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2275AU – Quinaire d’Or Auguste

2275AU – Quinaire d’Or Auguste Avers : AVGVSTVS DIVI F (Auguste, fils du divin Jules César) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : TR POT XXVII (Revêtu de la vingt-septième puissance tribunicienne) Victoire, drapée, assise à droite sur le globe, les mains sur les genoux. Bibliothèque nationale de France 3.92g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 4-5 après J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 215.

2274AU – Quinaire d’Or Auguste

2274AU – Quinaire d’Or Auguste Avers : AVGVSTVS DIVI F (Auguste, fils du divin Jules César) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : TR POT XXIIII (Tribunicia Potestate Vicesimum Quartum, (Revêtu de la vingt-quatrième puissance tribunicienne)) Victoire, drapée, assise à droite sur le globe, les mains sur les genoux. Auktionshaus H. D. Rauch 3.8g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 1-2 après J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 213.

2265AU – Quinaire d’Or Auguste

2265AU – Quinaire d’Or Auguste Avers : AVGVSTVS DIVI F (Auguste, fils du divin Jules César) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : TR POT XVII (Tribunicia Potestate septimum decimum),(revêtu de la dix-septième puissance tribunitienne)) Victoire, drapée, assise à droite sur le globe, les mains sur les genoux. British Museum 3.89g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 7-6 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 203, BMC 497, BN 1471.

2264AU – Quinaire d’Or Auguste

2264AU – Quinaire d’Or Auguste Avers : AVGVSTVS DIVI F (Auguste, fils du divin Jules César) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : TR POT XVI  Victoire, drapée, assise à droite sur le globe, les mains sur les genoux. Bibliothèque nationale de France 3.94g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 9-8 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 202. Je n’ai observé que deux exemplaires de ce quinaire d’or.

2236AU – Quinaire d’Or Auguste

2236AU – Quinaire d’Or Auguste Avers : AVGVSTVS DIVI F (Auguste, fils du divin Jules César) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : TR POT XIII (Tribunicia Potestate tertium decimum Consul iterum”, (Revêtu de la treizième puissance tribunicienne)) Victoire, drapée, assise à droite sur le globe, les mains sur les genoux. British Museum 3.86g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 11-10 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 185.

2235AU – Quinaire d’Or Auguste

2235AU – Quinaire d’Or Auguste Avers : AVGVSTVS DIVI F (Auguste, fils du divin Jules César) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : IMP XII (Imperator duodecimum”, (revêtu de la douzième salutation impériale)) Victoire, drapée, assise à droite sur le globe, les mains sur les genoux. Bibliothèque nationale de France 3.9g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 11-10 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 184.

2114AU – Aureus Auguste – C. Antistius Vetus

2114AU – Aureus Auguste – C. Antistius Vetus Avers : C ANTISTVS VETVS IIIVIR (Caius Antistius Vetus triumvir) Buste ailé de la Victoire à droite. Revers : PRO VALETVDINE CAESARIS S. P. Q. R. (Pro valetudine Cæsaris, sénatus populusque romanus) Pontife voilé, debout, tenant une patère et tourné à gauche vers un autel allumé, sur lequel il s’apprête à sacrifier un taureau que lui amène un victimaire. British Museum 8.02g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 16 avant J.C. Matière : Or Gentes : Julia et Antestia Références : RIC 369, Antestia 23. Bien que cet aureus porte le nom du monétaire C. Antistius Vetus, ses motifs sont entièrement consacrés à Auguste, qui était récemment parti pour la Gaule suite à une invasion germanique de cette province. Le buste de Vénus est clairement une référence à la descente fantaisiste d’Auguste du prince de Troie Enée, et la scène du sacrifice au revers des disques vœux que le sénat et le peuple de Rome fassent pour la santé d’Auguste (PRO VALETVDINE CAESARIS S P Q R).Les Romains avaient de bonnes raisons d’être inquiets, car la santé personnelle d’Auguste était notoirement fragile et l’invasion de la Gaule avait été dévastatrice. Trois nations germaniques ont conspiré pour vaincre Marcus Lollius, le légat commandant sur le Rhin, après quoi ils ont pillé la Gaule, ont rassemblé un butin énorme et sont revenus à travers le Rhin.C’était la plus grande défaite que les armées d’Auguste avaient subie à ce jour. Auguste a déterminé que le meilleur moyen de sauvegarder la Gaule – à cette époque était la plus grande source provinciale de revenus et de produits agricoles de l’Empire – était de neutraliser la menace, l’Allemagne. Quand Auguste est parti en 16 av. il ne reverra pas Rome pendant trois ans, au cours desquels il réorganisa la Gaule, fonda la Monnaie impériale de Lugdunum et prépara le terrain pour les campagnes coûteuses de ses beaux-fils Tibère et Drusus.Les frères ont d’abord pris le contrôle de Noricum et de Rhaetia, puis, séparément, ont travaillé pour stabiliser les frontières du Rhin et du Danube. Auguste a établi cinquante camps de légionnaires le long de la rive sud du Rhin, a construit une flotte et a placé Drusus aux commandes de quelque 50 000 soldats en tant que gouverneur de la Gaule. La conquête de l’Allemagne par Drusus a commencé en 13 av. quand Tibère faisait campagne en Pannonie et Auguste retourna à Rome. La guerre de Drusus a persisté jusqu’à sa propre mort en 9 av. sans beaucoup d’effet durable; en effet, une génération plus tard, en 9 après J.-C., l’attention d’Auguste fut à nouveau attirée sur l’Allemagne après le massacre des trois légions de Varus dans la forêt de Tuetoburg.

1194JU – Sesterce Junia – Decimus Junius Silanus

1194JU – Sesterce Junia – Decimus Junius Silanus Avers : E L P (très probablement une abréviation pour E L[EGE] P[APIRIA], faisant allusion à la Loi Papiria, ou Ex Lege Papiria) Tête casquée de Rome à droite. Revers : D·SILANVS·L·F / ROMA (Decimus [Iunius] Silanus Lucii Filius” Decimus Junius Silanus fils de Lucius) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant les rênes des deux mains.  British Museum 0.86g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Référence : RRC 337/4 Outre les informations que nous tirons de ses monnaies en tant que magistrat monétaire en 91 av. J.-C., voici ce que nous savons sur Decimus Junius Silanus: Appartenance familiale : Il fait partie de la prestigieuse gens Junia, une famille noble plébéienne avec une longue histoire politique à Rome. Ascendance : Il est le fils de Lucius (comme l’indique « L. F. » sur ses monnaies). Descendance : Il est le beau-père de Marcus Junius Brutus (l’un des assassins de César), ayant épousé la mère de Brutus, Servilia Caepionis. De ce mariage, il eut un fils (Marcus Junius Silanus) et trois filles (Junia Prima, Junia Secunda, et Junia Tertia). Carrière politique : Il fut édile en 70 av. J.-C. Il a tenté d’obtenir le consulat pour l’année 63 av. J.-C., mais a échoué. Il fut consul en 62 av. J.-C. avec Lucius Licinius Murena. En tant que consul désigné en 63 av. J.-C., lors du débat au Sénat sur la conjuration de Catilina, Cicéron (consul en exercice) le consulta en premier sur le sort des conjurés arrêtés. Silanus s’est initialement prononcé en faveur de leur exécution. Cependant, lorsque Jules César suggéra l’emprisonnement à vie, Silanus insista sur le fait que c’était ce qu’il avait réellement voulu dire. C’est finalement Caton le Jeune qui imposa la décision de les exécuter. Avec son collègue consul Lucius Licinius Murena, il proposa la lex Junia Licinia, qui stipulait qu’une rogatio (une proposition de loi) devait être promulguée trois jours de marché (nundinae) avant que le peuple ne vote. Cette loi confirmait également la lex Caecilia Didia. Traducteur : Un Decimus Junius Silanus, qui pourrait être le même ou un parent proche du IIe siècle av. J.-C., était un érudit réputé pour sa connaissance de la langue et de la littérature puniques. Après la destruction de Carthage en 146 av. J.-C., le Sénat romain lui confia la traduction en latin du grand traité agricole de Magon de Carthage, un ouvrage en 28 livres. Bien que cette traduction soit perdue, elle a influencé les auteurs romains ultérieurs sur l’agriculture. Il est important de noter qu’il existe plusieurs Decimus Junius Silanus dans l’histoire romaine, et les sources peuvent parfois prêter à confusion. Cependant, la convergence des dates et des fonctions (monétaire en 91 av. J.-C., puis édile et consul) suggère fortement qu’il s’agit bien de la même personne pour les informations concernant sa carrière politique mentionnée ci-dessus. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Junius Silanus L. f. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.). Ce magistrat ne peut être Decimus Silanus qui fut édile en 684 (70 av. J.-C.) et consul en 692 (62 av. J.-C.), car le père de ce dernier portait le prénom de Marcus et non de Lucius, comme le veulent les monuments numismatiques. Le nom de L. Silanus ne se rencontre pas dans les historiens du temps de la république . Quant aux types des monnaies de D. Silanus, ils sont assez faciles à expliquer. Le masque de Silène, analogue à celui de Pan sur les monnaies de C. Vibius Pansa, est une allusion directe au surnom de Silanus, et la charrue qu’on voit parfois (n° 19) sous ce masque, est une arme parlante pour le nom de Bubulcus, bouvier, qu’ont porté les ancêtres du monétaire. La tête de la Santé ou Salus (n. 17 et 18), rappelle le temple consacré à cette divinité, pendant les guerres du Samnium, en 452 (302 av. J.-C.), par le dictateur C. Junius Bubulcus Brutus. Salus était d’origine sabine, et c’est pour ce motif que le temple dont nous parlons fut bâti près du Quirinal, sur la collis Salularis ; Fabius Pictor y avait exécuté des peintures murales célèbres dans l’antiquité ; la fête de la déesse se célébrait le 8 août . Le torques qui figure autour de cette tête de Salus, comme sur les pièces des Manlii, symbolise la parenté des Junii Silani avec les Manlii Torquati : le jurisconsulte T. Manlius Torquatus avait été adopté par D. Junius Silanus vers l’an 552 (202 av. J.-C.). Le bige de la Victoire, type des plus ordinaires sur les monnaies de la république, pourrait être en même temps une réminiscence des succès de M. Junius Silanus pendant la seconde guerre Punique. Les sesterces mentionnent la loi Plaulia-Papiria, en vertu de laquelle ils furent frappés : cette loi est de l’an 665 (89 av. J.-C.), ce qui nous donne la date de la charge de D. Junius Silanus comme magistrat monétaire; un de ses collègues paraît avoir été L. Calpurnius Piso Frugi.

399AN – Victoriat Anonyme

399AN – Victoriat Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite. Revers : (TL) / ROMA Victoire debout à droite couronnant un trophée, au milieu le lettres T et L ligaturées. British Museum 3.35g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 98A/1b – Syd. 137 Lieux de découverte (25 exemplaires) La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce. Quant à lettre T est une marque d’atelier, ou « marque de la monnaie », qui permettait d’identifier l’atelier de frappe ou le magistrat monétaire responsable de l’émission.

375AN – Dextans Anonyme

375AN – Dextans Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Cérès à droite. Revers : L / ROMA Victoire dans un quadrige à droite; au-dessous marque de valeur S accompagnée de quatre globules, lettre L au-dessus. American Numismatic Society 36.21g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-208 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 97/9 Le dextans était une unité de bronze représentant les 10/12èmes d’un as, mais ce n’est pas une dénomination très courante dans le monnayage romain. La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.