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1286MA – Denier Marcia – Lucius Marcius Censorinus

1286MA – Denier Marcia – Lucius Marcius Censorinus Avers : Anépigraphe Buste lauré d’Apollon à droite. Avec ou sans marque de contrôle, devant ou derrière la tête. Revers : L. CENSOR (Lucius Censorinus) Le satyre Marsyas, barbu et nu marchant à gauche, saoul, tenant une outre sur l’épaule; derrière, une colonne. Avec ou sans marque de contrôle dans le champ. British Museum 4.19g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 82 avant J.C. Matière : Argent Gens : Marcia Références : RRC 363/1 – B.42 (Marcia) – Syd.737 Le monétaire n’est connu que par ses monnaies. Le nom de Lucius Marcius Censorinus est aussi associé à ceux de Publius Crepusius et de Caius Mamilius Limetanus qui monnayèrent ensemble en 82 avant J.-C. Une statue du satyre Marsyas se trouvait placée sur le Forum à l’opposé de l’Argiletum. P. Hill fait remarquer que la colonne placée derrière le satyre pourrait être surmontée d’une statue de Minerve à qui Marsyas avait dérobé une flûte afin de concurrencer Apollon dans un concours musical qu’il perdit finalement. Au droit, on pourrait avoir une statue d’Apollon qui se trouvait placée à Rome. Variante 1 : marques de contrôle à l’avers et au revers. Référence : RRC 363/1a British Museum 4.03g Variante 2 : marque de contrôle seulement à l’avers. Référence : RRC 363/1b British Museum 4.34g Variante 3 : marque de contrôle seulement au revers. Référence : RRC 363/1c British Museum 3.54g Variante 4 : absence de marque de contrôle. Référence : RRC 363/1d British Museum 3.82g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Marcius Censorinus. Monétaire vers 670 (84 av. J.-C.) Ce personnage fut triumvir monétaire avec P. Crepusius et C. Mamilius Limetanus . La date des deniers que ce collège fit frapper a été à peu près fixée par l’examen des trouvailles dans lesquelles on les a rencontrés; mais on sait fort peu de chose sur chacun des monétaires. Mommsen pense que L. Censorinus est probablement le frère du monétaire C. Marcius Censorinus dont nous venons de voir les monnaies. On le regarde comme le père de L. Marcius L. f. Censorinus, un des plus ardents partisans de Marc Antoine, qui fut préteur en 711 (43 av. J.-C.) et consul en 715 (39 av. J.-C.). Sur le denier n. 24, le satyre Marsyas rappelle le nom de Marcius3 Eckhel croit, non sans raison, que c’est la statue de Marsyas érigée au forum ; Marsyas, fils de Liber, est le symbole de la liberté dans les colonies du jus ilalicum, et son image sur les monnaies coloniales symbolise la possession du jus Latii. Sa statue se trouvait non seulement à Rome, sur le forum, comme symbole de la Liberté, mais dans plusieurs villes d’Asie Mineure et d’Afrique!. Quant à la colonne qu’on voit derrière la statue de Marsyas sur le denier de L. Censorinus, Cavedoni suppose que c’est celle dont parle Festus comme ayant été élevée à un comédien sur le Vulcanal. Lieux de découverte (532 exemplaires)

1284CR – Denier Crepusia – Publius Crepusius

1284CR – Denier Crepusia – Publius Crepusius Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; le sceptre sur l’épaule avec une ou deux marques de contrôle. Revers : P. CREPVSI (Publius Crepusius) Cavalier galopant à droite, brandissant une javeline de la main droite. Marque de contrôle derrière. British Museum 4.27g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 82 avant J.C. Matière : Argent Gens : Crepusia Références : RRC 361/1 – B.1 (Crepusia) Le monétaire n’est connu que par ses monnaies. Le nom de Crepusius est aussi associé à ceux de Lucius Marcius Censorinus et de Caius Mamilius Limetanus qui monnayèrent ensemble en 82 avant J.-C. Variante 1 : chiffre de contrôle au revers. Référence : RRC 361/1a British Museum 3.88g Variante 2 : lettre de contrôle à l’avers + chiffre de contrôle au revers. Référence : RRC 361/1b British Museum 3.93g Variante 3 : symbole et lettre de contrôle à l’avers + chiffre de contrôle au revers. Référence : RRC 361/1c British Museum 3.98g Variante 4 : symbole à l’avers + chiffre de contrôle au revers Référence : RRC 361/1c var Bibliothèque nationale de France 3.86g Bibliothèque nationale de France 3.86g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les Crepusii sont à peu près inconnus dans l’histoire en dehors de la numismatique qui nomme P. Crepusius. Ce personnage fut monétaire vers l’an 670 (84 av. J.-C.) avec L. Marcius Censorinus et C. Mamilius Limetanus qui formaient avec lui le triumvirat. Mais on ne sait rien sur son compte, et guère plus sur le compte de ses collègues. Il est donc difficile d’expliquer le type de la première des monnaies que nous décrivons et qui porte le nom seul de P. Crepusius; le cavalier du revers fait sans doute allusion à quelque trait de bravoure d’un ancêtre du monétaire. Quant aux types des autres pièces, nous en donnerons l’explication aux familles Marcia et Mamilia. Lieux de découverte (783 exemplaires)

1246MA – Denier Marcia – Caius Marcius Censorinus

1246MA – Denier Marcia – Caius Marcius Censorinus Avers : Anépigraphe Tête diadémée d’Apollon à droite avec les cheveux longs, avec de grandes mèches tombant sur le cou. Revers : C. CENSORI ou C. CENSORI (Caius Marcius Censorinus) Cheval bridé galopant à droite. Dans le champ, un symbole, un chiffre ou une lettre variable. British Museum 4.06g INDICE DE RARETE :  1 10+ ATELIER : Rome Datation : 88 avant J.C. Matière : Argent Gens : Marcia Références : RRC 346/2 – B.19 (Marcia) – Syd.714 La gens Marcia faisait remonter sa généalogie aux premiers rois de Rome : Numa Pompilius (c. 715-672 avant J.-C.) qui succéda à Romulus et Ancus Martius, son petit-fils (640-616 avant J.-C.) qui fut le quatrième roi de la cité. Le revers fait référence à la création des “ludi Apollinares” en 212 avant J.-C. par un ancêtre de notre monétaire, Marcius. Ces jeux, qui se déroulaient du 6 au 13 juillet, comportaient des courses de chevaux. Le droit n’est pas sans rappeler les deniers de la gens Calpurnia, frappés en 90 avant J.-C. Variétés: On trouve au revers de ce denier des chiffres ainsi que des lettres latines et quelques fois grecque. On trouve également des combinaisons de lettres, de chiffres et ainsi que des symboles l’un au-dessus de l’autre ou inversement. Variante 1 : marque de contrôle à l’avers + deux autres au revers. Référence : RRC 346/2a British Museum 4.05g Variante 2 : deux marques de contrôle au revers. Référence : RRC 346/2b British Museum 4g Variante 2 : sans marque de contrôle sur les deux faces. Référence : RRC 346/2c British Museum 4.05g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Marcius Censorinus. Monétaire vers 670 (84 av. J.-C.) On connaît C. Marcius Censorinus qui fut un des plus ardents partisans de Marius; il se posa en adversaire de Sylla dès 663 (91 av. J.-C.), et eut un commandement important dans l’armée de Marius; après la chute de ce grand homme, il fut envoyé par le consul Papirius Carbo, avec huit légions, au secours du fils de Marius assiégé dans Préneste. Pompée le battit et, après la défaite de Brutus Damasippus et de Carrinas, il fut, jeune encore, mis à mort par ordre de Sylla en 673 (81 av. J.-C.).Ses deniers présentent deux types différents. Sur les uns, on voit la tête d’Apollon et un cheval en course, ou deux chevaux montés par un seul cavalier, types qui font allusion aux ludi Apollinares dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius et que C. Calpurnius Piso avait rétablis en 543 (211 av. J.-C.) : ces jeux en l’honneur d’Apollon consistaient principalement en courses de chars et en courses de cavaliers ou desultores qui conduisaient deux chevaux, et qui, pendant la course, sautaient de l’un sur l’autre. D’autres deniers ainsi que l’as, présentent les têtes des rois Numa Pompilius et Ancus Marcius dont les Marcii se prétendaient descendus.  Lieux de découverte (158 exemplaires)

1223VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa

1223VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa Avers : PANSA Tête laurée d’Apollon à droite (avec ou non de grandes boucles de cheveux); devant, marque de contrôle. Revers : C. VIBIVS. C. F (Caius Vibius Caii Filius, Caius Vibius fils de Caius) Minerve debout dans un quadrige galopant à droite, casquée, tenant de la main droite un trophée et une longue javeline et les rênes de la main gauche. British Museum 4g INDICE DE RARETE : 1 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 342/5b – B.2 (Vibia) Ce denier commémore les premières victoires remportées par Rome dans la Guerre Sociale (91-88 avant J.-C.). Le droit, comme pour L. Calpurnius Piso, est encore une fois Apollon. La fabrication des deniers de C. Vibius Pansa et de L. Calpurnius Piso fut très importante et permit de financer la guerre qui opposait Rome à ses anciens alliés italiens. Variante avec Victoire qui couronne Minerve au revers. Référence : RRC 342/5a SITNAM SITNAM Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius C. j. Pansa. Monétaire vers 664 (90 av. J.-C.) Il est probable que ce magistrat est le père de C. Vibius Pansa C. f. C. n. qui fut consul en 711 (43 av. J.-C.). Le prénom concorde parfaitement avec cette identification, ainsi que le style des médailles. Mais on ne sait rien sur l’histoire de ce monétaire, sinon qu’il fut proscrit par Sylla en 672 (82 av. J.-C.). Il fit partie du même collège monétaire que Q. Titius dont les deniers sont de style semblable.Nous avons fait remarquer ailleurs que Q. Titius copia sur ses pièces de bronze la plupart des types des deniers de C. Vibius Pansa. Ajoutons ici que l’as n. 10 de C. Vibius Pansa porte, au droit, une tête de Janus à barbe pointue, pareille à celle qui figure sur l’as de Q. Titius. Nous n’avons rien à dire de la tête d’Apollon et du quadrige de Pallas identifiée à la dea Roma, qu’on voit sur les cinq premières médailles. Sur le denier n. 6, Cérès ou Déméter, tenant deux torches, est à rapprocher de Diane Lucifera sur un denier de P. Clodius Turrinus ; c’est un type emprunté à la numismatique des villes grecques ou siciliennes, sans que nous connaissions les motifs de ce choix. Le cochon qui accompagne souvent Cérès à la recherche de sa fille Perséphone, rappelle les cochons qui, suivant la légende, bouleversèrent le sol afin de cacher la trace du passage de Perséphone. Les masques bachiques sur les autres deniers, sont des types parlants qui font allusion au cognomen du monétaire. Lieux de découverte (2250 exemplaires)

1222VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa

1222VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa Avers : PANSA Tête laurée d’Apollon à droite (avec ou non de grandes boucles de cheveux); devant, marque de contrôle. Revers : C. VIBIVS. C. F (Caius Vibius Caii Filius, Caius Vibius fils de Caius) Minerve debout dans un quadrige galopant à gauche, casquée, tenant de la main droite un trophée et une longue javeline et les rênes de la main gauche. British Museum 3.99g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 342/4b – B.3 (Vibia) – Syd.685 Ce denier commémore les premières victoires remportées par Rome dans la Guerre Sociale (91-88 avant J.-C.). Le droit, comme pour L. Calpurnius Piso, est encore une fois Apollon. La fabrication des deniers de C. Vibius Pansa et de L. Calpurnius Piso fut très importante et permit de financer la guerre qui opposait Rome à ses anciens alliés italiens. Variante avec Victoria qui couronne Minerve au revers. Références : RRC 342/4a – B.3 (Vibia) – Syd.686 Bibliothèque nationale de France 3.96g Bibliothèque nationale de France 3.96g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius C. j. Pansa. Monétaire vers 664 (90 av. J.-C.) Il est probable que ce magistrat est le père de C. Vibius Pansa C. f. C. n. qui fut consul en 711 (43 av. J.-C.). Le prénom concorde parfaitement avec cette identification, ainsi que le style des médailles. Mais on ne sait rien sur l’histoire de ce monétaire, sinon qu’il fut proscrit par Sylla en 672 (82 av. J.-C.). Il fit partie du même collège monétaire que Q. Titius dont les deniers sont de style semblable.Nous avons fait remarquer ailleurs que Q. Titius copia sur ses pièces de bronze la plupart des types des deniers de C. Vibius Pansa. Ajoutons ici que l’as n. 10 de C. Vibius Pansa porte, au droit, une tête de Janus à barbe pointue, pareille à celle qui figure sur l’as de Q. Titius. Nous n’avons rien à dire de la tête d’Apollon et du quadrige de Pallas identifiée à la dea Roma, qu’on voit sur les cinq premières médailles. Sur le denier n. 6, Cérès ou Déméter, tenant deux torches, est à rapprocher de Diane Lucifera sur un denier de P. Clodius Turrinus ; c’est un type emprunté à la numismatique des villes grecques ou siciliennes, sans que nous connaissions les motifs de ce choix. Le cochon qui accompagne souvent Cérès à la recherche de sa fille Perséphone, rappelle les cochons qui, suivant la légende, bouleversèrent le sol afin de cacher la trace du passage de Perséphone. Les masques bachiques sur les autres deniers, sont des types parlants qui font allusion au cognomen du monétaire. Lieux de découverte (42 exemplaires)

1221VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa

1221VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa Avers : PANSA Tête laurée d’Apollon à droite (avec ou non de grandes boucles de cheveux); devant, marque de contrôle. Revers : C. VIBIVS. C. F (Caius Vibius Caii Filius, Caius Vibius fils de Caius) Cérès marchant à droite avec dans chaque main une torche, cochon devant. Le tout entouré d’une couronne de laurier. British Museum 3.91g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 342/3a – B.6 (Vibia) – Syd.683b Ce denier commémore les premières victoires remportées par Rome dans la Guerre Sociale (91-88 avant J.-C.). Le droit, comme pour L. Calpurnius Piso, est encore une fois Apollon. La fabrication des deniers de C. Vibius Pansa et de L. Calpurnius Piso fut très importante et permit de financer la guerre qui opposait Rome à ses anciens alliés italiens. Variante : Sans couronne de laurier au revers mais un grènetis. Références : RRC 342/3b – B.6 (Vibia) – Syd.683 British Museum 4.13g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius C. j. Pansa. Monétaire vers 664 (90 av. J.-C.) Il est probable que ce magistrat est le père de C. Vibius Pansa C. f. C. n. qui fut consul en 711 (43 av. J.-C.). Le prénom concorde parfaitement avec cette identification, ainsi que le style des médailles. Mais on ne sait rien sur l’histoire de ce monétaire, sinon qu’il fut proscrit par Sylla en 672 (82 av. J.-C.). Il fit partie du même collège monétaire que Q. Titius dont les deniers sont de style semblable.Nous avons fait remarquer ailleurs que Q. Titius copia sur ses pièces de bronze la plupart des types des deniers de C. Vibius Pansa. Ajoutons ici que l’as n. 10 de C. Vibius Pansa porte, au droit, une tête de Janus à barbe pointue, pareille à celle qui figure sur l’as de Q. Titius. Nous n’avons rien à dire de la tête d’Apollon et du quadrige de Pallas identifiée à la dea Roma, qu’on voit sur les cinq premières médailles. Sur le denier n. 6, Cérès ou Déméter, tenant deux torches, est à rapprocher de Diane Lucifera sur un denier de P. Clodius Turrinus ; c’est un type emprunté à la numismatique des villes grecques ou siciliennes, sans que nous connaissions les motifs de ce choix. Le cochon qui accompagne souvent Cérès à la recherche de sa fille Perséphone, rappelle les cochons qui, suivant la légende, bouleversèrent le sol afin de cacher la trace du passage de Perséphone. Les masques bachiques sur les autres deniers, sont des types parlants qui font allusion au cognomen du monétaire. Lieux de découverte (60 exemplaires)

1206CA – Quinaire Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi

1206CA – Quinaire Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; marque de contrôle derrière la tête. Revers : L PISO (Lucius Piso Frugi) Victoria (la Victoire) debout à droite tenant une couronne dans la main droite et une épée et une lance dans la main gauche. British Museum 1.97g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Calpurnia Références : RRC 340/2a – B.13 (Calpurnia) – Syd.672 Ce type de quinaire nous montre une tête d’Apollon laurée à droite. Ce monnayage complexe fut le principal outil monétaire dans le cadre de la guerre Sociale qui opposa Rome à ses alliés latins regroupés dans la confédération Marsique à partir de 90 avant J.-C. Le choix du droit et du revers rappelle que le préteur Lucius Calpurnius Piso, ancêtre de notre monnayeur, institua les Jeux Apolliniens en 212 avant J.-C. Il existe de nombreuses variantes en fonction de la disposition du revers : Variante 1 : Légende L·PISO FRVGI Victoire debout à droite, tenant une couronne dans la main droite et une branche de palmier vers le haut ou sur l’épaule gauche. Références : RRC 340/2b – B.13 (Calpurnia) – Syd.673 British Museum 2.03g Variante 2 : Légende L·PISO FRVGI Victoire debout à droite tenant une couronne dans la main droite et une épée et une lance dans la main gauche. Références : RRC 340/2c – B.13 (Calpurnia) – Syd.675 British Museum 2.05g Variante 3 : Légende L·PISO FRVGI Victoire debout à droite, tenant une couronne dans la main droite et une branche de palmier sur l’épaule gauche. Références : RRC 340/2d – B.13 (Calpurnia) – Syd.673b British Museum 1.88g Variante 4 : Légende L·PI SO FRVGI Victoire debout à droite, tenant une couronne dans la main droite et une branche de palmier sur l’épaule gauche. Références : RRC 340/2e – B.13 (Calpurnia) – Syd.672b British Museum 2.18g Variante 5 : Légende L·PI SO FRVGI Marque de contrôle sous le menton d’Apollon à l’avers.  Références : RRC 340/2f – B.13 (Calpurnia) – Syd.672a British Museum 1.83g Variante 6 : Légende L·PI SO FRVGI Marques de contrôle sous le menton d’Apollon et derrière sa tête. Références : RRC 340/2g – B.13 (Calpurnia) – Syd.672g British Museum 1.69g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Calpurnius Piso Frugi. Triumvir monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) Ce monétaire était fils d’un personnage du. même nom qui servit avec distinction en Sicile en 621 (133 av. J.-C.) et mourut en Espagne où il remplissait les fonctions de propréteur vers 642 (112 av. J.-C.). Le magistrat monétaire, mentionné à plusieurs reprises par Cicéron, était, comme ses ancêtres, un homme de la plus grande honorabilité. Il se porta comme accusateur de P. Gabinius en 667 (87 av. J.-C.) et il fut avec Verrès en Sicile comme propréteur, en 680 (74 av. J.-C.). Il exerça les fonctions d’officier monétaire vers l’an 665 (89 av. J.-C.), comme Borghesi l’a induit des pièces qui portent E. L. P. (Ex lege Papiria). La loi Plaulia Papiria qui contenait, entre autres, des dispositions relatives aux monnaies, fut promulguée, en effet, en 665 . La grande quantité des monnaies de L. Piso Frugi peut être attribuée aux frais occasionnés par la guerre Sociale. On a dû convertir en numéraire les lingots de la réserve métallique de l’ærarium. C’est à cette circonstance que nous devons de savoir que cette réserve, en 665, montait à 17.410 livres d’or, 22.070 livres d’argent en lingot,et 6.135.400 sesterces (= 18.230 livres) en argent monnayé On monnaya ces lingots, et L. Piso Frugi fut chargé avec D. Junius Silanus de diriger cette émission extraordinaire. Les marques monétaires si nombreuses, que l’on trouve sur les pièces, n’avaient pas d’autre but, que de distinguer les coins, pour les ouvriers de l’atelier, et de permettre la vérification et le contrôle de cette abondance inusitée. Le chiffre ((|)) (10,000) relevé par Cavedoni montre la quantité énorme de deniers qui ont dû être frappés. La tête d’Apollon qui figure au droit de toutes les pièces ainsi que le cavalier au galop qui tient dans la main une palme, un fouet ou une torche, font allusion aux jeux célébrés en l’honneur d’Apollon, et dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius Nous avons déjà dit que ce fut un membre de la gens Calpurnia, le préteur C. Calpurnius Piso, qui, en 543 (211 av. J.-C.), régularisa les ludi Apollinares et en rendit la célébration périodique. Il y avait des courses de chars, et des courses de desultores, cavaliers qui conduisaient deux chevaux, et qui pendant la course sautaient de l’un sur l’autre. C’est à ces jeux que se rapporte le type des pièces de L. Piso ainsi que de C. Piso, son fils, que nous décrirons plus loin. Lieux de découverte (136 exemplaires)

1204CA – Denier Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi

1204CA – Denier Calpurnia – Lucius Calpurnius Piso Frugi Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; avec ou sans marque de contrôle. Revers : L PISO FRVGI  ou FRVG ou FRV (Lucius Piso Lucio filio Frugi, Lucius Piso fils de Lucius Frugi) Cavalier nu, galopant à droite ou à gauche, tenant une palme; avec ou sans marque de contrôle. Bibliothèque nationale de France 3.91g INDICE DE RARETE : 1 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Argent Gens : Calpurnia Références : RRC 340/1 – B.12 (Calpurnia) Frappé au nom de L. Calpurnius Piso L.f. L.n. Frugi. Ce type de denier, comme ceux de Caius Vibius Pansa qui fut l’un des magistrats monétaires de 90 avant J.-C., nous montre un buste d’Apollon lauré à droite. Extrêmement courant, il présente un nombre de combinaisons de coins important avec plus de 300 variétés. Ce monnayage complexe fut le principal outil monétaire dans le cadre de la guerre Sociale qui opposa Rome à ses alliés latins regroupés dans la confédération Marsique à partir de 90 avant J.-C. Le choix du droit et du revers rappelle que le préteur Lucius Calpurnius Piso, ancêtre de notre monnayeur, institua les Jeux Apolliniens en 212 avant J.-C. Ce type sera copié et repris en 67 avant J.-C. par Caius Calpurnius Piso, le fils de Lucius. Babelon a relevé plus de 367 marques différentes. Ci-dessous les tableaux qu’il a dressé pour ce type de denier juste derrière. Babelon note  » Le nom de certains (symboles) est difficile à déterminer. Les marques monétaires de la famille calpurnia sont pour ainsi dire innombrables. » Babelon a seulement relevé les symboles comme formant la classe la plus curieuse de ces marques monétaires. Il existe des chiffres, des lettres (grecques et latines, parfois la combinaison des deux), des monogrammes, des points et des symboles. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Calpurnius Piso Frugi. Triumvir monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) Ce monétaire était fils d’un personnage du. même nom qui servit avec distinction en Sicile en 621 (133 av. J.-C.) et mourut en Espagne où il remplissait les fonctions de propréteur vers 642 (112 av. J.-C.). Le magistrat monétaire, mentionné à plusieurs reprises par Cicéron, était, comme ses ancêtres, un homme de la plus grande honorabilité. Il se porta comme accusateur de P. Gabinius en 667 (87 av. J.-C.) et il fut avec Verrès en Sicile comme propréteur, en 680 (74 av. J.-C.). Il exerça les fonctions d’officier monétaire vers l’an 665 (89 av. J.-C.), comme Borghesi l’a induit des pièces qui portent E. L. P. (Ex lege Papiria). La loi Plaulia Papiria qui contenait, entre autres, des dispositions relatives aux monnaies, fut promulguée, en effet, en 665 . La grande quantité des monnaies de L. Piso Frugi peut être attribuée aux frais occasionnés par la guerre Sociale. On a dû convertir en numéraire les lingots de la réserve métallique de l’ærarium. C’est à cette circonstance que nous devons de savoir que cette réserve, en 665, montait à 17.410 livres d’or, 22.070 livres d’argent en lingot,et 6.135.400 sesterces (= 18.230 livres) en argent monnayé On monnaya ces lingots, et L. Piso Frugi fut chargé avec D. Junius Silanus de diriger cette émission extraordinaire. Les marques monétaires si nombreuses, que l’on trouve sur les pièces, n’avaient pas d’autre but, que de distinguer les coins, pour les ouvriers de l’atelier, et de permettre la vérification et le contrôle de cette abondance inusitée. Le chiffre ((|)) (10,000) relevé par Cavedoni montre la quantité énorme de deniers qui ont dû être frappés. La tête d’Apollon qui figure au droit de toutes les pièces ainsi que le cavalier au galop qui tient dans la main une palme, un fouet ou une torche, font allusion aux jeux célébrés en l’honneur d’Apollon, et dont l’institution avait eu lieu en vertu d’un oracle du devin Marcius Nous avons déjà dit que ce fut un membre de la gens Calpurnia, le préteur C. Calpurnius Piso, qui, en 543 (211 av. J.-C.), régularisa les ludi Apollinares et en rendit la célébration périodique. Il y avait des courses de chars, et des courses de desultores, cavaliers qui conduisaient deux chevaux, et qui pendant la course sautaient de l’un sur l’autre. C’est à ces jeux que se rapporte le type des pièces de L. Piso ainsi que de C. Piso, son fils, que nous décrirons plus loin. Lieux de découverte (2082 exemplaires)

1189PO – Denier Postumia – Aulus Postumius Albinus

1189PO – Denier Postumia – Aulus Postumius Albinus Avers : ROMA Tête laurée d’Apollon à droite; derrière étoile à sept rais; sous le menton, marque de valeur, X . Revers : A. ALBINVS. S. F (Aulus Albinus Spurii Filius, Aulus [Postumius] Albinus fils de Spurius) Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval à gauche, nus, le manteau flottant sur l’épaule, tenant chacun leurs chevaux par la bride et une javeline verticale; les chevaux se désaltérant dans la fontaine “lacus Juturnæ”. British Museum 3.91g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 96 avant J.C. Matière : Argent Gens : Postumia Références : RRC 335/10a – B.5 (Postumia) – Syd.612 Ce denier fait référence à la bataille du lac Régille en 496 avant J.-C. où les Romains triomphèrent difficilement des Latins coalisés contre eux. L’armée romaine était commandée par Aulus Postumius Albus. D’après la légende, ce sont les Dioscures, Castor et Pollux, qui rapportèrent la victoire au camp romain. Avant la bataille, un sacrifice fut dédié à Diane dans son temple de l’Aventin. Le revers rappelle que les chevaux des Dioscures se désaltérèrent à la fontaine “Juturnæ” sur le Forum, à l’issue de la bataille dans la soirée. Le même “miracle” se serait reproduit à l’issue de la bataille de Pydna en 168 avant J.-C. Le “lacus Juturnæ” , placé sur le Forum (Regio VIII), prenait place entre la maison des Vestales et le temple de Castor dont les restes sont encore visibles aujourd’hui. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon A. Postumius Albinus Sp. f. Triumvir monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) A. Albinus remplit les fonctions de triumvir monétaire avec L. Metellus et C. Malleolus. Il est sans doute le fils de Sp. Postumius Albinus, consul en 644 (110 av. J.-C.), et c’est lui qui, ayant embrassé le parti de Marius, fut tué en 672 (82 av. J.-C.) devant la porte Colline. Mais il y a eu, à cette époque, plusieurs personnages du nom de A. Postumius Albinus, notamment le frère du consul de l’an 644, qui prit part à la guerre contre Jugurtha, roi de Numidie : on pourrait le regarder, aussi bien que son neveu, comme le monétaire dont il s’agit.Plusieurs des types monétaires de L. Metellus, C. Malleolus et A. Albinus, ont été copiés par les insurgés de la guerre Sociale. Nous avons expliqué, à la famille Caecilia, le denier n. 2, aux types d’Apollon et de la déesse Rome. La tête de Diane qui figure sur le denier n. 4, est celle de Diane Aventine, divinité à laquelle on avait fait un sacrifice avant la bataille du lac Régille ; nous la retrouverons sur les monnaies de A. Postumius Albinus, fils du magistrat dont il est parlé ici. Sa présence s’explique par le souvenir de la bataille du lac Régille, qui eut lieu sur le territoire de la ville de Tusculum, et dont la mémoire était, comme nous l’avons vu, si glorieuse pour la gens Postumia. Les trois cavaliers qui paraissent au revers de ce même denier, et foulent aux pieds un ennemi terrassé, font allusion à la même bataille; en effet, d’après Florus et Aurelius Victor, le succès de la journée fut décidé par une manoeuvre habile de Postumius Albus, qui lança à bride abattue la cavalerie romaine sur l’infanterie des ennemis, pour ressaisir les enseignes perdues.La tête d’Apollon, sur le denier n. 6, s’explique par le fait que ce dieu était l’époux de Diane. Au revers, Castor et Pollux qui font boire leurs chevaux à une fontaine, rappellent l’apparition des Dioscures à Rome, auprès de la fontaine Juturna, le soir même de la bataille. Lieux de découverte (56 exemplaires)

1188PO – Denier Postumia – Aulus Postumius Albinus

1188PO – Denier Postumia – Aulus Postumius Albinus Avers : R (Roma) Tête laurée d’Apollon à droite; derrière étoile à sept rais; sous le menton, marque de valeur, X. Revers : A. ALBINVS. S. F (Aulus Albinus Spurii Filius, Aulus [Postumius] Albinus fils de Spurius) Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval à gauche, nus, le manteau flottant sur l’épaule, tenant chacun leurs chevaux par la bride et une javeline verticale; les chevaux se désaltérant dans la fontaine “lacus Juturnæ”. British Museum 4.02g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 96 avant J.C. Matière : Argent Gens : Postumia Références : RRC 335/10b – B.6 (Postumia) – Syd.612c Ce denier fait référence à la bataille du lac Régille en 496 avant J.-C. où les Romains triomphèrent difficilement des Latins coalisés contre eux. L’armée romaine était commandée par Aulus Postumius Albus. D’après la légende, ce sont les Dioscures, Castor et Pollux, qui rapportèrent la victoire au camp romain. Avant la bataille, un sacrifice fut dédié à Diane dans son temple de l’Aventin. Le revers rappelle que les chevaux des Dioscures se désaltérèrent à la fontaine “Juturnæ” sur le Forum, à l’issue de la bataille dans la soirée. Le même “miracle” se serait reproduit à l’issue de la bataille de Pydna en 168 avant J.-C. Le “lacus Juturnæ” , placé sur le Forum (Regio VIII), prenait place entre la maison des Vestales et le temple de Castor dont les restes sont encore visibles aujourd’hui. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon A. Postumius Albinus Sp. f. Triumvir monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) A. Albinus remplit les fonctions de triumvir monétaire avec L. Metellus et C. Malleolus. Il est sans doute le fils de Sp. Postumius Albinus, consul en 644 (110 av. J.-C.), et c’est lui qui, ayant embrassé le parti de Marius, fut tué en 672 (82 av. J.-C.) devant la porte Colline. Mais il y a eu, à cette époque, plusieurs personnages du nom de A. Postumius Albinus, notamment le frère du consul de l’an 644, qui prit part à la guerre contre Jugurtha, roi de Numidie : on pourrait le regarder, aussi bien que son neveu, comme le monétaire dont il s’agit.Plusieurs des types monétaires de L. Metellus, C. Malleolus et A. Albinus, ont été copiés par les insurgés de la guerre Sociale. Nous avons expliqué, à la famille Caecilia, le denier n. 2, aux types d’Apollon et de la déesse Rome. La tête de Diane qui figure sur le denier n. 4, est celle de Diane Aventine, divinité à laquelle on avait fait un sacrifice avant la bataille du lac Régille ; nous la retrouverons sur les monnaies de A. Postumius Albinus, fils du magistrat dont il est parlé ici. Sa présence s’explique par le souvenir de la bataille du lac Régille, qui eut lieu sur le territoire de la ville de Tusculum, et dont la mémoire était, comme nous l’avons vu, si glorieuse pour la gens Postumia. Les trois cavaliers qui paraissent au revers de ce même denier, et foulent aux pieds un ennemi terrassé, font allusion à la même bataille; en effet, d’après Florus et Aurelius Victor, le succès de la journée fut décidé par une manoeuvre habile de Postumius Albus, qui lança à bride abattue la cavalerie romaine sur l’infanterie des ennemis, pour ressaisir les enseignes perdues.La tête d’Apollon, sur le denier n. 6, s’explique par le fait que ce dieu était l’époux de Diane. Au revers, Castor et Pollux qui font boire leurs chevaux à une fontaine, rappellent l’apparition des Dioscures à Rome, auprès de la fontaine Juturna, le soir même de la bataille. Lieux de découverte (2 exemplaires)