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2221AU – Aureus Auguste

Avers : AVGVSTVS DIVI F (Auguste, fils du divin Jules César) Tête nue d’Auguste à gauche. Revers : IMP X. ACT (Imperator Decimum Actium(Empereur pour la dixème fois, Actium)) Apollon Citharoedus d’Actium, debout à gauche, tenant le plectre et la lyre. 7.79gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 15-13 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 170var. Descriptif : Apollon Actius est honoré par Auguste sur ce revers dans le cadre des commémorations de sa grande victoire à la bataille d’Actium, où un ancien temple dédié à Apollon surplombait la mer. Auguste fit agrandir et rénover le temple pour exprimer sa gratitude; à l’endroit où la tente d’Octave avait été dressée, il construisit un monument orné des becs des galères capturées et, pour célébrer davantage sa victoire, il institua les jeux Actian en l’honneur d’Apollon Actius. Pas de vente observée de cet aureus.

2220AU – Aureus Auguste

Avers : AVGVSTVS DIVI F (Auguste, fils du divin Jules César) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : IMP X. ACT (Imperator Decimum Actium(Empereur pour la dixème fois, Actium)) Apollon Citharoedus d’Actium, debout à gauche, tenant le plectre et la lyre. BM 7.83gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 15-13 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 170, BMC 459, BN 1394, Cohen 143. Descriptif : Apollon Actius est honoré par Auguste sur ce revers dans le cadre des commémorations de sa grande victoire à la bataille d’Actium, où un ancien temple dédié à Apollon surplombait la mer. Auguste fit agrandir et rénover le temple pour exprimer sa gratitude; à l’endroit où la tente d’Octave avait été dressée, il construisit un monument orné des becs des galères capturées et, pour célébrer davantage sa victoire, il institua les jeux Actian en l’honneur d’Apollon Actius. Un exemplaire de cet aureus à 22000 Dollars lors d’une vente CNG en 2010 .

2112AU – Denier Auguste – C. Antistius Vetus

Avers : IMP CAESAR AVGVS TR POT XII (Imperator Caesar Augustus, tribuniciâ potestate octavâ) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : C ANTIST VETVS IIIVIR APOLLINI ACTIO (Caius Antistius Vetus. Foedus populi romani cum Gabinis) Estrade ornée d’ancres et de proues de navires, sur laquelle se tient debout un pontife en costume féminin, tourné à gauche et sacrifiant sur un autel allumé ; il tient une lyre de la main gauche. BM 3.93gr Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 16 avant J.C. Matière : Argent Atelier : Rome Gens : Julia et Antestia Références : RIC 366, BMC 95, BN 363-364, Antestia 21. Descriptif : Le revers représente un sacrifice fait à Apollon, en mémoire de la victoire d’Actium, dans le temple consacré par Auguste à cette divinité. Un exemplaire de ce denier s’est vendu à 12000 Dollars lors de la vente TRITON XI en 2008. VARIANTE La légende du revers de ce denier est différente, APOLLINI n’est pas sur toute la largeur. Références : RIC 365. BNF 3.38gr Indice de rareté Pas de vente observée de ce denier.

366AN – Quincussis Anonyme

366AN – Quincussis Anonyme Avers : L Tête laurée d’Apollon à droite, derrière L. Revers : ROMA Les Dioscures galopant à droite, au-dessous marque de valeur composée de cinq globules Bibliothèque nationale de France 28.5g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 97/3

1240TI – Quadrans Tituria – Lucius Titurius Sabinus

1240TI – Quadrans Tituria – Lucius Titurius Sabinus Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite, derrière trois points. Revers : L·TVR SAB inversé Proue de navire à droite. British Museum 4.26g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 89 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Tituria Références : RRC 344/7  Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon On connaît un certain Titurius qui eut, comme lieutenant de Q. Metellus Pius, un commandement dans la guerre contre Sertorius en Espagne, vers 675 (79 av. J.-C.); son fils Q. Titurius Sabinus fut lieutenant de César dans la guerre des Gaules, de 697 à 700 (57 à 54 av. J.-C.). Cavedoni, qui regarde les médailles ci-dessous décrites comme frappées vers 666 (88av. J.-C.), les donne au premier de ces deux personnages, dont le nom exact est L. Titurius L. f. Sabinus, comme l’indique la légende de l’as. Sur le denier, figure le monogramme TA (Tatius), pareil au monogramme inexpliqué sur des pièces anonymes et celles de Postumius (Postumia, 9). Ici l’interprétation de TA par Tatius n’est pas douteuse. C’est une allusion qui trouve sa raison d’être dans le nom Sabinus du monétaire. On voit, sur les médailles, le roi des Sabins, Titus Tatius, et l’enlèvement des Sabines représente sous diverses formes. Nous n’insisterons que sur le revers qui montre Tarpeia à moitié ensevelie sous les boucliers. Au-dessus de cette scène, on aperçoit le croissant lunaire et une étoile. Properce fait effectivement intervenir la Lune dans l’histoire de Tarpeia : Saepe illa immeritae causata est omnina lunae. Et sibi tinguendas dixit in amne comas. Sur les deniers de P. Petronius Turpilianus, figurent aussi tantôt un croissant et une étoile, tantôt le supplice de Tarpeia. Il paraît que l’édicule de la Lune sur la partie du forum romain appelée Graecostasis se rattache à la même tradition. Borghesi, dans une lettre à Mommsen, a proposé de restituer à L. Titurius un as qui est généralement classé à la famille Turillia et qui porte TVRI L. Le savant italien pense qu’une partie de la légende a été effacée et qu’il faut lire en réalité : [L. TI]TVRI. L[.F]. Nous avons vérifié sur plusieurs exemplaires la conjecture de Borghesi; elle est parfaitement exacte. Mais les autres pièces en bronze qui portent seulement la légende TVR appartiennent à la famille Turillia. On pourrait peut-être donner à la Tituria gens le victoriat qui a pour légende P. SABINVS; on le trouvera décrit à la famille Vettia. L. Titurius Sabinus paraît avoir formé un collège monétaire avec Q. Titius et C. Vibius Pansa.

1600CL – Aureus Claudia – Publius Clodius

Avers : Anepigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; derrière la tête, une petite lyre . Revers : P CLODIVS / M F (Publius Clodius Marci Filius, Publius Claudius fils de Marc) Diana Lucifera drapée, avec son arc et son carquois, debout de face, tournée à droite, tenant dans chaque main un grand flambeau allumé. Ars Classica NAC AG 8.14g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Claudia Références : RRC 494/22 – B.14 (Claudia) –  Syd.1116 Descriptif : Le revers de cet aureus pourrait se rapporter à la déification de César ou aux Ludi Apollinares qui se tenaient du 6 au 13 juillet de chaque année. César était né le 13 juillet 100 avant J.-C. Les deux types de deniers de Publius Claudius se complètent et sont peut-être aussi liés aux cultes lunaires et solaires avec les associations Apollon/Diane et Sol/Petite Ourse. Au culte de Diane était associé celui de Sol. Il existe aussi un lien entre Sol et Apollon (voir en particulier sous Constantin avec “Soli Invicto Comiti” et la visite de Constantin au temple d’Apollon Granus (medicus) à Grand dans les Vosges). Marc Antoine fut le « grand prêtre » du nouveau culte associant Sol au divin Jules. Après la mort du dictateur, une étoile filante (comète) avait traversé les cieux. Les Romains superstitieux considérèrent que c’était l’esprit de César qui fut divinisé (sideis Iulis) en 42 avant J.-C. La gens Clodia faisait remonter sa généalogie aux Sabins. Ces derniers avaient introduit à Rome le culte d’Apollon et de Diane (Sol et Luna). Ce type est à rapprocher du très important monnayage de déification de César en 42 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, An-toine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo.

1451LI – Sesterce Licinia – Aulus Licinius Nerva

1451LI – Sesterce Licinia – Aulus Licinius Nerva Avers : NERVA Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : A. LICINI (Aulus Licinius) Victoire marchant à droite, tenant palme et une couronne. Bibliothèque nationale de France 0.95g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 47 avant J.C. Matière : Argent Gens : Licinia Références : RRC 454/4 – B.26 (Licinia) – Syd.957 Remarque : Moins de dix exemplaires de ce sesterce observés. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon A. Licinius Nerva. Triumvir monétaire de 705 à 709 (49-45 av. J.-C.) On connaît plusieurs personnages ayant porté le nom de Aulus Licinius Nerva; le premier fut tribun du peuple en 576 (178 av. J.-C.), puis préteur en Espagne, en 588 (166 av. J.-C.) ; un autre, probablement fils du précédent, fut préteur en 611 (143 av. J.-C.) et l’année suivante gouverneur de la Macédoine. Le monétaire dont nous nous entretenons ici, descendait sans doute de ces personnages, mais il n’est pas connu historiquement, à moins que ce ne soit un certain Licinius Nerva, mentionné sans son prénom, et qui fut questeur de Decimus Brutus pendant la guerre de Modène. La même obscurité règne sur l’interprétation des types monétaires de ce magistrat. Nous ne connaissons pas les motifs qui l’ont poussé à représenter sur ses deniers la tête de la déesse de la Bonne Foi, à qui Numa fit, le premier, bâtir un temple. Peut-être un des ancêtres de A. Nerva fut-il prêtre de cette divinité qu’on appelle fides publica du temps des empereurs et qu’on représente sur les monnaies impériales, tenant une patère et une corne d’abondance.On a proposé de reconnaître dans le type du revers des deniers, le préteur A. Licinius Nerva qui, pendant sa préture en Macédoine, en 612 (142 av. J.-C.), battit Andriscus qui avait entrepris de restaurer le trône de Persée. Les médailles représenteraient Nerva lui-même à cheval et traînant par les cheveux le malheureux roi de Macédoine. On voit au revers du sesterce un cavalier en course, comme sur les monnaies des Calpumii Pisones. C’est une allusion aux ludi Apoliinares institués par P. Licinius Varus, préteur en 546 (208 av. J.-C.)

1216TI – Semis Titia – Quintus Titius

1216TI – Semis Titia – Quintus Titius Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite, derrière marque de valeur S. Revers : Q. TITI. (Quintus Titius) Minerve tenant un sceptre, debout dans un quadrige au galop à droite. Bibliothèque nationale de France 5.63g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Titia Références : RRC 341/5 – B.5 (Titia) – Syd.695 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Titia, d’origine plébéienne, était néanmoins sénatoriale dès le VIle siècle de Rome. On trouve Sex. Titius, tribun du peuple en 665 (89 av. J.-C.); il se montra le vengeur de Saturninus et de Glaucia tués l’année précédente. A la même époque, vivait un de ses parents, C. Titius, orateur distingué. Nous citerons encore M. Titius un des chefs de la flotte romaine, qui fut fait prisonnier en l’an 714 (40 av. J.-C.) par Sex. Pompée, sur les côtes de la Gaule Narbonnaise. On le trouve en Orient, dans la guerre des Parthes, sous les ordres de Marc Antoine, en 718 (36 av. J.-C.); il se rallia plus tard à Octave et fut consul suffectus, en 723.Les médailles donnent le seul nom de Q. Titius, monétaire vers 664 (90 av. J.-C.) avec C. Vibius Pansa. Mais on ne sait quel est ce personnage, à moins qu’on ne l’identifie avec Q. Titius qui s’occupait de négoce, et vint, selon Plutarque, trouver Sylla en 668 (86 av. J.-C.) après la bataille de Chéronée.Sur le denier n. 1, on voit la tête du dieu Mutinus ou Mutunus Tilinus, surnom de Priape; c’est un type parlant, faisant allusion au nom de famille Titius. Dans la même intention, le chef gaulois Tatinos a reproduit aussi cette tête avec une barbe cunéiforme et des ailerons, sur ses monnaies. Festus rapporte que le dieu Mutinus Titinus avait, à Rome, un temple où les matrones romaines venaient sacrifier, revêtues de robes prétextes : les jeunes mariées étaient tenues d’offrir symboliquement à Mutinus Titinus le tribut de leur virginité. Le Pégase, au revers du même denier, se rapporte aussi à cette même divinité : c’est le type des monnaies de Lampsaque, ville où le culte de Priape était particulièrement en honneur. Sur le denier n. 2, figure la tête de Bacchus, ordinaire aussi sur des monnaies grecques de Lampsaque. L’analogie de ces types s’explique « non par une intention d’imitation servile de la part de l’artiste romain, mais par une communauté de culte entre les deux villes Rome et Lampsaque, communauté qui devait produire des figures semblables pour les mêmes divinités’ » Le Cabinet des Médailles possède un buste de marbre, à double tête comme Janus, dont une des têtes est celle de Bacchus imberbe et couronné de lierre, et l’autre, celle du dieu priapique Mutinus Titinus, ailée, avec la barbe cunéiforme. L’association de ces deux têtes montre le rapport qui existait entre le culte de Bacchus et celui de Mutinus Titinus, le Priape romain.

1211CA – Quadrans Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi

1211CA – Quadrans Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi Avers : Anépigraphe Tète laurée d’Apollon à droite ; derrière, trois points. Revers : L PISO Ancre et gouvernail en sautoir. British Museum 2.42g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Calpurnia Références : RRC 340/6c – B.20 (Calpurnia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Calpurnius Piso Frugi. Triumvir monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) Ce monétaire était fils d’un personnage du. même nom qui servit avec distinction en Sicile en 621 (133 av. J.-C.) et mourut en Espagne où il remplissait les fonctions de propréteur vers 642 (112 av. J.-C.). Le magistrat monétaire, mentionné à plusieurs reprises par Cicéron, était, comme ses ancêtres, un homme de la plus grande honorabilité. Il se porta comme accusateur de P. Gabinius en 667 (87 av. J.-C.) et il fut avec Verrès en Sicile comme propréteur, en 680 (74 av. J.-C.). Il exerça les fonctions d’officier monétaire vers l’an 665 (89 av. J.-C.), comme Borghesi l’a induit des pièces qui portent E. L. P. (Ex lege Papiria). La loi Plaulia Papiria qui contenait, entre autres, des dispositions relatives aux monnaies, fut promulguée, en effet, en 665 . La grande quantité des monnaies de L. Piso Frugi peut être attribuée aux frais occasionnés par la guerre Sociale. On a dû convertir en numéraire les lingots de la réserve métallique de l’ærarium. C’est à cette circonstance que nous devons de savoir que cette réserve, en 665, montait à 17.410 livres d’or, 22.070 livres d’argent en lingot,et 6.135.400 sesterces (= 18.230 livres) en argent monnayé On monnaya ces lingots, et L. Piso Frugi fut chargé avec D. Junius Silanus de diriger cette émission extraordinaire. Les marques monétaires si nombreuses, que l’on trouve sur les pièces, n’avaient pas d’autre but, que de distinguer les coins, pour les ouvriers de l’atelier, et de permettre la vérification et le contrôle de cette abondance inusitée. Le chiffre ((|)) (10,000) relevé par Cavedoni montre la quantité énorme de deniers qui ont dû être frappés. La tête d’Apollon qui figure au droit de toutes les pièces ainsi que le cavalier au galop qui tient dans la main une palme, un fouet ou une torche, font allusion aux jeux célébrés en l’honneur d’Apollon, et dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius Nous avons déjà dit que ce fut un membre de la gens Calpurnia, le préteur C. Calpurnius Piso, qui, en 543 (211 av. J.-C.), régularisa les ludi Apollinares et en rendit la célébration périodique. Il y avait des courses de chars, et des courses de desultores, cavaliers qui conduisaient deux chevaux, et qui pendant la course sautaient de l’un sur l’autre. C’est à ces jeux que se rapporte le type des pièces de L. Piso ainsi que de C. Piso, son fils, que nous décrirons plus loin.

1207CA – Sesterce Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi

1207CA – Sesterce Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi Avers : PISO Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : E.L.P FRVGI   (Ex Lege Papiria. Frugi) Cheval au galop à droite. British Museum 0.95g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Calpurnia Références : RRC 340/3a – B.15 (Calpurnia) – Syd.676 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo. Variante : Sans légende à l’avers Références : RRC 340/3b – B.15 (Calpurnia) – Syd.676a British Museum 0.97g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Calpurnius Piso Frugi. Triumvir monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) Ce monétaire était fils d’un personnage du. même nom qui servit avec distinction en Sicile en 621 (133 av. J.-C.) et mourut en Espagne où il remplissait les fonctions de propréteur vers 642 (112 av. J.-C.). Le magistrat monétaire, mentionné à plusieurs reprises par Cicéron, était, comme ses ancêtres, un homme de la plus grande honorabilité. Il se porta comme accusateur de P. Gabinius en 667 (87 av. J.-C.) et il fut avec Verrès en Sicile comme propréteur, en 680 (74 av. J.-C.). Il exerça les fonctions d’officier monétaire vers l’an 665 (89 av. J.-C.), comme Borghesi l’a induit des pièces qui portent E. L. P. (Ex lege Papiria). La loi Plaulia Papiria qui contenait, entre autres, des dispositions relatives aux monnaies, fut promulguée, en effet, en 665 . La grande quantité des monnaies de L. Piso Frugi peut être attribuée aux frais occasionnés par la guerre Sociale. On a dû convertir en numéraire les lingots de la réserve métallique de l’ærarium. C’est à cette circonstance que nous devons de savoir que cette réserve, en 665, montait à 17.410 livres d’or, 22.070 livres d’argent en lingot,et 6.135.400 sesterces (= 18.230 livres) en argent monnayé On monnaya ces lingots, et L. Piso Frugi fut chargé avec D. Junius Silanus de diriger cette émission extraordinaire. Les marques monétaires si nombreuses, que l’on trouve sur les pièces, n’avaient pas d’autre but, que de distinguer les coins, pour les ouvriers de l’atelier, et de permettre la vérification et le contrôle de cette abondance inusitée. Le chiffre ((|)) (10,000) relevé par Cavedoni montre la quantité énorme de deniers qui ont dû être frappés. La tête d’Apollon qui figure au droit de toutes les pièces ainsi que le cavalier au galop qui tient dans la main une palme, un fouet ou une torche, font allusion aux jeux célébrés en l’honneur d’Apollon, et dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius Nous avons déjà dit que ce fut un membre de la gens Calpurnia, le préteur C. Calpurnius Piso, qui, en 543 (211 av. J.-C.), régularisa les ludi Apollinares et en rendit la célébration périodique. Il y avait des courses de chars, et des courses de desultores, cavaliers qui conduisaient deux chevaux, et qui pendant la course sautaient de l’un sur l’autre. C’est à ces jeux que se rapporte le type des pièces de L. Piso ainsi que de C. Piso, son fils, que nous décrirons plus loin.