475AN – Semis Anonyme

475AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus un oiseau sur un gouvernail et à droite marque de valeur S. Andrew McCabe 14.62g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 117B/2 Sur les monnaies romaines, la présence d’un gouvernail et d’un oiseau a des significations symboliques distinctes qui, une fois combinées, créent une allégorie de la destinée et de la providence divine. Le gouvernail : Cet attribut est souvent associé à la déesse Fortuna, la personnification de la Chance et du Destin. Un gouvernail symbolise le contrôle de la direction et du sort, suggérant que la Fortune guide la destinée de Rome, de l’empereur ou du peuple. Les monnaies représentant Fortuna avec un gouvernail signifient que la prospérité et le succès de l’Empire sont assurés par sa bonne fortune. L’oiseau : Le symbolisme des oiseaux sur les monnaies romaines est lié à la religion et à l’augure, c’est-à-dire l’art d’interpréter les signes divins à travers le vol et le comportement des oiseaux. L’espèce de l’oiseau est souvent un indice : L’aigle est l’oiseau le plus courant, attribut de Jupiter, le roi des dieux. Il symbolise la puissance, la victoire et l’autorité divine. La chouette est l’emblème de Minerve (Athéna), déesse de la sagesse et de la guerre. Le paon est associé à Junon, épouse de Jupiter. La combinaison d’un oiseau (symbole de la volonté divine) et d’un gouvernail (symbole du destin) suggère que la destinée est sous le contrôle d’une puissance céleste. L’oiseau sur le gouvernail pourrait représenter un dieu ou une déesse guidant ou veillant sur le destin de l’État ou d’un individu. Cette iconographie est une manière de rassurer sur le fait que la bonne fortune et la stabilité de Rome sont assurées par la providence divine.
1828FU – As Furia – S. Furius

1828FU – As Furia – S. Furius Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : S. F(VR)I / ROMA Proue de galère tournée à droite; à droite marque de valeur I. Andrew McCabe 29.1g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 199-170 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Référence : Non référencé
153AN – Aes grave Anonyme

153AN – Aes grave Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus. Revers : Anépigraphe Proue de navire à droite, au-dessus marque de valeur I, à droite lettre L (Luceria). CNG 85.95g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lucérie Datation : 214 – 212 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux coulé Gens : Anonyme Références : RRC 43/1 – Syd. 122 l’iconographie de cet Aes Grave est riche de sens : elle associe la sagesse et la vigilance de Janus à la puissance maritime et à l’expansion de Rome symbolisées par la proue de navire, tout en intégrant des informations pratiques sur la valeur et l’origine de la pièce.
307CO – As Cornelia – Cn. Cornelius Dolabella

307CO – As Cornelia – Cn. Cornelius Dolabella Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : CN.COR / ROMA Proue de galère tournée à droite; à droite une dolabella. Numismatica Ars Classica 47.70g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 211-209 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Cornelia Référence : RRC 81/1 L’historique des Cnaeus Cornelius Dolabella est un peu complexe, car plusieurs personnalités de la gens (famille) Cornelia ont porté ce nom. Il est donc important de ne pas les confondre. Ce denier pourrait être lié à un Cnaeus Cornelius Dolabella qui aurait vécu au IIe siècle av. J.-C., probablement un ancêtre du plus célèbre Cnaeus Cornelius Dolabella, qui vécut au Ier siècle av. J.-C. C’est ce dernier qui est le plus documenté. Voici quelques informations sur le plus connu d’entre eux : Période : Ier siècle av. J.-C. Carrière politique : Il fut un homme politique et un militaire romain important, partisan de Sylla. Il atteignit le sommet du cursus honorum en devenant consul en 81 av. J.-C., aux côtés de Marcus Tullius Decula, sous la dictature de Sylla. Actions militaires : Il fut proconsul de Macédoine entre 80 et 78 av. J.-C. où il remporta une victoire contre les Thraces. Affaire judiciaire : À son retour à Rome, il fut accusé de concussion (malversations) par le jeune Jules César, qui débutait alors sa carrière d’orateur au Forum. Cnaeus Cornelius Dolabella fut défendu par des orateurs renommés et fut finalement acquitté.
669MA – As Matia

669MA – As Matia Avers : Anépigraphe Tête laurée de Janus; au-dessus, marque de valeur I. Revers : (MA) // ROMA Proue de navire à droite ; devant, marque de valeur I. Numismatica Ars Classica 21.61g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 179-170 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 172/2
599DO – As Domitia – Cnaius Domitius Ahenobarbus

599DO – As Domitia – Cnaius Domitius Ahenobarbus Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : CN.DOM // ROMA (Cnaeus Domitius // Roma) Proue de galère tournée à droite; à droite marque de valeur I. CNG 30.3g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Domitia Références : RRC 147/2 – B(2) Domitia – Syd. 350 Le monétaire à l’origine de cette monnaie est Cnaeus Domitius Ahenobarbus (CN⋅DO). Voici les informations importantes le concernant : Identité et Chronologie Nom Complet : Cnaeus Domitius Ahenobarbus. Période monétaire : 189-180 av. J.-C. (date de frappe du denier). Fonction lors de la frappe : Il faisait partie d’un collège de triumviri monetales (magistrats monétaires). Ascendance : Il est le fils d’un autre Cnaeus Domitius Ahenobarbus, qui fut consul en 192 av. J.-C. Carrière et Magistratures (Cursus Honorum) Ce Cnaeus Domitius Ahenobarbus n’a pas arrêté sa carrière à la frappe de monnaie. Il a connu une carrière politique importante : Pontife (Pontifex) : Il est devenu pontife dès 172 av. J.-C., ce qui est considéré comme un honneur précoce pour un si jeune homme. Missions en Macédoine : Il a ensuite participé à diverses missions envoyées pour gérer les affaires en Macédoine. Consul Suffect (Consul Suffectus) : Il a atteint le consulat, la plus haute magistrature de la République, en tant que consul suffect en 162 av. J.-C. (un consul suffect est élu pour remplacer un consul démissionnaire ou décédé en cours de mandat). Contexte de la Monnaie Le fait que ce denier porte l’inscription CN⋅DO est significatif pour cette époque de la République romaine. La monnaie était alors en transition, passant de symboles purement anonymes (comme la tête de Roma et les Dioscures) à l’inclusion de l’abréviation du nom du magistrat responsable de la frappe, marquant un début de personnalisation de la monnaie. À noter : La Gens Domitia Ahenobarbus est une lignée très prestigieuse. L’un de ses descendants sera l’empereur Néron (Lucius Domitius Ahenobarbus). Extrait de « Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine » d’Ernest Babelon. Il s’agit du fils de Cn. Domitius Ahenobarbus, consul en 562 (192 av. J.-C.), et sous le consulat duquel la légende raconte qu’un bœuf proféra cet avertissement: Roma, cave tïbi. Le fils de ce consul fit partie du même collège monétaire que L. Coilius, Cn Calpurnius Piso et Sex. Quinctilius. Il devint pontife en 582 (172 av. J.-C.) bien que tout jeune encore. Il fit plus tard partie de diverses missions envoyées pour régler les affaires de Macédoine, et enfin il fut élu consul suffectus en 592 (162 av. J.-C.).
857CA – As Caecilia – Q. Caecilius Metellus Macedonicus

857CA – As Caecilia – Q. Caecilius Metellus Macedonicus Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : Q.ME // ROMA (Q. Caecilius Metellus Macedonicus. Rome) Proue de navire; à droite marque de valeur I. British Museum 17.49g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 155-149 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Caecilia Référence : RRC 211/1 Descriptif de la proue de navire : La proue présente un éperon dans le prolongement de la quille et un faux-stolos à son sommet pour protéger le pont. Une ligne court le long du bordé à mi-hauteur de la coque, parallèle à la quille. Il s’agit d’une préceinte qui sert de support à un proembolon à mi-hauteur de l’étrave.Entre elle et le plat bord on aperçoit un croisillon qui représente le bastingage. Sur le pont on distingue plusieurs traits qui représentent des structures mal identifiées parmi lesquelles un portique. Source : marine-antique.net Q. Caecilius Metellus Macedonicus Source: https://www.unrv.com/bio/metellus-macedonicus.php Il appartenait à la gens romaine influente des Caecilii Metelli et était le fils de Quintus Caecilius Metellus, consul en 206 av. J.-C.. Brillant général, il combattit dans la Troisième Guerre macédonienne et joua un rôle essentiel dans la quatrième. Sous sa direction, en 148 av. J.-C., alors qu’il était encore préteur, les troupes romaines vainquirent deux fois Andriskos, qui s’était proclamé lui-même prétendant au trône de Macédoine et, affirmant être le fils de Persée, s’était soulevé contre Rome. Sous l’autorité de Metellus la Macédoine fut soumise et devint une province romaine, ce qui lui valut son cognomen et, à partir de ce moment, il introduisit le Clypeus Macedonicus dans les médailles de sa famille. À partir de 147 av. J.-C., il fut impliqué dans le conflit des Romains avec la Ligue achéenne. En 146 il battit Critolaos à la bataille de Scarpheia puis peu après un contingent arcadien à Chéronée. Il dut cependant laisser au consul Lucius Mummius Achaicus les dernières opérations de la guerre, ce qui l’empêcha d’obtenir tout de suite les honneurs du triomphe qu’il avait mérités. Il reçut, à son retour en Italie, les honneurs d’un triomphe et le titre de Macedonicus. Il fit alors construire au Champ de Mars – où plus tard devait être élevé le Portique d’Octave (Porticus Octavii) – un Portique de Caecilius (Porticus Caecilii) et deux temples grandioses dédiés l’un à Jupiter et l’autre à Junon, les premiers temples en marbre à Rome, ornés de statues équestres des différents généraux d’Alexandre qu’il avait rapportées de Grèce. En 143 av. J.-C., alors qu’il était consul, il fit campagne contre les Celtibères et Viriatus dans la péninsule Ibérique. Il battit les Celtibères en Espagne du Nord et les réduisit à l’obéissance. Élu censeur en 131 av. J.-C., il tenta courageusement de mettre un frein à la dégradation des mœurs romaines qui allait croissant. Dans un discours qu’il prononça pour son investiture, il proposa que le mariage fût obligatoire pour tous les citoyens, afin de mettre un terme à la licence des mœurs qui se répandait déjà (discours qu’Auguste, un siècle plus tard, fit lire à nouveau au Sénat) et il publia un édit pour favoriser l’instruction du peuple romain et sa régénération. Ses efforts de moralisation suscitèrent dans le peuple une forte opposition, dirigée par le tribun Caius Atinius Labeo Macerio qu’il avait auparavant expulsé du Sénat. Il fut à deux doigts d’être tué par la foule sur la roche Tarpéienne. Plus tard il y eut des désaccords entre lui et Scipion Émilien, mais il ne perdit jamais de vue le mérite de cet adversaire dont il pleura la mort, ordonnant à ses fils de porter le corps d’Émilien sur le bûcher funéraire. Célébré pour son éloquence et son goût pour les arts, il mourut en 116 ou 115 av. J.-C. Jouissant du respect général, il était l’image du Romain modèle car il joignait à une naissance illustre toutes sortes d’honneurs civils et militaires, et il laissait en mourant une grande famille de quatre fils, dont l’un était alors consul, deux l’avaient déjà été, et le dernier était voué à l’être bientôt. Ses deux gendres, Publius Cornelius Scipio Nasica Serapio et Gaius Servilius Vatia devaient également parvenir au consulat. Il était le père de : Quintus Caecilius Metellus Baliaricus ; Lucius Caecilius Metellus Diadematus ; Marcus Caecilius Metellus ; Gaius Caecilius Metellus Caprarius ; Caecilia Metella, née vers 170 av. J.-C., épouse de Publius Cornelius Scipio Nasica Serapio ; Caecilia Metella, née vers 170 av. J.-C., épouse de Gaius Servilius Vatia.
624FU – As Furia – Lucius Furius Purpureo

624FU – As Furia – Lucius Furius Purpureo Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : (PVR ) // ROMA) (Purpureo // Rome) Proue de galère tournée à droite; à droite marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 30.6g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 179-170 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Références : RRC 155/2 – Syd. 331 Le monétaire associé à cette monnaie est Purpurio, un membre de l’illustre gens Furia. Identité et Contexte Nom : Le monétaire est généralement identifié comme un Furius Purpurio. Gens : Il appartient à la gens Furia, une des plus anciennes et importantes familles patriciennes de Rome, qui a donné de nombreux magistrats à la République (dont le célèbre Marcus Furius Camillus). Période d’activité monétaire : Ses émissions monétaires sont datées d’une période allant approximativement de 179 à 170 av. J.-C. Lien Historique (Attention aux Homonymes) Les historiens de la numismatique, comme Ernest Babelon, établissent un lien possible entre ce monétaire et une figure politique et militaire plus célèbre de la même famille, bien que les dates ne correspondent pas toujours parfaitement à une seule personne : Lucius Furius Purpureo (Consul de 196 av. J.-C.) : Un personnage du nom de L. Furius Purpureo fut un général et homme politique romain de premier plan. Il fut tribun militaire en 210 av. J.-C. (pendant la Seconde Guerre Punique). Il fut préteur en 200 av. J.-C., où il remporta une victoire notable contre les Gaulois et Hamilcar à Crémone, en Gaule Cisalpine, ce qui lui valut l’honneur d’un triomphe. Il fut consul en 196 av. J.-C. Il est fréquent dans la numismatique républicaine de voir des monétaires choisir des types monétaires (motifs) faisant allusion aux gloires de leurs ancêtres ou à l’histoire de leur famille (gens). Signification du Nom et des Motifs Le cognomen (surnom) Purpurio est particulièrement intéressant car il dérive de purpura, la pourpre. Dénomination : La famille Furia a pu tirer ce nom des vêtements de pourpre portés lors des honneurs et des triomphes, ou de toute autre association symbolique avec cette couleur prestigieuse. Symbole monétaire : Bien que non présent sur cette monnaie, d’autres émissions de Furius Purpurio comportent un coquillage murex (utilisé pour la teinture pourpre) au revers, ce qui constitue une référence parlante à son nom. Extrait de « Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine » d’Ernest Babelon. Un personnage du nom de L. Furius Purpureo fut tribun militaire en 144 (210 av. J.- C.), préteur en 554 (200 av. J.-C.), gouverneur de la Gaule Cisalpine où il repoussa, à Cremona, les Carthaginois commandés par Hamilcar, enfin consul en 558 (196 av. J.-C.) avec M. Claudius Marcellus. Il remporta encore une grande victoire sur les Boii, et en mémoire de ses succès il fit bâtir trois temples à Jupiter qui furent consacrés en’ 560 et en 562 (194 et 192 av. J.-C.). Plus tard il fut mêlé aux événements d’Asie après la défaite d’Antiochus III le Grand, par L. Scipion Asiagenus. C’est là tout ce qu’on sait sur ce personnage qui a pu frapper les pièces suivantes vers l’an (217 av. J.-C.) et faire partie du même collège monétaire que Caecilius Metellus, Q. Lutatius Catulus et C. Terentius Varo, dont les pièces ont le même style.
417AN – As Anonyme

417AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I « horizontale ». Revers : Γ / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur I, à gauche la lettre Γ?. Bibliothèque nationale de France 2.43g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 99/10 Il est difficile de déterminer avec certitude la signification de la lettre « Γ » (gamma) sur cette monnaie. Cependant, les recherches en numismatique romaine offrent plusieurs pistes de réflexion : Marque d’atelier ou de série : Les lettres et symboles sur les monnaies romaines, notamment celles de la période républicaine, servaient souvent de « marques de contrôle ». Ces marques aidaient à identifier l’atelier monétaire, l’officine de frappe (une équipe de production au sein de l’atelier) ou le magistrat monétaire responsable de l’émission. Cette monnaie est associée à l’atelier de Luceria, et il est possible que le gamma soit une marque spécifique de cet atelier ou d’une de ses officines. Symbole politique ou religieux : Les motifs et symboles sur les monnaies républicaines avaient souvent une signification politique ou religieuse forte, liée aux familles des magistrats monétaires. Le gamma pourrait être lié à l’histoire d’une famille ou à une victoire spécifique.
397AN – As Anonyme

397AN – As Anonyme Avers : L Tête barbue de Janus, au-dessous la lettre L. Revers : L / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 8.13g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 97/28 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.