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290AN – Quinaire Anonyme

290AN – Quinaire Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur V. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au-dessous des chevaux, une « Dolabella ». British Museum 2.25g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme (probable Cornelia) Références : RRC 73/2 – Syd. 196 La présence de la dolabella est cruciale en numismatique romaine. Elle permet d’attribuer cette émission à une famille ou à un magistrat spécifique, même en l’absence de leur nom explicite sur la pièce. Dans ce cas, la dolabella pourrait fait référence à la gens (famille) Cornelia Dolabella, et plus précisément à Cnaeus Cornelius Dolabella, qui était un consul romain important. L’historique des Cnaeus Cornelius Dolabella est un peu complexe, car plusieurs personnalités de la gens (famille) Cornelia ont porté ce nom. Il est donc important de ne pas les confondre. Ce denier pourrait être lié à un Cnaeus Cornelius Dolabella qui aurait vécu au IIe siècle av. J.-C., probablement un ancêtre du plus célèbre Cnaeus Cornelius Dolabella, qui vécut au Ier siècle av. J.-C. C’est ce dernier qui est le plus documenté. Voici quelques informations sur le plus connu d’entre eux : Période : Ier siècle av. J.-C. Carrière politique : Il fut un homme politique et un militaire romain important, partisan de Sylla. Il atteignit le sommet du cursus honorum en devenant consul en 81 av. J.-C., aux côtés de Marcus Tullius Decula, sous la dictature de Sylla. Actions militaires : Il fut proconsul de Macédoine entre 80 et 78 av. J.-C. où il remporta une victoire contre les Thraces. Affaire judiciaire : À son retour à Rome, il fut accusé de concussion (malversations) par le jeune Jules César, qui débutait alors sa carrière d’orateur au Forum. Cnaeus Cornelius Dolabella fut défendu par des orateurs renommés et fut finalement acquitté.

631AN – Denier Anonyme

631AN – Denier Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline; au-dessous des chevaux, une corne d’abondance. British Museum 4.19g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 179-170 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 157/1 –  Syd. 340 La présence de la corne d’abondance (cornucopiae) sous les chevaux (les Dioscures) au revers de ce denier est double. Elle a une signification symbolique liée à la prospérité, et une signification pratique/monétaire liée au contrôle de l’émission. 1. Signification Symbolique : Prospérité et Richesse La corne d’abondance est un symbole antique universel, et sur les monnaies romaines, elle représente : L’Abondance (Abundantia) : La corne déborde de fruits, de fleurs et parfois de pièces de monnaie, symbolisant la richesse inépuisable et la fertilité. La Bonne Fortune (Fortuna) : Elle est un attribut commun de la déesse Fortuna, mais aussi de la Félicité (Felicitas), symbolisant la chance et le succès pour l’État romain et ses citoyens. Les Ressources et l’Opulence : Son inclusion sur une monnaie, en particulier durant la République, est une affirmation de la force économique de Rome et de la richesse apportée par les conquêtes et le commerce. Cette période fait suite à la victoire décisive contre Carthage lors de la Deuxième Guerre Punique (fin en 201 av. J.-C.), et se situe au début des guerres macédoniennes qui rapportent d’énormes richesses à Rome. La présence de la corne d’abondance est donc un message fort : Rome est entrée dans une nouvelle ère de prospérité et sa monnaie est un symbole de cette richesse. 2. Signification Pratique et Monétaire : Marque de Contrôle À l’époque où ce denier a été frappé, les monnaies étaient principalement anonymes (sans le nom d’un magistrat monétaire) et portaient des types standards (Roma / Dioscures). Pour distinguer les émissions et les séries (et ainsi faciliter le contrôle des responsables de la frappe en cas de problèmes de qualité ou d’alliage), les ateliers de Rome utilisaient de petits symboles, appelés marques de contrôle : Identification de la Série : La corne d’abondance est la marque choisie pour identifier l’ensemble des deniers faisant partie de cette émission spécifique. Distinction de l’Atelier ou du Fondeur : Elle permettait de faire le suivi de la production au sein de l’atelier de Rome, chaque symbole pouvant correspondre à une équipe d’ouvriers ou à un magistrat de la Monnaie (même s’il n’était pas nommé sur la pièce). En résumé, la corne d’abondance sur cette pièce sert de signature discrète qui, en plus de son rôle pratique d’identification, réaffirme le thème central de la richesse et de l’abondance de la République romaine. Lieux de découverte (5 exemplaires)

529AN – Denier Anonyme

529AN – Denier Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X, devant un bâton. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au dessous des chevaux, une aile. British Museum 3.47g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 206-200 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 131/1 –  Syd. 206 Ce denier fait partie d’une série émise pour financer l’effort de guerre contre Carthage. Les motifs symbolisent la protection divine (Roma pour la force de Rome, les Dioscures comme sauveurs mythiques lors de batailles comme celle du Lac Régille en 496 av. J.-C.). Il reflète la standardisation croissante de la monnaie romaine après l’introduction du denier en 211 av. J.-C. Lieu de découverte (1 exemplaire)

434AN – Denier Anonyme

434AN – Denier Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Pentagramme sous les chevaux. British Museum 4.38g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Etrurie Datation : 209 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 105/3 – Syd. 154 Le pentagramme que l’on trouve sur cette monnaie est une marque de contrôle (ou symbolum). À cette époque, l’atelier monétaire de Rome était divisé en plusieurs officines ou équipes de graveurs. Chaque officine utilisait un symbole distinctif pour marquer les pièces qu’elle produisait. Ces marques permettaient de suivre la production, de contrôler la qualité et de retracer les responsables en cas de problèmes. Le pentagramme est l’un des nombreux symboles (comme une grappe de raisin, un bâton, ou une ancre) qui peuvent être trouvés sur les deniers de cette série. Lieux de découverte (12 exemplaires)

262AN – Quinaire Anonyme

262AN – Quinaire Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur V. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au-dessous des chevaux, un épi de blé. British Museum 2.3g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Référence : RRC 68/2a Variante : Sans épi de blé sous les chevaux au revers Références : RRC 68/2b – Syd. 192 British Museum 2.13g Lieu de découverte (2 exemplaires) L’épi de blé sur cette monnaie a une signification très précise, qui n’est pas seulement symbolique, mais aussi historique et géographique. La raison principale est que cet épi de blé est un symbole direct de la Sicile. Grenier à blé de Rome : Au IIIe siècle av. J.-C., la Sicile était une province stratégiquement cruciale pour la République romaine, car elle constituait le principal grenier à blé. Les vastes champs de céréales de l’île fournissaient une grande partie du grain nécessaire pour approvisionner la population de Rome. Contexte de la guerre punique : Cette monnaie a a été frappée vers 211 av. J.-C., en pleine Seconde Guerre punique. À cette époque, Rome luttait pour contrôler la Sicile face à Carthage. La frappe de deniers sur l’île (on pense que ces pièces ont été frappées dans des ateliers siciliens) avait pour but de payer les troupes romaines sur place et de marquer la domination romaine sur ce territoire. Symbole de prospérité et de contrôle : La représentation de l’épi de blé sur la monnaie ne symbolise donc pas seulement la fertilité ou l’abondance en général, mais surtout le contrôle romain sur cette ressource vitale. En affichant un épi de blé, Rome communiquait son succès dans la maîtrise de l’approvisionnement en blé et, par extension, de la prospérité de la République.

239AN – Denier Anonyme

239AN – Denier Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Au-dessous des chevaux, une proue de navire. British Museum 4.32g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Italie centrale Datation : 211 – 208 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 62/1 – Syd. 146

411AN – Quinconce Anonyme

411AN – Quincux Anonyme Avers : Γ Tête laurée d’Apollon à droite, derrière la lettre Γ. Revers : ROMA Les Dioscures galopant à droite, au-dessous marque de valeur composée de cinq globules. British Museum 7.48g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 99/4 – Syd. 309 Il est difficile de déterminer avec certitude la signification de la lettre « Γ » (gamma) sur cette monnaie. Cependant, les recherches en numismatique romaine offrent plusieurs pistes de réflexion : Marque d’atelier ou de série : Les lettres et symboles sur les monnaies romaines, notamment celles de la période républicaine, servaient souvent de « marques de contrôle ». Ces marques aidaient à identifier l’atelier monétaire, l’officine de frappe (une équipe de production au sein de l’atelier) ou le magistrat monétaire responsable de l’émission. Cette monnaie est associée à l’atelier de Luceria, et il est possible que le gamma soit une marque spécifique de cet atelier ou d’une de ses officines. Symbole politique ou religieux : Les motifs et symboles sur les monnaies républicaines avaient souvent une signification politique ou religieuse forte, liée aux familles des magistrats monétaires. Le gamma pourrait être lié à l’histoire d’une famille ou à une victoire spécifique.

404AN – Sextans Anonymes

404AN – Sextans Anonymes Avers : L Tête de Minerve à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules, à droite la lettre L. Revers : T / ROMA Les Dioscures galopant à droite, au-dessous la lettre T. Bibliothèque nationale de France 10.16g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 98A/6 – Syd. 134 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce. Quant à lettre T est une marque d’atelier, ou « marque de la monnaie », qui permettait d’identifier l’atelier de frappe ou le magistrat monétaire responsable de l’émission.

402AN – Sesterce Anonyme

402AN – Sesterce Anonyme Avers : L Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur IIS et au-dessous la lettre L. Revers : ROMA Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. British Museum 1.08g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 98A/4a – Syd. 177 Variante : sans lettre L à l’avers Référence : RRC 98A/4b Bibliothèque nationale de France 1.01g Bibliothèque nationale de France 1.01g La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.

377AN – Quinconce Anonyme

377AN – Quincux Anonyme Avers : L Tête laurée d’Apollon à droite, derrière la lettre L. Revers : ROMA Les Dioscures galopant à droite, au-dessous marque de valeur composée de cinq globules. Bibliothèque nationale de France 16.39g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 97/11 – Syd. 179 Le quincunx ou quinconce en français vaut 5/12e d’un as, soit 5 onces. Le nom « quincunx » vient du latin « quinque unciae » qui signifie « cinq onces ». La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.