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035AN – Semis Anonyme

035AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Pégase à droite, au-dessous marque de valeur S. Revers : Anépigraphe Pégase à gauche, au-dessous marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 168.5g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 275 – 270 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux coulé Gens : Anonyme Références : RRC 18/2 – Syd. 16 Cette monnaie est une pièce de bronze coulé, caractéristique de la période du début de la République romaine. L’utilisation de Pégase sur les deux faces est une particularité distinctive. Le poids de ces monnaies peut varier considérablement car elles étaient coulées et non frappées avec des machines précises. L’iconographie de ce semis est dominée par la représentation de Pégase sur les deux faces, accompagnée de la marque de valeur « S » pour le Semis. La signification précise du choix de Pégase reste sujette à interprétation, mais il témoigne des influences culturelles et du développement du langage visuel sur les premières monnaies romaines.

034AN – Aes grave Anonyme

034AN – Aes grave Anonyme Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon à gauche, au-dessus marque de valeur I. Revers : Anépigraphe Tête d’Apollon à droite, au-dessus marque de valeur I. Bibliothèque nationale de France 341.3g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 275 – 270 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux coulé Gens : Anonyme Références : RRC 18/1 – Syd. 15 Bien que théoriquement d’une livre romaine (environ 327 grammes), le poids réel des exemplaires de cet aes varie considérablement en raison du processus de frappe par fonte et des standards pondéraux qui ont pu évoluer légèrement sur cette période. On peut trouver des exemplaires allant de 250 à 350 grammes, voire plus dans certains cas. L’iconographie de l’aes grave RRC 18/1 est simple mais significative. La double représentation d’Apollon met en évidence l’importance de cette divinité pour la jeune République romaine. L’absence d’attributs spécifiques concentre l’attention sur le portrait divin, tandis que le « I » répété affirme clairement la valeur de l’unité monétaire. La signification précise de cette double tête reste sujette à interprétation, mais elle témoigne assurément des croyances religieuses et des pratiques monétaires de Rome au début du IIIe siècle avant J.-C.

031AN – Litra Anonyme

031AN – Litra Anonyme Avers : ROMANO (Aux romains) Tête de Minerve à droite, portant un casque corinthien, derrière une étoile. Revers : ROMANO (Aux romains) Tête de cheval à gauche. British Museum 4.93g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 17/1g – Syd. 3b Cette série de litrae fait partie des toutes premières monnaies frappées par la République romaine. Avant cela, Rome utilisait principalement des lingots de bronze non marqués (aes rude) et ensuite des pièces de bronze coulé plus lourdes (aes grave). L’adoption de la frappe, influencée par les cités grecques du sud de l’Italie, marquait une étape importante dans le développement du système monétaire romain. La période de frappe de ces litrae (fin du 3ème siècle avant J.-C.) coïncide avec une période d’expansion et de conflits pour Rome, notamment les guerres samnites et les prémices des guerres puniques. L’introduction d’une monnaie divisionnaire plus pratique a probablement facilité les transactions économiques et le financement des activités militaires. Le style et les types iconographiques de ces premières monnaies romaines, comme la tête casquée de Minerve (Athéna grecque) et la légende en grec archaïque (« ROMANO » est une adaptation du grec), témoignent de la forte influence des colonies grecques de Campanie sur les pratiques monétaires romaines. On pense que ces pièces ont pu être frappées à Rome ou dans des ateliers de Campanie comme Neapolis, sous contrôle romain ou en alliance avec Rome. L’association de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, avec le cheval, un symbole de puissance et potentiellement de prospérité, pourrait refléter les aspirations et les valeurs de la République romaine à cette époque : une puissance militaire guidée par la sagesse et potentiellement liée à la richesse de son territoire. L’influence grecque est clairement visible dans le choix de Minerve et le style général, témoignant des échanges culturels et économiques avec les cités de Grande-Grèce. L’inscription « ROMANO » est une affirmation identitaire forte pour une puissance émergente.

027AN – Litra Anonyme

027AN – Litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à gauche, portant un casque corinthien. Revers : ROMANO (Aux romains) Tête de cheval à gauche. Bibliothèque nationale de France 5.13g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 17/1c – Syd. 3 Cette série de litrae fait partie des toutes premières monnaies frappées par la République romaine. Avant cela, Rome utilisait principalement des lingots de bronze non marqués (aes rude) et ensuite des pièces de bronze coulé plus lourdes (aes grave). L’adoption de la frappe, influencée par les cités grecques du sud de l’Italie, marquait une étape importante dans le développement du système monétaire romain. La période de frappe de ces litrae (fin du 3ème siècle avant J.-C.) coïncide avec une période d’expansion et de conflits pour Rome, notamment les guerres samnites et les prémices des guerres puniques. L’introduction d’une monnaie divisionnaire plus pratique a probablement facilité les transactions économiques et le financement des activités militaires. Le style et les types iconographiques de ces premières monnaies romaines, comme la tête casquée de Minerve (Athéna grecque) et la légende en grec archaïque (« ROMANO » est une adaptation du grec), témoignent de la forte influence des colonies grecques de Campanie sur les pratiques monétaires romaines. On pense que ces pièces ont pu être frappées à Rome ou dans des ateliers de Campanie comme Neapolis, sous contrôle romain ou en alliance avec Rome. L’association de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, avec le cheval, un symbole de puissance et potentiellement de prospérité, pourrait refléter les aspirations et les valeurs de la République romaine à cette époque : une puissance militaire guidée par la sagesse et potentiellement liée à la richesse de son territoire. L’influence grecque est clairement visible dans le choix de Minerve et le style général, témoignant des échanges culturels et économiques avec les cités de Grande-Grèce. L’inscription « ROMANO » est une affirmation identitaire forte pour une puissance émergente.

026AN – Litra Anonyme

026AN – Litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à gauche, portant un casque corinthien. Revers : ROMANO (Aux romains) Tête de cheval à gauche. British Museum 3.41g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 17/1b – Syd. 3 Cette série de litrae fait partie des toutes premières monnaies frappées par la République romaine. Avant cela, Rome utilisait principalement des lingots de bronze non marqués (aes rude) et ensuite des pièces de bronze coulé plus lourdes (aes grave). L’adoption de la frappe, influencée par les cités grecques du sud de l’Italie, marquait une étape importante dans le développement du système monétaire romain. La période de frappe de ces litrae (fin du 3ème siècle avant J.-C.) coïncide avec une période d’expansion et de conflits pour Rome, notamment les guerres samnites et les prémices des guerres puniques. L’introduction d’une monnaie divisionnaire plus pratique a probablement facilité les transactions économiques et le financement des activités militaires. Le style et les types iconographiques de ces premières monnaies romaines, comme la tête casquée de Minerve (Athéna grecque) et la légende en grec archaïque (« ROMANO » est une adaptation du grec), témoignent de la forte influence des colonies grecques de Campanie sur les pratiques monétaires romaines. On pense que ces pièces ont pu être frappées à Rome ou dans des ateliers de Campanie comme Neapolis, sous contrôle romain ou en alliance avec Rome. L’association de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, avec le cheval, un symbole de puissance et potentiellement de prospérité, pourrait refléter les aspirations et les valeurs de la République romaine à cette époque : une puissance militaire guidée par la sagesse et potentiellement liée à la richesse de son territoire. L’influence grecque est clairement visible dans le choix de Minerve et le style général, témoignant des échanges culturels et économiques avec les cités de Grande-Grèce. L’inscription « ROMANO » est une affirmation identitaire forte pour une puissance émergente.

025AN – Litra Anonyme

025AN – Litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à gauche, portant un casque corinthien. Revers : ROMANO (Aux romains) Tête de cheval à droite. Bibliothèque nationale de France 5.15g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 269 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 17/1a – Syd. 3 Cette série de litrae fait partie des toutes premières monnaies frappées par la République romaine. Avant cela, Rome utilisait principalement des lingots de bronze non marqués (aes rude) et ensuite des pièces de bronze coulé plus lourdes (aes grave). L’adoption de la frappe, influencée par les cités grecques du sud de l’Italie, marquait une étape importante dans le développement du système monétaire romain. La période de frappe de ces litrae (fin du 3ème siècle avant J.-C.) coïncide avec une période d’expansion et de conflits pour Rome, notamment les guerres samnites et les prémices des guerres puniques. L’introduction d’une monnaie divisionnaire plus pratique a probablement facilité les transactions économiques et le financement des activités militaires. Le style et les types iconographiques de ces premières monnaies romaines, comme la tête casquée de Minerve (Athéna grecque) et la légende en grec archaïque (« ROMANO » est une adaptation du grec), témoignent de la forte influence des colonies grecques de Campanie sur les pratiques monétaires romaines. On pense que ces pièces ont pu être frappées à Rome ou dans des ateliers de Campanie comme Neapolis, sous contrôle romain ou en alliance avec Rome. L’association de Minerve, déesse de la sagesse et de la guerre, avec le cheval, un symbole de puissance et potentiellement de prospérité, pourrait refléter les aspirations et les valeurs de la République romaine à cette époque : une puissance militaire guidée par la sagesse et potentiellement liée à la richesse de son territoire. L’influence grecque est clairement visible dans le choix de Minerve et le style général, témoignant des échanges culturels et économiques avec les cités de Grande-Grèce. L’inscription « ROMANO » est une affirmation identitaire forte pour une puissance émergente.

024AN – Double-litra Anonyme

024AN – Double-litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête féminine à gauche, les cheveux longs tombant sur la nuque. Revers : ROMANO (Aux romains) Lion passant à droite, la tête de face, tenant dans sa gueule une lance brisée. British Museum 7.62g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Sud Italie Datation : 275 – 270 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 16/1b – Syd. 5a La période de frappe (275-270 avant J.-C.) : Cette période se situe pendant les guerres samnites et peu de temps après la guerre contre Pyrrhus. Rome était en pleine expansion et consolidation de son pouvoir en Italie centrale et méridionale. Ces conflits ont probablement nécessité une organisation administrative et financière plus structurée, ce qui pourrait expliquer l’émergence d’une frappe monétaire plus régulière. Les relations avec les cités grecques du sud de l’Italie, qui avaient déjà des traditions monétaires établies, ont pu influencer les premières frappes romaines. Le système monétaire romain naissant : Au début de la République, les échanges se faisaient principalement par troc ou par l’utilisation de lingots de bronze non marqués (aes rude). L’introduction de l’aes signatum (lingots de bronze portant des motifs) a précédé la frappe des premières pièces de monnaie coulées, comme l’aes grave. Cette monnaie appartient à une phase de transition où l’on voit apparaître des pièces plus petites et frappées, probablement sous l’influence des systèmes monétaires grecs. La litra était une unité de poids, et initialement, les pièces de bronze avaient une valeur intrinsèque liée à leur poids. La double litra valait donc deux litras de bronze. L’économie de l’époque : L’économie romaine était principalement agricole, mais avec l’expansion territoriale, les échanges commerciaux se développaient. La monnaie facilitait ces échanges, permettait le paiement des armées et la collecte des impôts. L’apparition de dénominations comme la double litra suggère une volonté de standardisation des échanges et une reconnaissance de la nécessité d’unités de valeur divisibles et reconnaissables.   La tête féminine : L’identification précise de cette figure reste débattue. Plusieurs hypothèses ont été avancées : Minerve (Athéna) : Déesse de la sagesse, de la guerre stratégique et des arts, elle était une divinité importante pour les Romains. Son association avec la force et la protection pourrait correspondre au contexte militaire de l’époque. Roma : La personnification de la ville de Rome commençait à apparaître sur les monnaies. Cette figure féminine pourrait être une représentation précoce de Roma, symbolisant l’identité et la puissance romaine. Une nymphe ou une divinité locale : Étant donné que l’atelier monétaire précis est incertain (mais situé en Italie du Sud), il pourrait s’agir d’une divinité vénérée dans cette région. Le ruban dans les cheveux est un motif courant dans l’iconographie féminine antique et ne permet pas à lui seul une identification définitive. Le lion avec la lance : Ce motif est particulièrement intéressant et a suscité diverses interprétations : Symbole de force et de courage : Le lion est un animal puissant associé à la royauté et à la bravoure. Son apparition sur une monnaie romaine pourrait symboliser la puissance militaire et l’ambition de Rome. Référence mythologique : Le lion pourrait être lié à des mythes ou des héros, bien qu’aucun lien direct évident ne soit établi pour cette période. Emblème d’une cité ou d’une région : Certains animaux étaient associés à des cités ou des peuples spécifiques. La présence du lion pourrait indiquer une influence ou une affiliation avec une région particulière d’Italie du Sud. La lance : La lance est un symbole de guerre et de conquête. Le lion tenant ou touchant la lance pourrait représenter la victoire militaire ou la domination romaine. L’image du lion blessé par une lance a également été suggérée, symbolisant peut-être la défaite d’un ennemi. L’inscription « ROMANO » : Cette inscription est d’une importance capitale. C’est l’une des premières occurrences du nom « Romains » sur leur propre monnaie. Elle marque une affirmation croissante de l’identité romaine et de l’autorité de Rome sur le territoire où cette monnaie circulait. L’utilisation du latin sur une monnaie en bronze, potentiellement destinée à une circulation régionale incluant des populations non latines, est également significative.

023AN – Double litra Anonyme

023AN – Double litra Anonyme Avers : Anépigraphe Tête féminine à droite, les cheveux longs tombant sur la nuque. Revers : ROMANO (Aux romains) Lion passant à droite, la tête de face, tenant dans sa gueule une lance brisée. Bibliothèque nationale de France 6.85g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Sud Italie Datation : 275 – 270 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 16/1a – Syd. 5 La période de frappe (275-270 avant J.-C.) : Cette période se situe pendant les guerres samnites et peu de temps après la guerre contre Pyrrhus. Rome était en pleine expansion et consolidation de son pouvoir en Italie centrale et méridionale. Ces conflits ont probablement nécessité une organisation administrative et financière plus structurée, ce qui pourrait expliquer l’émergence d’une frappe monétaire plus régulière. Les relations avec les cités grecques du sud de l’Italie, qui avaient déjà des traditions monétaires établies, ont pu influencer les premières frappes romaines. Le système monétaire romain naissant : Au début de la République, les échanges se faisaient principalement par troc ou par l’utilisation de lingots de bronze non marqués (aes rude). L’introduction de l’aes signatum (lingots de bronze portant des motifs) a précédé la frappe des premières pièces de monnaie coulées, comme l’aes grave. Cette monnaie appartient à une phase de transition où l’on voit apparaître des pièces plus petites et frappées, probablement sous l’influence des systèmes monétaires grecs. La litra était une unité de poids, et initialement, les pièces de bronze avaient une valeur intrinsèque liée à leur poids. La double litra valait donc deux litras de bronze. L’économie de l’époque : L’économie romaine était principalement agricole, mais avec l’expansion territoriale, les échanges commerciaux se développaient. La monnaie facilitait ces échanges, permettait le paiement des armées et la collecte des impôts. L’apparition de dénominations comme la double litra suggère une volonté de standardisation des échanges et une reconnaissance de la nécessité d’unités de valeur divisibles et reconnaissables.   La tête féminine : L’identification précise de cette figure reste débattue. Plusieurs hypothèses ont été avancées : Minerve (Athéna) : Déesse de la sagesse, de la guerre stratégique et des arts, elle était une divinité importante pour les Romains. Son association avec la force et la protection pourrait correspondre au contexte militaire de l’époque. Roma : La personnification de la ville de Rome commençait à apparaître sur les monnaies. Cette figure féminine pourrait être une représentation précoce de Roma, symbolisant l’identité et la puissance romaine. Une nymphe ou une divinité locale : Étant donné que l’atelier monétaire précis est incertain (mais situé en Italie du Sud), il pourrait s’agir d’une divinité vénérée dans cette région. Le ruban dans les cheveux est un motif courant dans l’iconographie féminine antique et ne permet pas à lui seul une identification définitive. Le lion avec la lance : Ce motif est particulièrement intéressant et a suscité diverses interprétations : Symbole de force et de courage : Le lion est un animal puissant associé à la royauté et à la bravoure. Son apparition sur une monnaie romaine pourrait symboliser la puissance militaire et l’ambition de Rome. Référence mythologique : Le lion pourrait être lié à des mythes ou des héros, bien qu’aucun lien direct évident ne soit établi pour cette période. Emblème d’une cité ou d’une région : Certains animaux étaient associés à des cités ou des peuples spécifiques. La présence du lion pourrait indiquer une influence ou une affiliation avec une région particulière d’Italie du Sud. La lance : La lance est un symbole de guerre et de conquête. Le lion tenant ou touchant la lance pourrait représenter la victoire militaire ou la domination romaine. L’image du lion blessé par une lance a également été suggérée, symbolisant peut-être la défaite d’un ennemi. L’inscription « ROMANO » : Cette inscription est d’une importance capitale. C’est l’une des premières occurrences du nom « Romains » sur leur propre monnaie. Elle marque une affirmation croissante de l’identité romaine et de l’autorité de Rome sur le territoire où cette monnaie circulait. L’utilisation du latin sur une monnaie en bronze, potentiellement destinée à une circulation régionale incluant des populations non latines, est également significative.

022AN – Didrachme Anonyme

022AN – Didrachme Anonyme Avers : ROMANO (Aux romains) Tête laurée d’Apollon à gauche, les cheveux longs tombant sur la nuque. Revers : Anépigraphe Cheval libre bondissant à droite; au-dessus de la croupe, astre rayonnant à seize rais. BM 6.81g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 275 – 270 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 15/1b – Syd. 4 L’émission de ce didrachme, autour de 275-270 avant J.-C., se situe dans une période charnière pour la République romaine. Après les guerres samnites, Rome affirmait son contrôle sur une grande partie de l’Italie centrale et méridionale. Cette période est marquée par une expansion territoriale et une consolidation du pouvoir romain. L’adoption d’un monnayage en argent à cette époque reflète probablement les besoins d’une économie en croissance et les contacts commerciaux et militaires accrus avec les cités grecques du sud de l’Italie, qui utilisaient déjà des monnaies d’argent. Le didrachme, en tant que dénomination, était courant dans le monde grec. L’influence grecque est d’ailleurs évidente dans les motifs de la pièce (Apollon). Le cheval est un symbole puissant dans de nombreuses cultures antiques, souvent associé à la force, à la vitesse, à la guerre et au prestige. Dans le contexte romain, il pouvait évoquer la cavalerie romaine, un élément important de leur puissance militaire. Le mouvement du galop pourrait symboliser le progrès et l’expansion de Rome. La signification exacte de l’étoile à seize rayons est incertaine et fait l’objet de débats parmi les numismates. Elle apparaît fréquemment sur les premières monnaies républicaines romaines. Certaines interprétations suggèrent une possible association avec des constellations, des divinités astrales, ou peut-être même des marques d’ateliers ou des magistrats monétaires (bien que l’identification des magistrats soit plus tardive dans le monnayage romain).

021AN – Didrachme Anonyme

021AN – Didrachme Anonyme Avers : ROMANO (Aux romains) Tête laurée d’Apollon à gauche, les cheveux longs tombant sur la nuque. Revers : Anépigraphe Cheval libre bondissant à droite; au-dessus de la croupe, astre rayonnant à huit rais. Bibliothèque nationale de France 7.41g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 275 – 270 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 15/1a – Syd. 4 L’émission de ce didrachme, autour de 275-270 avant J.-C., se situe dans une période charnière pour la République romaine. Après les guerres samnites, Rome affirmait son contrôle sur une grande partie de l’Italie centrale et méridionale. Cette période est marquée par une expansion territoriale et une consolidation du pouvoir romain. L’adoption d’un monnayage en argent à cette époque reflète probablement les besoins d’une économie en croissance et les contacts commerciaux et militaires accrus avec les cités grecques du sud de l’Italie, qui utilisaient déjà des monnaies d’argent. Le didrachme, en tant que dénomination, était courant dans le monde grec. L’influence grecque est d’ailleurs évidente dans les motifs de la pièce (Apollon). Le cheval est un symbole puissant dans de nombreuses cultures antiques, souvent associé à la force, à la vitesse, à la guerre et au prestige. Dans le contexte romain, il pouvait évoquer la cavalerie romaine, un élément important de leur puissance militaire. Le mouvement du galop pourrait symboliser le progrès et l’expansion de Rome. La signification exacte de l’étoile à huit rayons est incertaine et fait l’objet de débats parmi les numismates. Elle apparaît fréquemment sur les premières monnaies républicaines romaines. Certaines interprétations suggèrent une possible association avec des constellations, des divinités astrales, ou peut-être même des marques d’ateliers ou des magistrats monétaires (bien que l’identification des magistrats soit plus tardive dans le monnayage romain).