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021AN – Didrachme Anonyme

021AN – Didrachme Anonyme Avers : ROMANO (Aux romains) Tête laurée d’Apollon à gauche, les cheveux longs tombant sur la nuque. Revers : Anépigraphe Cheval libre bondissant à droite; au-dessus de la croupe, astre rayonnant à huit rais. Bibliothèque nationale de France 7.41g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 275 – 270 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 15/1a – Syd. 4

1612VI – Aureus Vibia – Caius Vibius Varus

Avers : Anepigraphe Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : C VIBIVS / VARVS (Caius Vibius Varus) Vénus se mire dans un miroir; à droite, une colonne. BNF 8.03g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Vibia Références : RRC 494/34 – B.27 (Vibia) – Syd.1137 Descriptif : David Sear rapporte à la fois la tête d’Apollon à l’avers et la Vénus au revers à la famille Julia. L’aureus rappelle ainsi le César assassiné, qui est certainement lié à la lutte des triumvirs contre les meurtriers de César. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius Varus. Monétaire en 711-712 (43-42 av. J.-C.) Ce magistrat composa un collège monétaire avec L. Livineius Regulus, L. Mussidius Longus et P. Clodius Turrinus. Ses trois collègues prennent le titre de quatuorvir auro publico feriundo; lui seul n’ajoute à son nom aucune qualification. Mommsen plaçait ce collège en 716; le trésor de Pieve-Quinta a démontré qu’il date des années 711 et 712 (43-42 av. J.-C.). Nous ne savons rien de la carrière de C. Vibius Varus qui n’est connu que par les médailles. Outre les monnaies que ses collègues et lui ont fait frapper aux noms de Lépide, de Marc Antoine et d’Octave, chacun d’eux a émis, sous l’autorité du sénat, des aurei et des deniers qui ne portent pas les noms des triumvirs et sont antérieurs à la constitution du triumvirat le 27 novembre 711. Aussi, les types qui figurent sur ces monnaies ont-ils entre eux une grande analogie. Ceux des pièces de C. Vibius Varus font allusion soit aux souvenirs de famille des Vibii, comme le denier n. 24, soit à la puissance romaine, à sa bonne fortune et à ses victoires, types monétaires usuels à la fin de la république. Lieu de découverte (1 exemplaire) Galerie (aureus classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1964,1203.73 Source : British Museum Poids : 8.00g British Museum: R.9217 Source : British Museum Poids : 7.93g

1205CA – Denier Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi

1205CA – Denier Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; avec ou sans marque de contrôle. Revers : L PISO FRVGI / ROMA en monogramme ou non (Lucius Piso Lucio filio Frugi, Lucius Piso fils de Lucius Frugi) Cavalier nu, galopant à droite ou à gauche, tenant une palme; avec ou sans marque de contrôle. Bibliothèque nationale de France 3.97g INDICE DE RARETE : 1 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Argent Gens : Calpurnia Références : RRC 340/1 – B.12 (Calpurnia) Frappé au nom de L. Calpurnius Piso L.f. L.n. Frugi. Ce type de denier, comme ceux de Caius Vibius Pansa qui fut l’un des magistrats monétaires de 90 avant J.-C., nous montre un buste d’Apollon lauré à droite. Extrêmement courant, il présente un nombre de combinaisons de coins important avec plus de 300 variétés. Ce monnayage complexe fut le principal outil monétaire dans le cadre de la guerre Sociale qui opposa Rome à ses alliés latins regroupés dans la confédération Marsique à partir de 90 avant J.-C. Le choix du droit et du revers rappelle que le préteur Lucius Calpurnius Piso, ancêtre de notre monnayeur, institua les Jeux Apolliniens en 212 avant J.-C. Ce type sera copié et repris en 67 avant J.-C. par Caius Calpurnius Piso, le fils de Lucius. Voir ci-dessous, un article sur les différents revers de ce denier : Les différents revers du denier de Lucius Calpurnius Piso Frugi Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Calpurnius Piso Frugi. Triumvir monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) Ce monétaire était fils d’un personnage du. même nom qui servit avec distinction en Sicile en 621 (133 av. J.-C.) et mourut en Espagne où il remplissait les fonctions de propréteur vers 642 (112 av. J.-C.). Le magistrat monétaire, mentionné à plusieurs reprises par Cicéron, était, comme ses ancêtres, un homme de la plus grande honorabilité. Il se porta comme accusateur de P. Gabinius en 667 (87 av. J.-C.) et il fut avec Verrès en Sicile comme propréteur, en 680 (74 av. J.-C.). Il exerça les fonctions d’officier monétaire vers l’an 665 (89 av. J.-C.), comme Borghesi l’a induit des pièces qui portent E. L. P. (Ex lege Papiria). La loi Plaulia Papiria qui contenait, entre autres, des dispositions relatives aux monnaies, fut promulguée, en effet, en 665 . La grande quantité des monnaies de L. Piso Frugi peut être attribuée aux frais occasionnés par la guerre Sociale. On a dû convertir en numéraire les lingots de la réserve métallique de l’ærarium. C’est à cette circonstance que nous devons de savoir que cette réserve, en 665, montait à 17.410 livres d’or, 22.070 livres d’argent en lingot,et 6.135.400 sesterces (= 18.230 livres) en argent monnayé On monnaya ces lingots, et L. Piso Frugi fut chargé avec D. Junius Silanus de diriger cette émission extraordinaire. Les marques monétaires si nombreuses, que l’on trouve sur les pièces, n’avaient pas d’autre but, que de distinguer les coins, pour les ouvriers de l’atelier, et de permettre la vérification et le contrôle de cette abondance inusitée. Le chiffre ((|)) (10,000) relevé par Cavedoni montre la quantité énorme de deniers qui ont dû être frappés. La tête d’Apollon qui figure au droit de toutes les pièces ainsi que le cavalier au galop qui tient dans la main une palme, un fouet ou une torche, font allusion aux jeux célébrés en l’honneur d’Apollon, et dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius Nous avons déjà dit que ce fut un membre de la gens Calpurnia, le préteur C. Calpurnius Piso, qui, en 543 (211 av. J.-C.), régularisa les ludi Apollinares et en rendit la célébration périodique. Il y avait des courses de chars, et des courses de desultores, cavaliers qui conduisaient deux chevaux, et qui pendant la course sautaient de l’un sur l’autre. C’est à ces jeux que se rapporte le type des pièces de L. Piso ainsi que de C. Piso, son fils, que nous décrirons plus loin. Lieux de découverte (2082 exemplaires)

1177CA – Denier Caecilia – Lucius Cæcilius Metellus

1177CA – Denier Caecilia – Lucius Cæcilius Metellus Avers : L METEL – A. ALB. S. F (Lucius Metellus – Aulus Albinus Servii filius, Lucius Metellus – Aulus Albinus fils de Servius) Tête laurée d’Apollon à droite, avec sous le tête soit une étoile, soit un croissant ou soit ni l’un ni l’autre. Revers : C. MALL // ROMA (Caius Malleolus/ Roma) Rome assise à gauche sur des boucliers, tenant une haste de la main droite et le parazonium de la gauche; couronnée par la Victoire debout derrière elle. British Museum 3.99g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 96 avant J.C. Matière : Argent Gens : Caecilia Référence : RRC 335/1 La tête au droit a peut-être servi de modèle pour le denier de L. Calpurnius Piso. Une tête similaire se trouve sur le denier d’Aulus Postumius Albinus. Le modèle de référence pourrait avoir été emprunté à Lucius Pomponius Molo, dont le denier est daté de 97 avant J.-C. Nous avons exactement le même type anépigraphe au droit pour Caius Poblicius Malleolus seul. Sur ce denier, nous avons affaire à trois personnages différents, Lucius Metellus qui fut préteur en 71 avant J.-C., Aulus Postumius Albinus, marianiste qui fut tué à la bataille de la Porte Colline en 82 avant J.-C., enfin Caius Publicius Malleolus qui sera questeur en 80 avant J.-C. Variante 1 : avec aucune marque sous la tête d’Apollon Références : RRC 335/1a – Syd.611 British Museum 3.99g Variante 2 : avec une étoile sous la tête d’Apollon Références : RRC 335/1b – B.45 (Cæcilia) – Syd.611a British Museum 3.93g Variante 3 : avec un croissant sous la tête d’Apollon Références : RRC 335/1c – B.46 (Cæcilia) – Syd.611a British Museum 3.97g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Lucius Cæcilius Metellus. Ce magistrat monétaire était frère de Q. Metellus Creticus, mais on ignore de qui ces deux personnages descendaient. L. Metellus qui naquit probablement vers l’an 635 (119 av. J.-C.), fut préteur en 683 (71 av. J.-C.); propréteur l’année suivante, il succéda à Verrès dans le gouvernement de la Sicile. Cicéron vante beaucoup son administration réparatrice : il purgea la Sicile des pirates qui en dévastaient les côtes, et donna satisfaction aux plaintes légitimes et aux revendications formulées contre Verrès. L. Metellus devint consul avec Q. Marcius Rex en 686 (68 av. J.-C.), mais il mourut presque aussitôt après-son entrée en charge. – Sur le denier qu’il fit frapper vers 665, son nom est associé à ceux de A. Postumius Albinus et de C. Poblicius Malleolus. Ces pièces ont été copiées, dans les années qui suivirent, par les insurgés italiotes de la guerre Sociale. C’est la déesse Rome assise sur des boucliers, qu’on voit au revers, comme l’indique le mot ROMA qui paraît être une légende explicative du type. Cavedoni a remarqué que ce type est une imitation des monnaies d’Étolie qui ont, au revers, Atalante assise sur des boucliers et appuyée sur une haste; à ses pieds est un carnyx gaulois qui rappelle la défaite des Gaulois sous Antigone Gonatas, roi de Macédoine (276-243 av. J.-C.), après que ces barbares eurent pillé le temple de Delphes. Les monnaies étoliennes dont nous parlons sont à peu près contemporaines de ces événements ; leur imitation romaine n’est pas absolument identique au prototype : le carnyx gaulois a disparu, et en outre, la Victoire qui couronne la déesse assise ne paraît pas sur les pièces étoliennes. Lieux de découverte (289 exemplaires)

1653JU – Denier Brutus – Pedanius Costa

Avers : COSTA LEG (Costa Legatus, Costa Légat) Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : BRVTVS / IMP (Brutus/ Imperator) Trophée militaire composé d’une cuirasse, de deux lances et d’un bouclier en forme de huit. BNF 3.93gr Indice de rareté Atelier : Asie Mineure ou Macédoine Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pedania et Junia Références : RRC 506/2 – B.42 (Junia) – Syd.1296 Descriptif : Marcus Junius Brutus était un Romain au sang bleu qui avait atteint une fortune en prêtant de l’argent à des taux d’intérêt exorbitants lorsqu’il a été suborné dans le complot contre son ancien bienfaiteur, Jules César. Son lointain ancêtre étant entré dans l’histoire comme un grand tyrannicide, Brutus est rapidement devenu le chef de facto et le porte-parole des assassins. Après les ides de mars, Brutus incita un sénat effrayé à lui donner un poste de gouverneur dans le nord de la Grèce et partit rapidement pour lever des fonds et des armes pour la guerre civile en préparation contre les adhérents de César. Il a coupé une bande brutale à travers la Grèce, la Thrace et l’Asie Mineure, pillant les trésors de la ville et imposant des taxes horribles à la pointe d’une épée. Il a transformé ses gains mal acquis en deniers d’argent pour payer son armée et sa marine grandissantes, y compris ce type. Brutus et ses compagnons furent bientôt manœuvrés dans la bataille contre les Césariens à Philippes en Grèce, où Marc Antoine s’avéra être bien le meilleur général. Brutus s’est suicidé avec le poignard même qu’il avait plongé dans César, ce qui a valu à ce personnage peu attrayant la réputation de martyr pour la cause de la liberté. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Bien que la famille Pedania ne soit pas très illustre, elle remonte cependant à une origine fort ancienne. Tite Live cite un centurion du nom de T. Pedanius qui s’illustra par son courage, durant la seconde guerre Punique, en 542 (212 av. J.-C.), mais ce personnage est le seul que l’on connaisse pendant la période républicaine, avec Pedanius Costa qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus, en Asie, lors de la guerre civile. C’est en qualité de legatus que ce dernier fit frapper les deux médailles décrites plus bas, entre 710 et 712 (44 à 42 av. J.-C.). La tête laurée du droit est sans doute la tête de la Liberté ; le trophée du revers se rapporte aux triomphes de Brutus. Lieux de découverte (20 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4785 Source : British Museum Poids : 3.80g British Museum: 2002,0102.4784 Source : British Museum Poids : 3.76g

1646JU – Denier Brutus – C. Flavius Hemicillus

Avers : C FLAV HEMIC LEG PRO PR (Caius Flavius Hemic. Legatus Pro Praetore, Caius Flavius Hemic. Légat Proprêteur) Buste d’Apollon drapé à droite; devant, une lyre. Revers : BRVT IMP Q CAEP (Quintus Cæpio Brutus Imperator, Quintus Caepio Brutus empereur) Victoire debout à gauche, couronnant un trophée de la main droite et tenant une palme de la main gauche. BNF 3.66g Indice de rareté Atelier Grèce Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Flavia, Servilia et Junia Références : RRC 504/1 – B.1 (Flavia) – Syd.1294 Descriptif : L’imagerie militaire sur ce type est vraisemblablement liée aux opérations de Brutus en Thrace et en Lycie avant l’engagement final avec Octave et Antoine à Philippes. L’identité précise du légat C. Flavius ​​Hemicullus n’a pas été établie, et il existe un certain nombre de récits qui donnent une image floue de son rôle. Dans sa correspondance à Atticus, Cicéron fait mention d’un «Flavius ​​Noster», et Plutarque raconte que «Flavius, Brutus« chef des ingénieurs »est venu le voir dans ses dernières heures. Cela indique une certaine confusion puisque la légende d’avers nomme Flavius ​​«legatus pro praetore». Appian rappelle un autre Flavius, avec le praenomen correct de Gaius, comme un ennemi d’Octave. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Flavius Hemicillus. Propréteur de 710 à 712 (44 à 42 av. J.-C.) Le denier décrit plus loin porte trois noms, celui de C. Flavius Hemic…, de Q. Servilius Caepio, et de M. Junius Brutus. C. Flavius y porte les titres de legatus propraetore. Il fut l’ami de M. Junius Brutus, le meurtrier de César, qu’il accompagna à la bataille de Philippes en 712 (42 av. J.-C.) en qualité de praefectus fabrum; il fut tué après la prise de Pérouse en l’an 714 (40 av. J.-C.). Les monnaies qu’il a fait frapper sont un peu antérieures à la bataille de Philippes. Quant au surnom que porte C. Flavius, il n’est pas mentionné dans les auteurs, et on l’a interprété de plusieurs manières. Borghesi en donne une explication un peu subtile en croyant que ce mot Hemic…est le commencement de Hemicillus, mot dérivé du grec, de sorte que C. Flavius s’appellerait demi-âne, cognomen analogue à ceux d’Aper, Vitulus, Mus, etc.,. La Victoire couronnant un trophée est, sans doute, l’emblème des espérances de triomphe que le parti républicain pouvait concevoir avant la bataille de Philippes. Lieu de découverte (1 exemplaire) Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1855,1118.2 Source : British Museum Poids : 3.90g British Museum: 1867,0101.1251 Source : British Museum Poids : 3.82g

1645JU – Denier Brutus – Quintus Junius Brutus

Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : Q CAEPIO – BRVTVS – IMP (Quintus Cæpio Brutus Imperator, Quintus Caepio Brutus empereur) Trophée tenant deux boucliers. Prisonniers mâle et femelle de chaque coté. BNF 4.10g Indice de rareté Atelier Grèce Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Servilia et Junia Références : RRC 503/1 – B.35 (Junia) – Syd.1293 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Caepio Brutus Ce personnage célèbre était fils de M. Junius Brutus et de Servilia, soeur de Q. Servilius Caepio. Né dans l’automne de l’an 666 (8e av. J.-C.), il fut adopté par son oncle Q. Servilius Caepio, et c’est en raison de cette adoption qu’on voit figurer sur les monnaies de Brutus des souvenirs de la gens Servilia. Sur ses espèces, qu ‘il fit frapper, soit comme proconsul soit comme imperator, il prend simplement le nom de Brutus ou celui de Q. Caepio Brutus. En 705 (49 av. J.-C.), lorsqu’éclata la guerre civile entre César et Pompée, Brutus, bien que démocrate, se déclara pour le parti aristocratique; l’année suivante, il se distingua à Dyrrachium contre les troupes de César; après Pharsale il ne dut son salut qu’à la clémence du vainqueur. Réfugié à Larissa, il résolut de quitter le parti pompéien et il écrivit à César pour solliciter son pardon. Non seulement il l’obtint, mais dès l’an 708, il fut nommé gouverneur de la Gaule Cisalpine. Rentré à Rome l’année suivante, il répudia sa femme Claudia pour épouser Porcia, soeur de Caton. En 710 (44 av. J.-C.). Brutus était préteur urbain et César lui avait promis le gouvernement de la Macédoine ; il ne s’en joignit pas moins à C. Cassius pour conspirer contre la vie du dictateur qui tomba sous le poignard des assassins le 15 mars 710 (44 av. J.-C.). Le Sénat pardonna aux meurtriers, mais l’ attitude de Marc Antoine fit comprendre à Brutus que le futur triumvir se disposait à venger le dictateur. Brutus partit pour Athènes avec l ‘intention de prendre possession du gouvernement de la Macédoine dont il s ’empara grâce au secours en argent que lui fournit le questeur M. Appuleius. Maisle Sénat avait, dans l’intervalle, assigné la Macédoine à Marc Antoine qui y envoya son frère, C. Antonius, en qualité de préteur, mais avec les pouvoirs proconsulaires ; ce dernier tomba entre les mains de Brutus qui le fit mettre à mort. D’autre part, Octave, en août 711 (43 av. J.-C.), obtint du Sénat la condamnation des meurtriers de César. La guerre était devenue nécessaire : Brutus prit le titre d’ imperalor et fit, à Sardes, sa jonction avec Cassius. On se battit d’abord sur mer, et finalement, dans l’automne de 712 (42 av. J.-C.), à Philippes, où Brutus et Cassius furent vaincus. Brutus désespéré se perça de son poignard. Les emblèmes qui figurent sur les monnaies de Brutus rappellent que le tyrannicide se prétendait le restaurateur de la liberté du peuple romain. Tantôt son nom n’est suivi d’aucun titre ; tantôt il prend, comme C. Cassius, le titre de proconsul ; celles-ci ont été frappées en Macédoine par le proquesteur L. Sestius. Tantôt enfin, Brutus prend le titre d’imecrator ; ces dernières sont frappées par ses lieutenants en Orient, avant la bataille de Philippes : P. Cornélius Lentulus Spinther, C. Flavius Hemicillus, Pedanius Costa, L. Plaetorius Cestianus, M. Servilius, et C. Servilius Casca. Lieu de découverte (1 exemplaire) Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: R.9247 Source : British Museum Poids : 3.86g

1601CL – Denier Claudia – Publius Clodius

Avers : Anepigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; derrière la tête, une petite lyre . Revers : P CLODIVS / M F (Publius Clodius Marci Filius, Publius Claudius fils de Marc) Diana Lucifera drapée, avec son arc et son carquois, debout de face, tournée à droite, tenant dans chaque main un grand flambeau allumé. BM 3.72gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Claudia Références : RRC 494/23 – B.15 (Claudia) –  Syd.1117 Descriptif : Le revers de ce denier pourrait se rapporter à la déification de César ou aux Ludi Apollinares qui se tenaient du 6 au 13 juillet de chaque année. César était né le 13 juillet 100 avant J.-C. Ce denier sera restitué par Trajan et existe aussi en aureus. Les deux types de deniers de Publius Claudius se complètent et sont peut-être aussi liés aux cultes lunaires et solaires avec les associations Apollon/Diane et Sol/Petite Ourse. Au culte de Diane était associé celui de Sol. Il existe aussi un lien entre Sol et Apollon (voir en particulier sous Constantin avec “Soli Invicto Comiti” et la visite de Constantin au temple d’Apollon Granus (medicus) à Grand dans les Vosges). Marc Antoine fut le « grand prêtre » du nouveau culte associant Sol au divin Jules. Après la mort du dictateur, une étoile filante (comète) avait traversé les cieux. Les Romains superstitieux considérèrent que c’était l’esprit de César qui fut divinisé (sideis Iulis) en 42 avant J.-C. La gens Clodia faisait remonter sa généalogie aux Sabins. Ces derniers avaient introduit à Rome le culte d’Apollon et de Diane (Sol et Luna). Ce type est à rapprocher du très important monnayage de déification de César en 42 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, An-toine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo. Lieux de découverte (471 exemplaires) [leafle t-marker lat=41.325173 lng=-8.385681]6 ex. Trésor de Citania de Sanfins (Po) _ Source: Michael Crawford[/leaflet-marker] Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4730 Source : British Museum Poids : 4.00g British Museum: R.9171 Source : British Museum Poids : 3.91g

1484CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus

1484CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus Avers : A Tête laurée d’Apollon à droite; derrière la tête, A (Apollon). Revers : C. CONSIDI // PAETI (Caii Considii Pæti, de Caius Considius Paetus) Chaise curule. British Museum 4.15g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Considia Références : RRC 465/2a – B.2 (Considia) – Syd.991 Ce denier rappellerait que Jules César reçut le privilège de s’asseoir sur une chaise curule, placée entre les deux consuls dans l’enceinte du Sénat après sa victoire de Thapsus en 46 avant J.-C. sur le parti pompéien. Le A, placé derrière la tête du dieu au droit, serait l’initiale d’Apollon. Variante sans grènetis à l’avers Référence : RRC 465/2b British Museum 4.13g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Considius Paetus. Monétaire en 705 (49 av. J.-C.) Borghesi a reconnu dans ce monétaire le personnage désigné ainsi par Hirtius : C. Considius filiusi, qui était le fils de C. Considius Longus, propréteur en Afrique et partisan de Pompée. Le monétaire se déclara aussi, comme son père, l’adversaire de César, mais après la bataille de Thapsus en 707 (47 av. J.-C.), il fit sa soumission et obtint son pardon avec le gouvernement d’Hadrumète. Ses monnaies ont été frappées en 705 (49 av. J.-C.) à Apollonie d’Illyrie. Cicéron nous parle des pièces d’argent qu’on fit frapper dans cette ville à cette époque de détresse; C. Considius fuyait avec les partisans de Pompée. Le buste de Pallas et le quadrige de la Victoire, ainsi que la Victoire portant un trophée, expriment évidemment les voeux et les espérances des Pompéiens; la tête de Vénus Erycine fait allusion aux souvenirs de la famille Considia que nous avons signalés plus haut; la chaise curule nous indique que C. Considius Paetus était probablement édile curule à l’époque où il fit frapper monnaie. Quant à la tête laurée à l’aspect féminin qui figure sur les deniers n° 2, 3 et 4, dans laquelle Eckhel a voulu reconnaître Vénus, et d’autres la Liberté, elle est la même divinité que celle qui est figurée sur les deniers de Q. Pomponius Musa et de P. Clodius Turrinus. Borghesi a prouvé que c’était la tête d’Apollon, telle qu’on la voit plus tard sur des monnaies de l’empereur Domitien frappées à Apollonie, le lieu même où C. Considius Paetus a fabriqué ses médailles, et c’est par Apollo que doit être interprétée la lettre A qui figure derrière la tête du dieu sur le denier n° 2. Les collègues de C.Considius Paetus furent Man. Cordius Rufus et Q. Sicinius. Lieux de découverte (165 exemplaires)

1483CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus

1483CO – Denier Considia – Caius Considius Pætus Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite, comprise dans une couronne de laurier. Revers : C. CONSIDIUS // PAETVS (Caii Considii Pæti, de Caius Considius Paetus) Chaise curule. British Museum 4.21g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 46 avant J.C. Matière : Argent Gens : Considia Références : RRC 465/1 – B.3 (Considia) – Syd.990 Ce denier rappellerait que Jules César reçut le privilège de s’asseoir sur une chaise curule, placée entre les deux consuls dans l’enceinte du Sénat après sa victoire de Thapsus en 46 avant J.-C. sur le parti pompéien. Variante sans couronne de laurier à l’avers mais présence d’un grènetis.  Références : RRC 465/1b – B.3 (Considia) – Syd.990a British Museum 4.16g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Considius Paetus. Monétaire en 705 (49 av. J.-C.) Borghesi a reconnu dans ce monétaire le personnage désigné ainsi par Hirtius : C. Considius filiusi, qui était le fils de C. Considius Longus, propréteur en Afrique et partisan de Pompée. Le monétaire se déclara aussi, comme son père, l’adversaire de César, mais après la bataille de Thapsus en 707 (47 av. J.-C.), il fit sa soumission et obtint son pardon avec le gouvernement d’Hadrumète. Ses monnaies ont été frappées en 705 (49 av. J.-C.) à Apollonie d’Illyrie. Cicéron nous parle des pièces d’argent qu’on fit frapper dans cette ville à cette époque de détresse; C. Considius fuyait avec les partisans de Pompée. Le buste de Pallas et le quadrige de la Victoire, ainsi que la Victoire portant un trophée, expriment évidemment les voeux et les espérances des Pompéiens; la tête de Vénus Erycine fait allusion aux souvenirs de la famille Considia que nous avons signalés plus haut; la chaise curule nous indique que C. Considius Paetus était probablement édile curule à l’époque où il fit frapper monnaie. Quant à la tête laurée à l’aspect féminin qui figure sur les deniers n° 2, 3 et 4, dans laquelle Eckhel a voulu reconnaître Vénus, et d’autres la Liberté, elle est la même divinité que celle qui est figurée sur les deniers de Q. Pomponius Musa et de P. Clodius Turrinus. Borghesi a prouvé que c’était la tête d’Apollon, telle qu’on la voit plus tard sur des monnaies de l’empereur Domitien frappées à Apollonie, le lieu même où C. Considius Paetus a fabriqué ses médailles, et c’est par Apollo que doit être interprétée la lettre A qui figure derrière la tête du dieu sur le denier n° 2. Les collègues de C.Considius Paetus furent Man. Cordius Rufus et Q. Sicinius. Lieux de découverte (87 exemplaires)