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Avers : Anépigraphe

Buste féminin à gauche, avec ou sans marque de contrôle derrière la tête.

Revers : M. PLAETORIVS CEST. S. C   ou   M. PLAETORI CEST. S. C (Marcus Plaetorius Cestianus, Senatus consulto)

Monstre anguipède sur le fronton du temple de Préneste.


BnF 4.02g


Indice de rareté

 

Atelier

Datation 69 avant J.C.

Matière Argent

Gens : Plaetoria

Références : RRC 405/1b – B.9 (Plaetoria) – Syd.800


Descriptif : Ce type a peut-être été émis à l’occasion de la célébration des Ludi Florales, jeux organisés en l’honneur de la déesse Flore pour évoquer l’apparition saisonnière des fleurs. Elles furent célébrées le 29 avril à Rome, sous la direction des édiles curules. Le buste de l’avers peut être celui de Fortuna, et le revers une vue du tympan de son célèbre temple de Préneste.

Variante 1 Sans symbole de contrôle à l’avers.

Référence : RRC 405/1a

Moins de dix exemplaires de cette variante observés.


BnF 3.82g

BnF 3.82g

Variante 2 Avec symbole de contrôle à l’avers.

Références : RRC 405/1b – B.9 (Plaetoria) – Syd.800

Voir en bas de l’article les différents symboles répertoriés.


BM 3.94g
Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon

M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.)

Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).
Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse Sors, au revers du n. 10, justifie les conjectures que nous avons formulées tout à l’heure, et rappelle les bustes des Forlunae Antiates, sur les deniers de Q. Rustius. Au-dessous, est placé non point, comme on l’a cru, un socle de statue sur lequel serait inscrit le mot sors, mais un cartouche terminé en queue d’aronde et qui est l’image de l’un de ces sortes que les fouilles archéologiques ont mis au jour, à Pompéï notamment, et à l’aide desquels on jetait des sorts et on prédisait l’avenir .

Lieux de découverte (11 exemplaires)

Galerie de la variante 2 (deniers classés par ordre alphabétique des symboles de contrôle au droit).

BnF: REP-16743


Référence : BAD0844


British Museum: 1843,0116.943

British Museum: 1860,0328.149

British Museum: 2002,0102.3801

BnF: REP-16748


British Museum: 1901,0407.144

British Museum: 2002,0102.3802

BnF: REP-16744


British Museum: 1904,0204.157

BnF: REP-16746


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