505AN – Sextans Anonyme

505AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules et au-dessus une truie. Bibliothèque nationale de France 6.08g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 121/7 – Syd. 254d La présence d’une truie sur certaines monnaies romaines est un motif riche en symbolisme dans le monde romain. Cette thématique est particulièrement associée à des récits fondateurs et à des concepts clés de la religion et de la société. Voici la signification de la truie sur les monnaies et dans l’imaginaire romain : L’animal de sacrifice par excellence : La truie, souvent pleine, était un animal de sacrifice très courant et relativement peu coûteux, particulièrement offert à des divinités de la terre et de la fécondité comme Tellus et Cérès. Son importance dans la vie économique et religieuse paysanne est indéniable. On l’immolait par exemple le premier jour de chaque mois en l’honneur de Junon. Symbole de la fécondité et de l’abondance : En raison de sa capacité à mettre bas plusieurs portées par an, la truie était un puissant symbole de fertilité et de prospérité, des qualités qui étaient cruciales pour une civilisation agraire comme Rome. Le mythe fondateur d’Énée : L’une des légendes les plus célèbres associant une truie à la fondation de Rome est celle d’Énée. Selon la tradition, un présage divin lui aurait indiqué que le site de la future Alba Longa (la ville d’où viendraient Romulus et Remus) serait révélé par la découverte d’une truie blanche avec ses 30 marcassins. Ce mythe lie directement la truie à l’ancrage et à la prospérité du peuple latin. Référence à des événements militaires : Sur certaines monnaies plus anciennes, comme les Aes Signatum, la truie peut être associée à des événements militaires spécifiques. Par exemple, sur une pièce représentant un éléphant (symbolisant les guerres contre Pyrrhus, roi d’Épire), le porc à ses côtés pourrait faire référence à une ruse de guerre romaine : les Romains auraient utilisé des cochons pour effrayer les éléphants de combat de Pyrrhus, qui étaient paniqués par le cri de ces animaux. En conclusion, la truie sur une monnaie romaine n’est pas un motif anodin. Elle évoque des notions profondes de prospérité, de fertilité, de religion et de mythes fondateurs. Sa représentation symbolise la puissance du peuple latin et l’importance du monde rural dans l’identité romaine.
498AN – Sextans Anonyme

498AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules et au-dessus un couteau. Bibliothèque nationale de France 3.63g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 120/7 – Syd. 257d La présence d’un « couteau » sur cette monnaie fait référence à un symbole ou une marque spécifique associée à cette série monétaire, souvent utilisée comme un signe de contrôle ou d’identification dans la numismatique romaine républicaine. Voici une explication détaillée de sa signification : Symbole de contrôle : Dans la numismatique romaine, les monnaies portaient fréquemment des marques ou symboles (comme un couteau, un croissant, une lettre, etc.) pour identifier l’atelier de frappe, le monétaire responsable, ou une série spécifique. Sur cette monnaie, le « couteau » est une marque distinctive qui pourrait indiquer un monétaire anonyme ou un atelier particulier (souvent désigné comme « Knife 2 » dans les catalogues). Interprétation : Le couteau, en tant que symbole, peut avoir plusieurs significations possibles : Identification de l’atelier : Il pourrait désigner un atelier spécifique en Italie méridionale (par exemple, Luceria ou Canusium), où les victoriati étaient souvent frappés pendant la Seconde Guerre punique (vers 206-195 av. J.-C.). Marque du monétaire : Les monétaires romains utilisaient des symboles personnels pour marquer leurs émissions. Le couteau pourrait être lié à un individu ou une famille impliquée dans la production monétaire. Symbolisme culturel ou religieux : Le couteau, en tant qu’outil sacrificiel, pourrait avoir une connotation religieuse, évoquant des rituels ou des offrandes associés à la victoire.
490AN – Sextans Anonyme

490AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une foudre et à droite marque de valeur composée de deux globules. Bibliothèque nationale de France 6g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 119/7 – Syd. 248d La foudre (ou éclair) présente sur le revers de cette monnaie a une signification symbolique forte dans le contexte de la République romaine : Symbole de Jupiter : La foudre est l’attribut principal de Jupiter, le dieu suprême du panthéon romain, associé à la victoire, à la puissance divine et à la protection de l’État romain. En l’incluant sur la monnaie, Rome revendique la faveur divine pour ses succès militaires, notamment après la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.), période à laquelle cette monnaie est frappée (206-195 av. J.-C.). Célébration de la victoire : La foudre renforce l’idée de triomphe, suggérant que la victoire romaine est soutenue par la puissance divine de Jupiter, garant de l’ordre et de la suprématie de Rome. Marque distinctive : La foudre sert également de symbole de contrôle ou de marque d’atelier pour différencier cette série des autres. Les magistrats monétaires utilisaient souvent des symboles spécifiques pour identifier leurs émissions, et la foudre pourrait aussi refléter une signature ou une référence personnelle d’un monétaire. Contexte culturel : Dans l’imaginaire romain, la foudre est un signe de puissance et d’autorité divine, souvent liée aux augures et à la légitimité des actions de l’État. Son inclusion sur une monnaie destinée à circuler en Italie du Sud et en Grèce, régions influencées par la culture hellénistique, pouvait aussi renforcer l’image de Rome comme puissance dominante. En résumé, la foudre sur le cette monnaie symbolise la protection divine de Jupiter, la légitimité de la victoire romaine et sert de marque distinctive pour cette émission monétaire.
483AN – Sextans Anonyme

483AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules et à droite un casque. Bibliothèque nationale de France 5.4g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 118/5 – Syd. 272c Le casque comme symbole sur les monnaies romaines républicaines peut avoir plusieurs interprétations, en fonction du contexte historique et numismatique: Symbole de contrôle monétaire : À cette époque, les émissions monétaires romaines étaient supervisées par des magistrats monétaires (tresviri monetales). Ces derniers utilisaient souvent des symboles personnels ou distinctifs pour marquer leurs émissions, permettant de différencier les séries ou les ateliers. Le casque sur cette monnaie pourrait être une marque spécifique à un officier monétaire ou à un atelier particulier, bien que l’émetteur reste anonyme (pas de légende nominative). Le casque, en tant que symbole, pourrait aussi indiquer une série spécifique dans une émission plus large, aidant à identifier les matrices utilisées pour la frappe. Connotation militaire : La période de frappe (vers 206-195 av. J.-C.) coïncide avec la fin de la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.). La proue de navire, déjà présente sur le revers, évoque la puissance navale romaine, cruciale lors de la victoire contre Carthage. Le casque renforce cette thématique militaire, symbolisant la force, la victoire ou la protection des légions romaines. Le casque pourrait aussi faire référence à une divinité guerrière comme Mars, dieu de la guerre, ou symboliser la défense de Rome face à ses ennemis. Aspect pratique : Le symbole du casque servait également à distinguer cette série d’autres émissions similaires, facilitant le contrôle de la production monétaire dans une période où les émissions de bronze étaient massives pour financer les besoins militaires et économiques. Le casque sur cette monnaie est à la fois un symbole de contrôle monétaire et un motif militaire reflétant le contexte de la Deuxième Guerre punique. Sa présence distingue cette émission dans une série plus large d’as anonymes, soulignant l’importance des symboles dans l’organisation de la production monétaire romaine.
478AN – Sextans Anonyme

478AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, à droite marque de valeur composée de deux globules et au-dessus un oiseau sur un gouvernail. Bibliothèque nationale de France 6.81g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 117B/5 Sur les monnaies romaines, la présence d’un gouvernail et d’un oiseau a des significations symboliques distinctes qui, une fois combinées, créent une allégorie de la destinée et de la providence divine. Le gouvernail : Cet attribut est souvent associé à la déesse Fortuna, la personnification de la Chance et du Destin. Un gouvernail symbolise le contrôle de la direction et du sort, suggérant que la Fortune guide la destinée de Rome, de l’empereur ou du peuple. Les monnaies représentant Fortuna avec un gouvernail signifient que la prospérité et le succès de l’Empire sont assurés par sa bonne fortune. L’oiseau : Le symbolisme des oiseaux sur les monnaies romaines est lié à la religion et à l’augure, c’est-à-dire l’art d’interpréter les signes divins à travers le vol et le comportement des oiseaux. L’espèce de l’oiseau est souvent un indice : L’aigle est l’oiseau le plus courant, attribut de Jupiter, le roi des dieux. Il symbolise la puissance, la victoire et l’autorité divine. La chouette est l’emblème de Minerve (Athéna), déesse de la sagesse et de la guerre. Le paon est associé à Junon, épouse de Jupiter. La combinaison d’un oiseau (symbole de la volonté divine) et d’un gouvernail (symbole du destin) suggère que la destinée est sous le contrôle d’une puissance céleste. L’oiseau sur le gouvernail pourrait représenter un dieu ou une déesse guidant ou veillant sur le destin de l’État ou d’un individu. Cette iconographie est une manière de rassurer sur le fait que la bonne fortune et la stabilité de Rome sont assurées par la providence divine.
458AN – Sextans Anonyme

458AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules, devant un decempeda. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules et au-dessus un decempeda. Bibliothèque nationale de France 7.1g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 112/7a Variante 1 : Sans decempeda au revers. Référence : RRC 112/7b British Museum 8.33g Variante 2 : Sans decempeda à l’avers. Référence : RRC 112/7c Bibliothèque nationale de France 6.69g Bibliothèque nationale de France 6.69g La présence d’une « decempeda » sur une monnaie romaine n’est donc pas une simple décoration. Elle a une signification politique et sociale très forte : Réforme agraire et distribution des terres : Le symbole de la décempeda est généralement associé à des magistrats (souvent des triumvirs monétaires) qui étaient également responsables de l’administration et de la distribution des terres publiques (ager publicus). La pièce commémore leur rôle dans ces réformes agraires. Légitimité et propagande : En affichant cet instrument, le magistrat monétaire signalait au peuple et aux élites son implication dans un programme populaire et essentiel à la vie de la République. Il s’agissait d’un outil de propagande pour mettre en avant ses réalisations. Pour ce qui est de cette monnaie, il est important de noter que ce type de monnaie est anonyme, ce qui rend l’identification de symboles spécifiques à des magistrats plus difficile. Cependant, il existe d’autres monnaies républicaines, notamment des deniers, qui présentent clairement la décempeda, comme celles frappées par des familles telles que les Marcius Philippus ou les Cordia, pour mettre en valeur leur implication dans les distributions de terres. La présence de ce symbole sur cette monnaie aurait la même signification liée à l’administration des terres.
441AN – Sextans Anonyme

441AN – Sextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules et au-dessus un bâton. Bibliothèque nationale de France 5.67g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Etrurie Datation : 208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 106/8a Variante 1 : Bâton également présent à l’avers derrière la tête de Minerve. Référence : RRC 106/8b British Museum 5.09g Le bâton qui apparaît sur cette monnaie est un symbole militaire. Il peut représenter : Une enseigne militaire (signum) : Les enseignes étaient des symboles d’identité et de loyauté pour les légions romaines. Leur présence sur une monnaie renforce le thème de la puissance militaire et des victoires de Rome. Un attribut de la divinité ou de la personnification : De nombreuses divinités et allégories romaines étaient représentées tenant un bâton, une lance ou un sceptre pour symboliser leur pouvoir. Pour la Victoire, la lance ou le bâton peut souligner le caractère militaire de son triomphe. Une marque d’atelier ou un signe de contrôle : Dans la numismatique romaine républicaine, les symboles et les monogrammes servaient souvent à identifier l’atelier de frappe ou les magistrats monétaires responsables de l’émission. La présence de ce bâton peut être une marque spécifique à cette série de monnaies.
422AN – Sextans Anonyme

422AN – Sextans Anonyme Avers : CA Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules et derrière les lettres CA. Revers : CA / ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules et les lettres CA à droite. Bibliothèque nationale de France 3.65g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Canusium Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 100/5 – Syd. 309f Canusium (aujourd’hui Canosa di Puglia, dans les Pouilles, Italie) était une ville antique d’une grande importance dans la région de l’Apulie, située sur la rive droite du fleuve Aufidus (Ofanto), à environ 20 km de la mer Adriatique. Voici une synthèse détaillée et en français des informations historiques, archéologiques et culturelles sur Canusium, en tenant compte du contexte fourni et de sa pertinence pour cette monnaie frappée dans cette ville vers 209-208 av. J.-C. 1. Origines et histoire ancienne Fondation légendaire : Selon la tradition grecque et romaine, Canusium aurait été fondée par le héros homérique Diomède, compagnon d’Ulysse. Cependant, les fouilles archéologiques attestent une présence humaine dans la région dès le 7e millénaire av. J.-C.. Peuple daunien : Canusium était un centre majeur des Dauniens, une branche septentrionale des Iapyges, un peuple italique. Les fouilles à Toppicelli, sur la plaine de l’Ofanto, ont révélé des bâtiments et des tombes d’une aristocratie daunienne, avec des influences culturelles grecques et étrusques, notamment dans les objets en métal et en ambre. Période grecque : À partir du développement de la Magna Grecia, Canusium devint une polis grecque, prospérant grâce au commerce et à l’artisanat, en particulier la céramique et la poterie. Les nombreuses vases grecs trouvés dans la nécropole témoignent de cette influence hellénistique. 2. Canusium sous Rome Alliance avec Rome (318 av. J.-C.) : Canusium se rallia volontairement à Rome en 318 av. J.-C., devenant une alliée fidèle. Elle conserva un certain degré d’autonomie, notamment le droit de frapper sa propre monnaie, comme cette monnaie, marqué des lettres « CA » pour Canusium. Deuxième guerre punique (218-201 av. J.-C.) : Pendant cette guerre contre Carthage, Canusium resta loyale à Rome. Après la défaite romaine à la bataille de Cannae (216 av. J.-C.), située à proximité, la ville servit de refuge aux survivants romains, qui furent soignés dans un hôpital local (aujourd’hui école Bovio). Cette monnaie, frappée vers 209-208 av. J.-C., reflète l’importance de Canusium comme atelier monétaire régional pendant ce conflit. Guerre sociale (90-89 av. J.-C.) : Canusium se révolta contre Rome lors de la guerre sociale, soutenant les Samnites. Elle accueillit le général samnite Trebazio, défait par le préteur romain C. Cosconius en 89 av. J.-C. Cette révolte entraîna probablement des dommages, comme le suggère Strabon, qui note un déclin de la ville par rapport à son importance passée. Statut romain : Après la guerre sociale, Canusium devint un municipium (vers 88 av. J.-C.) et fut inscrite dans la tribus Oufentina. Sous l’empereur Antonin le Pieux, elle fut élevée au rang de colonia par Hérode Atticus, qui dota la ville d’un aqueduc.
414AN – Sextans Anonyme

414AN – Sextans Anonyme Avers : Γ Tête de Mercure à droite, coiffée du pétase, au-dessus marque de valeur composée de deux globules. et au-dessous la lettre Γ. Revers : Γ / ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules et la lettre Γ. British Museum 5.56g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 99/7 – Syd. 306d Il est difficile de déterminer avec certitude la signification de la lettre « Γ » (gamma) sur cette monnaie. Cependant, les recherches en numismatique romaine offrent plusieurs pistes de réflexion : Marque d’atelier ou de série : Les lettres et symboles sur les monnaies romaines, notamment celles de la période républicaine, servaient souvent de « marques de contrôle ». Ces marques aidaient à identifier l’atelier monétaire, l’officine de frappe (une équipe de production au sein de l’atelier) ou le magistrat monétaire responsable de l’émission. Cette monnaie est associée à l’atelier de Luceria, et il est possible que le gamma soit une marque spécifique de cet atelier ou d’une de ses officines. Symbole politique ou religieux : Les motifs et symboles sur les monnaies républicaines avaient souvent une signification politique ou religieuse forte, liée aux familles des magistrats monétaires. Le gamma pourrait être lié à l’histoire d’une famille ou à une victoire spécifique.
404AN – Sextans Anonymes

404AN – Sextans Anonymes Avers : L Tête de Minerve à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules, à droite la lettre L. Revers : T / ROMA Les Dioscures galopant à droite, au-dessous la lettre T. Bibliothèque nationale de France 10.16g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 98A/6 – Syd. 134 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce. Quant à lettre T est une marque d’atelier, ou « marque de la monnaie », qui permettait d’identifier l’atelier de frappe ou le magistrat monétaire responsable de l’émission.