2300AU – Semis Tibère

2300AU – Semis Tibère Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 4.58g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 239, BMC 577, BN 1747. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2293AU – Semis Auguste

2293AU – Semis Auguste Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE. (“Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ”, (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie)). Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)). Autel de Lyon. British Museum 4.63g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 9 à 14 après J.C Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 234, BMC 568. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
1261AN – Semis Anonyme

1261AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de navire à gauche, marque de valeur S à gauche. Bibliothèque nationale de France 6.22g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 86 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 350B/1 – Syd.678a 📜 Contexte Historique (86 av. J.-C.) Cette monnaie a été émise à une époque de crise politique et militaire intense à Rome : Guerres Civiles : 86 av. J.-C. est en pleine période des guerres civiles entre les partisans de Marius et ceux de Sylla. La frappe de monnaies, notamment les bronzes anonymes comme celui-ci, est souvent liée à la nécessité de financer l’effort de guerre. Affaiblissement du Système : Le système monétaire de bronze (l’aes grave), dont le Sémis fait partie, était déjà en déclin de poids et de valeur à cette époque, reflétant l’instabilité économique générale de la fin de la République. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie :
688AN – Semis Anonyme

688AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite ; derrière, marque de valeur S. Revers : (TP) ou (PT) / ROMA Proue de galère tournée à droite, marque de valeur S à droite. Bibliothèque nationale de France 13.13g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 177/2 – Syd. 353a La légende P T (ou T P) est considérée par les numismates comme un symbole ou un monogramme de magistrat monétaire. Fonction de la légende : Sous la République Romaine, ces lettres servent à identifier les responsables de la frappe (les tresviri monetales), ou parfois à marquer un atelier monétaire secondaire ou une série spécifique. Identité spécifique (PT / TP) : Dans ce cas précis, l’identité du magistrat monétaire qui a utilisé cette abréviation n’est pas connue avec certitude (d’où la classification d’émission « anonyme »). Les chercheurs ont émis des hypothèses sur les familles possibles (comme Papirius Turdus ou autres combinaisons de praenomen et nomen), mais aucune n’a fait consensus pour attribuer définitivement la frappe à un individu ou une gens spécifique.
625FU – Semis Furia – Lucius Furius Purpureo

625FU – Semis Furia – Lucius Furius Purpureo Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : (PVR ) // ROMA) (Purpureo // Rome) Proue de galère tournée à droite, à droite marque de valeur S. Bertolami Fine Arts 15.8g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 179-170 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Références : RRC 155/3 – Syd. 331a Le monétaire associé à cette monnaie est Purpurio, un membre de l’illustre gens Furia. Identité et Contexte Nom : Le monétaire est généralement identifié comme un Furius Purpurio. Gens : Il appartient à la gens Furia, une des plus anciennes et importantes familles patriciennes de Rome, qui a donné de nombreux magistrats à la République (dont le célèbre Marcus Furius Camillus). Période d’activité monétaire : Ses émissions monétaires sont datées d’une période allant approximativement de 179 à 170 av. J.-C. Lien Historique (Attention aux Homonymes) Les historiens de la numismatique, comme Ernest Babelon, établissent un lien possible entre ce monétaire et une figure politique et militaire plus célèbre de la même famille, bien que les dates ne correspondent pas toujours parfaitement à une seule personne : Lucius Furius Purpureo (Consul de 196 av. J.-C.) : Un personnage du nom de L. Furius Purpureo fut un général et homme politique romain de premier plan. Il fut tribun militaire en 210 av. J.-C. (pendant la Seconde Guerre Punique). Il fut préteur en 200 av. J.-C., où il remporta une victoire notable contre les Gaulois et Hamilcar à Crémone, en Gaule Cisalpine, ce qui lui valut l’honneur d’un triomphe. Il fut consul en 196 av. J.-C. Il est fréquent dans la numismatique républicaine de voir des monétaires choisir des types monétaires (motifs) faisant allusion aux gloires de leurs ancêtres ou à l’histoire de leur famille (gens). Signification du Nom et des Motifs Le cognomen (surnom) Purpurio est particulièrement intéressant car il dérive de purpura, la pourpre. Dénomination : La famille Furia a pu tirer ce nom des vêtements de pourpre portés lors des honneurs et des triomphes, ou de toute autre association symbolique avec cette couleur prestigieuse. Symbole monétaire : Bien que non présent sur cette monnaie, d’autres émissions de Furius Purpurio comportent un coquillage murex (utilisé pour la teinture pourpre) au revers, ce qui constitue une référence parlante à son nom. Extrait de « Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine » d’Ernest Babelon. Un personnage du nom de L. Furius Purpureo fut tribun militaire en 144 (210 av. J.- C.), préteur en 554 (200 av. J.-C.), gouverneur de la Gaule Cisalpine où il repoussa, à Cremona, les Carthaginois commandés par Hamilcar, enfin consul en 558 (196 av. J.-C.) avec M. Claudius Marcellus. Il remporta encore une grande victoire sur les Boii, et en mémoire de ses succès il fit bâtir trois temples à Jupiter qui furent consacrés en’ 560 et en 562 (194 et 192 av. J.-C.). Plus tard il fut mêlé aux événements d’Asie après la défaite d’Antiochus III le Grand, par L. Scipion Asiagenus. C’est là tout ce qu’on sait sur ce personnage qui a pu frapper les pièces suivantes vers l’an (217 av. J.-C.) et faire partie du même collège monétaire que Caecilius Metellus, Q. Lutatius Catulus et C. Terentius Varo, dont les pièces ont le même style.
587FU – Semis Furia – L. Furius Philus

587FU – Semis Furia – L. Furius Philus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : (LFP) / ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un bouclier, au-dessus une Victoire couronnant la légende et à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 13.72g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Références : RRC 144/2 – Syd. 300a Les informations sur le magistrat monétaire L. Furius Philus (RRC 144) sont principalement numismatiques ; sa carrière politique spécifique n’est pas clairement documentée en dehors de son rôle dans l’émission de monnaie. Il appartient à la branche des Furii Phili, une des familles patriciennes de la Gens Furia. Il est probablement un ancêtre ou un parent du célèbre Lucius Furius Philus, qui fut consul en 136 av. J.-C. (et qui est connu pour ses liens avec le cercle des Scipions et la guerre de Numance). Le magistrat monétaire plus tardif, M. Furius Philus (émetteur de deniers RRC 281/1 en 119 av. J.-C.), se réfère d’ailleurs aux succès militaires d’un de ses aïeux Philus, ce qui souligne l’importance de cette lignée dans l’histoire de la République. la Victoire couronnant la proue sert de symbole de bon augure pour le système monétaire romain et est un puissant message de puissance militaire et de triomphe constant pour la République romaine.
548PL – Semis Plautia – Lucius Plautius Hypsaeus

548PL – Semis Plautia – Lucius Plautius Hypsaeus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite; derrière, marque de valeur S. Revers : (LPLH). ROMA (Lucius Plautius Hypsaeus. Rome) Proue de navire à droite, marque de valeur S. Fitzwilliam Museum 15.7g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Plautia Références : RRC 134/3 – B.4 (Plautia) – Syd. 333a Bien que les sources littéraires (comme Tite-Live ou Plutarque) ne mentionnent pas explicitement ce Lucius Plautius comme monétaire, il est probable qu’il s’agisse d’un jeune membre de la gens Plautia en début de carrière. Les monétaires étaient souvent des aristocrates en ascension, utilisant la frappe monétaire pour gagner en visibilité. La gens Plautia est connue pour des figures comme L. Plautius Hypsaeus, préteur vers 135 av. J.-C., qui pourrait être le même individu ou un proche parent. La famille reste influente dans les décennies suivantes, notamment sous l’Empire avec des figures comme Aulus Plautius, général sous Claude. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plautius Hypsaeus. Monétaire vers 536 (218 av. J.-C.) Les monnaies ci-dessous décrites portent pour signature de monétaire un monogramme qui présente trois formes. Borghesi a proposé de l’interpréter par Lucius Plautius Hypsaeus, et son opinion a généralement été admise. Toutefois, Mommsen fait à ce sujet des réserves formelles, se fondant sur ce que le monogramme devrait s’interpréter par L. H. P. L. plutôt que L. PL.H. Remarquons cependant que l’opinion de Borghesi paraît confirmée par ce fait que l’on ne voit pas quel nom pourraient donner les lettres L. H. P. L., tandis que l’on connaît un personnage du nom de L. Plautius Hypsaeus qui, suivant le récit de Tite Live, fut préteur en 565 (189 av. J.-C.) et obtint l’Espagne citérieure pour sa province. Le monétaire est probablement ce personnage. Nous avons déjà décrit les pièces qui suivent dans notre classement chronologique, parmi les monnaies à monogrammes incertains.
267AN – Semis Anonyme

267AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : C / ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un épi de blé et marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 14.69g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 69/3b – Syd. 310b L’épi de blé sur cette monnaie a une signification très précise, qui n’est pas seulement symbolique, mais aussi historique et géographique. La raison principale est que cet épi de blé est un symbole direct de la Sicile. Grenier à blé de Rome : Au IIIe siècle av. J.-C., la Sicile était une province stratégiquement cruciale pour la République romaine, car elle constituait le principal grenier à blé. Les vastes champs de céréales de l’île fournissaient une grande partie du grain nécessaire pour approvisionner la population de Rome. Contexte de la guerre punique : Cette monnaie a a été frappée vers 211 av. J.-C., en pleine Seconde Guerre punique. À cette époque, Rome luttait pour contrôler la Sicile face à Carthage. La frappe de deniers sur l’île (on pense que ces pièces ont été frappées dans des ateliers siciliens) avait pour but de payer les troupes romaines sur place et de marquer la domination romaine sur ce territoire. Symbole de prospérité et de contrôle : La représentation de l’épi de blé sur la monnaie ne symbolise donc pas seulement la fertilité ou l’abondance en général, mais surtout le contrôle romain sur cette ressource vitale. En affichant un épi de blé, Rome communiquait son succès dans la maîtrise de l’approvisionnement en blé et, par extension, de la prospérité de la République.
155AN – Semis Anonyme

155AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus marque de valeur S, à droite L (Luceria). Bibliothèque nationale de France 41.9g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Lucérie Datation : 214 – 212 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 43/2b Ces motifs n’étaient pas choisis au hasard. Ils véhiculaient des messages importants sur l’identité et les valeurs de la République romaine. Saturne : Son inclusion peut symboliser l’abondance agricole et la prospérité que Rome cherchait à assurer pour ses citoyens. Proue de navire : Cet élément met en évidence la puissance et l’autorité de Rome, tant sur terre que sur mer, à une époque où la République étendait son influence. En somme, l’iconographie de ce semis est un témoignage visuel de la culture, de la religion et de la puissance politique de la Rome antique.
140AN – Semis Anonyme

140AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de navire à droite, au-dessus marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 33.8g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 215 – 212 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 41/6e Ces motifs n’étaient pas choisis au hasard. Ils véhiculaient des messages importants sur l’identité et les valeurs de la République romaine. Saturne : Son inclusion peut symboliser l’abondance agricole et la prospérité que Rome cherchait à assurer pour ses citoyens. Proue de navire : Cet élément met en évidence la puissance et l’autorité de Rome, tant sur terre que sur mer, à une époque où la République étendait son influence. En somme, l’iconographie de ce semis est un témoignage visuel de la culture, de la religion et de la puissance politique de la Rome antique.