609MA – Semis Mamilia _ L. Mamilius

609MA – Semis Mamilia _ L. Mamilius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : L. MAMILI / ROMA Proue de galère tournée à droite, à droite marque de valeur S, au-dessus Ulysse à droite appuyé sur un bâton. Bibliothèque nationale de France 11.58g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Mamilia Références : RRC 149/2a – B2 . (Mamilia) Variante 1 : Marque de valeur S au dessus du rostre au revers. Références : RRC 149/2b – Syd. 369a Bibliothèque nationale de France 12.65g Bibliothèque nationale de France 12.65g Variante 2 : Absence de la légende L.MAMILI et marque de valeur S à droite de la proue au revers. Référence : RRC 149/2c Bibliothèque nationale de France 16.72g Bibliothèque nationale de France 16.72g Les informations sur le monétaire, L. Mamilius, sont principalement déduites de la numismatique et des annales de la gens Mamilia. 1. Identité et Datation Nom du Magistrat Monétaire : L. Mamilius (Lucius Mamilius). Fonction : Triumvir Monetalis (magistrat chargé de la frappe des monnaies). Datation de la Frappe (RRC 149/1) : Environ 189-180 av. J.-C., pendant la période de la République romaine. Identité : Bien que son identification précise dans les archives soit difficile, les numismates estiment qu’il pourrait s’agir du fils d’un certain L. Mamilius Vitulus, consul en 265 av. J.-C. 2. Le Thème Monétaire : L’Allusion Mythique Le monétaire L. Mamilius a utilisé les types de monnaies qu’il a frappées pour faire une revendication mythologique importante pour sa famille. Le Mythe d’Ulysse : Le revers de l’As (la proue de galère avec Ulysse appuyé sur un bâton) est une référence directe à l’origine légendaire de la gens Mamilia. Ascendance : La famille Mamilia, originaire de la ville de Tusculum (dans le Latium), prétendait descendre de Télégonos, lui-même fils du héros grec Ulysse et de la magicienne Circé. Tusculum : Selon la légende, Télégonos était le fondateur mythique de Tusculum. En représentant Ulysse, L. Mamilius célébrait l’ancienne noblesse et l’origine illustre, voire quasi-royale, de sa famille. 3. Contexte de la Frappe Les monnaies de bronze émises par L. Mamilius (les dénominations As, Semis, Triens, Quadrans et Sextans de la série RRC 149) ont été frappées à Rome et se caractérisent par l’absence de légende (à l’exception de la variante RRC 149/1a qui porte L. MAMILI), mais l’iconographie est clairement parlante avec la figure d’Ulysse. Cette période (début du IIe siècle av. J.-C.) correspond à l’époque où les magistrats monétaires ont commencé à utiliser les monnaies pour affirmer publiquement le prestige de leur famille, en y incorporant des références aux mythes fondateurs ou aux exploits de leurs ancêtres. Extrait de « Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine » d’Ernest Babelon. L. Mamilius.Monétaire vers 537 (217 av. J.-C.) Il n’est pas possible d’attribuer les pièces de bronze qui suivent, à L. Mamilius Vitulus, consul en 489 (265 av. J.-C.) avec Q. Fabius Maximus Gurges, mais on peut croire qu’elles ont été frappées par son fils. Cohen, à la suite de Riccio, a lu sur toutes ces monnaies le prénom Coins, au lieu de Lucius; la légende est toujours L. MAMILI et jamais C. MAMILI. Le poids de ces pièces les place à une époque peu postérieure à l’apparition de la monnaie d ‘argent à Rome. Sur la proue, on voit Ulysse appuyé sur un bâton, allusion à l’origine fabuleuse des Mamilii, dont nous avons parlé plus haut. Sur un as de Sylla (Cornelia, 45), on voit un légionnaire debout sur la proue de navire, type qui a quelque analogie avec celui de l ‘as de L. Mamilius.
603MA – Semis Maria – Q. Marius

603MA – Semis Maria – Q. Marius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : Q.MARI / ROMA Proue de galère tournée à droite, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 17.82g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Maria Référence : RRC 148/2 Le monétaire responsable de l’émission des monnaies de la série RRC 148 est Q. Marius (Quintus Marius). Voici les informations disponibles à son sujet : Période d’activité monétaire : Q. Marius a frappé monnaie aux environs de 189-180 av. J.-C., durant la République Romaine. Série Monétaire : Sa série, désignée RRC 148 par Crawford, est composée uniquement de monnaies de bronze (As, Semis, Triens, Quadrans, Sextans, Once), ce qui était courant pour les monétaires de cette époque. Connaissance Historique : Malgré l’existence de cette série monétaire, le personnage de Q. Marius est largement inconnu dans l’histoire au-delà de sa fonction de magistrat monétaire. Il n’a pas laissé de traces significatives dans les sources littéraires. Famille (Gens) : Il appartenait à la gens Maria. Il est important de noter qu’il s’agit d’un membre de cette gens qui est très antérieur au célèbre Caius Marius (l’homme aux sept consulats, né vers 157 av. J.-C.). En résumé, Q. Marius est un exemple de ces nombreux magistrats monétaires de la République Moyenne dont le nom est préservé uniquement par leurs émissions monétaires, sans que l’on ait d’informations détaillées sur leur carrière ou leur vie personnelle. Extrait de « Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine » d’Ernest Babelon. Q. Marius.Monétaire vers l’an 595 (159 av. J.-C.). On n’a que des monnaies de bronze de ce personnage qui, d’ailleurs, est inconnu dans l’histoire. Il est peu probable qu’il soit de la famille de C. Marius, le vainqueur des Cimbres et des Teutons.En effet, le père du rival de Sylla, qui s’appelait C. Marius, était du bourg de Cereatae, près d’Arpinum, où il vivait dans une situation des plus humbles, et ses parents n’avaient jamais exercé aucune fonction importante à Rome; ce ne peut donc être parmi les ancêtres du grand Marius que l’on peut chercher le monétaire qui fait l’objet de cette notice.
593AN – Semis Anonyme

593AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une victoire couronnant un fer de lance, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 15.4g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 145/2 – Syd. 293a Le revers combine trois éléments puissants pour symboliser la suprématie de Rome : La Victoire (Victoria) : C’est le message le plus clair. Sa présence au-dessus de la proue atteste des triomphes militaires contemporains de l’émission (c. 189–180 av. J.-C.). À cette époque, Rome venait d’écarter Carthage (victoire de la Deuxième Guerre Punique) et était engagée dans des campagnes décisives contre les royaumes hellénistiques (comme la Guerre syrienne contre Antiochos III). Le Fer de Lance (ou Tête de Lance) : Associé à la Victoire, cet élément est un symbole de la puissance militaire terrestre et de la conquête armée. Il rappelle que la Victoire est le fruit du courage (virtus) et de l’usage efficace des armes romaines. La Proue de Galère : Ce motif est le symbole traditionnel de l’As et représente la puissance maritime de Rome, cruciale pour son hégémonie en Méditerranée. Ensemble, ces symboles affirment : La gloire et le triomphe (Victoire) de Rome, sur terre (Lance) et sur mer (Proue).
582MA – Semis Maenia – Q. Maenius

582MA – Semis Maenia – Q. Maenius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : (MAE) / ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un bouclier, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 15.34g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Maenia Références : RRC 143/2a – B(3) Maenia – Syd. 375a Variante : Légende différente au revers (MA) Références : RRC 143/2b – Syd. 375a var Numismatica Ars Classica 19.09g Les revers des monnaies de Q. Maenius comporte une proue de navire (rostre) surmontée d’un bouclier et du monogramme MAE. Proue du Navire : Le motif de la proue de navire est standard sur les monnaies républicaines en bronze depuis les premières émissions, commémorant la victoire navale de Rome à Antium en 338 av. J.-C., qui a mis fin à la Guerre Latine. Lien Familial : Ce motif fait directement écho à l’exploit de son ancêtre, C. Maenius, le consul de 338 av. J.-C. qui avait fait placer les proues des navires ennemis capturés sur la tribune des orateurs du Forum, qui fut dès lors nommée Rostra. L’ajout du bouclier et des initiales MAE sert à identifier clairement l’émission à la famille Maenia et à honorer son héritage militaire.
571TO – Semis Todillia

571TO – Semis Todillia Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère à droite (rostre); au-dessus un oiseau tenant dans son bec une couronne, à droite marque de valeur S. British Museum 14.06g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Todillia Références : RRC 141/3a – Syd. 346a Variante : Sans couronne dans le bec de l’oiseau au revers. Référence : RRC 141/3b Bibliothèque nationale de France 12.81g Bibliothèque nationale de France 12.81g Selon Ernest Babelon les trois lettres TOD serait les initiales du monnayeur, mais on n’a pu encore formuler à ce sujet que des conjectures. On a inventé une famille Todilia dont l’existence n’est pas prouvée. Il est néanmoins très vraisemblable que le nom ou surnom du monétaire se rapprochait du nom du petit oiseau appelé « todillus » ou « todinus ». Cette monnaie a été frappée dans la période qui suit immédiatement la Deuxième Guerre Punique (terminée en 201 av. J.-C.) et la Guerre de Macédoine (terminée en 197 av. J.-C.). C’est une période de grande expansion et de consolidation du pouvoir romain en Méditerranée.
562AN – Semis Anonyme

562AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un croissant, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 18.21g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 137/3 – Syd. 267a La présence du croissant (de lune) sur cette monnaie, généralement situé au-dessus des Dioscures, a plusieurs significations ou fonctions possibles dans le contexte du monnayage de la République Romaine : Symbole de la Déesse Luna (ou Séléné) : Le croissant de lune est l’attribut principal de la déesse romaine Luna, l’équivalent de la déesse grecque Séléné. Les Dioscures (Castor et Pollux) sont souvent associés à des corps célestes (leurs étoiles, d’où la présence fréquente d’étoiles sur ce type de monnaie). Le fait de placer le croissant au-dessus d’eux peut symboliser leur domaine céleste ou les relier aux astres. Luna et les Dioscures sont tous deux parfois représentés dans le cadre d’un char (la biga pour les Dioscures, le char de Luna dans la nuit), les reliant au voyage nocturne ou à la voûte céleste. Marque de Série ou d’Atelier : Dans le monnayage républicain, notamment dans les premières séries anonymes comme celle-ci, de petits symboles (comme des étoiles, des ancres, des animaux ou des croissants) étaient souvent utilisés pour identifier les différentes émissions (séries de frappe) ou les ateliers monétaires (officines) au sein de la Monnaie de Rome. Ces symboles servaient de marque de contrôle ou de classement interne, et le croissant de lune, dans ce contexte, serait un simple différent pour distinguer cette émission spécifique d’autres monnaies de l’époque qui portent, par exemple, une étoile, une tête d’animal, ou un autre signe. Conclusion probable : Bien que l’interprétation symbolique reliant le croissant à Luna et à la sphère céleste des Dioscures soit pertinente et cohérente avec l’iconographie romaine, l’explication la plus courante en numismatique républicaine est que le croissant sert ici de marque d’émission ou de série . Il permettait de gérer et de différencier les grandes quantités de monnaies frappées à Rome autour de 195-190 av. J.-C.
555AN – Semis Anonyme

555AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : (AN) ou (AV) / ROMA Proue de galère tournée à droite, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 18.44g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 136/3 – Syd. 327a La légende AV ou AN sur cette monnaie est une abréviation qui a fait l’objet de discussions parmi les numismates, car ce denier fait partie des premières émissions « anonymes » de la République Romaine. Selon l’interprétation numismatique la plus courante (notamment celle de Michael Crawford dans Roman Republican Coinage): Interprétation principale (AV → Gens Aurelia): Le plus souvent, la légende est lue comme AV, qui est considérée comme une abréviation du nom de la Gens Aurelia. À cette époque (vers 194-190 av. J.-C.), les monnaies étaient officiellement anonymes, mais l’ajout de ces lettres servait de marque de contrôle permettant d’identifier le magistrat (ou monétaire) responsable de l’émission. Interprétation Alternative (AN → Gens Annia): Dans certains cas, la légende est lue comme AN, ce qui pourrait renvoyer à la Gens Annia. En résumé, la légende AV est l’interprétation la plus acceptée et est vue comme une abréviation qui lie l’émission à la Gens Aurelia, bien que le nom complet du monétaire ne soit pas inscrit.
541BA – Semis Baebia – Cnaeus Baebius Tampilus

541BA – Semis Baebia – Cnaeus Baebius Tampilus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite; derrière, marque de valeur S. Revers : (TAMP). ROMA (Tampilus. Rome) Proue de navire; à droite, marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 20.83g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Baebia Références : RRC 133/5 – B.11 (Baebia) – Syd. 337a La gens Baebia, bien que plébéienne, comptait des consuls et des figures notables ; Tampilus est mentionné comme un monétaire actif sous la République. Les Dioscures étaient des protecteurs traditionnels des cavaliers romains, symbolisant la victoire militaire. Aucune note historique spécifique n’est attachée à cette variante, mais elle illustre le rôle croissant des monétaires dans la propagande familiale via les monnaies.
533CA – Semis Caecilia – Caecilius Metellus

533CA – Semis Caecilia – Caecilius Metellus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite; derrière, marque de valeur S. Revers : (ME). ROMA (Metellus. Rome) Proue de navire; devant, marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 12.72g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Références : RRC 132/4 – B.4 (Caecilia) – Syd. 319a La famille Caecilia Metella était l’une des plus puissantes et des plus influentes familles plébéiennes de la République romaine. À partir du IIe siècle av. J.-C., ses membres ont atteint les plus hautes magistratures (consul, préteur, censeur) de manière quasi-systématique, jouant un rôle majeur dans la politique et les affaires militaires de Rome. Leur richesse et leur influence leur ont permis de tisser un vaste réseau de clients et d’alliances. Concernant le « Caecilius Metellus » spécifiquement responsable de l’émission de cette monnaie, il est important de noter que Michael Crawford (l’auteur de « Roman Republican Coinage ») ne l’identifie pas avec certitude à un personnage historique connu par d’autres sources. L’émission de cette monnaie est datée d’environ 206-200 av. J.-C., une période complexe et troublée à Rome. Il a été suggéré que le monétaire pourrait être un des membres suivants de la famille, mais cela reste une hypothèse : Lucius Caecilius Metellus : un homme politique de la République romaine qui a été consul à deux reprises pendant la première guerre punique (251 et 247 av. J.-C.). Il est célèbre pour avoir sauvé les images sacrées du temple de Vesta lors d’un incendie. Quintus Caecilius Metellus : un homme politique et général qui a remporté des victoires importantes et a reçu des surnoms honorifiques comme « Macedonicus » (pour sa victoire en Macédoine) ou « Numidicus » (pour sa guerre contre Jugurtha en Numidie). Il est très probable que le monétaire en question était un jeune homme de cette puissante famille, à une époque où le rôle de monétaire était une étape courante dans le cursus honorum, c’est-à-dire la carrière politique d’un jeune noble romain. L’émission de monnaies servait à la fois à financer les opérations de l’État et à promouvoir la renommée de sa famille, en inscrivant son nom et en affichant des symboles qui lui étaient associés.
519AN – Semis Anonyme

519AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une Meta, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 14.23g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 124/4 – Syd. 260a Signification de la « Meta » sur une monnaie romaine La « Meta » n’est pas un simple détail architectural, mais un symbole fort qui évoque : Les jeux du Cirque : La meta est l’élément le plus reconnaissable du Cirque Maximus. Sa représentation sur une monnaie est une référence directe aux courses de chars, qui étaient les jeux les plus populaires et un élément essentiel de la vie sociale et politique de Rome. La victoire et le triomphe : La course de chars était une métaphore de la victoire et du triomphe. L’équipage qui franchissait la meta en tête célébrait une victoire, un concept central dans l’idéologie impériale romaine. Un empereur représentant la meta sur sa monnaie s’associait ainsi aux succès militaires et à la gloire de Rome. Le passage du temps et le destin : La course autour des sept metae représentait le parcours du soleil ou les sept jours de la semaine. Ainsi, la meta pouvait aussi symboliser la fin d’un parcours, la conclusion ou l’accomplissement d’une entreprise.