LesDioscures.com

915RE – Quadrans Renia – Caius Renius

915RE – Quadrans Renia – Caius Renius Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à droite, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : C. RENI. ROMA  (Caius Renius. Rome) Proue de navire à droite; au-dessus, un bouc. Andrew McCabe INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 138 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Renia Référence : RRC 231/3 La monnaie en illustration est une photo adaptée et colorisée de BAHRFELDT, M. von. Nachtrage und Berichtigungen zur Munzkunde der Romischen Republik im Anschluss an Babelon’s Verzeichnis der Consular-Munzen. Bande 3. Hildesheim 1919, ex NZ 1918 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Renia est à peu près inconnue dans l’histoire de la république, en dehors de la numismatique; pourtant, on a trouvé sur les ruines de Lanuvium une inscription très ancienne qui mentionne un certain C. RENNIVS C. F. LAETVS. Sous l’empire, il y avait une famille dont le nom s’orthographiait Rennius. Borghesi pense que les Rennii de l’époque impériale pourraient bien descendre de l’ancienne famille Renia. Le monétaire C. Renius exerça sa charge environ vers l’an 600 (154 av. J.-C.); comme l’histoire de sa famille n’est pas connue, le type du revers de son denier est difficilement explicable. Borghesi y reconnaît le bige de la Junon de Sparte, appelée  (qui mange des chèvres), mais Mommsen  objecte avec raison qu’on ne comprendrait pas pourquoi cette divinité figurerait sur une monnaie romaine. On ne peut guère non plus songer, ainsi que l’a démontré Minervini à, une étymologie grecque du mot Renius, le mot grec signifiant brebis. Cavedoni croit donc qu’il faut voir dans le revers de cette médaille le bige de Junon Caprotina. C’est à Lanuvium que cette divinité qu’on représente souvent coiffée d’une peau de chèvre, avait son sanctuaire; ce fait rapproché de l’inscription citée plus haut et trouvée sur les ruines de Lanuvium nous porterait à croire que la gens Renia était originaire de cette vieille cité italiote ; en plaçant le type de Junon Lanuvienne sur son denier, le monétaire C. Renius n’a fait que rappeler l’antiquité de sa famille, comme l’ont fait les Papii et les Thorii, originaires, eux aussi, de Lanuvium. Le bige de boucs sur le denier de C. Renius a quelque rapport de fabrique avec le bige de Centaures au revers du denier de M. Aurelius Cota et le bige de cerfs au revers du denier anonyme avec le croissant.

914RE – Semis Renia – Caius Renius

914RE – Semis Renia – Caius Renius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite; derrière marque de valeur S. Revers : C. RENI. ROMA  (Caius Renius. Rome) Proue de navire à droite; au-dessus, un bouc. Bibliothèque nationale de France 8.3g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 138 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Renia Références : RRC 231/2 – B.2 (Renia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Renia est à peu près inconnue dans l’histoire de la république, en dehors de la numismatique; pourtant, on a trouvé sur les ruines de Lanuvium une inscription très ancienne qui mentionne un certain C. RENNIVS C. F. LAETVS. Sous l’empire, il y avait une famille dont le nom s’orthographiait Rennius. Borghesi pense que les Rennii de l’époque impériale pourraient bien descendre de l’ancienne famille Renia. Le monétaire C. Renius exerça sa charge environ vers l’an 600 (154 av. J.-C.); comme l’histoire de sa famille n’est pas connue, le type du revers de son denier est difficilement explicable. Borghesi y reconnaît le bige de la Junon de Sparte, appelée  (qui mange des chèvres), mais Mommsen  objecte avec raison qu’on ne comprendrait pas pourquoi cette divinité figurerait sur une monnaie romaine. On ne peut guère non plus songer, ainsi que l’a démontré Minervini à, une étymologie grecque du mot Renius, le mot grec signifiant brebis. Cavedoni croit donc qu’il faut voir dans le revers de cette médaille le bige de Junon Caprotina. C’est à Lanuvium que cette divinité qu’on représente souvent coiffée d’une peau de chèvre, avait son sanctuaire; ce fait rapproché de l’inscription citée plus haut et trouvée sur les ruines de Lanuvium nous porterait à croire que la gens Renia était originaire de cette vieille cité italiote ; en plaçant le type de Junon Lanuvienne sur son denier, le monétaire C. Renius n’a fait que rappeler l’antiquité de sa famille, comme l’ont fait les Papii et les Thorii, originaires, eux aussi, de Lanuvium. Le bige de boucs sur le denier de C. Renius a quelque rapport de fabrique avec le bige de Centaures au revers du denier de M. Aurelius Cota et le bige de cerfs au revers du denier anonyme avec le croissant.

913RE – Denier Renia – Caius Renius

913RE – Denier Renia – Caius Renius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; marque de valeur derrière la tête X. Revers : C. RENI // ROMA (Caius Renius // Rome) Junon dans un bige de chèvres galopant à droite, tenant un sceptre et les rênes de la main gauche et un fouet de la main droite. Bibliothèque nationale de France 4.13g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 138 avant J.C. Matière : Argent Gens : Renia Références : RRC 231/1 – B.1 (Renia) – Syd.432 Cn. Gellius est associé à C. Renius comme magistrat monétaire en 138 avant J.-C. Il est possible, comme le fait remarquer D. Sear, que la gens Renia ait été originaire de Lanuvium où le culte de Junon Caprotina était répandu. Le type serait alors une allusion à la gens. M. Crawford pense plutôt à un jeu de mot entre le revers et le nomen (reno). Dans cette série, outre le denier, nous avons le semis et le quadrans. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Renia est à peu près inconnue dans l’histoire de la république, en dehors de la numismatique; pourtant, on a trouvé sur les ruines de Lanuvium une inscription très ancienne qui mentionne un certain C. RENNIVS C. F. LAETVS. Sous l’empire, il y avait une famille dont le nom s’orthographiait Rennius. Borghesi pense que les Rennii de l’époque impériale pourraient bien descendre de l’ancienne famille Renia. Le monétaire C. Renius exerça sa charge environ vers l’an 600 (154 av. J.-C.); comme l’histoire de sa famille n’est pas connue, le type du revers de son denier est difficilement explicable. Borghesi y reconnaît le bige de la Junon de Sparte, appelée  (qui mange des chèvres), mais Mommsen  objecte avec raison qu’on ne comprendrait pas pourquoi cette divinité figurerait sur une monnaie romaine. On ne peut guère non plus songer, ainsi que l’a démontré Minervini à, une étymologie grecque du mot Renius, le mot grec signifiant brebis. Cavedoni croit donc qu’il faut voir dans le revers de cette médaille le bige de Junon Caprotina. C’est à Lanuvium que cette divinité qu’on représente souvent coiffée d’une peau de chèvre, avait son sanctuaire; ce fait rapproché de l’inscription citée plus haut et trouvée sur les ruines de Lanuvium nous porterait à croire que la gens Renia était originaire de cette vieille cité italiote ; en plaçant le type de Junon Lanuvienne sur son denier, le monétaire C. Renius n’a fait que rappeler l’antiquité de sa famille, comme l’ont fait les Papii et les Thorii, originaires, eux aussi, de Lanuvium. Le bige de boucs sur le denier de C. Renius a quelque rapport de fabrique avec le bige de Centaures au revers du denier de M. Aurelius Cota et le bige de cerfs au revers du denier anonyme avec le croissant. Lieux de découverte (662 exemplaires)