555AN – Semis Anonyme

555AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : (AN) ou (AV) / ROMA Proue de galère tournée à droite, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 18.44g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 194-190 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 136/3 – Syd. 327a La légende AV ou AN sur cette monnaie est une abréviation qui a fait l’objet de discussions parmi les numismates, car ce denier fait partie des premières émissions « anonymes » de la République Romaine. Selon l’interprétation numismatique la plus courante (notamment celle de Michael Crawford dans Roman Republican Coinage): Interprétation principale (AV → Gens Aurelia): Le plus souvent, la légende est lue comme AV, qui est considérée comme une abréviation du nom de la Gens Aurelia. À cette époque (vers 194-190 av. J.-C.), les monnaies étaient officiellement anonymes, mais l’ajout de ces lettres servait de marque de contrôle permettant d’identifier le magistrat (ou monétaire) responsable de l’émission. Interprétation Alternative (AN → Gens Annia): Dans certains cas, la légende est lue comme AN, ce qui pourrait renvoyer à la Gens Annia. En résumé, la légende AV est l’interprétation la plus acceptée et est vue comme une abréviation qui lie l’émission à la Gens Aurelia, bien que le nom complet du monétaire ne soit pas inscrit.
519AN – Semis Anonyme

519AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une Meta, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 14.23g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 124/4 – Syd. 260a Signification de la « Meta » sur une monnaie romaine La « Meta » n’est pas un simple détail architectural, mais un symbole fort qui évoque : Les jeux du Cirque : La meta est l’élément le plus reconnaissable du Cirque Maximus. Sa représentation sur une monnaie est une référence directe aux courses de chars, qui étaient les jeux les plus populaires et un élément essentiel de la vie sociale et politique de Rome. La victoire et le triomphe : La course de chars était une métaphore de la victoire et du triomphe. L’équipage qui franchissait la meta en tête célébrait une victoire, un concept central dans l’idéologie impériale romaine. Un empereur représentant la meta sur sa monnaie s’associait ainsi aux succès militaires et à la gloire de Rome. Le passage du temps et le destin : La course autour des sept metae représentait le parcours du soleil ou les sept jours de la semaine. Ainsi, la meta pouvait aussi symboliser la fin d’un parcours, la conclusion ou l’accomplissement d’une entreprise.
515AN – Semis Anonyme

515AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un veau, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 21.52g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 123/3 Sur cette monnaie, l’identification de l’animal représenté sous les Dioscures a fait l’objet de débats chez les numismates, certains le décrivant comme un bélier, d’autres comme un veau ou une génisse. La symbolique générale des bovins sur les monnaies romaines est la suivante : Richesse et monnaie : L’une des significations les plus directes est liée à la richesse. Le mot latin pour monnaie, pecunia, dérive de pecus qui signifie « bétail ». Cela souligne l’importance du bétail comme unité de richesse et de commerce dans la Rome archaïque. Des bœufs et des vaches étaient d’ailleurs représentés sur les premiers lingots de bronze non-circulaires (aes signatum) utilisés comme monnaie, bien avant l’introduction des pièces frappées. Connexion avec Junon : La génisse (en latin iunix) est étymologiquement liée à Junon, la reine des dieux. Junon était aussi la déesse protectrice des femmes, du mariage et, par son temple sur le Capitole, de l’atelier monétaire romain. Sa présence sur des monnaies, ou celle d’animaux qui lui sont associés, renforce l’autorité divine de la République sur la frappe de ses pièces. La présence du veau (vitulus en latin) sur cette monnaie n’est pas une simple coïncidence : elle est un canting coin type, c’est-à-dire un type monétaire qui est une représentation figurée du nom de famille du monétaire. Dans ce cas précis, le nom Vitulus, un cognomen de la famille Voconii, est directement illustré par un veau.
509AN – Semis Anonyme

509AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un chien, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 16.56g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 122/4 – Syd. 251a La signification exacte du « chien » sur cette monnaie est un sujet qui a fait l’objet de débats chez les numismates. Contrairement aux symboles plus tardifs qui sont clairement liés à des familles monétaires, ces marques de contrôle sur les premières émissions anonymes sont souvent plus mystérieuses. Voici quelques pistes pour comprendre la présence de ce chien : Marque d’atelier ou de série : Pendant la République romaine, la production monétaire était immense. Pour organiser et suivre les frappes, les responsables des ateliers (les monetales) utilisaient des marques de contrôle. Ces symboles (animaux, objets, lettres) permettaient d’identifier un lot de pièces, un graveur ou une série spécifique. Dans ce contexte, le chien serait une simple marque administrative sans signification symbolique profonde pour le public. Symbole de la gens (famille) : Bien que les émissions de monnaies de cette période soient anonymes, il est possible que les marques de contrôle préfigurent les symboles des familles qui seront plus tard explicitement représentées sur les monnaies. Le chien est un animal qui apparaîtra plus tard sur des monnaies de la famille Antestia. Il est donc possible que cette marque fasse un lien avec un magistrat monétaire de cette famille, même si son nom n’est pas encore inscrit sur la pièce. Symbole mythologique ou religieux : Le chien, dans la mythologie romaine, est associé à plusieurs divinités. Il peut être lié à Minerve, à Diane (déesse de la chasse), ou même être une allusion à l’un des « gardiens » du monde souterrain comme Cerbère. Dans ce cas, la présence du chien pourrait avoir une signification religieuse ou honorifique, même si le lien direct avec la Victoire ou le trophée sur la pièce reste une interprétation. Allusion à un événement historique : Plus rarement, un animal sur une monnaie peut faire référence à un événement ou à une victoire militaire. Par exemple, le cochon sur une autre monnaie (RRC 122/10) a été interprété comme une allusion à la déroute des éléphants de Pyrrhus, effrayés par l’odeur des cochons. Dans le cas du chien, un tel lien n’est pas clairement établi, mais l’interprétation reste ouverte. En résumé, la théorie la plus communément admise par les numismates est que le chien est une marque de contrôle destinée à la gestion de la production monétaire, peut-être en lien avec la famille du magistrat responsable.
502AN – Semis Anonyme

502AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une truie, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 16.09g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 121/4 – Syd. 254a La présence d’une truie sur certaines monnaies romaines est un motif riche en symbolisme dans le monde romain. Cette thématique est particulièrement associée à des récits fondateurs et à des concepts clés de la religion et de la société. Voici la signification de la truie sur les monnaies et dans l’imaginaire romain : L’animal de sacrifice par excellence : La truie, souvent pleine, était un animal de sacrifice très courant et relativement peu coûteux, particulièrement offert à des divinités de la terre et de la fécondité comme Tellus et Cérès. Son importance dans la vie économique et religieuse paysanne est indéniable. On l’immolait par exemple le premier jour de chaque mois en l’honneur de Junon. Symbole de la fécondité et de l’abondance : En raison de sa capacité à mettre bas plusieurs portées par an, la truie était un puissant symbole de fertilité et de prospérité, des qualités qui étaient cruciales pour une civilisation agraire comme Rome. Le mythe fondateur d’Énée : L’une des légendes les plus célèbres associant une truie à la fondation de Rome est celle d’Énée. Selon la tradition, un présage divin lui aurait indiqué que le site de la future Alba Longa (la ville d’où viendraient Romulus et Remus) serait révélé par la découverte d’une truie blanche avec ses 30 marcassins. Ce mythe lie directement la truie à l’ancrage et à la prospérité du peuple latin. Référence à des événements militaires : Sur certaines monnaies plus anciennes, comme les Aes Signatum, la truie peut être associée à des événements militaires spécifiques. Par exemple, sur une pièce représentant un éléphant (symbolisant les guerres contre Pyrrhus, roi d’Épire), le porc à ses côtés pourrait faire référence à une ruse de guerre romaine : les Romains auraient utilisé des cochons pour effrayer les éléphants de combat de Pyrrhus, qui étaient paniqués par le cri de ces animaux. En conclusion, la truie sur une monnaie romaine n’est pas un motif anodin. Elle évoque des notions profondes de prospérité, de fertilité, de religion et de mythes fondateurs. Sa représentation symbolise la puissance du peuple latin et l’importance du monde rural dans l’identité romaine.
495AN – Semis Anonyme

495AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un couteau, à droite marque de valeur S. British Museum 19.51g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 120/4 – Syd. 257a La présence d’un « couteau » sur cette monnaie fait référence à un symbole ou une marque spécifique associée à cette série monétaire, souvent utilisée comme un signe de contrôle ou d’identification dans la numismatique romaine républicaine. Voici une explication détaillée de sa signification : Symbole de contrôle : Dans la numismatique romaine, les monnaies portaient fréquemment des marques ou symboles (comme un couteau, un croissant, une lettre, etc.) pour identifier l’atelier de frappe, le monétaire responsable, ou une série spécifique. Sur cette monnaie, le « couteau » est une marque distinctive qui pourrait indiquer un monétaire anonyme ou un atelier particulier (souvent désigné comme « Knife 2 » dans les catalogues). Interprétation : Le couteau, en tant que symbole, peut avoir plusieurs significations possibles : Identification de l’atelier : Il pourrait désigner un atelier spécifique en Italie méridionale (par exemple, Luceria ou Canusium), où les victoriati étaient souvent frappés pendant la Seconde Guerre punique (vers 206-195 av. J.-C.). Marque du monétaire : Les monétaires romains utilisaient des symboles personnels pour marquer leurs émissions. Le couteau pourrait être lié à un individu ou une famille impliquée dans la production monétaire. Symbolisme culturel ou religieux : Le couteau, en tant qu’outil sacrificiel, pourrait avoir une connotation religieuse, évoquant des rituels ou des offrandes associés à la victoire.
487AN – Semis Anonyme

487AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus marque de valeur S, à droite une foudre. Bibliothèque nationale de France 15.92g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 119/4 – Syd. 248a La foudre (ou éclair) présente sur le revers de cette monnaie a une signification symbolique forte dans le contexte de la République romaine : Symbole de Jupiter : La foudre est l’attribut principal de Jupiter, le dieu suprême du panthéon romain, associé à la victoire, à la puissance divine et à la protection de l’État romain. En l’incluant sur la monnaie, Rome revendique la faveur divine pour ses succès militaires, notamment après la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.), période à laquelle cette monnaie est frappée (206-195 av. J.-C.). Célébration de la victoire : La foudre renforce l’idée de triomphe, suggérant que la victoire romaine est soutenue par la puissance divine de Jupiter, garant de l’ordre et de la suprématie de Rome. Marque distinctive : La foudre sert également de symbole de contrôle ou de marque d’atelier pour différencier cette série des autres. Les magistrats monétaires utilisaient souvent des symboles spécifiques pour identifier leurs émissions, et la foudre pourrait aussi refléter une signature ou une référence personnelle d’un monétaire. Contexte culturel : Dans l’imaginaire romain, la foudre est un signe de puissance et d’autorité divine, souvent liée aux augures et à la légitimité des actions de l’État. Son inclusion sur une monnaie destinée à circuler en Italie du Sud et en Grèce, régions influencées par la culture hellénistique, pouvait aussi renforcer l’image de Rome comme puissance dominante. En résumé, la foudre sur le cette monnaie symbolise la protection divine de Jupiter, la légitimité de la victoire romaine et sert de marque distinctive pour cette émission monétaire.
480AN – Semis Anonyme

480AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un casque, à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 17.48g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 118/2 – Syd. 272a Le casque comme symbole sur les monnaies romaines républicaines peut avoir plusieurs interprétations, en fonction du contexte historique et numismatique: Symbole de contrôle monétaire : À cette époque, les émissions monétaires romaines étaient supervisées par des magistrats monétaires (tresviri monetales). Ces derniers utilisaient souvent des symboles personnels ou distinctifs pour marquer leurs émissions, permettant de différencier les séries ou les ateliers. Le casque sur cette monnaie pourrait être une marque spécifique à un officier monétaire ou à un atelier particulier, bien que l’émetteur reste anonyme (pas de légende nominative). Le casque, en tant que symbole, pourrait aussi indiquer une série spécifique dans une émission plus large, aidant à identifier les matrices utilisées pour la frappe. Connotation militaire : La période de frappe (vers 206-195 av. J.-C.) coïncide avec la fin de la Deuxième Guerre punique (218-201 av. J.-C.). La proue de navire, déjà présente sur le revers, évoque la puissance navale romaine, cruciale lors de la victoire contre Carthage. Le casque renforce cette thématique militaire, symbolisant la force, la victoire ou la protection des légions romaines. Le casque pourrait aussi faire référence à une divinité guerrière comme Mars, dieu de la guerre, ou symboliser la défense de Rome face à ses ennemis. Aspect pratique : Le symbole du casque servait également à distinguer cette série d’autres émissions similaires, facilitant le contrôle de la production monétaire dans une période où les émissions de bronze étaient massives pour financer les besoins militaires et économiques. Le casque sur cette monnaie est à la fois un symbole de contrôle monétaire et un motif militaire reflétant le contexte de la Deuxième Guerre punique. Sa présence distingue cette émission dans une série plus large d’as anonymes, soulignant l’importance des symboles dans l’organisation de la production monétaire romaine.
467AN – Semis Anonyme

467AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une petite proue de navire à gauche (rostrum tridens), à droite marque de valeur S. British Museum 14.62g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 114/3 – Syd. 245a Le rostrum tridens est un élément emblématique de la monnaie républicaine romaine, et sa présence sur cette monnaie a une signification précise liée au contexte historique. Signification du rostrum tridens Un rostrum est un éperon de navire de guerre. C’était la partie pointue, généralement en bronze, à la proue d’une galère, utilisée pour enfoncer et couler les navires ennemis. Le rostrum tridens est un type de rostre à trois dents ou « trident ». Sa représentation sur les monnaies, et particulièrement sur les deniers anonymes de la République romaine, fait directement référence aux victoires navales de Rome. Contexte historique La période de frappe de cette monnaie (206-195 av. J.-C.) correspond à la fin de la Deuxième Guerre Punique et aux conflits qui ont suivi. C’est une période où la puissance maritime de Rome est à son apogée, ce qui lui a permis de vaincre Carthage. Célébration des victoires navales : Le rostrum tridens est un symbole de la suprématie navale romaine, en particulier lors des guerres contre Carthage. Sa présence sur la monnaie sert à glorifier les succès militaires de la République, qui ont assuré son expansion et sa domination sur le bassin méditerranéen. Symbole de la République : Il s’agit d’un symbole anonyme et collectif. Contrairement aux monnaies ultérieures de la période impériale qui célébraient un empereur spécifique, cette monnaie met en avant un succès de la République elle-même. La victoire est celle de Rome, pas d’un individu. Le rostrum représente la puissance et la solidité de l’État romain. Un marque de l’atelier monétaire : Bien que sa signification symbolique soit forte, il est également possible que le rostrum tridens servait de marque d’identification pour l’atelier monétaire qui a frappé ces pièces. Dans le système monétaire républicain, les magistrats monétaires utilisaient souvent des symboles pour distinguer leurs émissions. En résumé, le rostrum tridens sur cette monnaie est un puissant symbole de la force navale et des victoires militaires de la République romaine, un rappel des triomphes qui ont permis à Rome de devenir la puissance dominante de son époque.
461AN – Semis Anonyme

461AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une étoile et marque de valeur S. British Museum 17.3g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 206-195 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 113/3 La présence d’une étoile sur cette monnaie peut avoir plusieurs significations, car ce symbole est polyvalent dans l’iconographie romaine. Voici les interprétations les plus courantes : Marque d’atelier ou de série : L’étoile peut être une marque monétaire utilisée par l’atelier de frappe pour identifier un atelier spécifique, un magistrat monétaire, ou pour distinguer une série de monnaies d’une autre. Symbole divin et de déification : L’étoile est souvent un symbole de la sphère céleste et de la divinité. Elle peut représenter la présence des dieux ou, plus tard sous l’Empire, l’ascension de l’empereur au rang de divin après sa mort. L’étoile est associée à la gloire et à l’immortalité. Référence mythologique : Sur certaines monnaies, une ou plusieurs étoiles peuvent faire référence à une constellation ou à un mythe. Par exemple, deux étoiles peuvent symboliser les Dioscures, Castor et Pollux, qui étaient considérés comme les protecteurs de Rome. Symbole de la victoire ou de la bonne fortune : L’étoile peut être un symbole de la victoire ou de la bonne fortune pour l’État romain. Elle peut être associée à un événement victorieux ou à un règne prospère. Dans le contexte de cette monnaie, datant de la République romaine (environ 206-195 av. J.-C.), l’interprétation la plus probable est celle d’une marque d’émission. À cette époque, l’étoile sur une monnaie était souvent un signe distinctif pour le magistrat monétaire responsable de la frappe ou un marqueur de la série de pièces. Elle permettait de distinguer une émission d’une autre.