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1376SC – Denier Scribonia – Lucius Scribonius Libo

Avers : BON EVENT / LIBO (Bonus Eventus/ Libo, Bonne Fortune/ Libo) Tête diadémée de Bonus Eventus à droite. Revers : PVTEAL // SCRIBON (Puteal // Scribonianum, puits Scribonien) Le puit scribonien orné de deux lyres et de deux branches de laurier; en bas à gauche, soit un marteau, soit une enclume ou une pince. BnF 3.90gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 62 avant J.C. Matière : Argent Gens : Scribonia Références : RRC 416/1 – B.8 (Scribonia) Descriptif : La tête au droit s’identifie avec la Bonne Fortune qui remplissait un rôle important dans le bon déroulement des moissons. Le revers représente le « puteal Scribonianum », (le puits scribonien), autel érigé par un ancêtre du monétaire, qui se trouvait sur le Forum (Regio VIII) près de l’arc de Fabius (Actien) et dont les restes furent découverts dans les années 50. Au revers, peuvent figurer sur le puits trois symboles : pinces, marteau ou enclume qui devraient se rapporter à la fabrication monétaire comme pour le denier de Titus Carisius. 1) Variante avec un marteau en bas du puit au revers : Références : RRC 416/1a – B.8 (Scribonia) – Syd.928 Deniers classés par ordre décroissant de masse : [ngg src= »galleries » ids= »92″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] 2) Variante avec une enclume en bas du puit au revers RRC 416/1c : Références : RRC 416/1c – B.8 (Scribonia) – Syd.928 Deniers classés par ordre décroissant de masse : [ngg src= »galleries » ids= »91″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] 3) Variante avec une pince en bas du puit au revers RRC 416/1b : Références : RRC 416/1b – B.8 (Scribonia) – Syd.928 Deniers classés par ordre décroissant de masse : [ngg src= »galleries » ids= »487″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Scribonius Libo. Monétaire en l’an 700 (54 av. J.-C.) Ce personnage, collègue de Paullus ^milius Lepidus, fut beaupère de Pompée. Il est mentionné pour la première fois en 698 (56 av. J.-C.), à propos de l’intervention de Pompée en Egypte sous le règne de Ptolémée Aulètes. On voit qu’il jouait déjà à cette époque un rôle important au sénat, où il soutint la politique de Pompée. Pendant la guerre civile, il reçut le commandement de l’armée cantonnée en Etrurie; mais obligé de s’enfuir à l’approche de César, il se retira en Campanie d’abord, puis s’embarqua à Brundisium avec l’armée pompéienne . Libo accompagna Pompée en Grèce, et servit sur sa flotte comme lieutenant de Bibulus, jusqu’au jour où il obtint, après la mort de ce dernier, le commandement de toutes les forces navales. Après le meurtre de César en 710 (44 av. J.-C.), il passa en Espagne avec Sex. Pompée et continua à guerroyer jusqu’en 719 (35 av. J.-C.), époque où il fit défection. Pour prix de sa trahison il fut créé consul l’année suivante, en 720 (34 av. J.-C.), avec Marc Antoine.Nous avons expliqué, à la famille Æmilia, tout ce qui, sur les pièces suivantes, se rapporte au monétaire Paullus Æmilius Lepidus; nous ne donnerons ici que ce qui concerne Scribonius Libo. La tête de la divinité appelée Bonus Eventus pourrait bien faire allusion au nom de Beneventum, probablement patrie originaire de la famille Scribonia, car on a trouvé à Bénévent des inscriptions qui la concernent. Le Bonus Eventus, l’Agathodémon des Grecs, génie de la bonne fortune, avait un temple à Rome, dans le voisinage du Panthéon; on le voit notamment sur des monnaies de Galba et de Titus, avec la légende BON. EVENT. Quant au revers, il représente la margelle d’un puits ornée, sur son pourtour, de trois lyres et de trois guirlandes; mais la figure ne peut nécessairement donner qu’un seul côté ; au-dessous, sont les instruments qui servaient à frapper les monnaies. Voici à quels événements ce puits fait allusion. Une légende, rapportée par Festus et d’autres auteurs, raconte qu’un certain Scribonius fut chargé par le sénat de rechercher les lieux sacrés qui avaient été frappés par la foudre ; or, l’atrium du temple de Minerve avait été atteint par le feu du ciel, et comme une superstition populaire croyait qu’il était défendu par les dieux de couvrir les endroits atteints de la foudre, Scribonius fit construire dans l’emplacement de l’atrium un puit, le puteal Scribonianum, avec une margelle pour empêcher qu’on vînt jamais à élever quelque édifice recouvert à cet endroit. On ignore de quel personnage du nom de Scribonius parle Festus, mais c’était certainement un ancêtre du monétaire. Lieux de découverte (720 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer

1353PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus

Avers : Anépigraphe Tête masculine juvénile (Bonus Eventus) à droite, les cheveux longs; derrière, marque de contrôle. Revers : M. PLAETORI/ CEST. EX. S. C (Marcus Plætorius / Cestianus Ex Senatus Consulto, Marcus Plaetorius / Cestianus par décret du Sénat) Caducée ailé. BnF 3.78g Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 69 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 405/5 – B.5 (Plaetoria) – Syd.807 Descriptif : Galba a frappé ce denier avec l’accord du Sénat en tant qu’édile curule, c’est-à-dire patricien chargé d’intervenir comme juge dans les litiges sur les marchés. Ils prennent des édits “edictum” qui finissent par former un “codex“ (code du Commerce). Sulpicius Galba fut nommé Pontife en 69 avant J.-C. ce que rappellent les trois instruments pontificaux des collèges sacerdotaux du revers. Publius Sulpicius Galba devait participer au procès de Verres, gouverneur prévaricateur de Sicile en 70 avant J.-C., mais fut rejeté par ce dernier qui craignait sa sévérité. Marques de contrôle : Retrouvez dans cet article, les différentes marques de contrôle que j’ai pu répertorier sur ce denier, soit 45 symboles différents. https://www.lesdioscures.com/les-deniers-de-marcus-plaetorius-cestianus-1353pl/ Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse Sors, au revers du n. 10, justifie les conjectures que nous avons formulées tout à l’heure, et rappelle les bustes des Forlunae Antiates, sur les deniers de Q. Rustius. Au-dessous, est placé non point, comme on l’a cru, un socle de statue sur lequel serait inscrit le mot sors, mais un cartouche terminé en queue d’aronde et qui est l’image de l’un de ces sortes que les fouilles archéologiques ont mis au jour, à Pompéï notamment, et à l’aide desquels on jetait des sorts et on prédisait l’avenir . Lieux de découverte (87 exemplaires) Enregistrer Enregistrer