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1157JU – Denier Julia – Lucius Julius

1157JU – Denier Julia – Lucius Julius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; un épi de blé derrière la tête. Revers : L. IVLI (Lucius Julius, Lucius Jules) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant les rênes des deux mains. British Museum 3.83g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 101 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RRC 323/1 – B.3 (Julia) – Syd.585 Le magistrat monétaire du denier est Lucius Iulius (inscrit sous la forme L. IVLI sur le revers de la monnaie). Voici les informations disponibles à son sujet : Nom : Lucius Iulius (L. IVLI). Fonction : Tresvir Monetalis (l’un des trois magistrats responsables de la frappe des monnaies). Période : 101 av. J.-C. Famille : Il appartenait à la célèbre gens Iulia (famille Julienne), une des plus anciennes et importantes familles patriciennes de Rome, qui donnera naissance plus tard à Jules César. Informations Biographiques Spécifiques : Comme c’est souvent le cas pour de nombreux monétaires de la République romaine, la vie personnelle et la carrière politique de ce Lucius Iulius en particulier nous sont largement inconnues au-delà du fait qu’il a exercé cette magistrature en 101 av. J.-C. Son importance réside principalement dans son lien familial (la gens Iulia) et dans le témoignage de la monnaie qu’il a frappée. Le type de monnaie qu’il a émis – avec la tête de Roma au droit et la Victoire dans un bige (char à deux chevaux) au revers, avec un épi de maïs comme symbole de contrôle – est un exemple classique de la production monétaire de la fin de la République. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Julius Caesar. Monétaire vers 648 (106 av. J.-C.) Ce magistrat est probablement le fils du premier Lucius dont nous avons examiné plus haut les monnaies. Plus connu sous le nom de Lucius Caesar, il fut monétaire avec C. Claudius Pulcher, et il devint consul en 664 (90 av. J.-C.) avec P. Rutilius Lupus, quand éclata la guerre Sociale. Avec ses lieutenants Sylla, Crassus, P. Lentulus, T. Didius et M. Marcellus, il attaqua les Samnites et fut battu dans une première campagne par Vettius Cato. Il se releva, un peu plus tard, en infligeant à Papius Metellus une perte de six mille hommes, mais il fut défait une seconde fois par Marius Egnatius . Lucius Caesar est l’auteur de la lex Jalia de civilale qui consacrait, en présence des dangers communs, l’alliance des cités latines sous la suprématie romaine. En l’an 665 (89 av. J.-C.), après une grande victoire, il assiégea Asculum ; la même année il fut censeur avec P. Licinius Crassus. A la fin de la guerre, en 667 (87 av. J.-C.), Lucius Caesar, opposé à Marius et à Cinna, fut exilé . Le denier attribué à ce personnage porte pour type le bige ordinaire de la Victoire. Lieux de découverte (135 exemplaires)

1155FA – Denier Fabia – Caius Fabius Hadrianus

1155FA – Denier Fabia – Caius Fabius Hadrianus Avers : EX. A. PV (Ex Argento Publico, avec l’argent public) Buste voilé, tourelé et drapé de Cybèle à droite. Revers : C. FABI. C. F (Caius Fabius Caii Filius, Caius Fabius fils de Caius) Victoire dans un bige galopant à droite, tenant le kentron de la main droite et les rênes de la main gauche ; devant l’attelage, à droite, une cigogne. Sous les chevaux, marque de contrôle. British Museum 3.81g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 102 avant J.C. Matière : Argent Gens : Fabia Références : RRC 322/1b – B.14 (Fabia) – Syd.590 🏛️ Le Monétaire : Caius Fabius C. f. Hadrianus Nom Complet Probable : Caius Fabius Caii Filius Hadrianus. Fonction : Tresvir Monetalis (l’un des trois magistrats monétaires) à Rome en 102 av. J.-C. Gens : Il appartenait à la célèbre Gens Fabia, une des familles patriciennes les plus influentes de Rome. L’abréviation sur la monnaie, C. FABI C. F (Caius Fabius Caii Filius), confirme son identité.   📜 Le Contexte de son Monnayage (102 av. J.-C.) Ce denier a été frappé pendant une période politiquement agitée de la République romaine, notamment lors de la guerre contre les Cimbres et les Teutons. Référence à Cybèle (Avers) : Le buste voilé et tourelé de Cybèle, déesse mère, est un motif important. La Gens Fabia revendiquait souvent une connexion spéciale avec des divinités ou des événements fondateurs. L’Oiseau (Buteo) (Revers) : La présence d’un oiseau ressemblant à une cigogne ou un héron devant le bige de la Victoire est un signe parlant (un indice visuel). Selon Pline l’Ancien, le surnom Buteo (signifiant une sorte de faucon ou héron) fut donné à une branche de la famille Fabia après qu’un tel oiseau se fut posé sur le navire du consul N. Fabius lors du siège de Drépanum (Deuxième Guerre Punique). L’inclusion de cet oiseau est une fière référence aux ancêtres du monétaire. L’inscription EX · A · PV : Cette mention, EX · A(rgento) P(ublico) V(rbis) (avec l’argent public), qui apparaît sur certaines variantes de cette émission (RRC 322/1b), est la première apparition connue de cette formule sur la monnaie républicaine. Elle souligne que le métal provenait directement du trésor public, peut-être pour des raisons de transparence ou pour rassurer le public sur la source du financement en temps de guerre.   👤 Carrière Postérieure : Un Personnage Controversé L’identification la plus solide pour ce monétaire est Caius Fabius Hadrianus, qui poursuivit une carrière politique : Il devint Préteur en 84 av. J.-C. Il fut envoyé comme gouverneur d’Afrique (Province d’Afrique). Sa fin fut particulièrement violente et infâme, comme le rapporte Cicéron. En raison de son avarice et de son comportement tyrannique en tant que gouverneur, il fut brûlé vif par les citoyens romains à Utica dans sa propre maison en 84 av. J.-C., sans qu’aucune enquête officielle ne soit menée, car sa mort était considérée comme méritée. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Pline donne le nom de Buteo à une sorte d’oiseau se rapprochant du héron ou de la cigogne, et il rapporte que le surnom de Buteo fut attribué à une branche de la famille Fabia parce que cet oiseau vint se placer comme augure favorable sur la proue d’un navire commandé par un Fabius. Ce Fabius est probablement celui à qui on donna, le premier, le surnom de Buteo. Sur les monnaies que nous décrivons plus loin, on voit précisément un oiseau aquatique figuré au revers, et sur l’as, il est même perché sur la proue du navire, circonstance qui se rapproche d’une manière frappante du récit de Pline. Le buteo est donc en quelque sorte l’arme parlante de la famille, ainsi qu’on le constate pour d’autres emblèmes qui font allusion à un cognomen, comme Purpureo, Silanus, Gragulus, Malleolus, Crassipe. Borghesi  a fait ressortir la justesse de ce rapprochement repoussé à tort par Mommsen . Les Fabii qui ont porté le nom de Buteo sont nombreux, mais nous n’en connaissons historiquement aucun qui ait porté le prénom de Caills, bien que nos pièces en mentionnent deux, le père et le fils. Lieux de découverte (155 exemplaires)

1154FA – Denier Fabia – Caius Fabius Hadrianus

1154FA – Denier Fabia – Caius Fabius Hadrianus Avers : Anépigraphe Buste voilé, tourelé et drapé de Cybèle à droite. Derrière, marque de contrôle. Revers : C. FABI. C. F (Caius Fabius Caii Filius, Caius Fabius fils de Caius) Victoire dans un bige galopant à droite, tenant le kentron de la main droite et les rênes de la main gauche ; devant l’attelage, à droite, une cigogne. British Museum 3.94g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 102 avant J.C. Matière : Argent Gens : Fabia Références : RRC 322/1a – B.15 (Fabia) – Syd.589 🏛️ Le Monétaire : Caius Fabius C. f. Hadrianus Nom Complet Probable : Caius Fabius Caii Filius Hadrianus. Fonction : Tresvir Monetalis (l’un des trois magistrats monétaires) à Rome en 102 av. J.-C. Gens : Il appartenait à la célèbre Gens Fabia, une des familles patriciennes les plus influentes de Rome. L’abréviation sur la monnaie, C. FABI C. F (Caius Fabius Caii Filius), confirme son identité.   📜 Le Contexte de son Monnayage (102 av. J.-C.) Ce denier a été frappé pendant une période politiquement agitée de la République romaine, notamment lors de la guerre contre les Cimbres et les Teutons. Référence à Cybèle (Avers) : Le buste voilé et tourelé de Cybèle, déesse mère, est un motif important. La Gens Fabia revendiquait souvent une connexion spéciale avec des divinités ou des événements fondateurs. L’Oiseau (Buteo) (Revers) : La présence d’un oiseau ressemblant à une cigogne ou un héron devant le bige de la Victoire est un signe parlant (un indice visuel). Selon Pline l’Ancien, le surnom Buteo (signifiant une sorte de faucon ou héron) fut donné à une branche de la famille Fabia après qu’un tel oiseau se fut posé sur le navire du consul N. Fabius lors du siège de Drépanum (Deuxième Guerre Punique). L’inclusion de cet oiseau est une fière référence aux ancêtres du monétaire. L’inscription EX · A · PV : Cette mention, EX · A(rgento) P(ublico) V(rbis) (avec l’argent public), qui apparaît sur certaines variantes de cette émission (RRC 322/1b), est la première apparition connue de cette formule sur la monnaie républicaine. Elle souligne que le métal provenait directement du trésor public, peut-être pour des raisons de transparence ou pour rassurer le public sur la source du financement en temps de guerre.   👤 Carrière Postérieure : Un Personnage Controversé L’identification la plus solide pour ce monétaire est Caius Fabius Hadrianus, qui poursuivit une carrière politique : Il devint Préteur en 84 av. J.-C. Il fut envoyé comme gouverneur d’Afrique (Province d’Afrique). Sa fin fut particulièrement violente et infâme, comme le rapporte Cicéron. En raison de son avarice et de son comportement tyrannique en tant que gouverneur, il fut brûlé vif par les citoyens romains à Utica dans sa propre maison en 84 av. J.-C., sans qu’aucune enquête officielle ne soit menée, car sa mort était considérée comme méritée. Variante 1 avec comme marque de contrôle une lettre latine au droit  British Museum 3.94g Variante 2 avec comme marque de contrôle une lettre grecque au droit  British Museum 3.81g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Pline donne le nom de Buteo à une sorte d’oiseau se rapprochant du héron ou de la cigogne, et il rapporte que le surnom de Buteo fut attribué à une branche de la famille Fabia parce que cet oiseau vint se placer comme augure favorable sur la proue d’un navire commandé par un Fabius. Ce Fabius est probablement celui à qui on donna, le premier, le surnom de Buteo. Sur les monnaies que nous décrivons plus loin, on voit précisément un oiseau aquatique figuré au revers, et sur l’as, il est même perché sur la proue du navire, circonstance qui se rapproche d’une manière frappante du récit de Pline. Le buteo est donc en quelque sorte l’arme parlante de la famille, ainsi qu’on le constate pour d’autres emblèmes qui font allusion à un cognomen, comme Purpureo, Silanus, Gragulus, Malleolus, Crassipe. Borghesi  a fait ressortir la justesse de ce rapprochement repoussé à tort par Mommsen . Les Fabii qui ont porté le nom de Buteo sont nombreux, mais nous n’en connaissons historiquement aucun qui ait porté le prénom de Caills, bien que nos pièces en mentionnent deux, le père et le fils.  Lieux de découverte (143 exemplaires)

1150CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus

1150CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à gauche. Revers : CALD (Caius Coelius Caldus) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à gauche, tenant les rênes des deux mains. Marque de contrôle à l’exergue. British Museum 3.89g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 104 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 318/1b – B.3 (Coelia) – Syd.582a 👤 Caius Coelius Caldus (C. Coelius Caldus) Période d’activité : Fin de la République romaine (IIe et Ier siècles av. J.-C.). Affiliation politique : Il est associé au parti des Populares, un courant politique qui soutenait les intérêts de la plèbe et s’opposait à l’oligarchie du Sénat. Il a notamment soutenu Marius dans sa quête pour son premier consulat. Statut social : Il était un Homo Novus (homme nouveau), c’est-à-dire le premier de sa famille à atteindre le rang de consul (ce qui était une grande réussite).   🏛️ Sa Carrière de Magistrat Magistrat Monétaire (Triumvir Monetalis) : Date : 104 av. J.-C. Rôle : C’est à ce titre qu’il a frappé ce denier. La frappe de monnaies était l’une des premières étapes de la carrière politique des jeunes nobles romains. Tribun de la Plèbe : Date : 107 av. J.-C. Action notable : Il a fait voter la Lex Coelia tabellaria (Loi Cœlia sur les tablettes), qui instaurait le vote à bulletin secret (écrit sur une tablette de cire) dans les procès de haute trahison (perduellio). Cette loi visait à protéger les votants de l’influence des puissants et était un signe de son orientation popularis. Consul : Date : 94 av. J.-C. Il fut élu consul aux côtés de Lucius Domitius Ahenobarbus, malgré la concurrence de candidats plus nobles, prouvant l’influence croissante des populares. Proconsul/Propréteur : Après son consulat, il obtint le gouvernement de la province d’Hispanie Citérieure, où il remporta des victoires militaires, faisant de lui un Imperator (commandant victorieux). Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coilius Caldus. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Les deniers décrits plus bas n’ont pu être frappés, comme l’a cru d’abord Mommsen, parC. Coelius C. f. Caldus que Cicéron appelle dédaigneusement un homme nouveau, homo novus, et qui, orateur de grand talent, fut élu tribun du peuple en 647 (107 av. J.-C). Rappelons cependant ici que ce personnage signala son passage au tribunat par la lex tabellaria qui, dirigée contre le légat C. Popillius, ordonnait que les votes des juges fussent secrets et écrits sur des tablettes, dans les cas de haute trahison ; son petit-fils fait allusion à cette loi sur ses monnaies. Il devint consul en 660 (94 av. J.-C.) avec L. Domitius Ahenobarbus; à sa sortie de charge, il obtint l’Espagne citérieure comme gouvernement ; il y remporta des succès militaires auxquels il est fait allusion sur des monnaies de ses successeurs. Le tribun de l’an 647 est trop ancien, comme l’ont prouvé les trouvailles, pour avoir pu frapper les deniers qui suivent. Mais on peut les attribuer à son fils. La ressemblance du denier de C. Coilius Caldus avec celui de L. Appuleius Saturninus permet de croire que ces deux personnages ont fait partie du même collège monétaire. Lieux de découverte (189 exemplaires)

1149CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus

1149CO – Denier Coelia – Caius Cœlius Caldus Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à gauche. Revers : C. COIL // CALD (Caius Coelius Caldus) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à gauche, tenant les rênes des deux mains. Au dessus, marque de contrôle. British Museum 3.91g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 104 avant J.C. Matière : Argent Gens : Coelia Références : RRC 318/1a – B.2 (Coelia) – Syd.582 👤 Caius Coelius Caldus (C. Coelius Caldus) Période d’activité : Fin de la République romaine (IIe et Ier siècles av. J.-C.). Affiliation politique : Il est associé au parti des Populares, un courant politique qui soutenait les intérêts de la plèbe et s’opposait à l’oligarchie du Sénat. Il a notamment soutenu Marius dans sa quête pour son premier consulat. Statut social : Il était un Homo Novus (homme nouveau), c’est-à-dire le premier de sa famille à atteindre le rang de consul (ce qui était une grande réussite).   🏛️ Sa Carrière de Magistrat Magistrat Monétaire (Triumvir Monetalis) : Date : 104 av. J.-C. Rôle : C’est à ce titre qu’il a frappé ce denier. La frappe de monnaies était l’une des premières étapes de la carrière politique des jeunes nobles romains. Tribun de la Plèbe : Date : 107 av. J.-C. Action notable : Il a fait voter la Lex Coelia tabellaria (Loi Cœlia sur les tablettes), qui instaurait le vote à bulletin secret (écrit sur une tablette de cire) dans les procès de haute trahison (perduellio). Cette loi visait à protéger les votants de l’influence des puissants et était un signe de son orientation popularis. Consul : Date : 94 av. J.-C. Il fut élu consul aux côtés de Lucius Domitius Ahenobarbus, malgré la concurrence de candidats plus nobles, prouvant l’influence croissante des populares. Proconsul/Propréteur : Après son consulat, il obtint le gouvernement de la province d’Hispanie Citérieure, où il remporta des victoires militaires, faisant de lui un Imperator (commandant victorieux). Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Coilius Caldus. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Les deniers décrits plus bas n’ont pu être frappés, comme l’a cru d’abord Mommsen, parC. Coelius C. f. Caldus que Cicéron appelle dédaigneusement un homme nouveau, homo novus, et qui, orateur de grand talent, fut élu tribun du peuple en 647 (107 av. J.-C). Rappelons cependant ici que ce personnage signala son passage au tribunat par la lex tabellaria qui, dirigée contre le légat C. Popillius, ordonnait que les votes des juges fussent secrets et écrits sur des tablettes, dans les cas de haute trahison ; son petit-fils fait allusion à cette loi sur ses monnaies. Il devint consul en 660 (94 av. J.-C.) avec L. Domitius Ahenobarbus; à sa sortie de charge, il obtint l’Espagne citérieure comme gouvernement ; il y remporta des succès militaires auxquels il est fait allusion sur des monnaies de ses successeurs. Le tribun de l’an 647 est trop ancien, comme l’ont prouvé les trouvailles, pour avoir pu frapper les deniers qui suivent. Mais on peut les attribuer à son fils. La ressemblance du denier de C. Coilius Caldus avec celui de L. Appuleius Saturninus permet de croire que ces deux personnages ont fait partie du même collège monétaire. Lieux de découverte (274 exemplaires)

1122VA – Denier Valeria – Lucius Valerius Flaccus

1122VA – Denier Valeria – Lucius Valerius Flaccus Avers : Anépigraphe Buste drapé de Victoria (la Victoire) à droite, l’aile visible derrière le dos, XVI en monogramme sous le menton. Revers : L. VALERI / FLACCI (Lucius Valerius Flaccus) Mars nu marchant à gauche, tenant une lance de la main droite et un trophée sur l’épaule gauche; à gauche, l’apex; à droite, un épi de blé. British Museum 3.98g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 109-108 avant J.C. Matière : Argent Gens : Valeria Références : RRC 306/1 – B.11 (Valeria) – Syd. 565 👤 Le Monétaire : L. Valerius Flaccus Le monétaire L. Valerius Flaccus qui a frappé ce denier (vers 108-107 av. J.-C.) est un personnage historique bien connu, qui a poursuivi une carrière politique brillante après son poste de tresvir monetalis (monétaire). Nom Complet : Lucius Valerius Flaccus Période du Monétariat : c. 108-107 av. J.-C. Famille (Gens) : Valeria, une des plus anciennes et des plus distinguées familles patriciennes de Rome.   🚀 Carrière Politique Postérieure Le monétaire est très probablement la même personne que le consul qui a joué un rôle majeur dans les guerres civiles : Consul en 100 av. J.-C. : Il fut le collègue de Caius Marius (pour le sixième consulat de ce dernier). Censeur en 97 av. J.-C. : Il a exercé la censure avec Marcus Antonius Orator. Flaminat : Il a également exercé la fonction de Flamen Martialis (prêtre de Mars) à un moment donné, tout comme son père. Princeps Senatus : Il est devenu le chef du Sénat (princeps senatus) vers 86 av. J.-C. Rôle dans les Guerres Civiles : Il a été désigné Interrex en 82 av. J.-C. et a fait voter la fameuse Lex Valeria qui accordait des pouvoirs dictatoriaux à Sylla.   🖼️ Le Symbolisme Familial sur la Monnaie  Les types monétaires choisis par L. Valerius Flaccus ne sont pas anodins ; ils célèbrent les gloires de sa famille et ses fonctions religieuses : Élément du Revers Signification Familiale Mars avec le Trophée Commémore probablement les succès militaires de ses ancêtres de la gens Valeria, notamment une victoire contre les Gaulois en Italie du Nord en 194 av. J.-C. L’Apex (coiffe conique) Référence à la fonction de Flamen Martialis (prêtre de Mars), tenue par son père (consul en 131 av. J.-C.) et qu’il a lui-même exercée par la suite. L’Épi de Blé Peut rappeler l’activité de colonisation menée par un homonyme à Plaisance et Crémone en Italie du Nord en 190 av. J.-C., des régions agricoles. L’émission de ce denier est donc un exemple classique de monnaie républicaine où le monétaire utilise son pouvoir pour immortaliser les hauts faits et les honneurs religieux de sa famille, se positionnant ainsi pour sa future carrière. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Valerius Flaccus. Monétaire vers 650 (104 av. J.-C.) Le type du denier décrit ci-après semble indiquer que le monétaire était fils de L. Valerius Flaccus qui fut flamen Martialis, puis consul en 623 (131 av. J.-C); l’apex paraît en effet se rapporter à cette fonction sacerdotale. Le monétaire pourrait être, soit L. Valerius Flaccus, dont le père n’est pas connu et qui fut consul en 668 (86 av. J.-C.); soit L. Valerius Flaccus qui fut édile curule, puis consul pour la première fois en 654 (100 av. J.-C.) avec C. Marius. Il sévit contre L. Appuleius Saturninus et les fauteurs de désordres à Rome à cette époque. Il devint censeur en 657 (97 av. J.-C.) avec Marc Antoine l’orateur. A la mort de Marius, il devint consul et fut envoyé en Asie pour résister à Sylla et faire la guerre à Mithridate. Durant son expédition, Flaccus se brouilla avec son collègue C. Flavius Fimbria qui le fit mettre à mort, en 668 (86 av. J.-C.).Sur les médailles, le buste de la Victoire se rapporte probablement au même fait que le bige de la Victoire qui est au revers des deniers de C. Valerius C. f. Flaccus : peut-être s’agit-il des triomphes de Valerius Publicola, l’ancêtre de la race. Le visage de la Victoire paraît avoir un caractère iconographique. Mars casqué portant un trophée se rapporte aussi à quelque succès militaire d’un des ancètres du monétaire. L’apex ou bonnet de flamine rappelle, comme nous l’avons dit, les fonctions de flamen que le père du monétaire a exercées; l’épi de blé, qui doit faire allusion à quelque distribution gratuite de blé au peuple de Rome, n’a pas encore reçu son application à un fait historiquement connu. Lieux de découverte (364 exemplaires)

1117FL – Denier Flaminia – Lucius Flaminius Chilo

1117FL – Denier Flaminia – Lucius Flaminius Chilo Avers : ROMA Tête casquée de Rome à droite, sous le menton marque de valeur X. Revers : L. FLAMINI // CILO (Lucius Flaminius Chilo) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant, brandissant une couronne de la main droite et tenant les rênes de la main gauche. British Museum 3.94g INDICE DE RARETE : 2 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 109-108 avant J.C. Matière : Argent Gens : Flaminia Références : RRC 302/1 – B.1 (Flaminia) – Syd.540 Le monétaire de ce denier est Lucius Flaminius Chilo (parfois orthographié Cilo). 👤 Identité et Période Nom : Lucius Flaminius Chilo (ou Cilo) Famille (Gens) : Flaminia (une famille plébéienne). Fonction : Triumvir Monetalis (magistrat monétaire), en charge de la frappe des monnaies. Date d’activité : Vers 109-108 av. J.-C. (selon l’ouvrage Roman Republican Coinage de Crawford).   🏛️ Carrière Politique et Contexte En tant que monétaire, Lucius Flaminius Chilo occupait l’une des premières marches du cursus honorum (la carrière politique romaine). Association : Il semble avoir été associé dans le monnayage de ces années avec d’autres monétaires, notamment Lucius Memmius et Quintus Lutatius Cerco. Iconographie : Le revers, représentant la Victoire dans un bige, pourrait commémorer les victoires d’un membre éminent de sa gens, potentiellement Caius Flaminius (consul en 223 et 217 av. J.-C.), vainqueur des Gaulois Cisalpins. Importance de la Pièce : Ce denier est considéré comme très courant, ce qui indique un volume de frappe important, peut-être de l’ordre d’un million d’exemplaires. C’est l’un des deniers républicains les plus courants du monnayage avec une production dépassant certainement le million de deniers frappés. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Flaminius Cilo. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) L’aspiration manque dans le cognomen de ce monétaire ; il est écrit Cilo au lieu de Chilo que nous trouverons sur les monnaies de son homonyme postérieur. L. Flaminius Cilo est inconnu dans l’histoire, et la numismatique seule a conservé son nom ; son denier est fort commun et le type ne présente aucune particularité remarquable ; on en trouve quelques exemplaires qui sont de fabrique barbare. Le style de ces pièces en place l’émission vers l’an 660 de Rome, et peut permettre de conjecturer que L. Flaminius Cilo était peut-être collèguende Man. Aquillius et de L. Memmius. Lieux de découverte (1148 exemplaires)

1115CL – Denier Claudia – Caius Claudius Pulcher

1115CL – Denier Claudia – Caius Claudius Pulcher Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite, le casque largement orné. Revers : C. PVLCHER (Caius Pulcher) Victoria (la Victoire) dans un bige au pas à droite tenant les rênes de la main droite et une couronne de la main gauche. Bibliothèque nationale de France 3.95g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 110-109 avant J.C. Matière : Argent Gens : Claudia Références : RRC 300/1 – B.1 (Claudia) – Syd.569 Le monétaire responsable de l’émission de ce denier est C. Claudius Pulcher. Le Monétaire : C. Claudius Pulcher Rôle sur la monnaie Monétaire (Triumvir Monetalis) Date d’émission 110-109 av. J.-C. Nom inscrit C. PVLCHER (Caius Pulcher) Gens Claudia (branche des Claudii Pulchri, patriciens)   Carrière politique (Cursus Honorum) L’identité de ce monétaire est presque certainement celle de l’homme qui a gravi les échelons de la carrière politique romaine (cursus honorum) et est devenu Consul : Questeur (Quaestor) : vers 105 av. J.-C. Édile (Aedile) : 99 av. J.-C. (où il organisa des jeux spectaculaires, notamment une chasse au lion et l’introduction d’éléphants dans le cirque, selon Pline l’Ancien). Préteur (Praetor) : 95 av. J.-C. Curateur (Curator) : 93 av. J.-C. Consul (Consul) : 92 av. J.-C. (avec Marcus Perperna comme collègue).   Signification de la monnaie L’émission de C. Claudius Pulcher avec T. Manlius Mancinus et Ap. Claudius Pulcher à peu près à la même époque est notable. Le type de pièce qu’il a choisi — la tête de Roma à l’avers et la Victoire dans un bige au revers — est un type standard et traditionnel pour les deniers républicains, qui ne fait pas directement référence à sa famille ou à un événement personnel, mais affiche plutôt une image de la puissance et de la gloire de Rome. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Claudius Pulcher. Monétaire vers l’an 648 (106 av. J. C.) Fils d’Ap. Claudius Pulcher, consul en 611 (143 av. J.-C.), ce monétaire commença à acquérir quelque notoriété par sa lutte contre le tribun du peuple Saturninus, en 654 (100 av. J.-C.) . A cette époque, il avait déjà été questeur, puis monétaire. Il fut édile en 655, et donna comme tel des jeux brillants dans lesquels des éléphants parurent pour la première fois dans le cirque . II devint ensuite propréteur en Sicile et fut consul en 662 (92 av. J.-C.). C’est ce personnage dont nous avons l’elogium qui le qualifie de triumvir monétaire. C’est la première fois que cette magistrature est mentionnée dans les textes, et à ce titre, l’inscription mérite d’être rapportée. [ C. CLAVDIVS. AP. F. C. N. PVLCHER ]Q. III. VIR. A. A. A. F. F. AED. CVR. IVDEX. VENEFICIS. PRREPETVNDIS. CVRATOR. VlS. STERNVNDIS. COS.CVM. M. PERPENA.  Ce texte dit que C. Claudius Pulcher fut triumvir monétaire, après avoir été questeur, ce qui est contraire à l’usage établi dans la suite, et prouve qu’à cette époque la charge de monétaire n’était pas encore très régulièrement constituée. L’un de ses collègues, si l’on s’en rapporte au style des deniers, fut L. Julius Caesar. Lieux de découverte (640 exemplaires)

1086CI – Denier Cipia – Marcus Cipius

1086CI – Denier Cipia – Marcus Cipius Avers : M. CIPI. M. F (Marcus Cipius Marci Filius, Marc Cipius fils de Marc) Tête casquée de Rome à droite, derrière marque de valeur X. Revers : ROMA Bige galopant à droite, conduit par la Victoire (Victoria), tenant une palme de la main droite et les rênes de la main gauche; sous l’attelage, un gouvernail. British Museum 3.84g INDICE DE RARETE : 2 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 114-113 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cipia Références : RRC 289/1 – B.1 (Cipia) – Syd.546 👤 Le Monétaire : M. Cipius M. f. Période de Fonction : En tant que Triumvir Monetalis (magistrat monétaire), il a exercé ses fonctions vers 115-114 av. J.-C. La Gens Cipia : La famille Cipia (parfois orthographiée Cispia) était une famille plébéienne peu connue et non sénatoriale dans l’histoire de la République romaine. Fonctions Connues : Ce Marcus Cipius pourrait être le même personnage qui fut plus tard Tribun de la plèbe puis Questeur vers 63 av. J.-C., ce qui témoigne d’une carrière politique au-delà de la seule magistrature monétaire.   ⚓ L’Énigme du Gouvernail  Le détail le plus intéressant concernant ce monétaire est le symbole qu’il a choisi pour sa monnaie : le gouvernail (rudder), qui apparaît sous le bige au revers du denier. Symbole Personnel : Le gouvernail était manifestement l’emblème personnel de M. Cipius, ou de sa famille. Lien Historique (l’anecdote) : Selon les écrits de l’antiquité (notamment ceux de Festus et Cicéron), ce Marcus Cipius pourrait être la personne surnommée « le Ronfleur » (stertinius en latin). On lui attribuait le dicton : « Non omnibus dormio » (Je ne dors pas pour tout le monde), signifiant qu’il faisait semblant de dormir uniquement pour permettre à sa femme de se livrer librement à l’adultère sans le déranger. Bien que cette anecdote prête à sourire, elle est rapportée comme étant liée à ce monétaire. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Cette famille, peu connue, n’était pas sénatoriale. Un seul de ses membres, M. Cipius, fils d’un autre Marcus, a rempli les fonctions de magistrat monétaire, et Cavedoni fixe la fabrication de ses espèces, à l ‘an 650 (164 av. J.-C.). Leur style, en effet, et la place occupée par le nom du monétaire, au droit, indiquent à peu près cette époque ; nous les plaçons vers l’an 660 (94 av. J.-C.), en les attribuant à Cipius un dont parlent Festus et Cicéron et qui était surnommé le ronfleur . Ce personnage prêtait à rire en répétant ce dicton : non omnibus dormio; il s’endormait, disait-il, seulement pour sa femme, afin de la laisser se livrer librement à l’adultère. C’est lui sans doute qui fut tribun du peuple, puis questeur en 691 (63 av. J.-C.). Nous n’avons rien à dire des types des monnaies de M. Cipius sinon que le gouvernail était son emblème; on le voit au revers du denier et il est reproduit seul dans le champ du semis, à la place de la proue. Peut-être que les pièces sans nom de monétaire qui portent le gouvernail comme emblème se rapportent à un membre inconnu de la gens Cipia . Lieux de découverte (1036 exemplaires) Amis collectionneurs! Attention aux contrefaçons 2.38g, 16mm Source : https://www.colleconline.com/fr/items/42498/monnaie-antique-romaine-cipia-denier

1074CA – Denier Calidia – Marcus Calidius

1074CA – Denier Calidia – Marcus Calidius Avers : ROMA Tête casquée de Rome à droite, sous le menton marque de valeur (XVI) en monogramme. Revers : M. CALID // Q. (MET). C(NF) L (Marc Calidius // Quintus Metellus Cneius Fulvius) Bige galopant à droite, conduit par la Victoire tenant une couronne de la main droite et les rênes de la gauche. British Museum 3.89g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 117-116 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Calidia, Caecilia et Fulvia Références : RRC 284/1a – B.1 (Calidia) – Syd.539 Ce denier a été frappé par un collège de trois magistrats monétaires, les tresviri monetales, qui étaient responsables collectivement de l’émission des monnaies. Ces magistrats étaient : Q. Caecilius Metellus M. Calidius Cn. Fulvius   Information sur les Monétaires L’information la plus significative concerne Q. Caecilius Metellus, qui est identifié par les historiens et les numismates comme étant le futur Quintus Caecilius Metellus Numidicus. Être tresvir monetalis était généralement la première étape importante du cursus honorum (la carrière politique) pour les jeunes hommes de l’aristocratie romaine.   1. Quintus Caecilius Metellus Numidicus Période monétaire : 117–116 av. J.-C. (en tant que tresvir monetalis). Carrière ultérieure : Il est devenu l’une des figures politiques les plus importantes de la République romaine tardive. Consul en 109 av. J.-C. Général victorieux dans la Guerre de Jugurtha en Numidie. Il reçut l’honneur d’un triomphe et l’agnomen (surnom) Numidicus pour ses victoires. Censeur en 102 av. J.-C. Il était un chef de file de la faction aristocratique (les Optimates) et un farouche opposant au populaire Caius Marius, ce qui l’a mené à l’exil pour un temps.   2. M. Calidius et Cn. Fulvius Les deux autres monétaires, M. Calidius et Cn. Fulvius, sont beaucoup moins connus. Il est fréquent que sur un collège de trois monétaires, l’un soit issu d’une famille plus illustre et destiné aux plus hautes fonctions (comme Metellus), tandis que les autres sont de familles moins en vue ou n’ont pas poursuivi une carrière politique aussi marquante. Leurs noms sont principalement préservés grâce à cette émission de monnaie. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Calidia est peu connue et nous ne pouvons énumérer que trois de ses membres. C’est d’abord Cn. Calidius, chevalier romain qui eut à se plaindre des exactions de Verrès en Sicile puis, Q. Calidius, tribun du peuple en 655 (99 av. J.-C.), et consul avec Q. Metellus Pius en 674 (80 avant J.-C.); enfin, son fils M. Calidius qui fut un grand orateur, nous apprend Cicéron . Préteur en 697 (57 av. J.-C.), il se prononça plus tard pour Milon contre Clodius . Au début de la guerre civile, il se déclara pour Jules César, et envoyé par ce dernier dans la Gallia togata, il mourut en chemin à Placentia, l’an 705 (49 av. J.-C.) . M. Calidius prononça plusieurs discours célèbres : contre Q. Gallius pour M. Scaurus; puis pour les Ténédiens, et pour le rappel de Cicéron. Quintillien cite de lui un discours intitulé De donio Ciceronis . M. Calidius seul a pu frapper les médailles que nous décrivons plus bas, comme triumvir monétaire vers l’an 646 ( 108 av. J-C. ). On trouve associé à son nom celui de ses collègues Q. Caecilius Metellus et Cn. Fulvius. Dans le mot CALID (lus) la lettre I est beaucoup plus grande que les autres lettres, ce qui n’est pas rare dans les inscriptions et se rencontre même parfois sur les médailles, comme nous l’avons constaté notamment sur les deniers de P. Accoleius Lariscolus. Lieux de découverte (286 exemplaires)