225AN – As Anonyme

225AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : ROMA Proue de navire à droite, à droite marque de valeur I et au-dessus un caducée debout. Bibliothèque nationale de France 48.97g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Italie centrale Datation : 211 – 208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : Variante du RRC 60/2, inédit. À l’époque de la République Romaine, les monétaires (souvent des magistrats appelés tresviri monetales) étaient responsables de la production des pièces et avaient la possibilité de faire figurer des symboles ou des initiales sur les monnaies pour indiquer leur autorité ou pour commémorer des événements ou des ancêtres de leur famille. Le caducée, en tant qu’attribut de Mercure, pouvait également symboliser la prospérité ou le commerce, des concepts que le monétaire souhaitait peut-être associer à son émission.
135AN – Aes grave Anonyme

135AN – Aes grave Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus. Revers : Anépigraphe Proue de navire à droite, au-dessus marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 65.9g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 215 – 212 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux coulé Gens : Anonyme Référence : RRC 41/5b Ce type particulier relève du standard Post-Semilibral ou Quadrantal, ce qui signifie que le poids de l’As avait été considérablement réduit par rapport aux standards antérieurs, plus lourds. Alors que les premières pièces d’As pouvaient peser bien plus de 300g, l’As pèserait typiquement entre 60 et 120 grammes, avec des variations importantes entre les pièces individuelles en raison du processus de moulage.
586FU – As Furia – L. Furius Philus

586FU – As Furia – L. Furius Philus Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : (LFP) / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus une Victoire couronnant la légende et à droite marque de valeur I. British Museum 36.36g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Références : RRC 144/1 – Syd. 300 Les informations sur le magistrat monétaire L. Furius Philus (RRC 144) sont principalement numismatiques ; sa carrière politique spécifique n’est pas clairement documentée en dehors de son rôle dans l’émission de monnaie. Il appartient à la branche des Furii Phili, une des familles patriciennes de la Gens Furia. Il est probablement un ancêtre ou un parent du célèbre Lucius Furius Philus, qui fut consul en 136 av. J.-C. (et qui est connu pour ses liens avec le cercle des Scipions et la guerre de Numance). Le magistrat monétaire plus tardif, M. Furius Philus (émetteur de deniers RRC 281/1 en 119 av. J.-C.), se réfère d’ailleurs aux succès militaires d’un de ses aïeux Philus, ce qui souligne l’importance de cette lignée dans l’histoire de la République. la Victoire couronnant la proue sert de symbole de bon augure pour le système monétaire romain et est un puissant message de puissance militaire et de triomphe constant pour la République romaine. Galerie d’image : REP-11815 Collection Bibliothèque nationale de France Poids 38.54g
681SA – As C.Saenius

681SA – As C.Saenius Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : C.S(AE) / ROMA Proue de galère tournée à droite, marque de valeur I à droite. British Museum 31.88g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Saenia Référence : RRC 175/1 Ce que l’on sait de C. Sae[nius] : Nom : Son nom est abrégé sur la monnaie par C ⋅ SA͡E (souvent interprété comme C. Saenius ou une variante de la gens Saenia). Le « C. » indique son prénom (probablement Caius). Fonction : Il était un magistrat monétaire à Rome, probablement un Triumvir Monetalis (l’un des trois responsables de la frappe). Importance Historique : Le fait que son nom apparaisse sur cet as est numismatiquement important car il fait partie des premières émissions de bronze où Rome commence à signer les monnaies. Cela marque une étape dans l’évolution du monnayage, passant des séries purement anonymes à celles identifiant le responsable de la frappe. Contexte Politique : Les magistrats monétaires de cette période provenaient souvent de familles moins influentes ou occupaient cette fonction comme un premier pas dans leur cursus honorum (carrière politique). On n’a pas de trace qu’il ait atteint des magistratures supérieures (comme consul ou préteur) dans les sources littéraires. En résumé, C. Saenius est un nom que la numismatique a pu reconstruire à partir de l’abréviation monétaire, mais sa biographie reste obscure et limitée à son rôle de responsable de la frappe de monnaies en bronze vers 169-158 av. J.-C.
682PA – As Paetus

682PA – As Paetus Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : (PAE) / ROMA Proue de galère tournée à droite, marque de valeur I à droite. British Museum 26.56g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 176/1 – Syd. 358 Le Monétaire (Paetus) Comme mentionné précédemment, la monnaie est attribuée au monétaire Paetus, actif entre 169 et 158 av. J.-C. Le monogramme PAE apparaît parfois sur des divisions de l’As de cette même série, permettant d’identifier le magistrat monétaire. L’utilisation de cette monnaie pour faire figurer le nom (ou le monogramme) d’un monétaire est inhabituelle, car ce type de pièce de faible valeur était souvent émis de manière anonyme. Cependant, cette série fait exception. Le nom Paetus est associé à la gens Aemilia, une des grandes familles patriciennes de Rome.
1274LI – As Licinia – Caius Licinius Macer

1274LI – As Licinia – Caius Licinius Macer Avers : Anépigraphe Tête laurée de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : EX S. C. (Ex senatus consulto, Par décret du Sénat) Proue de navire à droite; au-dessus, un personnage debout, tenant une haste, lettre de contrôle sur la proue. INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 84 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Licinia Références : RRC 354/3b – B.17 (Licinia) – Syd.734 Caius Licinius L. f. Macer Il fut un homme politique et un écrivain romain important. Information Détail Période de Monnayage 84 av. J.-C. (il était triumvir monetalis). Famille (Gens) Licinia. Carrière Politique Il a été Tribun de la Plèbe en 73 av. J.-C. et a mené une action politique en faveur du parti populaire (populares). Il fut ensuite Préteur en 68 av. J.-C. Œuvre Littéraire Il était un annaliste et un orateur reconnu. Il est l’auteur des Rerum Romanorum historiae (Histoires de la République romaine) en au moins 16 livres, une œuvre majeure aujourd’hui perdue, mais citée par des historiens ultérieurs comme Tite-Live. Fin de Vie En 66 av. J.-C., il fut accusé de concussion (malversations) lors d’un procès présidé par Cicéron. Pour éviter la condamnation et la confiscation de ses biens, il se donna la mort. Postérité Il était le père de Caius Licinius Macer Calvus, qui devint lui aussi un célèbre poète et orateur. Sur cet As, le personnage debout, tenant une haste (lance ou bâton), est généralement identifié comme le dieu Saturne ou, dans certains cas, il pourrait être interprété comme une figure générique ou un ancêtre mythologique de la Gens Licinia. 👤 Interprétations Possibles Saturne (Dieu de l’Agriculture et du Temps) : C’est l’interprétation la plus courante pour les figures accompagnant la proue sur les As républicains tardifs. Saturne était souvent représenté avec une faucille ou un sceptre/haste. Il était vénéré en tant que divinité protectrice et était étroitement lié au trésor public (Aerarium Saturni). Représentation Ancestrale (Genius) : La figure pourrait également symboliser le génie du monétaire ou d’un illustre ancêtre de la Gens Licinia, dont C. Licinius Macer voulait rappeler la gloire ou la protection divine. Cependant, en l’absence de légende spécifique l’identifiant, l’identification à Saturne reste la plus probable dans ce contexte traditionnel des As. En choisissant de frapper la tête de Janus à l’avers et la proue au revers (avec la figure debout), C. Licinius Macer a respecté la tradition de l’ancienne monnaie de bronze, mais il a probablement cherché à y ajouter une touche personnelle, soit par l’identification exacte du personnage, soit par l’ajout de sa propre légende : MACER et EX S·C. Variante sans lettre de contrôle. Référence : RRC 354/3a Bibliothèque nationale de France 13.61g Bibliothèque nationale de France 13.61g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Licinius L. j. Macer. Monétaire vers 672 ( 82 av. J.-C.). Il s’agit ici de C. Licinius Macer, historien et orateur, né vers 644 (110 av. J.-C.). Il exerça probablement ses fonctions pendant la dictature de Sylla, fut questeur en 676 (78 av. J.-C.) et tribun du peuple en 681 (73 av. J.-C.). Comme orateur, il se distingua contre le parti aristocratique, et surtout contre C. Rabirius. Cicéron l’accusa de concussion, et, pour éviter le jugement, il se donna la mort. Tite-Live et Denys d’Halicarnasse renvoient fréquemment aux Rerum ramanorum historiæ qu’il avait écrites et dont il ne nous reste rien ; Priscien nous a conservé un fragment d’un de ses discours pro Tuscis; Il fut le père de C. Licinius Calvus, poète et orateur populaire dont Cicéron parle fréquemment. Apollon Vejovis, qui figure sur le denier de C. Licinius Macer, est représenté de la même façon sur le denier de L. Caesius. Lieu de découverte (1 exemplaire)
575AN – As Anonyme

575AN – As Anonyme Avers : Anépigraphe Tête barbue de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : (MD) / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus un taureau et à droite marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 22.77g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 142/1 – Syd. 299 Monogramme MD : Il s’agit d’une marque de contrôle ou d’un monogramme lié au monétaire républicain (Republican Moneyer). Dans la numismatique romaine, les monogrammes comme MD (potentiellement les initiales d’un nom comme Manius ou Marcus suivi d’un cognomen, ou une abréviation contractée) servaient à identifier le responsable de l’émission. Le taureau (bull) est un symbole complémentaire, souvent placé au-dessus de la proue, symbolisant peut-être force ou fertilité, et associé au même émetteur. Ce n’est pas une légende complète, mais un monogramme compact (souvent entrelacé : M et D superposés ou liés), typique des bronzes républicains pour éviter l’encombrement du design. Le monétaire « MD » reste anonyme, mais il pourrait être lié à des familles plébéiennes impliquées dans les finances romaines de l’époque. Lieux de découverte (3 exemplaires)
1724AN – As Marc Antoine _ Lucius Sempronius Atratinus

1724AN – As Marc Antoine _ Lucius Sempronius Atratinus Avers : L. ATRATINVS AVGVR Tête laurée de Janus. Revers : ANTONIVS IMP Proue de navire à droite. British Museum 13.2g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 39 avant J.C. Matière : Bronze Gentes : Antonia et Sempronia Références : RRC 530/1 – B.65 (Antonia) – Syd. 1254 En 40 av. JC, Lucius Sempronius Atratinus fut élu membre du collège des augures, et en juillet 39 av. JC fut nommé consul désigné au moment du traité de Misenum. L’inscription sur cette pièce indique qu’elle a été frappée avant juillet 39 avant JC. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Sempronius Atratinus.715 à 719 (39 à 35 av. J.-C.). On connaît un personnage de ce nom qui se porta accusateur de M. Caelius défendu par Cicéron. Ce L. Sempronius Atratinus fut consul en 720 (34 av. J.-C.), à la place de Marc Antoine qui se désista en sa faveur. C’est à lui qu’on attribue les monnaies de bronze décrites plus loin et qui ne sont pas de coin romain. Sauf la première (n. 14), elles ont été frappées en Sicile, probablement à Panorme, pendant qu’Atratinus était préfet de la flotte de Marc Antoine, et leur place chronologique est entre les années 715 et 719 (39 à 35av. J.-C.). L’as n. 14 a été frappé avant que L. Atratinus fût pracfectus classis, puisqu’il ne prend encore que le titre d’augur, et avant que Marc Antoine eût reçu sa seconde salutation impératoriale, c’est à- dire avant juillet 716.
1523PO – As Sextus Pompée

1523PO – As Sextus Pompée Avers : MAGNVS (ou MAGN) Tête laurée de Janus sous les traits de Pompée. Revers : PIVS IMP Proue de navire à droite. British Museum 15.99g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Hispanie ou Sicile Datation : 44 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pompeia Références : RRC 479/1 – B.20 (Pompeia) – Syd.1044a Après la mort de César en mars 44, Sextus Pompée continue la lutte en Hispanie et obtient même des succès en Bétique contre Asinius Pollion. Ces réussites lui ont valu d’être salué imperator pour la 1ère fois par ses troupes à la fin de l’été 44 puis une seconde fois sans doute suite à sa victoire navale sur Q. Salvidienus Rufus à l’été 42. Martini émettait l’hypothèse d’une émission sicilienne, selon 3 types chronologiques, de 43 à 36 av. J.-C. Hoover, et Puglisi l’incluaient aussi dans leur sélection sicilienne mais pas la RRC 478. Puglisi en donnait même une liste détaillée. L. Amela Valverde l’associe à la série RRC 511 pour ce qu’elle couvrirait les besoins en monnaie de la vie quotidienne en Sicile pendant la direction de Sextus Pompée. Il lui attribue deux ateliers à Catane et Messine.Or cet as ne comporte pas la titulature de Sextus Pompée (préfet de la flotte) alors qu’elle est présente sur tous ses deniers sur la série RRC 511. Il faut voir ici plutôt celle qui correspond à son père, Pompée le Grand. Si la mention imperator peut être assimilée à la sienne, elle ne correspond à une période antérieure à sa seconde acclamation qu’il mentionne aussi sur ses deniers siciliens. Le monnayeur précédant, M. Eppius, n’est plus indiqué. Il a certainement été démis de ses fonctions en Sicile, soit par décision, soit naturellement à la fin d’un mandat annuel, sans doute fin 43.L’absence du nom d’un responsable de l’émission monétaire sur cet as nous interroge. Ou Sextus Pompée ne dispose de personne pour prendre la responsabilité de l’émission monétaire et/ou pour s’afficher avec lui, ou c’est lui qui ne souhaite pas associer son nom à un autre personnage. Il manque à ma connaissance la localisation des découvertes de cette monnaie pour étoffer mon hypothèse. La présentation de Puglisi semble indiquer une absence en Espagne mais une relative abondance en Sicile. Amela Valverde approuvait une origine sicilienne.Cette monnaie aurait été émise avant l’été 42 sous l’autorité de Sextus Pompée, soit en Espagne entre avril 45 (Munda) et l’été 44 av. J.-C. (accord trouvé avec le Sénat), soit en Sicile au début de l’année 42 lorsqu’il s’impose sur Bithynicus mais qu’il n’est pas encore acclamé imperator iterum. Cette hypothèse sicilienne serait la plus argumentée. Les deux visages de Janus ne sont pas identiques. Celui de droite paraît plus jeune que celui de gauche. Il peut s’agir de la représentation de Sextus Pompée (ou son frère décédé Cnaeus) et de Pompée le Grand, son père.Leur coiffure porte une couronne dont les pintes sont des épis de blé. Ce détail milite pour un monnayage en Sicile à une époque où Sextus Pompée bloque les navires de ravitaillement pour Rome. Il montre ainsi qu’il en dispose en grande quantité. Cette pièce de bronze n’est peut-être qu’une variante de la monnaie RRC 471. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : La proue de navire est orienté à droite. L’éperon est dans l’axe d’une double ligne horizontale en bas du dessin que l’on peut interpréter comme la quille ou comme une préceinte. Les monnaies contemporaines montrent plutôt que c’est une préceinte qui soutient l’éperon et qui absorbe le choc.Il s’agit d’un éperon trident, mais seules les 2 lames du bas sont dans l’axe du support. Une préceinte haute, horizontale, moins épaisse, soutient une proéminence qui a l’allure d’une tête de loup. Il s’agit d’un proembolon à mi-hauteur de l’étrave. Au dessus, de l’étrave, Un puissant faux-stolos protège le pont. On y distingue le sommet d’un abri surmonté de 3 petits piquets. Un portique de pont, sur cet abri, est aussi surmonté de 3 piquets.La base du faux-stolos est marquée par un cerclage de 2 lignes. Sur le bordé de la proue, un oeil apotropaïque protège le navire. A gauche, un cadre contient une étoile. Il peut s’agir d’un bastingage à croisillons comme on en voit fréquemment. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les monnaies de Sextus Pompée peuvent se partager en trois catégories. Le premier groupe (n. 16 à 20), donne à Sextus simplement le titre d’imperator; il est antérieur au commencement de 711 (43 av. J.-C.), car dès le printemps de cette année, Sextus Pompée obtint le commandement de la flotte; c’est même probablement après la défaite de Pollion, au printemps de 710 (44 av. J.-C.), qu’il prit le titre d’imperator. Lieux de découverte (3 exemplaires)
1522PO – As Sextus Pompée _ Eppius

1522PO – As Sextus Pompée _ Eppius Avers : MAGNVS (ou (MA)GNVS, MAGNV, ou MAGN) PIVS IMP. F. (Magnus Pius, imperator filius) Tête laurée de Janus, les deux faces sont séparées par un autel autour duquel est enroulé un serpent. Revers : EPPIVS LEG (Eppius legatus) Proue de navire à droite. British Museum 24.38g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Hispanie Datation : 44 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pompeia et Eppia Références : RRC 478/1a – B.19 (Pompeia) – Syd.1045 Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo. Variante :Sans autel entre les deux têtes et sans légende à l’avers. Références : RRC 478/1b – B.19 (Pompeia) – Syd.1045a British Museum 13.5g Par cette monnaie M. Eppius poursuit une propagande pompéiste en valorisant l’image de Pompée le Grand dont on nous indique la titulature. Remarquons qu’il n’est pas fait référence à ses fils Cnaeus ni Sextus, seul point commun avec les deniers de Q. Nasidius.On ne sait pas grand chose de M. Eppius. Il est peut-être le même sénateur cité à plusieurs reprises par Cicéron et César : M. Eppius M. f., Terentina.Il est au Sénat le 29 septembre 51 lors de l’adoption d’un décret (senatus consultum). En février 49, Cicéron indique qu’il se trouve à Minturne, « homme plein d’activité et de ressources » à une époque où la guerre civile commence, opposant César et Pompée. Cicéron et M. Eppius se rangent dans le camp de Pompée qui quitte l’Italie. On le retrouve en Afrique avec Q. Metellus Scipio en 47-46 lorsque les pompéistes se rassemblent et s’opposent à César. A cette époque il est responsable (legatus fisci castrensis) d’une émission monétaire qui représente Hercule et l’Afrique. Il fait partie des hommes graciés par César sur le chemin d’Utique, cité où se sont réfugiés Caton d’Utique, Metellus Scipion, les fils de Pompée, Cnaeus et Sextus et quelques sénateurs.On ne sait rien de lui après cette guerre. Si quelques inscriptions mentionnent des individus portant le même nom, Eppius, en Afrique, en Gaule ou en Italie, aucune ne portent ce gentilice en Espagne ni en Sicile. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : La proue de navire ne comporte que la coque. Elle est orientée à droite. Le pont est vide. Il ne comporte aucune structure, ce qui le différencie des autres représentations. L’éperon est dans l’axe de la quille et d’une étrange ligne oblique qu’on peut interpréter comme une préceinte et qui sert à diffuser l’énergie de l’impact de l’éperonnage vers l’ensemble de la structure. L’éperon est d’un éperon à trois lames. Une préceinte haute, horizontale, ne semble pas servir de support à un preombolon. L’étrave est concave comme on le voit rarement sur les navire de guerre de l’époque. Au dessus, de l’étrave, un robuste stolos est représenté excessivement à l’horizontal. On se demande comment il peut protégée le pont ainsi. Sur le bordé de la proue, la longue surface rectangulaire devait porter la représentation d’un œil apotropaïque qui protège le navire. On se demande s’il s’agit d’un vrai navire de guerre ou si l’auteur de la gravure est à l’origine de cette version surprenante. La faible qualité de la réalisation de ce revers étonne en comparaison de la qualité des visages de l’avers. Heureusement, d’autres variantes comme celle du British Museum (présentée sur le site lesdioscures.com) présentent une proue avec un stolos en position habituelle. Source : marine-antique.net Enregistrer Enregistrer Enregistrer Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Les monnaies que M. Eppius fit frapper enfin, comme lieutenant de Sextus Pompée, n’ont pu être émises qu’en Espagne, après la bataille de Munda, quand Sextus, ayant rallié les débris de l’armée de son frère Cnaeus) continua la guerre et battit successivement Carrinas et Pollion ; ces monnaies sont de l’an 710 (44 av. J.-C.).