311AN – Quinaire Anonyme

311AN – Quinaire Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière marque de valeur V. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au-dessous des chevaux, fer de lance pointé vers le haut. British Museum 2.25g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 83/3 – Syd. 153 Sur les monnaies romaines, le fer de lance (ou « spearhead » en anglais) qui apparaît parfois en symbolique, notamment sur cette monnaie, a une signification très spécifique et est directement lié à la représentation de la Victoire. Voici ce qu’il faut en retenir : Symbole de victoire militaire : Le fer de lance est un attribut guerrier par excellence. Sa présence, en particulier sur le revers d’une monnaie qui représente la déesse Victoire couronnant un trophée, est une confirmation du thème central de la pièce : la victoire de Rome sur ses ennemis. Contexte de la Seconde Guerre Punique : L’émission de cette monnaie date d’une période critique de la guerre contre Hannibal. Dans ce contexte, chaque victoire, même minime, était un signe d’espoir et une preuve du courage romain. La monnaie servait de propagande, rappelant au peuple et à l’armée la valeur et la force de la République romaine. Marque d’atelier ou de série : Sur ces monnaies républicaines anonymes, de petits symboles ou des monogrammes étaient souvent utilisés pour différencier les émissions provenant de différents ateliers ou pour identifier une série spécifique de frappe. Le fer de lance pourrait donc également servir de marque d’atelier, bien que sa signification symbolique de victoire reste la plus forte et la plus cohérente avec le motif de la Victoire et du trophée. Lieu de découverte (1 exemplaire)
216AN – Denier Anonyme

216AN – Denier Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Casque à visière incurvée. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au dessus, un marteau et un apex. British Museum 4.29g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Italie centrale Datation : 211 – 208 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 59/1b – Syd. 149 Variante : le casque de Roma a une visière droite ou presque droite Référence : RRC 59/1a British Museum 4.11g Le marteau et l’apex : symboles sacerdotaux L’apex : L’apex est un bonnet ou une coiffe distinctive portée par les flamines (prêtres dédiés à des divinités spécifiques, comme le Flamen Dialis pour Jupiter) et parfois par les pontifes ou augures. Il est caractérisé par une pointe ou une tige surmontée d’un petit disque, souvent orné de laine. Sur les monnaies, l’apex symbolise l’autorité religieuse et le statut sacerdotal du monétaire ou de sa famille. Il évoque le prestige des collèges sacerdotaux, qui jouaient un rôle central dans la vie politique et religieuse de la République romaine. Exemple : Sur certaines monnaies, comme celles des séries RRC 463/1 (frappées par P. Cornelius Lentulus Marcellinus vers 50 av. J.-C.), l’apex apparaît pour souligner l’appartenance du monétaire à un sacerdoce ou pour glorifier un ancêtre prêtre. Le marteau : Le marteau (souvent appelé malleus en latin) est un outil rituel associé aux sacrifices religieux. Il était utilisé par les prêtres pour assommer les animaux sacrificiels avant leur immolation, un acte essentiel dans les rituels romains. Sur les monnaies, le marteau symbolise les fonctions sacerdotales liées aux sacrifices et, par extension, le pouvoir religieux du monétaire ou de sa gens (famille). Il est souvent représenté avec d’autres instruments liturgiques, comme le simpulum (cuillère sacrificielle) ou la securis (hache). Exemple : Le marteau apparaît sur des deniers comme ceux de la série RRC 359/2 (frappés par C. Servilius C.f. vers 57 av. J.-C.), où il est associé à des symboles religieux pour revendiquer un lien avec les collèges sacerdotaux. Lieu de découverte (1 exemplaire)
165AN – Denier Anonyme

165AN – Denier Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Légende ROMA en relief. British Museum 4.45g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 211 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 44/5 – Syd. 140 Le denier a été créé après 211 avant JC, un peu plus de cinquante ans après la naissance de la première monnaie romaine d’argent. A ce moment, les Romains intègrent les monnaies d’argent dans leur système monétaire déjà en place. La date exacte de la naissance du denier a longtemps fait débat. Théodore Mommsen, dans son « Histoire de la Monnaie Romaine », suivant les indications de Pline, plaçait la naissance du denier en 269 avant JC. L’étude d’un trésor monétaire enfoui à Morgantina avant la destruction de la ville en 211 avant JC a prouvé que les premiers deniers datent des années de la deuxième guerre punique (guerre entre Rome et Carthage, en Afrique du Nord).Les causes de la naissance de cette nouvelle monnaie sont évidemment liées à l’expansion territoriale de Rome, qui, à cette époque, impose méthodiquement sa domination sur l’Italie et à toute la Méditerranée Occidentale. Rome, notamment grâce à ses succès militaires sur les riches cités grecques d’Italie du Sud et de Sicile, voit alors affluer l’argent dans ses caisses. Cette référence contient six grandes sous-variétés et un certain nombre de variations peuvent être observées. Les représentations de Roma, sur ces deniers, ont toutes des visières d’extrémité évasées ou émoussées (aucune n’a de visière à pic). Cette référence se trouve avec une légende ROMA à demi (ou pseudo) incuse, et avec une légende en relief au verso. Curiosité : Imitation d’époque: Bibliothèque nationale de France 5.30g Lieu de découverte: 770 exemplaires Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer