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619FU – Triens Furia – Spurius Furius

619FU – Triens Furia – Spurius Furius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette; au-dessus, quatre globules. Revers : S (FV) / ROMA Proue de galère à droite (rostre); à droite quatre globules. Collection Joss 9.46g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 189-180 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Références : RRC 151/1 – B.17 (Furia) – Syd. 365b Extrait de « Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine » d’Ernest Babelon. Spurius Furius.Monétaire vers 565 (189 av. J.-C.) Ce personnage pourrait être le fils de L. Furius Purpureo, consul en 558 (196 av. J.-C.); le prénom de Spurius était fréquent chez les Furii : le consul est dit, en effet, Spurii filius, Spurii nepos.

051AN – Didrachme Anonyme

051AN – Didrachme Anonyme Avers : ROMANO (Aux romains) Tête casquée de Minerve à gauche. Revers : ROMANO (Aux romains) Aigle sur un foudre, à gauche une petite épée. British Museum 12.29g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Messine Datation : 264 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Référence : RRC 23/1

201AN – Triens Anonyme

201AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête casquée de Minerve à droite, coiffée du casque corinthien à cimier et triple aigrette ; au-dessus, quatre globules. Revers : ROMA Proue de navire à droite, au-dessus quatre globules et au-dessus un croissant. British Museum 13.35g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 207 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 57/5

1012DO – Triens Domitia – Cnæus Domitius Ahenobarbus

1012DO – Triens Domitia – Cnæus Domitius Ahenobarbus Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite, derrière quatre points. Revers : CN.DOMI / ROMA (Rome) Proue de navire, à droite quatre points.  British Museum 4.4g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 128 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Domitia Références : RRC 261/3 – Syd 515a Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cn. Domitius Ahenobarbus. Monétaire vers 675 (119 av. J.-C.). Censeur en 662 (92 av. J.-C.) Ce personnage est l’arrière-petit-fils du précédent. Son père qui portait le même nom, fut consul en 632 (122 av. J.-C.) et passa en Gaule l’année suivante, pour combattre à Vindelium, les Allobroges et leur allié Bituit, le fameux chef Arverne qui, suivant les récits des Romains, avait cru effrayer les légions en lançant sur elles, des meutes de chiens dressés au combat. Il est fait allusion à ce fait sur les monnaies que nous allons décrire : on y voit un guerrier combattant un chien énorme, et non point un lion comme le dit encore Mommsen. Le bige de la Victoire fait sans doute allusion au même triomphe du père du monétaire sur Bituit. Quant au fils, qui dut ètre officier monétaire probablement avec M. Marcius Man. f. vers 635 (119 av. J.-C.), nous le voyons tribun du peuple en 6,0 (104 J.-C.), av. sous le second consulat de Marius . Il devint ensuite Pontifex maximus, et consul en 6i8 (96 av. J.-C.) avec C. Cassius , il fut enfin censeur en 662 (92 av. J.-C.) avec L. Licinius Crassus.Les monnaies sur lesquelles on voit le nom de Cn. Domitius Ahenobarbus se partagent en deux séries : celles qu’il fit frapper comme triumvir monétaire vers 635, et dont nous venons d expliquer les types puis celles qui furent frappées en son nom pendant qu’il était censeur avec Crassus, en 662.

1216TI – Semis Titia – Quintus Titius

1216TI – Semis Titia – Quintus Titius Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite, derrière marque de valeur S. Revers : Q. TITI. (Quintus Titius) Minerve tenant un sceptre, debout dans un quadrige au galop à droite. Bibliothèque nationale de France 5.63g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 90 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Titia Références : RRC 341/5 – B.5 (Titia) – Syd.695 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Titia, d’origine plébéienne, était néanmoins sénatoriale dès le VIle siècle de Rome. On trouve Sex. Titius, tribun du peuple en 665 (89 av. J.-C.); il se montra le vengeur de Saturninus et de Glaucia tués l’année précédente. A la même époque, vivait un de ses parents, C. Titius, orateur distingué. Nous citerons encore M. Titius un des chefs de la flotte romaine, qui fut fait prisonnier en l’an 714 (40 av. J.-C.) par Sex. Pompée, sur les côtes de la Gaule Narbonnaise. On le trouve en Orient, dans la guerre des Parthes, sous les ordres de Marc Antoine, en 718 (36 av. J.-C.); il se rallia plus tard à Octave et fut consul suffectus, en 723.Les médailles donnent le seul nom de Q. Titius, monétaire vers 664 (90 av. J.-C.) avec C. Vibius Pansa. Mais on ne sait quel est ce personnage, à moins qu’on ne l’identifie avec Q. Titius qui s’occupait de négoce, et vint, selon Plutarque, trouver Sylla en 668 (86 av. J.-C.) après la bataille de Chéronée.Sur le denier n. 1, on voit la tête du dieu Mutinus ou Mutunus Tilinus, surnom de Priape; c’est un type parlant, faisant allusion au nom de famille Titius. Dans la même intention, le chef gaulois Tatinos a reproduit aussi cette tête avec une barbe cunéiforme et des ailerons, sur ses monnaies. Festus rapporte que le dieu Mutinus Titinus avait, à Rome, un temple où les matrones romaines venaient sacrifier, revêtues de robes prétextes : les jeunes mariées étaient tenues d’offrir symboliquement à Mutinus Titinus le tribut de leur virginité. Le Pégase, au revers du même denier, se rapporte aussi à cette même divinité : c’est le type des monnaies de Lampsaque, ville où le culte de Priape était particulièrement en honneur. Sur le denier n. 2, figure la tête de Bacchus, ordinaire aussi sur des monnaies grecques de Lampsaque. L’analogie de ces types s’explique « non par une intention d’imitation servile de la part de l’artiste romain, mais par une communauté de culte entre les deux villes Rome et Lampsaque, communauté qui devait produire des figures semblables pour les mêmes divinités’ » Le Cabinet des Médailles possède un buste de marbre, à double tête comme Janus, dont une des têtes est celle de Bacchus imberbe et couronné de lierre, et l’autre, celle du dieu priapique Mutinus Titinus, ailée, avec la barbe cunéiforme. L’association de ces deux têtes montre le rapport qui existait entre le culte de Bacchus et celui de Mutinus Titinus, le Priape romain.

1202AN – Triens Anonyme

1202AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite; derrière quatre points. Revers : ROMA Proue de navire à droite, au-dessous quatre points. ROMA au-dessus de la proue. Bibliothèque nationale de France 7.07g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonymes Références : RRC 339/3 – Syd.679b

1198AN – Triens Anonyme

1198AN – Triens Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite, derrière quatre points. Revers : L·P·D·A·P Proue de navire dans le champ, au-dessous quatre points. Bibliothèque nationale de France 4.93g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonymes Références : RRC 338/3 – Syd.678b

1184PO – Triens Poblicia – Caius Publicius Malleolus

1184PO – Triens Poblicia – Caius Publicius Malleolus Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite, au-dessus quatre points. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire à droite, au-dessus un marteau. Bibliothèque nationale de France 6.98g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 96 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Poblicia Référence : RRC 335/6 – Syd.616b Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ce magistrat est probablement le personnage du même nom qui fut questeur de Cn. Dolabella en Cilicie, et qui mourut dans l’exercice de cette charge en 674 (80 av. J.-C.). Il fut triumvir monétaire avec A. Postumius Albinus Sp. f. et L. Caecilius Metellus. Les deniers de ces magistrats ont été copiés par les insurgés italiotes de la guerre des Marses. Le marteau ou maillet que l’on voit sur un grand nombre de ces pièces est le symbole du nom de Mallealus. Les autres emblèmes qui figurent sur ces monnaies font allusion à la guerre Sociale et aux événements qui en marquèrent le cours : la dea Roma est assise sur des monceaux d’armes, en signe de la victoire de Rome sur les cités italiotes insurgées. La tête de Mars, et non de la déesse Rome, sur les deniers n. 6 et 8, est aussi une allusion à la guerre. Le héros qu’on voit au revers des mêmes médailles est peut-être le Génie du peuple romain, venant de pacifier l’Italie. La tablette, au revers du denier n. 6, peut indiquer la loi Plautia-Papiria, ou la loi Pompeia, décrétées toutes deux en 665 (89 av.J.-C).

1174PO – Triens Pomponia – Lucius Pomponius Molo

1174PO – Triens Pomponia – Lucius Pomponius Molo Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite; au-dessus, quatre points. Revers : (LP)O(MP). ROMA (Lucius Pomponius. Rome) Proue de navire à droite, devant quatre points. Bibliothèque nationale de France 9.61g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pomponia Références : RRC 334/4 – B.3 (Pomponia) – Syd.608b Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Pomponius Molo. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Ce personnage est inconnu dans l’histoire et l’on ne voit pas que le cognomen Molo ait été porté par un autre. Son denier est fort intéressant parce qu’il fait allusion aux prétentions des Pomponii qui se disaient descendus de Pompo, fils de Numa. La tête d ‘Apollon figure au droit, et au revers on voit un sacrifice à ce dieu offert par le roi Numa lui-même. D’après les rites romains, le pontife devait toujours avoir la tête voilée; ici, la tête de Numa n’est pas recouverte d’une draperie, ce qui indique que le sacrifice du bouc est accompli selon les rites grecs. Cavedoni qui a fait cette remarque, cite un passage de Tite Live qui la confirme : Senatus consultum factum est, ut decemviri sacra graeco ritu facerent Apollini bove aurato et capris duabus albis auratis. Ce texte se rapporte à l’an 542 (212 av. J.-C.) et prouve que les sacrifices graeco ritu continuèrent longtemps à être en usage à Rome. Le denier de L. Pomponius Molo a une grande analogie de fabrique avec le denier frappé par le collège composé de L. Caecilius Metellus, C. Poblicius Malleolus et A. Postumius Albinus.

1100LI – Triens Licinia – Publius Licinius Nerva

Avers : P. NERVA (Publius Nerva) Tête de Minerve à droite, au-dessus quatre points. Revers : ROMA (Rome) Proue de navire dans le champ, devant quatre points. Datation : 113-112 avant J.C. Matière : Bronze Atelier : Rome Gens : Licinia Références : RRC 292/3 – B.9 (Licinia) Indice de rareté : 10+  Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Licinius Nerva. Monétaire vers 644 (110 av. J.-C.). Cohen a attribué à la famille Silia les pièces qui suivent et qui ont en légende P. Nerva. Le cognomen Nerva a été porté, en effet, par des Silii, mais beaucoup plus tard que l’époque à laquelle se rapportent les monnaies dont nous allons nous entretenir. Le premier des Silii que l’histoire mentionne avec ce surnom, est P. Silius P. f. Nerva, consul en 734 (20 av. J.-C.). L’attribution faite par Cohen et les anciens numismastistes ne repose donc sur aucun fondement. C’est Mommsen qui a reconnu que les pièces en question doivent être classées à la famille Licinia . Il les attribue à P. Licinius Nerva, préteur en Sicile, en 651 (103 av. J.-C.). Dès lors, le type du denier qu’on n’expliquait,jusqu’ici, que fort imparfaitement, devient très clair : un des ancêtres du monétaire, C. Licinius Crassus, tribun du peuple en 609 (145 av. J.-C.), rassembla le premier le peuple dans une enceinte clôturée (soeptum) à l’occasion des votes par comices ; et un peu plus tard, en 614 (140 av. J.-C.), fut introduit le bulletin de vote. La médaille n° 7 représente le pont élevé à quelque hauteur au-dessus du sol, qui aboutissait à l’urne de vote, et sur lequel une seule personne pouvait passer à la fois. « Un citoyen qui est encore sur les marches de l’estrade, et dont on ne voit que la partie supérieure du corps, reçoit des mains du rogator son bulletin de vote, pendant qu’un autre citoyen, déjà monté sur l’estrade, dépose son vote dans l’urne placée sur un piédestal. Les lignes parallèles qui se voient par derrière, et le siège dont on aperçoit la partie inférieure sont, d’après l’ingénieuse explication de Cavedoni, les cordes tendues qui séparaient les tribus les unes des autres, et le siège ou le banc des tribuns ». Un type du même genre et non moins curieux se voit sur un denier de L. Hostilius Saserna . On n’a pas encore expliqué, jusqu’ici les symboles qui se trouvent au revers des monnaies de bronze. Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer Enregistrer