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336AN – Semis Anonyme

336AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : V / ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus marque de valeur S et à droite la lettre V. Bibliothèque nationale de France 15.2g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 87/2 – Syd. 186a Dans le contexte des monnaies romaines républicaines, comme cette monnaie, la lettre « V » est ce que l’on appelle une marque de contrôle ou une marque d’atelier. Marque de contrôle ou de série À cette époque, la frappe des monnaies n’était pas centralisée et le travail était souvent réparti entre différents ateliers au sein d’une même ville (Rome) ou de différentes villes. Pour organiser et suivre la production, les Romains utilisaient des lettres, des symboles ou des chiffres sur les monnaies. La lettre « V » sur cette monnaie ne représente pas un lieu précis ou un personnage historique. Elle fait partie d’un système séquentiel de marques. Chaque marque correspondait à une série de coins (les matrices utilisées pour frapper les monnaies) et à une quantité spécifique de métal. Ce système permettait de : Gérer la production : Les marques aidaient les responsables de la monnaie à suivre la quantité de pièces frappées et à s’assurer que chaque lot de métal était correctement utilisé. Identifier les ateliers : Bien que non spécifiques à un lieu, ces marques pouvaient être assignées à différents ateliers de frappe, permettant de les distinguer les uns des autres. Contrôler la qualité : En cas de problème de poids ou de pureté du métal, la marque de contrôle permettait de remonter à la série de coins concernée et d’identifier le lot défectueux. En résumé, la lettre « V » n’a pas de signification symbolique particulière. C’est une simple lettre de classement ou de suivi qui s’inscrit dans un système logistique complexe et bien organisé, reflétant la gestion rigoureuse de la frappe monétaire à Rome.

334AN – Semis Anonyme

334AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : Q / ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus marque de valeur S et la lettre Q, à droite une ancre. British Museum 17.85g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 86B/2 – Syd. 301a Dans le contexte des monnaies romaines républicaines, comme cette monnaie, la lettre « Q » est ce que l’on appelle une marque de contrôle ou une marque d’atelier. Marque de contrôle ou de série À cette époque, la frappe des monnaies n’était pas centralisée et le travail était souvent réparti entre différents ateliers au sein d’une même ville (Rome) ou de différentes villes. Pour organiser et suivre la production, les Romains utilisaient des lettres, des symboles ou des chiffres sur les monnaies. La lettre « Q » sur cette monnaie ne représente pas un lieu précis ou un personnage historique. Elle fait partie d’un système séquentiel de marques. Chaque marque correspondait à une série de coins (les matrices utilisées pour frapper les monnaies) et à une quantité spécifique de métal. Ce système permettait de : Gérer la production : Les marques aidaient les responsables de la monnaie à suivre la quantité de pièces frappées et à s’assurer que chaque lot de métal était correctement utilisé. Identifier les ateliers : Bien que non spécifiques à un lieu, ces marques pouvaient être assignées à différents ateliers de frappe, permettant de les distinguer les uns des autres. Contrôler la qualité : En cas de problème de poids ou de pureté du métal, la marque de contrôle permettait de remonter à la série de coins concernée et d’identifier le lot défectueux. En résumé, la lettre « Q » n’a pas de signification symbolique particulière. C’est une simple lettre de classement ou de suivi qui s’inscrit dans un système logistique complexe et bien organisé, reflétant la gestion rigoureuse de la frappe monétaire à Rome.

323AN – Semis Anonyme

323AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : H / ROMA Proue de galère tournée à droite; au-dessus marque de valeur S et à droite la lettre H. British Museum 19.73g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 85/3 – Syd. 175a Dans le contexte des monnaies romaines républicaines, comme cette monnaie, la lettre « H » est ce que l’on appelle une marque de contrôle ou une marque d’atelier. Marque de contrôle ou de série À cette époque, la frappe des monnaies n’était pas centralisée et le travail était souvent réparti entre différents ateliers au sein d’une même ville (Rome) ou de différentes villes. Pour organiser et suivre la production, les Romains utilisaient des lettres, des symboles ou des chiffres sur les monnaies. La lettre « H » sur ce semis ne représente pas un lieu précis ou un personnage historique. Elle fait partie d’un système séquentiel de marques. Chaque marque correspondait à une série de coins (les matrices utilisées pour frapper les monnaies) et à une quantité spécifique de métal. Ce système permettait de : Gérer la production : Les marques aidaient les responsables de la monnaie à suivre la quantité de pièces frappées et à s’assurer que chaque lot de métal était correctement utilisé. Identifier les ateliers : Bien que non spécifiques à un lieu, ces marques pouvaient être assignées à différents ateliers de frappe, permettant de les distinguer les uns des autres. Contrôler la qualité : En cas de problème de poids ou de pureté du métal, la marque de contrôle permettait de remonter à la série de coins concernée et d’identifier le lot défectueux. En résumé, la lettre « H » n’a pas de signification symbolique particulière. C’est une simple lettre de classement ou de suivi qui s’inscrit dans un système logistique complexe et bien organisé, reflétant la gestion rigoureuse de la frappe monétaire à Rome.

316AN – Semis Anonyme

316AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : (ROMA) / ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus marque de valeur S et à droite le monogramme de ROMA. British Museum 17.24g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Sud-Est Italie Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 84/5 – Syd. 190a Le monogramme de ROMA est une ligature de plusieurs lettres, qui combine généralement les lettres R, O, M et A en un seul symbole compact. Cette forme d’écriture était un moyen efficace d’inscrire le nom de la ville de Rome dans un espace restreint, notamment sur les petites surfaces des monnaies. Caractéristiques du monogramme de ROMA : Aspect : Il est généralement composé des lettres R et O entrelacées, avec le M et le A ajoutés. L’apparence exacte peut varier légèrement en fonction du magistrat monétaire et de l’époque de la frappe. Emplacement sur la monnaie : Le monogramme de ROMA se trouve souvent au revers de la pièce, sous la scène principale (par exemple, un char, un cavalier, une divinité). Il peut aussi être placé dans le champ, à côté de l’image. Raison d’être : Il servait à identifier la monnaie comme une émission de la République romaine. À une époque où les ateliers monétaires étaient parfois décentralisés, cette inscription assurait l’authenticité et la légitimité de la pièce.

296AN – Semis Anonyme

296AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une branche de laurier et à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 22.6g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 76/3 Dans la Rome antique, le laurier était un symbole de victoire, d’honneur et de triomphe. La présence de ce symbole sur cette monnaie n’est pas fortuite. Cette monnaie a été frappée vers 209-208 av. J.-C., une période décisive de la Seconde Guerre punique, où Rome se battait pour sa survie et son hégémonie contre Carthage. En plaçant la branche de laurier sur la monnaie, l’État romain renforçait plusieurs messages importants : Victoire militaire : Le laurier célèbre les succès de l’armée romaine. Gloire et honneur : Il rend hommage aux commandants et aux soldats. Propagande : C’est une affirmation de la puissance et de la légitimité de Rome, destinée à inspirer confiance et loyauté chez les citoyens et les alliés. La branche de laurier, en tant que marque sur le denier, contribue donc à l’iconographie de la monnaie, transformant un simple objet de transaction en un puissant symbole de la grandeur et du succès de la République romaine en temps de guerre.

285AN – Semis Anonyme

285AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un épi de blé et à droite marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 8.10g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 72/12 L’épi de blé sur cette monnaie a une signification très précise, qui n’est pas seulement symbolique, mais aussi historique et géographique. La raison principale est que cet épi de blé est un symbole direct de la Sicile. Grenier à blé de Rome : Au IIIe siècle av. J.-C., la Sicile était une province stratégiquement cruciale pour la République romaine, car elle constituait le principal grenier à blé. Les vastes champs de céréales de l’île fournissaient une grande partie du grain nécessaire pour approvisionner la population de Rome. Contexte de la guerre punique : Cette monnaie a a été frappée vers 211 av. J.-C., en pleine Seconde Guerre punique. À cette époque, Rome luttait pour contrôler la Sicile face à Carthage. La frappe de deniers sur l’île (on pense que ces pièces ont été frappées dans des ateliers siciliens) avait pour but de payer les troupes romaines sur place et de marquer la domination romaine sur ce territoire. Symbole de prospérité et de contrôle : La représentation de l’épi de blé sur la monnaie ne symbolise donc pas seulement la fertilité ou l’abondance en général, mais surtout le contrôle romain sur cette ressource vitale. En affichant un épi de blé, Rome communiquait son succès dans la maîtrise de l’approvisionnement en blé et, par extension, de la prospérité de la République.

266AN – Semis Anonyme

266AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA (KA) Proue de galère tournée à droite, au-dessus un épi de blé et marque de valeur S et légende (KA) à droite. Bibliothèque nationale de France 11.93g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 69/3a – Syd. 310b Le monogramme « KA » sur ce semis est un élément numismatique important. Il ne figure pas sur toutes les monnaies de ce type, mais sur certaines variantes. D’après les catalogues numismatiques, ce monogramme se trouve généralement sur le revers, devant la proue du navire. Sa signification est sujette à discussion parmi les spécialistes, mais il est largement considéré comme une marque d’atelier de frappe, désignant probablement la ville de Catane en Sicile.

248MA – Semis Manlia – P. Manlius Vulso

248MA – Semis Manlia – P. Manlius Vulso Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : (MA) / ROMA Proue de navire à droite, au-dessus marque de valeur S et à droite les lettres MA ligaturées verticales. Bibliothèque nationale de France 8.82g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sardaigne Datation : 210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Manlia Références : RRC 64/3 – Syd. 160 La famille des Manlii Vulsones est une famille patricienne importante à Rome, et plusieurs de ses membres ont occupé des postes de haut rang. Par exemple, Cnaeus Manlius Vulso fut consul en 189 av. J.-C. et Lucius Manlius Vulso Longus fut consul en 256 et 250 av. J.-C. Bien qu’il n’y ait pas de « P. Manlius Vulso » monétaire en 210 av. J.-C. documenté, il est possible qu’un membre de la famille ait pu occuper une telle fonction sans que son nom ne soit parvenu jusqu’à nous dans ce rôle précis.

242CO – Semis Cornelia – L. Cornelius Lentulus

242CO – Semis Cornelia – L. Cornelius Lentulus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : C / ROMA Proue de navire à droite, au-dessus marque de valeur S et à droite C. British Museum 12.72g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sardaigne Datation : 211 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Cornelia Références : RRC 63/3 – Syd. 157a Lucius Cornelius Lentulus est une figure importante de la République Romaine moyenne. Voici quelques détails supplémentaires sur lui : Identité et Famille : Il fait partie de la prestigieuse gens Cornelia, et plus spécifiquement de la branche des Cornelii Lentuli, une famille patricienne influente. Il est le deuxième fils de Lucius Cornelius Lentulus Caudinus, qui fut consul en 237 av. J.-C. Il est également le frère de Cnaeus Cornelius Lentulus, qui deviendra consul en 201 av. J.-C. Carrière Politique et Militaire (avant et après 211 av. J.-C.) : 211 av. J.-C. : Il est préteur et, comme mentionné, est impliqué dans l’émission de monnaies. Il est également propréteur en Sardaigne cette année-là. Après 211 av. J.-C. : Il succède à Scipion l’Africain en tant que proconsul d’Espagne, une province stratégique pour Rome. 200 av. J.-C. : À son retour à Rome, il se voit refuser un triomphe, malgré ses services en Espagne. 199 av. J.-C. : Il est élu consul, la plus haute magistrature de la République Romaine. 173 av. J.-C. : Il décède à Rome. Rôle en tant que monétaire : En tant que magistrat monétaire, il était responsable de la frappe des monnaies romaines. L’émission de pièces sous son nom ou sa marque était une pratique courante à l’époque républicaine, permettant aux magistrats de laisser leur empreinte sur le monnayage et de marquer leur passage à cette fonction. Les pièces émises sous son autorité en 211 av. J.-C. incluent des bronzes (as, semis, triens, quadrans, sextans). Son parcours illustre la carrière typique d’un membre de l’aristocratie romaine, alternant entre les fonctions civiles et militaires, et jouant un rôle dans l’administration de l’État, y compris la production monétaire.

233AN – Semis Anonyme

233AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de navire à droite, au-dessus une « Victoire couronnante » et la marque de valeur S. British Museum 17.48g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Italie centrale Datation : 211 – 208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 61/3 – Syd. 148a L’iconographie de « Victoria couronnant » est avant tout un message de triomphe, de succès, de légitimité divine et de protection. Sur les monnaies romaines : Cette image était omniprésente. Elle servait de propagande pour : Célébrer des victoires militaires spécifiques : Chaque fois qu’une armée romaine remportait une bataille décisive, l’empereur ou le magistrat en charge pouvait émettre des monnaies montrant Victoria couronnant, pour rappeler ce succès. Affirmer la « chance » ou la « faveur divine » du dirigeant : Représenter Victoria couronnant l’empereur (même de manière implicite) renforçait l’idée qu’il était le favori des dieux, destiné à la victoire. Inspirer confiance aux troupes et à la population : Voir la déesse de la Victoire sur les pièces qu’ils utilisaient quotidiennement pouvait renforcer le moral et la confiance dans le destin de Rome. En somme, l’iconographie de Victoria couronnant est un puissant symbole visuel de la victoire assurée et de la gloire éternelle dans le monde romain.