1206CA – Quinaire Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi
1206CA – Quinaire Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; marque de contrôle derrière la tête. Revers : L PISO (Lucius Piso Frugi) Victoria (la Victoire) debout à droite tenant une couronne dans la main droite et une épée et une lance dans la main gauche. British Museum 1.97g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Calpurnia Références : RRC 340/2a – B.13 (Calpurnia) – Syd.672 Ce type de quinaire nous montre une tête d’Apollon laurée à droite. Ce monnayage complexe fut le principal outil monétaire dans le cadre de la guerre Sociale qui opposa Rome à ses alliés latins regroupés dans la confédération Marsique à partir de 90 avant J.-C. Le choix du droit et du revers rappelle que le préteur Lucius Calpurnius Piso, ancêtre de notre monnayeur, institua les Jeux Apolliniens en 212 avant J.-C. Il existe de nombreuses variantes en fonction de la disposition du revers : Variante 1 : Légende L·PISO FRVGI Victoire debout à droite, tenant une couronne dans la main droite et une branche de palmier vers le haut ou sur l’épaule gauche. Références : RRC 340/2b – B.13 (Calpurnia) – Syd.673 British Museum 2.03g Variante 2 : Légende L·PISO FRVGI Victoire debout à droite tenant une couronne dans la main droite et une épée et une lance dans la main gauche. Références : RRC 340/2c – B.13 (Calpurnia) – Syd.675 British Museum 2.05g Variante 3 : Légende L·PISO FRVGI Victoire debout à droite, tenant une couronne dans la main droite et une branche de palmier sur l’épaule gauche. Références : RRC 340/2d – B.13 (Calpurnia) – Syd.673b British Museum 1.88g Variante 4 : Légende L·PI SO FRVGI Victoire debout à droite, tenant une couronne dans la main droite et une branche de palmier sur l’épaule gauche. Références : RRC 340/2e – B.13 (Calpurnia) – Syd.672b British Museum 2.18g Variante 5 : Légende L·PI SO FRVGI Marque de contrôle sous le menton d’Apollon à l’avers. Références : RRC 340/2f – B.13 (Calpurnia) – Syd.672a British Museum 1.83g Variante 6 : Légende L·PI SO FRVGI Marques de contrôle sous le menton d’Apollon et derrière sa tête. Références : RRC 340/2g – B.13 (Calpurnia) – Syd.672g British Museum 1.69g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Calpurnius Piso Frugi. Triumvir monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) Ce monétaire était fils d’un personnage du. même nom qui servit avec distinction en Sicile en 621 (133 av. J.-C.) et mourut en Espagne où il remplissait les fonctions de propréteur vers 642 (112 av. J.-C.). Le magistrat monétaire, mentionné à plusieurs reprises par Cicéron, était, comme ses ancêtres, un homme de la plus grande honorabilité. Il se porta comme accusateur de P. Gabinius en 667 (87 av. J.-C.) et il fut avec Verrès en Sicile comme propréteur, en 680 (74 av. J.-C.). Il exerça les fonctions d’officier monétaire vers l’an 665 (89 av. J.-C.), comme Borghesi l’a induit des pièces qui portent E. L. P. (Ex lege Papiria). La loi Plaulia Papiria qui contenait, entre autres, des dispositions relatives aux monnaies, fut promulguée, en effet, en 665 . La grande quantité des monnaies de L. Piso Frugi peut être attribuée aux frais occasionnés par la guerre Sociale. On a dû convertir en numéraire les lingots de la réserve métallique de l’ærarium. C’est à cette circonstance que nous devons de savoir que cette réserve, en 665, montait à 17.410 livres d’or, 22.070 livres d’argent en lingot,et 6.135.400 sesterces (= 18.230 livres) en argent monnayé On monnaya ces lingots, et L. Piso Frugi fut chargé avec D. Junius Silanus de diriger cette émission extraordinaire. Les marques monétaires si nombreuses, que l’on trouve sur les pièces, n’avaient pas d’autre but, que de distinguer les coins, pour les ouvriers de l’atelier, et de permettre la vérification et le contrôle de cette abondance inusitée. Le chiffre ((|)) (10,000) relevé par Cavedoni montre la quantité énorme de deniers qui ont dû être frappés. La tête d’Apollon qui figure au droit de toutes les pièces ainsi que le cavalier au galop qui tient dans la main une palme, un fouet ou une torche, font allusion aux jeux célébrés en l’honneur d’Apollon, et dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius Nous avons déjà dit que ce fut un membre de la gens Calpurnia, le préteur C. Calpurnius Piso, qui, en 543 (211 av. J.-C.), régularisa les ludi Apollinares et en rendit la célébration périodique. Il y avait des courses de chars, et des courses de desultores, cavaliers qui conduisaient deux chevaux, et qui pendant la course sautaient de l’un sur l’autre. C’est à ces jeux que se rapporte le type des pièces de L. Piso ainsi que de C. Piso, son fils, que nous décrirons plus loin. Lieux de découverte (136 exemplaires)
1170EG – Quinaire Egnatuleia – Caius Egnatulieus
1170EG – Quinaire Egnatuleia – Caius Egnatulieus Avers : C. EG(NAT)(VL)EI C.F Q (Caius Egnatuleius Caii Filius Quæstor, Ciaus Egnatuleius fils de Caius questeur) Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : Q // ROMA Victoire drapée debout à droite, tournée à gauche, posant un bouclier sur un trophée d’armes placé dans le champ à gauche, derrière une longue javeline et un carnyx. British Museum 1.91g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Argent Gens : Egnatuleia Références : RRC 333/1 – B.1 (Egnatuleia) – Syd.588 Ce type de quinaire reprend la typologie du Victoriat qui a disparu depuis près d’un siècle. Pour H. A. Seaby, le Q de l’exergue ne désignerait pas la fonction publique (quæstor) de Titus Cloulius, mais la dénomination monétaire (quinarius). C. Egnatuleius, comme T. Cloulius, semble avoir été un des partisans de Marius, sans connaître son cursus honorum après sa questure. Au revers, le carnyx (trompette gauloise) fait peut-être référence aux victoires de Marius sur les Cimbres et les Teutons en 102 et 101 avant J.-C. C’est le dernier type de quinaire frappé pour la période. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille plébéienne est peu connue et nous ne pouvons mentionner que deux de ses représentants. L’un, L. Egnatuleius, plusieurs fois cité par Cicéron, était questeur en 710 (44 av. J.-C.), et il commandait la quatrième légion qui déserta le camp de Marc Antoine pour passer dans l’armée d’Octave. L’autre, C. Egnatuleius, qui vivait à une époque plus ancienne, n’est connu que par le quinaire qui porte son nom et auquel Cavedoni assigne la date de 653, (101 av. J.- C.) C. Egnatuleius a dû être triumvir monétaire avec T. Cloulius et P. Vettius Sabinus qui ont frappé des quinaires comme lui. Ces quinaires se rapprochent du type du victoriat, mais ils portent l’indication de leur valeur Quinarius, et ils appartiennent à l’époque de transition que nous avons caractérisée dans notre Introduction. Le casque du trophée, orné de cornes de taureau, et le carnyx qui est aux pieds, paraissent faire allusion à des succès militaires remportés sur les Gaulois ; mais, en l’absence de textes, nous ne pouvons formuler à ce sujet que des conjectures. On a interprété par quaestor la lettre Q. qui figure au droit du quinaire ; mais cette lecture nous paraît devoir être repoussée. Lieux de découverte (420 exemplaires)
1169CL – Quinaire Cloulia – Titus Cloulius
1169CL – Quinaire Cloulia – Titus Cloulius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite, avec marque de contrôle soit derrière, soit dessous ou soit devant. Revers : T. CLO(VL)I // Q (Titus Cloulius// questeur) Victoire drapée debout à gauche, tournée à droite, tenant une palme de la main gauche et couronnant de la main droite un trophée d’armes placé dans le champ à droite à ses pieds un captif assis, tourné à gauche, derrière un carnyx. British Museum 1.85g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 98 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cloulia Référence : RRC 332/1 Ce type de quinaire reprend la typologie du Victoriat qui a disparu depuis près d’un siècle. Pour H. A. Seaby, le Q de l’exergue ne désignerait pas la fonction publique (quæstor) de Titus Cloulius, mais la dénomination monétaire (quinarius). T. Cloulius était un partisan de Marius et sera légat en 83 avant J.-C. Au revers, le captif et le carnyx (trompette gauloise) font peut-être référence aux victoires de Marius sur les Cimbres et les Teutons en 102 et 101 avant J.-C. Variante 1 : Lettre de contrôle accompagnée ou non de globules sous le buste de Jupiter au droit Références : RRC 332/1b – Syd.586a British Museum 1.83g Variante 2 : Lettre de contrôle accompagnée ou non de globules sous le menton de Jupiter au droit. Références : RRC 332/1c – Syd.586b British Museum 1.85g Variante 3 : Lettre de contrôle accompagnée ou non de globules derrière la tête de Jupiter au droit. Références : RRC 332/1a – Syd.586 British Museum 1.91g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon T. Cloulius. Monétaire vers 6,3 (101 av. J. C.) Ce magistrat qu’on a confondu avec le précédent qui était peut-être son père, eut pour collègues C. Egnatuleius et P. Vettius Sabinus. Il était de Terracine et il fut tué par ses propres fils peu avant l’année 674 (80 av. J.-C.). Cicéron et Valère Maxime parlent du procès célèbre qui s’ensuivit . On doit interpréter par quinarius et non par quaestor la lettre Q. qui figure au revers des quinaires de T. Cloulius et de ses collègues. Lieux de découverte (318 exemplaires)
1168VE – Quinaire Vettia – Publius Vettius Sabinus
1168VE – Quinaire Vettia – Publius Vettius Sabinus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite, derrière lettre de contrôle. Revers : P. SABIN // Q (Publius Sabinus // Quæstor, Publius Sabinus questeur) Victoire drapée debout à gauche, tournée à droite, tenant une palme de la main gauche et couronnant de la main droite un trophée d’armes placé dans le champ à droite ; dans le champ inférieur à droite, lettre de contrôle identique à celle du droit. British Museum 1.93g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 99 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vettia Références : RRC 331/1 – B.1 (Vettia) – Syd.587 On ne connaît pas la carrière de P. Vettius Sabinus après la questure. Ce type de quinaire reprend la typologie du Victoriat qui a disparu depuis près d’un siècle. Pour H. A. Seaby, le Q de l’exergue ne désignerait pas la fonction publique (quæstor) de P. Vettius Sabinus, mais la dénomination monétaire (quinarius). Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Vettius Sabinus. Monétaire vers 653 (101 av. J.-C.) La médaille attribuée à ce personnage est un quinaire dont la légende ne porte que P. Sabinus. Aussi, cette attribution est-elle fort conjecturale, d’autant plus qu’un P. Vettius Sabinus est inconnu historiquement à l’époque où le quinaire en question a dû être frappé : on peut toutefois supposer que ce monétaire fut le père de P. Vettius. questeur en Sicile de 681 à 683 (73 à 71 av. J.-C.). Autrefois, on classait plus généralement ce quinaire à la famille Tituria. C ‘est Borghesi qui a proposé de le donner à un Vettius, pour cette seule raison qu’on ne connaît pas d’autre famille dans laquelle le prénom Publius et le cognomen Sabinus aient été aussi souvent portés. On a souvent interprété la lettre Q qui est à l’exergue du revers, par quaestor , mais il faut la traduire par Quinarius, comme sur les autres quinaires de la même époque. Il existe une grande analogie de fabrication entre le quinaire de P. Sabinus et ceux de Cloulius et d’Egnatuleius : ces trois magistrats ont dû faire partie du même collège monétaire . Lieux de découverte (168 exemplaires)
1161FU – Quinaire Fundania – Caius Fundanius
1161FU – Quinaire Fundania – Caius Fundanius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite; marque de contrôle derrière la tête. (lettre latine accompagnée ou non de globule). Revers : C. FV(ND)AN // Q (Caius Fundanius, Questeur) Victoria (la Victoire) debout à droite, tenant une palme de la main gauche et couronnant de la main droite un trophée au pied duquel se trouve un captif agenouillé nu tourné à gauche. Bibliothèque nationale de France 1.92g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 101 avant J.C. Matière : Argent Gens : Fundania Références : RRC 326/2 – B.2 (Fundania) – Syd.584 La réapparition du quinaire plus de cent ans après sa disparition peut paraître surprenante, mais est en réalité liée aux victoires successives de Marius remportées sur les tribus germaniques qui avaient ravagé la Gaule, la Narbonnaise et la Cisalpine depuis 113 avant J.-C. Ce type monétaire reprend l’iconographie du victoriat, frappé à la fin du troisième siècle avant J.-C. Ce nouveau type aurait été fabriqué “sur mesure” pour Marius et peut-être même distribué au peuple lors du triomphe de Marius en 101 avant J.-C. Ce quinaire, associé au denier ferait de C. Fundanius un partisan du chef militaire, auréolé par ses dernières victoires. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon On commence à voir paraître cette famille dans l’histoire romaine au milieu du troisième siècle avant notre ère ; mais elle n’eut toujours qu’un rôle médiocre et un seul de ses membres parvint au consulat, c’est C. Fundanius Fundulus, d’abord édile plébéien en 503(246 av. J.-C.) avec Ti. Sempronius Gracchus, puis consul en 511 (243 av. J.-C.) et envoyé en Sicile pour combattre Hamilcar Barcas qui s’était emparé de la ville d’Eryx. Un M. Fundanius fut tribun du peuple en 559 (195 av. J.-C.) ; il proposa avec son collègue L. Valeriusl’abrogation de la loi somptuaire Oppia.Le seul monétaire de la famille Fundania est C. Fundanius qui fit battre monnaie pendant sa questure. On peut identifier ce personnage avec C. Fundanius dont la fille épousa M. Terentius Varro. Ce C. Fundanius figure dans le premier dialogue de Varron de Re Rustiea. Il fut tribun du peuple en 682 (72 av. J.-C.). On peut admettre qu’il fut questeur en 653 (101 av. J.-C.), date de ses monnaies. C’est par Quaestor en effet, qu’il faut interpréter la lettre Q. qui figure sur le denier aussi bien que sur le quinaire . Quant au type du revers du denier, on pense qu’il représente C. Marius qui triompha en 653 (101 av. J.-C.) au retour de son expédition contre les Cimbres et les Teutons. L’enfant qui paraît sur un des chevaux du quadrige, est le fils de Marius, qui avait alors une dizaine d’années. Ce n’est pas le seul exemple que l’on ait sur les monnaies romaines du fils associé au triomphe de son père ; nous citerons un denier de Pompée, où l’on voit de même Sextus Pompée sur un des chevaux du quadrige de son père. Le quinaire de C. Fundanius peut donc faire allusion à un fait du même genre ; le personnage agenouillé aux pieds du trophée, sur le quinaire, est le roi des Teutons, Teutobodus qui fut fait prisonnier par Marius, à la bataille d’Aquae Sextiae. Lieux de découverte (75 exemplaires)
311AN – Quinaire Anonyme
311AN – Quinaire Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière marque de valeur V. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au-dessous des chevaux, fer de lance pointé vers le haut. British Museum 2.25g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 83/3 – Syd. 153 Lieu de découverte (1 exemplaire)