476AN – Triens Anonyme

476AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : ROMA Proue de galère à droite (rostre); au-dessus un oiseau sur un gouvernail, à droite marque de valeur composée de quatre globules. Bibliothèque nationale de France 9.61g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 117B/3 – Syd. 292b Sur les monnaies romaines, la présence d’un gouvernail et d’un oiseau a des significations symboliques distinctes qui, une fois combinées, créent une allégorie de la destinée et de la providence divine. Le gouvernail : Cet attribut est souvent associé à la déesse Fortuna, la personnification de la Chance et du Destin. Un gouvernail symbolise le contrôle de la direction et du sort, suggérant que la Fortune guide la destinée de Rome, de l’empereur ou du peuple. Les monnaies représentant Fortuna avec un gouvernail signifient que la prospérité et le succès de l’Empire sont assurés par sa bonne fortune. L’oiseau : Le symbolisme des oiseaux sur les monnaies romaines est lié à la religion et à l’augure, c’est-à-dire l’art d’interpréter les signes divins à travers le vol et le comportement des oiseaux. L’espèce de l’oiseau est souvent un indice : L’aigle est l’oiseau le plus courant, attribut de Jupiter, le roi des dieux. Il symbolise la puissance, la victoire et l’autorité divine. La chouette est l’emblème de Minerve (Athéna), déesse de la sagesse et de la guerre. Le paon est associé à Junon, épouse de Jupiter. La combinaison d’un oiseau (symbole de la volonté divine) et d’un gouvernail (symbole du destin) suggère que la destinée est sous le contrôle d’une puissance céleste. L’oiseau sur le gouvernail pourrait représenter un dieu ou une déesse guidant ou veillant sur le destin de l’État ou d’un individu. Cette iconographie est une manière de rassurer sur le fait que la bonne fortune et la stabilité de Rome sont assurées par la providence divine.
468AN – Triens Anonyme

468AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : ROMA Proue de galère à droite (rostre); au-dessous marque de valeur composée de quatre globules, au-dessus une petite proue de navire à gauche (rostrum tridens). British Museum 9.72g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 114/4 – Syd. 245b Le rostrum tridens est un élément emblématique de la monnaie républicaine romaine, et sa présence sur cette monnaie a une signification précise liée au contexte historique. Signification du rostrum tridens Un rostrum est un éperon de navire de guerre. C’était la partie pointue, généralement en bronze, à la proue d’une galère, utilisée pour enfoncer et couler les navires ennemis. Le rostrum tridens est un type de rostre à trois dents ou « trident ». Sa représentation sur les monnaies, et particulièrement sur les deniers anonymes de la République romaine, fait directement référence aux victoires navales de Rome. Contexte historique La période de frappe de cette monnaie (206-195 av. J.-C.) correspond à la fin de la Deuxième Guerre Punique et aux conflits qui ont suivi. C’est une période où la puissance maritime de Rome est à son apogée, ce qui lui a permis de vaincre Carthage. Célébration des victoires navales : Le rostrum tridens est un symbole de la suprématie navale romaine, en particulier lors des guerres contre Carthage. Sa présence sur la monnaie sert à glorifier les succès militaires de la République, qui ont assuré son expansion et sa domination sur le bassin méditerranéen. Symbole de la République : Il s’agit d’un symbole anonyme et collectif. Contrairement aux monnaies ultérieures de la période impériale qui célébraient un empereur spécifique, cette monnaie met en avant un succès de la République elle-même. La victoire est celle de Rome, pas d’un individu. Le rostrum représente la puissance et la solidité de l’État romain. Un marque de l’atelier monétaire : Bien que sa signification symbolique soit forte, il est également possible que le rostrum tridens servait de marque d’identification pour l’atelier monétaire qui a frappé ces pièces. Dans le système monétaire républicain, les magistrats monétaires utilisaient souvent des symboles pour distinguer leurs émissions. En résumé, le rostrum tridens sur cette monnaie est un puissant symbole de la force navale et des victoires militaires de la République romaine, un rappel des triomphes qui ont permis à Rome de devenir la puissance dominante de son époque.
462AN – Triens Anonyme

462AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : ROMA Proue de galère à droite (rostre); à droite marque de valeur composée de quatre globules, au-dessus une étoile. Bibliothèque nationale de France 10.7g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 113/4 La présence d’une étoile sur cette monnaie peut avoir plusieurs significations, car ce symbole est polyvalent dans l’iconographie romaine. Voici les interprétations les plus courantes : Marque d’atelier ou de série : L’étoile peut être une marque monétaire utilisée par l’atelier de frappe pour identifier un atelier spécifique, un magistrat monétaire, ou pour distinguer une série de monnaies d’une autre. Symbole divin et de déification : L’étoile est souvent un symbole de la sphère céleste et de la divinité. Elle peut représenter la présence des dieux ou, plus tard sous l’Empire, l’ascension de l’empereur au rang de divin après sa mort. L’étoile est associée à la gloire et à l’immortalité. Référence mythologique : Sur certaines monnaies, une ou plusieurs étoiles peuvent faire référence à une constellation ou à un mythe. Par exemple, deux étoiles peuvent symboliser les Dioscures, Castor et Pollux, qui étaient considérés comme les protecteurs de Rome. Symbole de la victoire ou de la bonne fortune : L’étoile peut être un symbole de la victoire ou de la bonne fortune pour l’État romain. Elle peut être associée à un événement victorieux ou à un règne prospère. Dans le contexte de cette monnaie, datant de la République romaine (environ 206-195 av. J.-C.), l’interprétation la plus probable est celle d’une marque d’émission. À cette époque, l’étoile sur une monnaie était souvent un signe distinctif pour le magistrat monétaire responsable de la frappe ou un marqueur de la série de pièces. Elle permettait de distinguer une émission d’une autre.
456AN – Triens Anonyme

456AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules, à droite un decempeda. Revers : ROMA Proue de galère à droite (rostre); au-dessous marque de valeur composée de quatre globules, au-dessus un decempeda couché. Bibliothèque nationale de France 9.82g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 112/5a Variante 1 : Decempeda à l’avers mais aussi présent au revers. au-dessus de la proue de navire. Référence : RRC 112/5b Bibliothèque nationale de France 18g Bibliothèque nationale de France 18g La présence d’une « decempeda » sur une monnaie romaine n’est donc pas une simple décoration. Elle a une signification politique et sociale très forte : Réforme agraire et distribution des terres : Le symbole de la décempeda est généralement associé à des magistrats (souvent des triumvirs monétaires) qui étaient également responsables de l’administration et de la distribution des terres publiques (ager publicus). La pièce commémore leur rôle dans ces réformes agraires. Légitimité et propagande : En affichant cet instrument, le magistrat monétaire signalait au peuple et aux élites son implication dans un programme populaire et essentiel à la vie de la République. Il s’agissait d’un outil de propagande pour mettre en avant ses réalisations. Pour ce qui est de cette monnaie, il est important de noter que ce type de monnaie est anonyme, ce qui rend l’identification de symboles spécifiques à des magistrats plus difficile. Cependant, il existe d’autres monnaies républicaines, notamment des deniers, qui présentent clairement la décempeda, comme celles frappées par des familles telles que les Marcius Philippus ou les Cordia, pour mettre en valeur leur implication dans les distributions de terres. La présence de ce symbole sur cette monnaie aurait la même signification liée à l’administration des terres.
440AN – Triens Anonyme

440AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules. Revers : ROMA Proue de navire à droite, au-dessous marque de valeur composée de quatre globules et au-dessus un bâton. Bibliothèque nationale de France 16.59g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Etrurie Datation : 208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 106/6a Variante 1 : Bâton également présent à l’avers derrière la tête de Minerve. Référence : RRC 106/6b British Museum 13.75g Variante 2 : Bâton uniquement présent à l’avers derrière la tête de Minerve. Référence : RRC 106/6c Bibliothèque nationale de France 10.19g Bibliothèque nationale de France 10.19g Le bâton qui apparaît sur cette monnaie est un symbole militaire. Il peut représenter : Une enseigne militaire (signum) : Les enseignes étaient des symboles d’identité et de loyauté pour les légions romaines. Leur présence sur une monnaie renforce le thème de la puissance militaire et des victoires de Rome. Un attribut de la divinité ou de la personnification : De nombreuses divinités et allégories romaines étaient représentées tenant un bâton, une lance ou un sceptre pour symboliser leur pouvoir. Pour la Victoire, la lance ou le bâton peut souligner le caractère militaire de son triomphe. Une marque d’atelier ou un signe de contrôle : Dans la numismatique romaine républicaine, les symboles et les monogrammes servaient souvent à identifier l’atelier de frappe ou les magistrats monétaires responsables de l’émission. La présence de ce bâton peut être une marque spécifique à cette série de monnaies.
420AN – Triens Anonyme

420AN – Triens Anonyme Avers : CA Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus marque de valeur composée de quatre globules et au-dessous les lettres CA. Revers : CA / ROMA Proue de navire à droite, au-dessous marque de valeur composée de quatre globule et à droite les lettres CA. British Museum 6.24g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Canusium Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 100/3 – Syd. 309c Canusium (aujourd’hui Canosa di Puglia, dans les Pouilles, Italie) était une ville antique d’une grande importance dans la région de l’Apulie, située sur la rive droite du fleuve Aufidus (Ofanto), à environ 20 km de la mer Adriatique. Voici une synthèse détaillée et en français des informations historiques, archéologiques et culturelles sur Canusium, en tenant compte du contexte fourni et de sa pertinence pour cette monnaie frappée dans cette ville vers 209-208 av. J.-C. 1. Origines et histoire ancienne Fondation légendaire : Selon la tradition grecque et romaine, Canusium aurait été fondée par le héros homérique Diomède, compagnon d’Ulysse. Cependant, les fouilles archéologiques attestent une présence humaine dans la région dès le 7e millénaire av. J.-C.. Peuple daunien : Canusium était un centre majeur des Dauniens, une branche septentrionale des Iapyges, un peuple italique. Les fouilles à Toppicelli, sur la plaine de l’Ofanto, ont révélé des bâtiments et des tombes d’une aristocratie daunienne, avec des influences culturelles grecques et étrusques, notamment dans les objets en métal et en ambre. Période grecque : À partir du développement de la Magna Grecia, Canusium devint une polis grecque, prospérant grâce au commerce et à l’artisanat, en particulier la céramique et la poterie. Les nombreuses vases grecs trouvés dans la nécropole témoignent de cette influence hellénistique. 2. Canusium sous Rome Alliance avec Rome (318 av. J.-C.) : Canusium se rallia volontairement à Rome en 318 av. J.-C., devenant une alliée fidèle. Elle conserva un certain degré d’autonomie, notamment le droit de frapper sa propre monnaie, comme cette monnaie, marqué des lettres « CA » pour Canusium. Deuxième guerre punique (218-201 av. J.-C.) : Pendant cette guerre contre Carthage, Canusium resta loyale à Rome. Après la défaite romaine à la bataille de Cannae (216 av. J.-C.), située à proximité, la ville servit de refuge aux survivants romains, qui furent soignés dans un hôpital local (aujourd’hui école Bovio). Cette monnaie, frappée vers 209-208 av. J.-C., reflète l’importance de Canusium comme atelier monétaire régional pendant ce conflit. Guerre sociale (90-89 av. J.-C.) : Canusium se révolta contre Rome lors de la guerre sociale, soutenant les Samnites. Elle accueillit le général samnite Trebazio, défait par le préteur romain C. Cosconius en 89 av. J.-C. Cette révolte entraîna probablement des dommages, comme le suggère Strabon, qui note un déclin de la ville par rapport à son importance passée. Statut romain : Après la guerre sociale, Canusium devint un municipium (vers 88 av. J.-C.) et fut inscrite dans la tribus Oufentina. Sous l’empereur Antonin le Pieux, elle fut élevée au rang de colonia par Hérode Atticus, qui dota la ville d’un aqueduc.
412AN – Triens Anonyme

412AN – Triens Anonyme Avers : Γ Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus, marque de valeur composée de quatre globules et au-dessous la lettre Γ. Revers : Γ / ROMA Proue de navire à droite, au-dessous marque de valeur composée de quatre globule et à droite la lettre Γ. Bibliothèque nationale de France 6.81g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 99/5 – Syd. 306b Il est difficile de déterminer avec certitude la signification de la lettre « Γ » (gamma) sur cette monnaie. Cependant, les recherches en numismatique romaine offrent plusieurs pistes de réflexion : Marque d’atelier ou de série : Les lettres et symboles sur les monnaies romaines, notamment celles de la période républicaine, servaient souvent de « marques de contrôle ». Ces marques aidaient à identifier l’atelier monétaire, l’officine de frappe (une équipe de production au sein de l’atelier) ou le magistrat monétaire responsable de l’émission. Cette monnaie est associée à l’atelier de Luceria, et il est possible que le gamma soit une marque spécifique de cet atelier ou d’une de ses officines. Symbole politique ou religieux : Les motifs et symboles sur les monnaies républicaines avaient souvent une signification politique ou religieuse forte, liée aux familles des magistrats monétaires. Le gamma pourrait être lié à l’histoire d’une famille ou à une victoire spécifique.
404AN – Sextans Anonymes

404AN – Sextans Anonymes Avers : L Tête de Minerve à droite, au-dessous marque de valeur composée de deux globules, à droite la lettre L. Revers : T / ROMA Les Dioscures galopant à droite, au-dessous la lettre T. Bibliothèque nationale de France 10.16g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 98A/6 – Syd. 134 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce. Quant à lettre T est une marque d’atelier, ou « marque de la monnaie », qui permettait d’identifier l’atelier de frappe ou le magistrat monétaire responsable de l’émission.
400AN – Demi-Victoriat Anonyme

400AN – Demi-Victoriat Anonyme Avers : L Tête casquée de Minerve à droite, au-dessous la lettre L. Revers : T / ROMA Cavalier à gauche, au-dessous la lettre T. British Museum 1.64g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 98A/2 – Syd. 133 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce. Quant à lettre T est une marque d’atelier, ou « marque de la monnaie », qui permettait d’identifier l’atelier de frappe ou le magistrat monétaire responsable de l’émission.
394AN – Triens Anonyme

394AN – Triens Anonyme Avers : L Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus, marque de valeur composée de quatre globules et au-dessous la lettre L. Revers : L / ROMA Proue de navire à droite, au-dessous marque de valeur composée de quatre globules et à droite la lettre L. Bibliothèque nationale de France 8.79g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 97/25 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.