548PL – Semis Plautia – Lucius Plautius Hypsaeus

548PL – Semis Plautia – Lucius Plautius Hypsaeus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite; derrière, marque de valeur S. Revers : (LPLH). ROMA (Lucius Plautius Hypsaeus. Rome) Proue de navire à droite, marque de valeur S. Fitzwilliam Museum 15.7g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Plautia Références : RRC 134/3 – B.4 (Plautia) – Syd. 333a Bien que les sources littéraires (comme Tite-Live ou Plutarque) ne mentionnent pas explicitement ce Lucius Plautius comme monétaire, il est probable qu’il s’agisse d’un jeune membre de la gens Plautia en début de carrière. Les monétaires étaient souvent des aristocrates en ascension, utilisant la frappe monétaire pour gagner en visibilité. La gens Plautia est connue pour des figures comme L. Plautius Hypsaeus, préteur vers 135 av. J.-C., qui pourrait être le même individu ou un proche parent. La famille reste influente dans les décennies suivantes, notamment sous l’Empire avec des figures comme Aulus Plautius, général sous Claude. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plautius Hypsaeus. Monétaire vers 536 (218 av. J.-C.) Les monnaies ci-dessous décrites portent pour signature de monétaire un monogramme qui présente trois formes. Borghesi a proposé de l’interpréter par Lucius Plautius Hypsaeus, et son opinion a généralement été admise. Toutefois, Mommsen fait à ce sujet des réserves formelles, se fondant sur ce que le monogramme devrait s’interpréter par L. H. P. L. plutôt que L. PL.H. Remarquons cependant que l’opinion de Borghesi paraît confirmée par ce fait que l’on ne voit pas quel nom pourraient donner les lettres L. H. P. L., tandis que l’on connaît un personnage du nom de L. Plautius Hypsaeus qui, suivant le récit de Tite Live, fut préteur en 565 (189 av. J.-C.) et obtint l’Espagne citérieure pour sa province. Le monétaire est probablement ce personnage. Nous avons déjà décrit les pièces qui suivent dans notre classement chronologique, parmi les monnaies à monogrammes incertains.
399AN – Victoriat Anonyme

399AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : (TL) / ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée, au milieu le lettres T et L ligaturées. British Museum 3.35g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 98A/1b – Syd. 137 Lieux de découverte (25 exemplaires) La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce. Quant à lettre T est une marque d’atelier, ou « marque de la monnaie », qui permettait d’identifier l’atelier de frappe ou le magistrat monétaire responsable de l’émission.
090AN – Litra Anonyme

090AN – Litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée et janiforme des Dioscures. Revers : ROMA Cheval galopant à droite. American Numismatic Society 0.83g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 225 – 212 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Référence : RRC 28/5 Cette pièce exceptionnellement rare a été incorrectement appelée litra, un terme grec désignant une dénomination sicilienne, qui n’aurait pas été utilisée pour la monnaie romaine. Le nom romain le plus plausible et le plus probable pour cette unité est la libella, un terme décrivant une dénomination 1/10 Comme noté par Varro : Nummi denarii decuma libella, quod libram pondo as valebat et erat ex argento parva (Varro, Ling. V .36).
095AN – Didrachme Anonyme

095AN – Didrachme Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée et janiforme des Dioscures. Revers : ROMA Jupiter dans un quadrige galopant à droite, conduit par la Victoire tenant les rênes, brandissant un foudre de la main droite et tenant un sceptre long de la gauche ; grènetis linéaire circulaire. ROMA en creux à l’exergue sur une tablette en relief. British Museum 6.77g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 225 – 214 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 30/1 – Syd. 64b Ce didrachme fait partie des émissions romano-campaniennes, frappées dans le sud de l’Italie, probablement pour financer les efforts de guerre, notamment contre Pyrrhus ou durant la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.). Il s’inscrit dans un système monétaire bimétallique (argent et bronze), avant l’introduction du denier vers 211 av. J.-C. Le « quadrigat » tire son nom du quadrige au revers, un motif symbolisant la puissance et la victoire romaine. Ce terme est utilisé par Tite-Live pour désigner ces monnaies dans le contexte des rançons demandées par Hannibal.
096AN – Drachme Anonyme

096AN – Drachme Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée et janiforme des Dioscures. Revers : ROMA Jupiter dans un quadrige galopant à gauche, conduit par la Victoire tenant les rênes, brandissant un foudre de la main droite et tenant un sceptre long de la gauche ; grènetis linéaire circulaire. British Museum 3.22g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 225 – 214 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 30/2 – Syd. 67 Autre désignation pour cette drachme: Demi-Quadrigatus. Cette drachme fait partie de la période des monnaies quadrigatus, qui précède l’introduction du denier vers 211 av. J.-C. Ces monnaies étaient influencées par les systèmes monétaires grecs, notamment ceux des colonies grecques du sud de l’Italie (Magna Graecia).Elle était probablement utilisée pour le commerce avec les régions du sud de l’Italie et de la Sicile, où les drachmes grecques étaient courantes. Cette pièce reflète l’adoption par Rome du format des drachmes pour faciliter les échanges avec les non-citoyens habitués au système monétaire grec.La période de frappe (225–212 av. J.-C.) correspond à la Deuxième Guerre punique, un moment où Rome avait besoin de financer ses campagnes militaires, notamment contre Carthage.
097AN – Didrachme Anonyme

097AN – Didrachme Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée et janiforme des Dioscures. Revers : ROMA Jupiter dans un quadrige galopant à droite, conduit par la Victoire tenant les rênes, brandissant un foudre de la main droite et tenant un sceptre long de la gauche ; grènetis linéaire circulaire. ROMA en creux à l’exergue sur une tablette en relief. British Museum 6.17g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 225 – 214 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 31/1 – Syd. 64c Autre désignation pour ce didrachme: Quadrigatus. Ce didrachme fait partie des émissions romano-campaniennes, frappées dans le sud de l’Italie, probablement pour financer les efforts de guerre, notamment contre Pyrrhus ou durant la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.). Il s’inscrit dans un système monétaire bimétallique (argent et bronze), avant l’introduction du denier vers 211 av. J.-C. Le « quadrigat » tire son nom du quadrige au revers, un motif symbolisant la puissance et la victoire romaine. Ce terme est utilisé par Tite-Live pour désigner ces monnaies dans le contexte des rançons demandées par Hannibal.
098AN – Didrachme Anonymes

098AN – Didrachme Anonymes Avers : Anépigraphe Tête laurée et janiforme des Dioscures. Revers : ROMA Jupiter dans un quadrige galopant à droite, conduit par la Victoire tenant les rênes, brandissant un foudre de la main droite et tenant un sceptre long de la gauche ; grènetis linéaire circulaire. ROMA en creux à l’exergue sur une tablette en relief. British Museum 6.66g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 225 – 214 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 32/1 – Syd. 64 Autre désignation pour ce didrachme: Quadrigatus. Ce didrachme fait partie des émissions romano-campaniennes, frappées dans le sud de l’Italie, probablement pour financer les efforts de guerre, notamment contre Pyrrhus ou durant la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.). Il s’inscrit dans un système monétaire bimétallique (argent et bronze), avant l’introduction du denier vers 211 av. J.-C. Le « quadrigat » tire son nom du quadrige au revers, un motif symbolisant la puissance et la victoire romaine. Ce terme est utilisé par Tite-Live pour désigner ces monnaies dans le contexte des rançons demandées par Hannibal.
099AN – Didrachme Anonyme

099AN – Didrachme Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée et janiforme des Dioscures. Revers : ROMA Jupiter dans un quadrige galopant à droite, conduit par la Victoire tenant les rênes, brandissant un foudre de la main droite et tenant un sceptre long de la gauche ; grènetis linéaire circulaire. ROMA en creux à l’exergue sur une tablette en relief. British Museum 6.73g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 225 – 214 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 33/1 – Syd. 64 Autre désignation pour ce didrachme: Quadrigatus. Ce didrachme fait partie des émissions romano-campaniennes, frappées dans le sud de l’Italie, probablement pour financer les efforts de guerre, notamment contre Pyrrhus ou durant la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.). Il s’inscrit dans un système monétaire bimétallique (argent et bronze), avant l’introduction du denier vers 211 av. J.-C. Le « quadrigat » tire son nom du quadrige au revers, un motif symbolisant la puissance et la victoire romaine. Ce terme est utilisé par Tite-Live pour désigner ces monnaies dans le contexte des rançons demandées par Hannibal.
100AN – Didrachme Anonyme

100AN – Didrachme Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée et janiforme des Dioscures. Revers : ROMA Jupiter dans un quadrige galopant à droite, conduit par la Victoire tenant les rênes, brandissant un foudre de la main droite et tenant un sceptre long de la gauche ; grènetis linéaire circulaire. ROMA en creux à l’exergue sur une tablette en relief. British Museum 6.73g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 225 – 217 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 34/1 – Syd. 64 Autre désignation pour ce didrachme: Quadrigatus. Ce didrachme fait partie des émissions romano-campaniennes, frappées dans le sud de l’Italie, probablement pour financer les efforts de guerre, notamment contre Pyrrhus ou durant la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.). Il s’inscrit dans un système monétaire bimétallique (argent et bronze), avant l’introduction du denier vers 211 av. J.-C. Le « quadrigat » tire son nom du quadrige au revers, un motif symbolisant la puissance et la victoire romaine. Ce terme est utilisé par Tite-Live pour désigner ces monnaies dans le contexte des rançons demandées par Hannibal.
148AN – Didrachme Anonyme

148AN – Didrachme Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée et janiforme des Dioscures. Revers : ROMA Jupiter dans un quadrige galopant à droite, conduit par la Victoire tenant les rênes, brandissant un foudre de la main droite et tenant un sceptre long de la gauche ; grènetis linéaire circulaire; au-dessous des chevaux un épi de blé. British Museum 6.65g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 211 – 210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 42/1 – Syd. 66 Autre désignation de ce didrachme : Quadrigatus Cette pièce a été frappée de manière anonyme vers 214-212 av. J.-C., durant la Deuxième Guerre Punique. L’atelier monétaire exact est incertain, mais il est largement admis qu’elle a été frappée en Sicile, probablement à Syracuse, en raison des découvertes de trésors et des similitudes stylistiques avec d’autres monnaies siciliennes de cette période. Ce didrachme, et la série des quadrigati en général, ont été cruciaux pendant la Deuxième Guerre Punique. Ces pièces symbolisaient la puissance et l’influence romaines, notamment en Italie et en Sicile, où elles circulaient largement. L’utilisation du quadrige au revers, un symbole de triomphe, renforçait la puissance de Rome face à Carthage. Le symbole de l’épi de blé pourrait indiquer le lieu de frappe en Sicile, réputée pour sa production céréalière, et pourrait également être lié à l’acquisition par Rome des richesses puniques.