
2053AU – Denier Auguste – P.Petronius Turpilianus
Avers : CAESAR AVGVSTVS (Auguste César)
Tête nue d’Auguste à droite.
Revers : P PETRON TVRPILIAN IIIVIR (“P. Petronius Turpilianus Triumvir”, (P. Petronius Turpilianus Triumvir monétaire))
Sirène debout à gauche, tenant une double flûte.
INDICE DE RARETE : 10
1
10+
ATELIER : Rome
Datation : 19-8 avant J.C.
Matière : Argent
Gentes : Julia et Petronia
Références : RIC 296, Petronia 15, CMRBnF 154 à 156, BMC 28, Cohen 490.

Les Sirènes
Elles appartiennent au cycle des divinités marines. Le nom des Sirènes, dérivé de la racine seo = lier, attacher, fait clairement allusion, au rôle qui leur est dévolu par la mythologie. Cependant on incline à voir en elles des divinités symbolisant les âmes des morts. Ce seraient des génies funèbres, avides de sang et hostiles aux vivants. Par leur corps d’oiseau à tête de femme, elles rappellent la Lilith des Juifs, ou, ainsi que l’a remarqué Heuzey, l’épervier égyptien à tête humaine, qui incarnait également les âmes des défunts. On invoquait les Sirènes au moment de la mort et on retrouve fréquemment leur image sur les tombeaux. La légende n’a toutefois rien retenu de cette conception, et ne connaît les Sirènes que comme des monstres malfaisants de la mer.
Elles avaient une voix ravissante, et, par la mélodie leurs chants, elles entraînaient les marins, pour lesquels elles étaient invisibles, à se précipiter dans la mer où ils se noyaient.
Il ne faut pas confondre la sirène du folklore nord-européen, mi-femme mi-poisson et la sirène de la mythologie grecque, même si ces deux créatures marines féminines ont en commun l’envoûtement des marins.
Étiqueté Auguste