF). ROMA  (Marcus Marcius Manu filius. Rome) Proue de navire à droite, devant trois points. British Museum 6.05g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 134 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Marcia Références : RRC 245/3 – B.10 (Marcia) – Syd. 501a Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Marcius M. f. Monétaire vers 635 (119 av. J.-C.) Pline mentionne un Manius Marcius, édile du peuple, qui se rendit populaire par la distribution de blé qu’il fit faire au prix minime d’un as par boisseau : M’.Marcius aedilis plebis primus frumentum populo in modios assibus datavit. C’est le père de notre monétaire qui s’appelle Manii filius, et sur les monnaies duquel on voit un boisseau et deux épis, symboles de la libéralité de son père. L’édile vivait par conséquent vers l’an 600(154 av. J.-C.), car son fils exerça sa charge de monétaire environ quarante ans plus tard, et fut probablement collègue de Cn. Domitius Ahenobarbus. Il n’est pas possible d’accepter l’opinion de Borghesi qui donne ces pièces à M. Marcius Ralla, tribun militaire tué dans la guerre contre les Boii en 561 (193 av. J.-C.); ce personnage était fils d’un Marcus Ralla et non d’un Manius . Ce qui a induit Borghesi en erreur, c’est que ces pièces ont été généralement lues à tort Marcus Marcius Marci filius; cette lecture, encore donnée par Cohen, est erronée. Sur tous les exemplaires du triens et du quadrans qui nous sont passés sous les yeux (il y en a quinze dans la collection d’Ailly), nous avons toujours lu Marcus Marcius Manii filius. Au surplus, la présence du boisseau et des épis, sur le denier, confirme cette lecture.

963MA – Triens Marcia – Marcus Marcius

963MA – Triens Marcia – Marcus Marcius Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite, au-dessus quatre points. Revers : M·(MAR)CI (MNF). ROMA  (Marcus Marcius Manu filius. Rome) Proue de navire à droite; devant, quatre points. Bibliothèque nationale de France 6.19g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 134 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Marcia Références : RRC 245/2 – B.9 (Marcia) – Syd. 501 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Marcius M. f. Monétaire vers 635 (119 av. J.-C.) Pline mentionne un Manius Marcius, édile du peuple, qui se rendit populaire par la distribution de blé qu’il fit faire au prix minime d’un as par boisseau : M’.Marcius aedilis plebis primus frumentum populo in modios assibus datavit. C’est le père de notre monétaire qui s’appelle Manii filius, et sur les monnaies duquel on voit un boisseau et deux épis, symboles de la libéralité de son père. L’édile vivait par conséquent vers l’an 600(154 av. J.-C.), car son fils exerça sa charge de monétaire environ quarante ans plus tard, et fut probablement collègue de Cn. Domitius Ahenobarbus. Il n’est pas possible d’accepter l’opinion de Borghesi qui donne ces pièces à M. Marcius Ralla, tribun militaire tué dans la guerre contre les Boii en 561 (193 av. J.-C.); ce personnage était fils d’un Marcus Ralla et non d’un Manius . Ce qui a induit Borghesi en erreur, c’est que ces pièces ont été généralement lues à tort Marcus Marcius Marci filius; cette lecture, encore donnée par Cohen, est erronée. Sur tous les exemplaires du triens et du quadrans qui nous sont passés sous les yeux (il y en a quinze dans la collection d’Ailly), nous avons toujours lu Marcus Marcius Manii filius. Au surplus, la présence du boisseau et des épis, sur le denier, confirme cette lecture.