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1272LI – Denier Licinia – Caius Licinius Macer

Avers : Anépigraphe Buste héroïque et lauré d’Apollon Véjovis à gauche, vu de trois quarts en arrière, brandissant un foudre de la main droite avec le manteau sur l’épaule. Revers : C. LICINIVS. L. F. / MACER (Caius Licinius Lucii Filius Macer, Caius Licinius fils de Lucius Macer) Minerve dans un quadrige galopant à droite, brandissant une javeline transversale de la main droite et tenant les rênes et un bouclier de la main gauche. BnF 4.06gr Indice de rareté   Atelier Datation : 84 avant J.C. Matière : Argent Gens : Licinia Références : RRC 354/1 – B.16 (Licinia) – Syd.732 Descriptif : Apollon Véjovis est revêtu d’un pouvoir jupitérien puisqu’il détient le foudre, symbole de puissance. Le droit est directement copié sur le denier de Lucius Cæsius, frappé en 112-111 avant J.-C. Véjovis, “le petit Jupiter”, divinité latine, était identifié comme le dieu de la nature destructrice dont le principal effet était de provoquer la surdité de ceux qui étaient victimes de sa foudre. Son culte se répandit rapidement à Rome et il était vénéré dans deux temples situés, l’un entre le Capitole et la roche tarpéienne et le second sur l’île du Tibre. Armé d’un foudre et souvent accompagné d’une chèvre, il est assimilé à Apollon et se rencontre sur les monnaies des gens Cæsia, Fonteia, Julia et Lucinia, familles d’origine latine. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Licinius L. j. Macer. Monétaire vers 672 ( 82 av. J.-C.). Il s’agit ici de C. Licinius Macer, historien et orateur, né vers 644 (110 av. J.-C.). Il exerça probablement ses fonctions pendant la dictature de Sylla, fut questeur en 676 (78 av. J.-C.) et tribun du peuple en 681 (73 av. J.-C.). Comme orateur, il se distingua contre le parti aristocratique, et surtout contre C. Rabirius. Cicéron l’accusa de concussion, et, pour éviter le jugement, il se donna la mort. Tite-Live et Denys d’Halicarnasse renvoient fréquemment aux Rerum ramanorum historiæ qu’il avait écrites et dont il ne nous reste rien ; Priscien nous a conservé un fragment d’un de ses discours pro Tuscis; Il fut le père de C. Licinius Calvus, poète et orateur populaire dont Cicéron parle fréquemment. Apollon Vejovis, qui figure sur le denier de C. Licinius Macer, est représenté de la même façon sur le denier de L. Caesius. Lieux de découverte (648 exemplaires) < /p> Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) BnF BnF

1252RU – Denier Rubria – Lucius Rubrius Dossenus

Avers : DOS (Dossenus) Tête de Minerve à droite, coiffée d’un casque corinthien. Revers : L. RVBRI (Lucius Rubrius) Quadrige triomphal au pas à droite, vide avec un panneau orné d’un foudre et surmonté d’un sceptre orné d’une victoriola. BnF 3.98gr Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 87 avant J.C. Matière : Argent Gens : Rubria Références : RRC 348/3 – B.3 (Rubria) – Syd.707 Descriptif : La représentation du char triomphal au revers des deniers de la gens Rubria est lié à la triade capitoline et à la montée du triomphateur au Capitole : Jupiter, Junon et Minerve/Roma. Au revers, le char est décrit comme “tensa”, utilisé pour les processions des jeux du Cirque “Ludi Circenses” afin de transporter les représentations “sacra” des dieux. Le char est vide car il n’est pas lié à un Triomphe personnel, mais plus général, au moment où les partisans de Marius et de Sylla vont s’opposer. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de masse. [ngg src= »galleries » ids= »326″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La première fois que l’on voit apparaître la gens Rubria dans l’histoire, c’est lorsqu’il est fait mention d’un Rubrius qui fut tribun du peuple en même temps que C. Gracchus en 631 (123 av. J.-C.), et proposa d’établir une colonie romaine à Carthage. On cite plus tard Q. Rubrius Varro, déclaré ennemi public avec Marius en 666 (88 av. J.-C.); un autre Rubrius, ami de Verrès et complice de ses exactions en Sicile; enfin, Rubrius Ruga, un des meurtriers de César.La numismatique n’enregistre que le nom de L. Rubrius Dossenus qui paraît être le même personnage que le sénateur L. Rubrius, fait prisonnier à la prise de Corfinium, au commencement de 705 (49 av. J.-C.). Ses monnaies peuvent dater de l’an 671 (83 av. J.-C.). Leurs types sont fort intéressants : on y voit, au droit, les trois grandes divinités du Capitole, Jupiter, Junon et Pallas ou Rome, et au revers, les chars honorifiques de ces trois divinités, surmontés d’une Victoire; ce char triomphal ou tensa, rappelle les jeux du cirque et l’entrée solennelle des chars; Cavedoni croit que ce type a été choisi parce que la loi Rubria-Acilia, mentionnée dans une inscription, fait allusion à cette grande solennité. Rappelons que le char du revers de ces pièces ressemble à celui qu’on voit plus tard sur des deniers d’Auguste (Julia, 119).Les types du quinaire de L. Rubrius Dossenus n’ont pas été jusqu ‘ici suffisamment expliqués. La Victoire se rapporte aux fêtes populaires dont il vient d’être question. L’autel entouré d’un serpent est l’autel d’Esculape, dans l’île du Tibre. Quant à la tête de Neptune, nous ne pouvons l’expliquer qu’en la rapprochant de la proue de navire qui paraît sur l’as n. 6 et sur le sextans n. 9 : elle rappelle le voyage maritime que dut faire un ancêtre du monétaire, allant chercher Esculape à Epidaure ; pour faire cesser la peste qui désola Rome en 461 (293 av. J.-C.), les livres sibyllins avaient conseillé d’introduire à Rome le culte du dieu grec et de lui bâtir un temple. Une légende analogue est racontée au sujet de l ‘introduction à Rome du culte de Cybèle, la grande déesse de Pessinunte, et ce fait est également traduit sur des médailles de la famille Volteia. Au revers de l’as n. 6 et du sextans n. 9, figure le même autel d ‘Esculape que sur le quinaire; le temple d’Esculape est aussi sur l ‘as n. 6 et sur le sextans n. 9; la proue de navire fait enfin, comme la tête de Neptune sur le quinaire, allusion au vaisseau qui amena d ‘Epidaure à Rome le dieu de la médecine sous la forme d’un serpent. On est ainsi amené à supposer que L. Rubrius Dossenus et M. Eppius dont les types monétaires ont du rapport avec ceux-ci (Eppia, 2 et Pompeia, 19), s’honoraient de compter parmi leurs ancêtres les ambassadeurs qui furent envoyés à Epidaure, chercher le serpent divin. Plus tard, un médaillon de bronze de l’empereur Adrien fait allusion au même événement. Lieux de découverte (182 exemplaires) Enregistrer Enregistrer

1224VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa

1224VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa Avers : PANSA Minerve debout dans un quadrige galopant à gauche, casquée, tenant de la main droite un trophée et une longue javeline et les rênes de la main gauche. Revers : C. VIBIVS. C. F (Caius Vibius Caii Filius, Caius Vibius fils de Caius) Minerve debout dans un quadrige galopant à droite, casquée, tenant de la main droite un trophée et une longue javeline et les rênes de la main gauche. Bibliothèque nationale de France 4.06g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 342/6a – B.5 (Vibia) – Syd.687 Ce denier commémore les premières victoires remportées par Rome dans la Guerre Sociale (91-88 avant J.-C.). C’est l’une des rares associations de deux revers pour former un denier qui a circulé. La fabrication des deniers de C. Vibius Pansa et de L. Calpurnius Piso fut très importante et permit de financer la guerre qui opposait Rome à ses anciens alliés italiens. Ce type présente une homotypie de contiguïté avec le denier de la gens Appuleia, frappé en 104 avant J.-C.  Variante : Le quadrige du revers galopant à gauche. Référence : RRC 342/6b  Bibliothèque nationale de France 3.91g Bibliothèque nationale de France 3.91g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius C. j. Pansa. Monétaire vers 664 (90 av. J.-C.) Il est probable que ce magistrat est le père de C. Vibius Pansa C. f. C. n. qui fut consul en 711 (43 av. J.-C.). Le prénom concorde parfaitement avec cette identification, ainsi que le style des médailles. Mais on ne sait rien sur l’histoire de ce monétaire, sinon qu’il fut proscrit par Sylla en 672 (82 av. J.-C.). Il fit partie du même collège monétaire que Q. Titius dont les deniers sont de style semblable.Nous avons fait remarquer ailleurs que Q. Titius copia sur ses pièces de bronze la plupart des types des deniers de C. Vibius Pansa. Ajoutons ici que l’as n. 10 de C. Vibius Pansa porte, au droit, une tête de Janus à barbe pointue, pareille à celle qui figure sur l’as de Q. Titius. Nous n’avons rien à dire de la tête d’Apollon et du quadrige de Pallas identifiée à la dea Roma, qu’on voit sur les cinq premières médailles. Sur le denier n. 6, Cérès ou Déméter, tenant deux torches, est à rapprocher de Diane Lucifera sur un denier de P. Clodius Turrinus ; c’est un type emprunté à la numismatique des villes grecques ou siciliennes, sans que nous connaissions les motifs de ce choix. Le cochon qui accompagne souvent Cérès à la recherche de sa fille Perséphone, rappelle les cochons qui, suivant la légende, bouleversèrent le sol afin de cacher la trace du passage de Perséphone. Les masques bachiques sur les autres deniers, sont des types parlants qui font allusion au cognomen du monétaire. Lieux de découverte (19 exemplaires)

1223VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa

1223VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa Avers : PANSA Tête laurée d’Apollon à droite (avec ou non de grandes boucles de cheveux); devant, marque de contrôle. Revers : C. VIBIVS. C. F (Caius Vibius Caii Filius, Caius Vibius fils de Caius) Minerve debout dans un quadrige galopant à droite, casquée, tenant de la main droite un trophée et une longue javeline et les rênes de la main gauche. British Museum 4g INDICE DE RARETE : 1 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 342/5b – B.2 (Vibia) Ce denier commémore les premières victoires remportées par Rome dans la Guerre Sociale (91-88 avant J.-C.). Le droit, comme pour L. Calpurnius Piso, est encore une fois Apollon. La fabrication des deniers de C. Vibius Pansa et de L. Calpurnius Piso fut très importante et permit de financer la guerre qui opposait Rome à ses anciens alliés italiens. Variante avec Victoire qui couronne Minerve au revers. Référence : RRC 342/5a SITNAM SITNAM Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius C. j. Pansa. Monétaire vers 664 (90 av. J.-C.) Il est probable que ce magistrat est le père de C. Vibius Pansa C. f. C. n. qui fut consul en 711 (43 av. J.-C.). Le prénom concorde parfaitement avec cette identification, ainsi que le style des médailles. Mais on ne sait rien sur l’histoire de ce monétaire, sinon qu’il fut proscrit par Sylla en 672 (82 av. J.-C.). Il fit partie du même collège monétaire que Q. Titius dont les deniers sont de style semblable.Nous avons fait remarquer ailleurs que Q. Titius copia sur ses pièces de bronze la plupart des types des deniers de C. Vibius Pansa. Ajoutons ici que l’as n. 10 de C. Vibius Pansa porte, au droit, une tête de Janus à barbe pointue, pareille à celle qui figure sur l’as de Q. Titius. Nous n’avons rien à dire de la tête d’Apollon et du quadrige de Pallas identifiée à la dea Roma, qu’on voit sur les cinq premières médailles. Sur le denier n. 6, Cérès ou Déméter, tenant deux torches, est à rapprocher de Diane Lucifera sur un denier de P. Clodius Turrinus ; c’est un type emprunté à la numismatique des villes grecques ou siciliennes, sans que nous connaissions les motifs de ce choix. Le cochon qui accompagne souvent Cérès à la recherche de sa fille Perséphone, rappelle les cochons qui, suivant la légende, bouleversèrent le sol afin de cacher la trace du passage de Perséphone. Les masques bachiques sur les autres deniers, sont des types parlants qui font allusion au cognomen du monétaire. Lieux de découverte (2250 exemplaires)

1222VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa

1222VI – Denier Vibia – Caius Vibius Pansa Avers : PANSA Tête laurée d’Apollon à droite (avec ou non de grandes boucles de cheveux); devant, marque de contrôle. Revers : C. VIBIVS. C. F (Caius Vibius Caii Filius, Caius Vibius fils de Caius) Minerve debout dans un quadrige galopant à gauche, casquée, tenant de la main droite un trophée et une longue javeline et les rênes de la main gauche. British Museum 3.99g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vibia Références : RRC 342/4b – B.3 (Vibia) – Syd.685 Ce denier commémore les premières victoires remportées par Rome dans la Guerre Sociale (91-88 avant J.-C.). Le droit, comme pour L. Calpurnius Piso, est encore une fois Apollon. La fabrication des deniers de C. Vibius Pansa et de L. Calpurnius Piso fut très importante et permit de financer la guerre qui opposait Rome à ses anciens alliés italiens. Variante avec Victoria qui couronne Minerve au revers. Références : RRC 342/4a – B.3 (Vibia) – Syd.686 Bibliothèque nationale de France 3.96g Bibliothèque nationale de France 3.96g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius C. j. Pansa. Monétaire vers 664 (90 av. J.-C.) Il est probable que ce magistrat est le père de C. Vibius Pansa C. f. C. n. qui fut consul en 711 (43 av. J.-C.). Le prénom concorde parfaitement avec cette identification, ainsi que le style des médailles. Mais on ne sait rien sur l’histoire de ce monétaire, sinon qu’il fut proscrit par Sylla en 672 (82 av. J.-C.). Il fit partie du même collège monétaire que Q. Titius dont les deniers sont de style semblable.Nous avons fait remarquer ailleurs que Q. Titius copia sur ses pièces de bronze la plupart des types des deniers de C. Vibius Pansa. Ajoutons ici que l’as n. 10 de C. Vibius Pansa porte, au droit, une tête de Janus à barbe pointue, pareille à celle qui figure sur l’as de Q. Titius. Nous n’avons rien à dire de la tête d’Apollon et du quadrige de Pallas identifiée à la dea Roma, qu’on voit sur les cinq premières médailles. Sur le denier n. 6, Cérès ou Déméter, tenant deux torches, est à rapprocher de Diane Lucifera sur un denier de P. Clodius Turrinus ; c’est un type emprunté à la numismatique des villes grecques ou siciliennes, sans que nous connaissions les motifs de ce choix. Le cochon qui accompagne souvent Cérès à la recherche de sa fille Perséphone, rappelle les cochons qui, suivant la légende, bouleversèrent le sol afin de cacher la trace du passage de Perséphone. Les masques bachiques sur les autres deniers, sont des types parlants qui font allusion au cognomen du monétaire. Lieux de découverte (42 exemplaires)

1163SE – Denier Servilia – Publius Servilius Rullus

1163SE – Denier Servilia – Publius Servilius Rullus Avers : RVLLI (Rullus) Buste de Minerve à gauche, coiffée du casque attique avec cimier et l’égide. Revers : P. SERVILI. M. F (Publius Servilius Marci Filius, Publius Servilius fils de Marcus) Victoire dans un bige au pas à droite, tenant une palme de la main gauche et les rênes de la main droite; sous les chevaux, P (Publice). British Museum 3.9g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 100 avant J.C. Matière : Argent Gens : Servilia Références : RRC 328/1 – B.14 (Servilia) – Syd.601 Le P dans le champ du revers serait une abréviation pour « ex argento publico » (avec l’argent public) d’après David Sear. Pour H. A. Seaby, P serait l’abréviation de « publice »; et ce denier constituerait une émission spéciale réalisée à partir de fonds prélevés sur le trésor public. Nous avons très peu d’informations sur Publius Servilius Rullus qui est peut-être le père du tribun de la plèbe en 63 avant J.-C. et qui s’opposa à Cicéron lors du vote de la « lex Servilia ». Le revers fait peut-être référence à une victoire de la gens Servilia. Ce fait est renforcé par la légende de revers qui est au génitif et non au nominatif comme habituellement. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Servilius M. f. Rullus. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) Nous connaissons par les textes un personnage du nom de P. Servilius P. f. Rullus tribun du peuple en l’an 691 (03 av. J.-C.). C’est l’auteur de la Servilia lex combattue par Cicéron. On ne peut attribuer à ce P. Servilius Rullus le denier qui suit, puisque le monétaire est dit fils d’un Marcus; mais il s’agit sans doute de son père qui s’appelait aussi P. Servilius Rullus et dont parle Pline. P. Servilius M. f. Rullus parait avoir été magistrat monétaire en même temps que M. Lucilius Rufus et L. Sentius C. f. La lettre P (publicè), au revers, a le même sens que les formules ex argento publico, argento publico ou de aere publico, que nous avons déjà constatées sur d’autres monnaies, et dont nous avons donné l’interprétation, en montrant qu’elles se rapportent au monnayage abondant décrété par la loi Papiria-Plautia, pour faire face aux frais de la guerre Sociale. Lieux de découverte (532 exemplaires)

1107CO – Denier Cornelia – Cneius Cornelius Blasio

1107CO – Denier Cornelia – Cneius Cornelius Blasio Avers : CN. BLASIO CN. CN. F (Blasio Cneii Filius, Blasio fils de Cneius) Tête imberbe de Mars à droite coiffé du casque corinthien à aigrette; derrière la tête, une marque de contrôle; au-dessus du casque, marque de valeur. Revers : ROMA La Triade Capitoline : Jupiter au centre, Junon à gauche, Minerve à droite debout de face; Jupiter est nu, tenant un sceptre de la main droite et un foudre de la main gauche ; Junon est drapée et tient un bâton terminé par une tête d’animal et un bouclier; Minerve tient une couronne de la main droite et couronne Jupiter; marque de contrôle entre Jupiter et Minerve. Bibliothèque nationale de France 3.59g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 112-111 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia Références : RRC 296/1  – B.19 (Cornelia) Au droit, la tête de Mars était parfois identifiée avec le portrait de Scipion l’Africain (236-183 avant J.-C.) qui fut l’ennemi implacable et le vainqueur d’Hannibal (247-183 avant J.-C.), idée que rejette M. Crawford. Au revers, les trois statues auraient appartenu au premier temple de Jupiter Capitolin qui furent déposées par Scipion l’Africain lui-même, moyen de propagande que le général aurait utilisé pour rappeler les liens qui l’unissaient aux dieux. Les marques de contrôle au droit sont des symboles, et au revers, on trouve soit une lettre grecque, soit des lettres latines en monogramme ou soit un symbole. Variante 1 : Caducée / point Références : RRC 296/1a – Syd.561a British Museum 3.83g Variante 2 : Etoile / croissant Références : RRC 296/1b – Syd.561 British Museum 3.88g Variante 3 : Bucrane / Thêta Références : RRC 296/1c – Syd.561c British Museum 3.90g Variante 4 : Proue / Pi Références : RRC 296/1d– Syd.561b British Museum 3.93g Variante 5 : Couronne / Psi Références : RRC 296/1e– Syd.561 British Museum 3.90g Variante 6 : Fer de lance / Phi Références : RRC 296/1f – Syd.561 British Museum 3.94g Variante 7 : Dague / Gamma Références : RRC 296/1g– Syd.561 CNG 3.96gr Variante 8 :  Branche de palmier / (BLA) Références : RRC 296/1h – Syd.561d British Museum 3.8g Variante 9 :  Epi de blé / branche de palmier et lettre A + aigle à l’exergue. Références : RRC 296/1i – Syd.561d British Museum 4g Variante 10 : Trépied / branche de palmier et corne d’abondance + aigle à l’exergue. Références : RRC 296/1j – Syd.561d British Museum 3.9g Variante 11 : Trident / branche de palmier et dauphin + aigle à l’exergue. Références : RRC 296/1k – Syd.561d British Museum 3.93g Variante 12 : Thyrse / branche de palmier et torche + aigle à l’exergue. Références : RRC 296/1l – Syd.561d British Museum 3.94g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cn. Cornelius Blasio. Monétaire vers l’an 655 (99 av. J.-C.) Le cognomen Blasio apparaît dans la gens Cornelia, pour la première fois avec Cn. Cornelius Blasio, fils de Lucius, qui fut consul en 484 (270 av. J.-C.) et une seconde fois en 497 (257 av. J.-C.). Un autre Cn. Cornelius Blasio fut préteur en Sicile en 560 (194 av. J.-C.). Le monétaire doit être un descendant de l’un de ces deux personnages, sans doute le fils ou le petit-fils du dernier ; mais on n’a aucun renseignement historique à son sujet. Ses deniers représentent la tête de Scipion l’Africain l’Ancien, dont on rapporte la mort à l’an 569 (185 av. J.-C.)Le revers du denier, avec Jupiter entre Junon et Pallas, rappelle les statues divines du temple du Çapitole, parce que l’image de Scipion l’Africain l’Ancien était installée dans le temple de Jupiter, en souvenir des entretiens que cet homme illustre avait eus, disait-on, de son vivant avec les dieux. Lieux de découverte (406 exemplaires) < p>