1761AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XVIII LYBICAE (Legionis undevicesimum Lybicæ, de la dix-huitième Légion Lybique) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BNF 3.79gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : RRC 544/11 – B.130 (Antonia) – CRR.1240 Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Marc Antoine fit frapper des deniers aux noms de 23 légions, les frappes des 6 dernières, de 24 à 30, n’ayant jamais été vues, si elles existent. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XVIII Lybica Cette légion antonienne semble avoir été dissoute et ses troupes se sont soit retirées, soit ont fusionné avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium. Son cognomen suggère que sa provenance était d’Afrique du Nord. Lieux de découverte (8 exemplaires) Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4870 Source : British Museum Poids : 3.64g
1760AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XVII CLASSICAE (Legionis septimis decimis Classicæ, de la dix-septième Légion Classique) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BNF 3.83gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Référence : RRC 544/10 – B.128 (Antonia) – CRR.1238 Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XVII Classica Cette légion antonienne semble avoir été dissoute et ses troupes se sont soit retirées, soit ont fusionné avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium. Le cognomen «Classica» (Naval) semble faire référence au fait que cette légion a servi aux côtés de la marine d’Antoine, peut-être en qualité de «marines». Lieux de découverte (13 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1843,0116.173 Source : British Museum Poids : 3.54g British Museum: 2002,0102.4868 Source : British Museum Poids : 3.34g
1759AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XII ANTIQVAE (Legionis duodecimæ Antiquæ, de la douzième légion antique) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BNF 3.63gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 544/9 – B.120 (Antonia) – CRR. 1231 Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XII Élevé à l’origine par César en 58 av.J.-C., la legio XII a été reconstituée à la suite de l’assassinat du dictateur et a servi sous Antoine dans ses campagnes orientales. À la suite de la défaite d’Antoine à Actium, la légion semble avoir été dissoute et ses troupes se sont retirées ou ont fusionné avec les légions d’Octave. Le nom «Antiqua» n’est par ailleurs pas attesté, et la légion semble avoir été à l’origine nommée «Fulminata», un nom que le douzième réformé d’Octave a continué à porter. Le cognomen «Antiqua» peut avoir eu une signification purement locale pour la légion dans le contexte de l’armée d’Antoine. Lieux de découverte (11 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4867 Source : British Museum Poids : 3.45g
1758AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : CHORTIVM·PRAETORIARVM (les cohortes prétoriennes) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BNF 3.61gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Argent Gens : Antonia Références : RRC 544/8 – B.102 (Antonia) – CRR.1213 Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. CHORTIVM·PRAETORIARVM Formés à l’origine comme une petite escorte pour un général, ils sont devenus l’unité d’élite des gardes de l’armée romaine. Leur nom dérive de la tente du commandant (prétoire), placée au centre d’un camp de marche légionnaire. Le même nom a ensuite été appliqué à la maison du commandant lorsque les légions ont emménagé dans des forts de garnison permanents. Antony avait probablement quatre cohortes de prétoriens avec lui à Actium, et leur nature unique est démontrée par le fait qu’ils sont honorés aux côtés, mais distincts, des légions principales. Après la défaite d’Antoine, Octavian a organisé un corps permanent de neuf cohortes prétoriennes. Ils étaient toujours considérés comme des troupes d’élite, vivaient dans de meilleures conditions et recevaient trois fois la solde des légionnaires ordinaires. Trois des cohortes étaient stationnées à Rome et le reste était réparti dans les villes voisines. Sejanus sous Tibère leur a permis de construire un camp permanent pour toutes les cohortes de la ville de Rome, ce qui leur a permis d’avoir leur effet souvent désastreux sur la politique impériale. Lieux de découverte (10 exemplaires) Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1843-0116-182 Source : British Museum Poids : 3.80g British Museum: C_2002-0102-4865 Source : British Museum Poids : 3.47g
1711JU – Denier César _ Tiberius Sempronius Graccus
Avers : S.C (Senatus Consulto) Tête laurée de Jules César à droite. Revers : TI SEMPRONIVS GRACCVS Q DES (Tiberius Sempronius Graccus, Quaestor Designatus) Aigle légionnaire tourné à gauche, placée au centre entre une enseigne militaire, un araire et un bâton de mesure “decempeda”. BNF 3.88gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 40 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sempronia et Julia Références : RRC 525/4c – B.10 (Sempronia) – CRR.1129 Variante 2 : Légende du revers différente Revers : TI SEMPRONIVS GRACCVS Q DESI (Tiberius Sempronius Graccus, Quaestor Designatus) Références : RRC 525/4b American Numismatic Society 3.51g American Numismatic Society 3.51g Variante 3 : Légende du revers différente Revers : TI SEMPRONIVS GRACCVS Q DESIG (Tiberius Sempronius Graccus, Quaestor Designatus) Références : RRC 525/4a BM 4.03g Descriptif : Ce denier fut frappé après la mort de César et après sa déification par un monétaire d’Octave. Tiberius Sempronius Graccus, désigné comme questeur est resté inconnu dans l’Histoire. Il est l’un des deux magistrats monétaires de l’année 40 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ti. Sempronius Gracchus. Monétaire entre 716 et 718 (38 à 36 av. J.-C.) Ce personnage fit battre monnaie comme quatuorvir monétaire, charge qu’il remplit tandis qu’il était quaestor designatus. Ses deniers frappés au nom de l’autorité du sénat (senalus consulto), portent soit la tête laurée de Jules César divinisé, soit celle d’Octave. Un de ses collègues fut Q. Voconius Vitulus. On ne connaît pas les deux autres; on ne sait rien non plus de la carrière de Ti. Sempronius Gracchus. Lieux de découverte (8 exemplaires) Enregistrer
1710JU – Denier César – Tiberius Sempronius Graccus
Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jules César à droite. Revers : TI·SEMPRO NIVS. S – C. Q·DESIG // GRACCVS (Tiberius Sempronius Graccus, Quaestor Designatus) Aigle légionnaire tourné à gauche, placée au centre entre une enseigne militaire, un araire et un bâton de mesure “decempeda”. BNF 3.86gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 40 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sempronia et Julia Références : RRC 525/3 – B.11 (Sempronia) – Syd. 1123 Descriptif : Ce denier fut frappé après la mort de César et après sa déification par un monétaire d’Octave. Tiberius Sempronius Graccus, désigné comme questeur est resté inconnu dans l’Histoire. Il est l’un des deux magistrats monétaires de l’année 40 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ti. Sempronius Gracchus. Monétaire entre 716 et 718 (38 à 36 av. J.-C.) Ce personnage fit battre monnaie comme quatuorvir monétaire, charge qu’il remplit tandis qu’il était quaestor designatus. Ses deniers frappés au nom de l’autorité du sénat (senalus consulto), portent soit la tête laurée de Jules César divinisé, soit celle d’Octave. Un de ses collègues fut Q. Voconius Vitulus. On ne connaît pas les deux autres; on ne sait rien non plus de la carrière de Ti. Sempronius Gracchus. Lieu de découverte (1 exemplaire) Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: R.9371 Source : British Museum Poids : 3.89g British Museum: 1843,0116.1043 Source : British Museum Poids : 3.82g
1709JU – Denier Octave – Tiberius Sempronius Graccus
Avers : DIVI – IVLI F (Divi Iuli Filius, Fils du divin Jules) Tête barbue d’Octave à droite. Revers : TI SEMPRON GRACCVS Q•DESIG IIII VIR (Tiberius Sempronius Graccus, Quatuorvir, quastor designatus) Aigle légionnaire tourné à gauche, placée au centre entre une enseigne militaire, un araire et un bâton de mesure “decempeda”. BNF 3.86gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 40 avant J.C. Matière : Argent Gens : Sempronia et Julia Références : RRC 525/2 – B.13 (Sempronia) – Syd. 1127 Descriptif : Ce denier fut frappé après la mort de César et après sa déification par un monétaire d’Octave. Tiberius Sempronius Graccus, désigné comme questeur est resté inconnu dans l’Histoire. Il est l’un des deux magistrats monétaires de l’année 40 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ti. Sempronius Gracchus. Monétaire entre 716 et 718 (38 à 36 av. J.-C.) Ce personnage fit battre monnaie comme quatuorvir monétaire, charge qu’il remplit tandis qu’il était quaestor designatus. Ses deniers frappés au nom de l’autorité du sénat (senalus consulto), portent soit la tête laurée de Jules César divinisé, soit celle d’Octave. Un de ses collègues fut Q. Voconius Vitulus. On ne connaît pas les deux autres; on ne sait rien non plus de la carrière de Ti. Sempronius Gracchus. Lieux de découverte (3 exemplaires) Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4829 Source : British Museum Poids : 3.98g British Museum: 1843,0116.1042 Source : British Museum Poids : 3.83g
1421NE – Denier Neria – Cnæus Nerius
1421NE – Denier Neria – Cnæus Nerius Avers : NERI. Q. (VR)B (Nerius quæstor urbinus, Nerius questeur urbain) Tête de Saturne à droite avec un harpon derrière. Revers : L. LE(NT) / C. (MA)R/ CO-S / H – P (Lucius Lentulus, Caius Marcellus consules/ Hastati Principes, Lucius Lentulus Caius Marcellus consuls, Hastati et Principes) Aigle légionnaire (aquila) entre deux étendards de manipules des Hastati et des Principes. Bordure rayée. British Museum 3.86g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 49 avant J.C. Matière : Argent Gens : Neria, Claudia et Cornelia Références : RRC 441/1 – B.1 (Neria) – Syd.937 Le droit avec la tête de Saturne fait référence à la fonction de Cnæus Nerius qui était le questeur urbain de Pompée en ce début de l’année 49 avant J.-C. avant l’affrontement qui devait opposer les partis césariens et pompéiens. Les questeurs urbains avaient en charge la gestion du trésor de la République “Ærarium Saturni” et était déposé dans le temple de Saturne “Ædes Saturni” (Regio VIII) sur le Forum. Le revers fait sans aucun doute au conflit qui s’annonce avec un thème militaire récurrent : une aigle légionnaire (aquila) entre deux enseignes militaires, mais pas n’importe lesquelles. Hastati et Principes étaient des soldats au départ armés de la haste (grande lance) et du pilum. Ce sont souvent des soldats d’élite après la réorganisation de l’armée par Marius. Ils soutenaient Pompée. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon On ne connaît de cette famille que Cn. Nerius dont le nom figure sur un des deniers décrits ci-après. Il fut questeur urbain en l’an 705 (49 av. J.-C.) et c’est pendant qu’il exerçait cette charge qu’il fit frapper le denier qui porte son nom associé à celui des deux consuls de l’an 705 : L. Cornelius Lentulus et C. Claudius Marcellus. La présence du nom des consuls est insolite, mais elle s ‘explique pourtant, à cette époque troublée, par la nécessité de légitimer l’émission de la monnaie d’Etat en dehors de Rome et de l ‘Italie. Fuyant devant les légions de César qui entraient à Rome, les consuls et le questeur urbain, avec une partie du parti pompéien, s’arrêtèrent d’abord à Capoue, puis, s’embarquant à Brundusium, ils abordèrent à Dyrrachium, sur la côte d’Epire, et Nerius installa provisoirement son atelier monétaire à Apollonie. Sur le denier n°1, la tête de Saturne rappelle, ainsi que nous le savons déjà par maints exemples, le temple de cette divinité, où était renfermé l’aerarium de l’Etat dont le questeur urbain avait la garde et qu’il avait dû emporter dans sa fuite. L’aigle légionnaire avec les enseignes des cohortes désignées sous les noms de Hastali et Principes, font allusion à la légion et aux cohortes qui accompagnaient les consuls dans leur fuite, et dans lesquelles le parti pompéien plaçait alors toutes ses espérances. Les mêmes cohortes sont aussi désignées sur un denier de C. Valerius Flaccus. Le questeur Nerius frappa en même temps la pièce suivante (n. 2) sur laquelle il est simplement désigné par la lettre Q. (quaeslor) et qui mentionne, comme la première, les noms des deux consuls Lentulus et Marcellus . On doit aussi lui attribuer deux autres deniers qui ne font mention ni de lui ni de sa charge, il est vrai, mais qui portent les noms des consuls et dont l’émission a été ordonnée dans les mêmes circonstances que les pièces que nous décrivons ici.L’un de ces deniers (Cornelia, 66) a pour type de revers la Diane d’Ephèse et a été frappé sans doute dans l’atelier de cette ville quand la flotte pompéienne arriva sur les côtes d’Asie mineure; quant au second (Cornelia, 64), ses types siciliens nous avaient fait croire qu’il avait été émis en Sicile à une époque où le questeur Nérius se serait trouvé dans cette île avec Caton d ‘Utique et une partie de l’armée pompéienne; mais il est plus probable que ces emblèmes siciliens rappellent seulement les exploits de Marcellus, ancêtre de l’un des consuls. Le denier en question a été frappé plutôt à Apollonie d’Epire ou dans un autre atelier d’Orient. Nerius resta toujours attaché à la fortune du parti pompéien ; après Pharsale, il se sauva en Egypte; il y fut arrêté et jeté dans un cachot où il mourut. Lieux de découverte (21 exemplaires)