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1192JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus

Avers : SALVS Tête diadémée de Salus (la Santé) à droite dans un torque, avec ou sans lettre de contrôle sous le cou. Revers : D·SILANVS·L·F / ROMA (Decimus [Iunius] Silanus Lucii Filius” Decimus Junius Silanus fils de Lucius) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant une couronne de la main droite et les rênes de la gauche. Avec ou sans marques de contrôle sous les chevaux. BnF 4.13gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Références : RRC 337/2 – B.18 (Junia) – Syd.645 Descriptif : Pour ce monétaire, nous avons plusieurs variétés de droit et de revers. Le torque qui entoure la tête de Salus est une allusion à la filiation de Decimus Junius Silanus, préteur en 141 avant J.-C. qui avait été adopté dans la famille Manlia et se nommait Manlius Torquatus avant son adoption. Il s’agit bien d’un torque et non d’une stemma (bandelette de laine). Au droit, la tête de Salus (la Santé) se rapporte peut-être au temple de Salus de Caius Junius Bubulcus Brutus, censeur en 307 avant J.-C. Le revers rappelle peut-être une victoire contre les Gaulois. Variante 1 : Sans marque de contrôle au droit et au revers et sans légende au droit. Référence : RRC 337/2a  BM 3.90gr Variante 2 : Sans marque de contrôle au droit et au revers. Références : RRC 337/2b BM 3.95gr Variante 3 : Avec marque de contrôle au droit Références : RRC 337/2c Galerie : Deniers par type de marque de contrôle[ngg src= »galleries » ids= »588″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante 4 : Avec marque de contrôle sous les chevaux au revers Références : RRC 337/2d Galerie : Deniers par type de marque de contrôle[ngg src= »galleries » ids= »661″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante 5 : Avec une lettre de contrôle au droit et une sauterelle au revers Références : RRC 337/2e Galerie : Deniers par type de marque de contrôle[ngg src= »galleries » ids= »587″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante 6 : Avec une lettre de contrôle au droit et une aile au revers Références : RRC 337/2f Galerie : Deniers par type de marque de contrôle[ngg src= »galleries » ids= »727″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Junius Silanus L. f. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.). Ce magistrat ne peut être Decimus Silanus qui fut édile en 684 (70 av. J.-C.) et consul en 692 (62 av. J.-C.), car le père de ce dernier portait le prénom de Marcus et non de Lucius, comme le veulent les monuments numismatiques. Le nom de L. Silanus ne se rencontre pas dans les historiens du temps de la république . Quant aux types des monnaies de D. Silanus, ils sont assez faciles à expliquer. Le masque de Silène, analogue à celui de Pan sur les monnaies de C. Vibius Pansa, est une allusion directe au surnom de Silanus, et la charrue qu’on voit parfois (n° 19) sous ce masque, est une arme parlante pour le nom de Bubulcus, bouvier, qu’ont porté les ancêtres du monétaire. La tête de la Santé ou Salus (n. 17 et 18), rappelle le temple consacré à cette divinité, pendant les guerres du Samnium, en 452 (302 av. J.-C.), par le dictateur C. Junius Bubulcus Brutus. Salus était d’origine sabine, et c’est pour ce motif que le temple dont nous parlons fut bâti près du Quirinal, sur la collis Salularis ; Fabius Pictor y avait exécuté des peintures murales célèbres dans l’antiquité ; la fête de la déesse se célébrait le 8 août . Le torques qui figure autour de cette tête de Salus, comme sur les pièces des Manlii, symbolise la parenté des Junii Silani avec les Manlii Torquati : le jurisconsulte T. Manlius Torquatus avait été adopté par D. Junius Silanus vers l’an 552 (202 av. J.-C.). Le bige de la Victoire, type des plus ordinaires sur les monnaies de la république, pourrait être en même temps une réminiscence des succès de M. Junius Silanus pendant la seconde guerre Punique. Les sesterces mentionnent la loi Plaulia-Papiria, en vertu de laquelle ils furent frappés : cette loi est de l’an 665 (89 av. J.-C.), ce qui nous donne la date de la charge de D. Junius Silanus comme magistrat monétaire; un de ses collègues paraît avoir été L. Calpurnius Piso Frugi.   Lieux de découverte (193 exemplaires) Enregistrer

1191JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus

1191JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus Avers : ROMA Masque barbu de Silène à droite; le tout dans un torque; marque de contrôle derrière la tête. Revers : D·SILANVS·L·F / ROMA (Decimus [Iunius] Silanus Lucii Filius” Decimus Junius Silanus fils de Lucius) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant les rênes et une palme de la main gauche et un fouet de la main droite; sous le bige, un carnyx couché. British Museum 3.96g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Références : RRC 337/1b – B.20 (Junia) – Syd.644 Sur ce type de deniers, les marques de contrôles sont des lettres grecques. ROMA remplace l’araire au droit. Au droit le torque entourant le masque de Silène se réfère à Titus Manlius Torquatus qui fut adopté par D. Junius Silanus et fut préteur en 141 avant J.-C. Il est le grand-père de notre monétaire. L’araire et la tête de Salus entourée du torque font référence à C. Junius Bubulcus Brutus dit “le laboureur” qui avait écrasé les Samnites et avait fait ériger un temple en l’honneur de la déesse pour la remercier de sa protection en 302 avant J.-C. Le carnyx placé sous le bige au revers fait peut-être référence à une victoire sur les Gaulois. Variante 1 : lettre A derrière la tête de Silène à l’avers. British Museum 3.96g Variante 2 : lettre B derrière la tête de Silène à l’avers. British Museum 3.81g Variante 3 : lettre Théta derrière la tête de Silène à l’avers. British Museum 3.93g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Junius Silanus L. f. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.). Ce magistrat ne peut être Decimus Silanus qui fut édile en 684 (70 av. J.-C.) et consul en 692 (62 av. J.-C.), car le père de ce dernier portait le prénom de Marcus et non de Lucius, comme le veulent les monuments numismatiques. Le nom de L. Silanus ne se rencontre pas dans les historiens du temps de la république . Quant aux types des monnaies de D. Silanus, ils sont assez faciles à expliquer. Le masque de Silène, analogue à celui de Pan sur les monnaies de C. Vibius Pansa, est une allusion directe au surnom de Silanus, et la charrue qu’on voit parfois (n° 19) sous ce masque, est une arme parlante pour le nom de Bubulcus, bouvier, qu’ont porté les ancêtres du monétaire. La tête de la Santé ou Salus (n. 17 et 18), rappelle le temple consacré à cette divinité, pendant les guerres du Samnium, en 452 (302 av. J.-C.), par le dictateur C. Junius Bubulcus Brutus. Salus était d’origine sabine, et c’est pour ce motif que le temple dont nous parlons fut bâti près du Quirinal, sur la collis Salularis ; Fabius Pictor y avait exécuté des peintures murales célèbres dans l’antiquité ; la fête de la déesse se célébrait le 8 août . Le torques qui figure autour de cette tête de Salus, comme sur les pièces des Manlii, symbolise la parenté des Junii Silani avec les Manlii Torquati : le jurisconsulte T. Manlius Torquatus avait été adopté par D. Junius Silanus vers l’an 552 (202 av. J.-C.). Le bige de la Victoire, type des plus ordinaires sur les monnaies de la république, pourrait être en même temps une réminiscence des succès de M. Junius Silanus pendant la seconde guerre Punique. Les sesterces mentionnent la loi Plaulia-Papiria, en vertu de laquelle ils furent frappés : cette loi est de l’an 665 (89 av. J.-C.), ce qui nous donne la date de la charge de D. Junius Silanus comme magistrat monétaire; un de ses collègues paraît avoir été L. Calpurnius Piso Frugi. Lieux de découverte (56 exemplaires)

1190JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus

1190JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus Avers : Anépigraphe Masque barbu de Silène à droite, un araire sous la tête placé à droite et le tout dans un torque. Revers : D·SILANVS·L·F (Decimus [Iunius] Silanus Lucii Filius” Decimus Junius Silanus fils de Lucius) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant les rênes et une palme de la main gauche et un fouet de la main droite; sous le bige, un carnyx couché. British Museum 3.92g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Références : RRC 337/1a – B.19 (Junia) – Syd.644a Sur ce type de deniers, les marques de contrôles sont des lettres grecques. Au droit le torque entourant le masque de Silène se réfère à Titus Manlius Torquatus qui fut adopté par D. Junius Silanus et fut préteur en 141 avant J.-C. Il est le grand-père de notre monétaire. L’araire et la tête de Salus entourée du torque font référence à C. Junius Bubulcus Brutus dit “le laboureur” qui avait écrasé les Samnites et avait fait ériger un temple en l’honneur de la déesse pour la remercier de sa protection en 302 avant J.-C. Le carnyx placé sous le bige au revers fait peut-être référence à une victoire sur les Gaulois. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Junius Silanus L. f. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.). Ce magistrat ne peut être Decimus Silanus qui fut édile en 684 (70 av. J.-C.) et consul en 692 (62 av. J.-C.), car le père de ce dernier portait le prénom de Marcus et non de Lucius, comme le veulent les monuments numismatiques. Le nom de L. Silanus ne se rencontre pas dans les historiens du temps de la république . Quant aux types des monnaies de D. Silanus, ils sont assez faciles à expliquer. Le masque de Silène, analogue à celui de Pan sur les monnaies de C. Vibius Pansa, est une allusion directe au surnom de Silanus, et la charrue qu’on voit parfois (n° 19) sous ce masque, est une arme parlante pour le nom de Bubulcus, bouvier, qu’ont porté les ancêtres du monétaire. La tête de la Santé ou Salus (n. 17 et 18), rappelle le temple consacré à cette divinité, pendant les guerres du Samnium, en 452 (302 av. J.-C.), par le dictateur C. Junius Bubulcus Brutus. Salus était d’origine sabine, et c’est pour ce motif que le temple dont nous parlons fut bâti près du Quirinal, sur la collis Salularis ; Fabius Pictor y avait exécuté des peintures murales célèbres dans l’antiquité ; la fête de la déesse se célébrait le 8 août . Le torques qui figure autour de cette tête de Salus, comme sur les pièces des Manlii, symbolise la parenté des Junii Silani avec les Manlii Torquati : le jurisconsulte T. Manlius Torquatus avait été adopté par D. Junius Silanus vers l’an 552 (202 av. J.-C.). Le bige de la Victoire, type des plus ordinaires sur les monnaies de la république, pourrait être en même temps une réminiscence des succès de M. Junius Silanus pendant la seconde guerre Punique. Les sesterces mentionnent la loi Plaulia-Papiria, en vertu de laquelle ils furent frappés : cette loi est de l’an 665 (89 av. J.-C.), ce qui nous donne la date de la charge de D. Junius Silanus comme magistrat monétaire; un de ses collègues paraît avoir été L. Calpurnius Piso Frugi. Lieux de découverte (114 exemplaires)

1178CA – Denier Caecilia – Lucius Cæcilius Metellus

1178CA – Denier Caecilia – Lucius Cæcilius Metellus Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : C. MALL // ROMA (Caius Malleolus // Rome) Rome assise à gauche sur des boucliers, tenant une haste de la main droite et le parazonium de la gauche; couronnée par la Victoire debout derrière elle. British Museum 4.03g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 96 avant J.C. Matière : Argent Gens : Caecilia et Postumia Références : RRC 335/2 – B.4 (Poblicia) – Syd.614 La tête au droit a peut-être servi de modèle pour le denier de L. Calpurnius Piso. Une tête similaire se trouve sur le denier d’Aulus Postumius Albinus. Le modèle de référence pourrait avoir été emprunté à Lucius Pomponius Molo, dont le denier est daté de 97 avant J.-C. Nous avons exactement le même type anépigraphe au droit pour Caius Poblicius Malleolus seul. Sur ce denier, nous avons affaire à trois personnages différents, Lucius Metellus qui fut préteur en 71 avant J.-C., Aulus Postumius Albinus, marianiste qui fut tué à la bataille de la Porte Colline en 82 avant J.-C., enfin Caius Publicius Malleolus qui sera questeur en 80 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Lucius Cæcilius Metellus. Ce magistrat monétaire était frère de Q. Metellus Creticus, mais on ignore de qui ces deux personnages descendaient. L. Metellus qui naquit probablement vers l’an 635 (119 av. J.-C.), fut préteur en 683 (71 av. J.-C.); propréteur l’année suivante, il succéda à Verrès dans le gouvernement de la Sicile. Cicéron vante beaucoup son administration réparatrice : il purgea la Sicile des pirates qui en dévastaient les côtes, et donna satisfaction aux plaintes légitimes et aux revendications formulées contre Verrès. L. Metellus devint consul avec Q. Marcius Rex en 686 (68 av. J.-C.), mais il mourut presque aussitôt après-son entrée en charge. – Sur le denier qu’il fit frapper vers 665, son nom est associé à ceux de A. Postumius Albinus et de C. Poblicius Malleolus. Ces pièces ont été copiées, dans les années qui suivirent, par les insurgés italiotes de la guerre Sociale. C’est la déesse Rome assise sur des boucliers, qu’on voit au revers, comme l’indique le mot ROMA qui paraît être une légende explicative du type. Cavedoni a remarqué que ce type est une imitation des monnaies d’Étolie qui ont, au revers, Atalante assise sur des boucliers et appuyée sur une haste; à ses pieds est un carnyx gaulois qui rappelle la défaite des Gaulois sous Antigone Gonatas, roi de Macédoine (276-243 av. J.-C.), après que ces barbares eurent pillé le temple de Delphes. Les monnaies étoliennes dont nous parlons sont à peu près contemporaines de ces événements ; leur imitation romaine n’est pas absolument identique au prototype : le carnyx gaulois a disparu, et en outre, la Victoire qui couronne la déesse assise ne paraît pas sur les pièces étoliennes. Lieux de découverte (16 exemplaires)

1170EG – Quinaire Egnatuleia – Caius Egnatulieus

1170EG – Quinaire Egnatuleia – Caius Egnatulieus Avers : C. EG(NAT)(VL)EI C.F Q (Caius Egnatuleius Caii Filius Quæstor, Ciaus Egnatuleius fils de Caius questeur) Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : Q // ROMA Victoire drapée debout à droite, tournée à gauche, posant un bouclier sur un trophée d’armes placé dans le champ à gauche, derrière une longue javeline et un carnyx. British Museum 1.91g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Argent Gens : Egnatuleia Références : RRC 333/1 – B.1 (Egnatuleia) – Syd.588 Ce type de quinaire reprend la typologie du Victoriat qui a disparu depuis près d’un siècle. Pour H. A. Seaby, le Q de l’exergue ne désignerait pas la fonction publique (quæstor) de Titus Cloulius, mais la dénomination monétaire (quinarius). C. Egnatuleius, comme T. Cloulius, semble avoir été un des partisans de Marius, sans connaître son cursus honorum après sa questure. Au revers, le carnyx (trompette gauloise) fait peut-être référence aux victoires de Marius sur les Cimbres et les Teutons en 102 et 101 avant J.-C. C’est le dernier type de quinaire frappé pour la période. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille plébéienne est peu connue et nous ne pouvons mentionner que deux de ses représentants. L’un, L. Egnatuleius, plusieurs fois cité par Cicéron, était questeur en 710 (44 av. J.-C.), et il commandait la quatrième légion qui déserta le camp de Marc Antoine pour passer dans l’armée d’Octave. L’autre, C. Egnatuleius, qui vivait à une époque plus ancienne, n’est connu que par le quinaire qui porte son nom et auquel Cavedoni assigne la date de 653, (101 av. J.- C.) C. Egnatuleius a dû être triumvir monétaire avec T. Cloulius et P. Vettius Sabinus qui ont frappé des quinaires comme lui. Ces quinaires se rapprochent du type du victoriat, mais ils portent l’indication de leur valeur Quinarius, et ils appartiennent à l’époque de transition que nous avons caractérisée dans notre Introduction. Le casque du trophée, orné de cornes de taureau, et le carnyx qui est aux pieds, paraissent faire allusion à des succès militaires remportés sur les Gaulois ; mais, en l’absence de textes, nous ne pouvons formuler à ce sujet que des conjectures. On a interprété par quaestor la lettre Q. qui figure au droit du quinaire ; mais cette lecture nous paraît devoir être repoussée. Lieux de découverte (420 exemplaires)

1169CL – Quinaire Cloulia – Titus Cloulius

1169CL – Quinaire Cloulia – Titus Cloulius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite, avec marque de contrôle soit derrière, soit dessous ou soit devant. Revers : T. CLO(VL)I // Q (Titus Cloulius// questeur) Victoire drapée debout à gauche, tournée à droite, tenant une palme de la main gauche et couronnant de la main droite un trophée d’armes placé dans le champ à droite à ses pieds un captif assis, tourné à gauche, derrière un carnyx. British Museum 1.85g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 98 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cloulia Référence : RRC 332/1 Ce type de quinaire reprend la typologie du Victoriat qui a disparu depuis près d’un siècle. Pour H. A. Seaby, le Q de l’exergue ne désignerait pas la fonction publique (quæstor) de Titus Cloulius, mais la dénomination monétaire (quinarius). T. Cloulius était un partisan de Marius et sera légat en 83 avant J.-C. Au revers, le captif et le carnyx (trompette gauloise) font peut-être référence aux victoires de Marius sur les Cimbres et les Teutons en 102 et 101 avant J.-C. Variante 1 : Lettre de contrôle accompagnée ou non de globules sous le buste de Jupiter au droit Références : RRC 332/1b – Syd.586a  British Museum 1.83g Variante 2 : Lettre de contrôle accompagnée ou non de globules sous le menton de Jupiter au droit. Références : RRC 332/1c – Syd.586b British Museum 1.85g Variante 3 : Lettre de contrôle accompagnée ou non de globules derrière la tête de Jupiter au droit. Références : RRC 332/1a – Syd.586 British Museum 1.91g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon T. Cloulius. Monétaire vers 6,3 (101 av. J. C.) Ce magistrat qu’on a confondu avec le précédent qui était peut-être son père, eut pour collègues C. Egnatuleius et P. Vettius Sabinus. Il était de Terracine et il fut tué par ses propres fils peu avant l’année 674 (80 av. J.-C.). Cicéron et Valère Maxime parlent du procès célèbre qui s’ensuivit . On doit interpréter par quinarius et non par quaestor la lettre Q. qui figure au revers des quinaires de T. Cloulius et de ses collègues. Lieux de découverte (318 exemplaires)

1168VE – Quinaire Vettia – Publius Vettius Sabinus

1168VE – Quinaire Vettia – Publius Vettius Sabinus Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite, derrière lettre de contrôle. Revers : P. SABIN // Q (Publius Sabinus // Quæstor, Publius Sabinus questeur) Victoire drapée debout à gauche, tournée à droite, tenant une palme de la main gauche et couronnant de la main droite un trophée d’armes placé dans le champ à droite ; dans le champ inférieur à droite, lettre de contrôle identique à celle du droit. British Museum 1.93g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 99 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vettia Références : RRC 331/1 – B.1 (Vettia) – Syd.587 On ne connaît pas la carrière de P. Vettius Sabinus après la questure. Ce type de quinaire reprend la typologie du Victoriat qui a disparu depuis près d’un siècle. Pour H. A. Seaby, le Q de l’exergue ne désignerait pas la fonction publique (quæstor) de P. Vettius Sabinus, mais la dénomination monétaire (quinarius). Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Vettius Sabinus. Monétaire vers 653 (101 av. J.-C.) La médaille attribuée à ce personnage est un quinaire dont la légende ne porte que P. Sabinus. Aussi, cette attribution est-elle fort conjecturale, d’autant plus qu’un P. Vettius Sabinus est inconnu historiquement à l’époque où le quinaire en question a dû être frappé : on peut toutefois supposer que ce monétaire fut le père de P. Vettius. questeur en Sicile de 681 à 683 (73 à 71 av. J.-C.). Autrefois, on classait plus généralement ce quinaire à la famille Tituria. C ‘est Borghesi qui a proposé de le donner à un Vettius, pour cette seule raison qu’on ne connaît pas d’autre famille dans laquelle le prénom Publius et le cognomen Sabinus aient été aussi souvent portés. On a souvent interprété la lettre Q qui est à l’exergue du revers, par quaestor , mais il faut la traduire par Quinarius, comme sur les autres quinaires de la même époque. Il existe une grande analogie de fabrication entre le quinaire de P. Sabinus et ceux de Cloulius et d’Egnatuleius : ces trois magistrats ont dû faire partie du même collège monétaire . Lieux de découverte (168 exemplaires)

1163SE – Denier Servilia – Publius Servilius Rullus

1163SE – Denier Servilia – Publius Servilius Rullus Avers : RVLLI (Rullus) Buste de Minerve à gauche, coiffée du casque attique avec cimier et l’égide. Revers : P. SERVILI. M. F (Publius Servilius Marci Filius, Publius Servilius fils de Marcus) Victoire dans un bige au pas à droite, tenant une palme de la main gauche et les rênes de la main droite; sous les chevaux, P (Publice). British Museum 3.9g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 100 avant J.C. Matière : Argent Gens : Servilia Références : RRC 328/1 – B.14 (Servilia) – Syd.601 Le P dans le champ du revers serait une abréviation pour « ex argento publico » (avec l’argent public) d’après David Sear. Pour H. A. Seaby, P serait l’abréviation de « publice »; et ce denier constituerait une émission spéciale réalisée à partir de fonds prélevés sur le trésor public. Nous avons très peu d’informations sur Publius Servilius Rullus qui est peut-être le père du tribun de la plèbe en 63 avant J.-C. et qui s’opposa à Cicéron lors du vote de la « lex Servilia ». Le revers fait peut-être référence à une victoire de la gens Servilia. Ce fait est renforcé par la légende de revers qui est au génitif et non au nominatif comme habituellement. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Servilius M. f. Rullus. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.) Nous connaissons par les textes un personnage du nom de P. Servilius P. f. Rullus tribun du peuple en l’an 691 (03 av. J.-C.). C’est l’auteur de la Servilia lex combattue par Cicéron. On ne peut attribuer à ce P. Servilius Rullus le denier qui suit, puisque le monétaire est dit fils d’un Marcus; mais il s’agit sans doute de son père qui s’appelait aussi P. Servilius Rullus et dont parle Pline. P. Servilius M. f. Rullus parait avoir été magistrat monétaire en même temps que M. Lucilius Rufus et L. Sentius C. f. La lettre P (publicè), au revers, a le même sens que les formules ex argento publico, argento publico ou de aere publico, que nous avons déjà constatées sur d’autres monnaies, et dont nous avons donné l’interprétation, en montrant qu’elles se rapportent au monnayage abondant décrété par la loi Papiria-Plautia, pour faire face aux frais de la guerre Sociale. Lieux de découverte (532 exemplaires)

1161FU – Quinaire Fundania – Caius Fundanius

1161FU – Quinaire Fundania – Caius Fundanius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite; marque de contrôle derrière la tête. (lettre latine accompagnée ou non de globule). Revers : C. FV(ND)AN // Q (Caius Fundanius, Questeur) Victoria (la Victoire) debout à droite, tenant une palme de la main gauche et couronnant de la main droite un trophée au pied duquel se trouve un captif agenouillé nu tourné à gauche. Bibliothèque nationale de France 1.92g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 101 avant J.C. Matière : Argent Gens : Fundania Références : RRC 326/2 – B.2 (Fundania) – Syd.584 La réapparition du quinaire plus de cent ans après sa disparition peut paraître surprenante, mais est en réalité liée aux victoires successives de Marius remportées sur les tribus germaniques qui avaient ravagé la Gaule, la Narbonnaise et la Cisalpine depuis 113 avant J.-C. Ce type monétaire reprend l’iconographie du victoriat, frappé à la fin du troisième siècle avant J.-C. Ce nouveau type aurait été fabriqué “sur mesure” pour Marius et peut-être même distribué au peuple lors du triomphe de Marius en 101 avant J.-C. Ce quinaire, associé au denier ferait de C. Fundanius un partisan du chef militaire, auréolé par ses dernières victoires. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon On commence à voir paraître cette famille dans l’histoire romaine au milieu du troisième siècle avant notre ère ; mais elle n’eut toujours qu’un rôle médiocre et un seul de ses membres parvint au consulat, c’est C. Fundanius Fundulus, d’abord édile plébéien en 503(246 av. J.-C.) avec Ti. Sempronius Gracchus, puis consul en 511 (243 av. J.-C.) et envoyé en Sicile pour combattre Hamilcar Barcas qui s’était emparé de la ville d’Eryx. Un M. Fundanius fut tribun du peuple en 559 (195 av. J.-C.) ; il proposa avec son collègue L. Valeriusl’abrogation de la loi somptuaire Oppia.Le seul monétaire de la famille Fundania est C. Fundanius qui fit battre monnaie pendant sa questure. On peut identifier ce personnage avec C. Fundanius dont la fille épousa M. Terentius Varro. Ce C. Fundanius figure dans le premier dialogue de Varron de Re Rustiea. Il fut tribun du peuple en 682 (72 av. J.-C.). On peut admettre qu’il fut questeur en 653 (101 av. J.-C.), date de ses monnaies. C’est par Quaestor en effet, qu’il faut interpréter la lettre Q. qui figure sur le denier aussi bien que sur le quinaire . Quant au type du revers du denier, on pense qu’il représente C. Marius qui triompha en 653 (101 av. J.-C.) au retour de son expédition contre les Cimbres et les Teutons. L’enfant qui paraît sur un des chevaux du quadrige, est le fils de Marius, qui avait alors une dizaine d’années. Ce n’est pas le seul exemple que l’on ait sur les monnaies romaines du fils associé au triomphe de son père ; nous citerons un denier de Pompée, où l’on voit de même Sextus Pompée sur un des chevaux du quadrige de son père. Le quinaire de C. Fundanius peut donc faire allusion à un fait du même genre ; le personnage agenouillé aux pieds du trophée, sur le quinaire, est le roi des Teutons, Teutobodus qui fut fait prisonnier par Marius, à la bataille d’Aquae Sextiae. Lieux de découverte (75 exemplaires)

1158LU – Denier Lucilia – Marcus Lucilius Rufus

1158LU – Denier Lucilia – Marcus Lucilius Rufus Avers : PV (Publico, avec l’argent public) Tête casquée de Rome à droite dans une couronne de laurier fermée. Revers : RVF // M·LVCILI (Marc Lucilius Rufus) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, brandissant un fouet de la main droite et tenant les rênes de la main gauche. British Museum 3.95g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 101 avant J.C. Matière : Argent Gens : Lucilia Référence : RRC 324/1 – B(1)-Lucilia – Syd.599 Les lettres PV de la légende du droit signifient Publico, c’est-à-dire, sous entendu, avec l’argent public et se retrouvent sur les deniers de Caius Fabius Hadrianus et de Lucius Sentius, (ARG PVB) qui formèrent le collège monétaire de 101 avant J.-C. Nous n’avons pas d’explication quant à la couronne qui figure au droit. Elle peut rappeler les victoires de Marius sur les Cimbres et les Teutons à Aix et Verceil en 102-101 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Lucilia qui n’a jamais eu une grande célébrité, a pourtant fourni le poète Lucilius dont il nous reste quelques fragments. On cite dans la période républicaine, Sextus Lucilius, tribun du peuple en 672 (82 av. J.-C.) et partisan de Sylla; L. Lucilius, qui commanda la flotte de Dolabella en Cilicie, en 711 (43 av. J.-C.). Les Lucilii ont les surnoms de Balbus, Bassus, Capito, Longus et Rufus. Ce dernier cognomen n’est porté que par le monétaire M. Lucilius Rufus qui exerçait sa charge vers l’an 665 (89 av. J.-C.) avec L. Sentius C. f. et P. Servilius Rullus. Il n’est pas connu autrement que par les médailles ; il est permis de supposer qu’il était le frère de Sex. Lucilius, le tribun de l’an 672. Le mot publice qui figure sur ses monnaies, indique, comme la formule argento publico, qu’on voit sur les deniers de ses collègues, que le métal avec lequel M. Lucilius Rufus a battu monnaie, était pris sur le trésor public, en vertu de la loi Plautia-Papiria. Lieux de découverte (400 exemplaires)