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1673AR – Aureus Arria – Marcus Arrius Secundus

1673AR – Aureus Arria – Marcus Arrius Secundus Avers : M. ARRIVS SECVNDVS (Marcus Arrius Secundus) Buste diadémé de la Fortune à droite; au-dessus F.P.R (Fortuna Populi Romani) Revers : Anépigraphe Bouclier vertical. Couronne et phalère rectangulaire. British Museum 8.05g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 41 avant J.C. Matière : Or Gens : Arria Références : RRC 513/1 – B.1 (Arria) – Syd.1083 Quintus Arrius tua Crixus (un lieutenant rebelle de Spartacus) pendant la révolte servile. Il obtient alors en récompense une couronne d’or, une haste et une phalère (au revers) pour avoir sauvé la République. Arrius Secundus, comme son nom l’indique est donc le fils de Quintus Arrius et fut monétaire en 41 av. J.-C. relatant les honneur de son père au revers de ses deniers et sur cet aureus. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Borghesi a consacré à l’histoire de la gens Arria une étude fort développée, et nous n’avons ici qu’à résumer les recherches de ce savant en ce qui concerne la numismatique. Le nom de Arria ou Aria dérive comme les noms Arruncia, Arrenia, Arrucia, et le cognomen Arruntanus, du prénom étrusque Arunte, qui lui-même vient du grec, nom du dieu Mars. L’existence, à l’époque de la république, de personnages du nom d’Arrius, en Campanie, à Rome, à Aquillée et dans la Gaule Cisalpine, est prouvée par de nombreuses inscriptions. Un des membres de la gens Arria, Q. Arrius, préteur en 681 (73 av. J.-C.), battit Crixus, un des lieutenants de Spartacus pendant la guerre Sociale ; il fit personnellement des prodiges de valeur, détruisit plus de trente mille ennemis, et obtint en récompense de ses exploits qui avaient sauvé la République, une couronne d’or, une haste et une phalère. Candidat malheureux au consulat pour l’année 695 (59 av. J.-C.) il est considéré comme la souche de la gens Arria à Rome.Son fils, M. Arrius Secundus, est le seul des membres de la gens Arria qui ait occupé la charge de magistrat monétaire. Mommsen place la date de ses médailles qui sont assez rares, après la mort de César en 711 2 (43 av. J.-C.), et Fr. Lenormant recule cette date d une année, en 712. M. Arrius Secundus paraît avoir été quatuorvir monétaire avec C. Clodius C. f. Pulcher, C. Numonius Vaala et L. Servius Rufus. La pièce d’or qu’il fit frapper rentre dans la série des monnaies d’or peu nombreuses que le Sénat fit émettre après le meurtre du dictateur, en concurrence avec celles des généraux, pour marquer qu’il ressaisissait le pouvoir souverain. Sur ces aureus, on voit représentée, au droit, la Fortune du peuple romain, Forluna populi romani, que le Sénat croyait avoir rendue plus heureuse. On pourrait aussi supposer que cette tête de la Fortune rappelle le cognomen du monétaire, Secundus, et qu elle est un souvenir des exploits du préteur Q. Arrius qui, pendant la guerre Sociale, avait sauvé la fortune du peuple romain, mise en péril par Spartacus. Au revers de cette médaille et de la suivante, on voit la couronne de laurier, la haste et la phalère qui représentent les récompenses données au préteur Q. Arrius pour ses exploits. C’est la tête même de ce personnage, père du monétaire, et non, comme on l’a dit, celle d’Auguste barbu, qui figure sur les deniers 2 et 3. Enfin le revers du denier 3 rappelle encore les exploits de Q. Arrius : on le voit s’apprêtant à jeter une enseigne militaire au milieu des rangs ennemis, pour exciter ses soldats à la reconquérir. Le monétaire M. Arrius Secundus parait avoir succombé dans une expédition contre les Germains, sous Auguste.

1463CA – Aureus Scipion et Crassus – Q. Cæcilius Metellus Pius Scipio

1463CA – Aureus Scipion et Crassus – Q. Cæcilius Metellus Pius Scipio Avers : METEL. PIVS / SCIP. IMP (Metellus Pius Scipio Imperator, Metellus pieux Scipion imperator) Tête barbue et laurée de Jupiter à droite; tête d’aigle tournée à gauche posée sur un sceptre horizontal. Revers : LEG. PRO. PR / CRASS.IVN (Crassus Iunianus Legatus pro Prætor, Crassus Junanius légat propréteur) Chaise curule, entourée d’un épi de blé à gauche et d’une tête de dragon tournée à gauche; au-dessus, une corne d’abondance servant de fléau à une balance . Bibliothèque nationale de France 8.07g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Utique Datation : 47-46 avant J.C. Matière : Or Gentes : Caecilia et Licinia Référence : RRC 460/1 Scipion appartenait au parti pompéien. Après la défaite de Pharsale (48 avant J.-C.). Il se réfugia en Afrique et s’allia à Juba Ier de Maurétanie. Il fut vaincu par César à Thapsus. La tête de Jupiter archaïsante n’est pas sans rappeler celle de Jupiter Terminalis qui se trouve sur le monnayage de Pompée le Grand. C’est une filiation directe que semble rappeler Scipion qui était le gendre de Pompée et fut son collègue lors de son consulat en 52 avant J.-C. que semble rappeler la chaise curule au revers. Tandis que l’épi et a corne d’abondance rappellent la richesse de l’Afrique tandis que la tête de dragon aux pieds de la chaise curule pourrait faire référence à Jules César. Au revers, le légat propréteur Crassus Junianus fut un ami de Cicéron. Partisan de Scipion, il se suicida après Thapsus. Cet aureus est le seul exemplaire que j’ai pu observé. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Caecilius Metellus Puis Scipio. Imperator en 706-708 (40-46 av J.-C.) Q. Caecilius Metellus Pius Scipio était fils de P. Cornélius Scipio Nasica préteur en 660 (94 av. J.-C.). Il appartenait donc naissance par sa à la gens Cornelia; mais il fut adopté par Q. Caecilius Metellus Pius, fils de Metellus le Numidique, consul en 674 (80 av. J.C) et dont nous avons donné plus haut les médailles (n°8 à 44). Q. Metellus Pius Scipio est mentionné pour la première fois dans l histoire en 691 (63 av. J.-C.) pour avoir porté, pendant la nuit, à Cicéron une lettre l ‘avertissant de la conspiration de Catilina. En 694 (60 av. J.-C.) il fut tribun du peuple et il brigua victorieusement le consulat en l ‘an 702 (52 av. J.-C.), en concurrence avec Plautius Hypsaeus et Milon. Nommé ensuite gouverneur de Syrie, il se fit remarquer par ses exactions et il avait même projeté de piller le temple de Diane à Ephèse; à la suite d’une expédition contre les populations du mont Amanus, il prit le titre d’imperator qui figure sur ses médailles. Partisan de Pompée, dans la guerre civile, il commandait le centre de l’armée pompéienne à Pharsale ; en 706 (48 av. J.-C.) après la perte de la bataille, il passa en Afrique pour s’allier à Juba roi de Mauritanie; il s’y fit détester comme en Syrie jusqu’au jour où il fut de nouveau battu à Thapsus, en 708 (46 av. J.-C.); il mourut peu après, au moment où il allait tomber entre les mains de ses ennemis.Les monnaies qui portent son nom et sur lesquelles il prend le titre d’imperator ont été frappées en Afrique, de 706 à 708 (48-46 av. J.-C.), c’est-à-dire pendant son séjour dans cette province, comme lieutenant de Pompée; c’est ce qu’indiquent les pièces qui portent le Génie de l’Afrique. L’éléphant qui figure au revers du premier denier (n. 47) est le symbole de la famille adoptive de Q. Metellus Pius Scipio : on peut croire que le buste en Terme qui figure au droit des n. 47 et 48, représente Jupiter Terminalis ou Terminus, comme le prouvent la tête d’aigle et le sceptre qu’on voit sous ce terme. Ce buste de Jupiter Terminalis se voit aussi sur les monnaies de M. Terentius Varro. Le Génie de l’Afrique qui paraît sur les n. 50 et 51, suffirait, à défaut d’autres renseignements historiques, à établir le lieu d’émission de ces monnaies; c’est à tort que Cohen a interprété la légende par Genio tutelari Ægypti; Q. Metellus Scipion n’a jamais joué aucun rôle en Egypte. Mais il a aussi fait frapper, avant la bataille de Pharsale, des médaillons cistophores dans l’atelier de Pergame; nous n’avons pas à en parler ici, parce que le nom de l’atelier est inscrit sur ces pièces. Nous ajouterons quelques autres détails relatifs à ces monnaies, aux familles Eppia et Licinia auxquelles appartiennent M. Eppius et P. Licinius Crassus Junianus qui ont fait frapper quelques-unes de ces pièces, comme lieutenants de Metellus Scipion.

1280CO – Aureus Sylla – Lucius Cornelius Sulla

1280CO – Aureus Sylla – Lucius Cornelius Sulla Avers : L. SVLLA (Lucius Sylla) Tête diadémée de Vénus à droite; devant elle, une statuette de Cupidon ailé, nu debout à gauche, tenant une palme. Revers : IMPER / ITERV (Imperator Iterum, Revêtu de la deuxième acclamation impériale) Vase à sacrifices (capis) et lituus entre deux trophées. Bibliothèque nationale de France 10.81g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Itinérant avec Sylla Datation : 84-83 avant J.C. Matière : Or Gens : Cornelia Référence : RRC 359/1 – B. 28 (Cornelia) – Syd.760 Le Contexte : Une Monnaie Impératoriale Exceptionnelle Contrairement à la majorité des monnaies républicaines, qui étaient émises par des magistrats monétaires (les tresviri monetales) pour le Sénat, cet émission est une monnaie militaire (ou impératoriale). Elle est émise sous l’autorité directe d’un commandant doté de l’imperium. Le Monétaire : Lucius Cornelius Sulla (Sylla). La Légende : Le nom L. SVLLA (Lucius Sylla) apparaît clairement à l’avers, et le revers porte la mention IMPER ITERVM (Imperator Iterum, « Commandant acclamé pour la deuxième fois »). La Date/Lieu : Frappé autour de 84-83 av. J.-C. par un atelier monétaire itinérant (souvent considéré comme en Grèce ou en Italie du Sud) pour payer ses troupes alors qu’il préparait son retour à Rome après sa victoire contre Mithridate VI.   Pourquoi Sylla ? Autorité Militaire Suprême : L’émission de cette pièce d’or (l’aureus) est en soi un acte exceptionnel, reflétant un besoin de financement massif pour son armée, en dehors du contrôle habituel du Sénat. Seul un chef militaire comme Sylla, détenant l’imperium et des ressources financières (butin de guerre), pouvait le faire. Propagande Politique : Les symboles choisis sont une forme de propagande personnelle : Vénus et Cupidon (l’avers) : Vénus était sa divinité tutélaire, qu’il honorait publiquement. Le Lituus et le Capis (au revers) : Instruments sacerdotaux faisant référence à son augurat, soulignant son autorité religieuse et son statut. IMPER ITERVM : Affirmation de son prestige militaire et de sa légitimité à diriger les armées. Sylla est donc l’émetteur principal et la figure centrale de cette monnaie, qui préfigure les émissions personnalisées de la fin de la République, notamment celles de Pompée et de Jules César. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D’après ce classement, les monnaies frappées par les soins du questeur L. Licinius Lucullus datent, les unes de l’an 667 et les autres de l’an 671 : ces monnaies étaient célèbres dans l’antiquité même sous le nom de monnaies luculliennes, et voici ce que Plutarque nous raconte à leur sujet : « C’est par les soins de Lucullus, que fut frappée, dans le Péloponèse, la plus grande partie de la monnaie émise pendant la guerre de Mithridate, d’où vint le nom de lucullienne à cette monnaie qui resta longtemps en circulation, ayant eu l’occasion de s’échanger rapidement en soldant les dépenses nécessitées par les besoins de la guerre . »L’aureus et le denier qui suivent ont été frappés dans la Grèce en 667 (87 av. J.-C.) après les victoires de Chéronée et d’Orchomène dont nous avons parlé plus haut : les deux trophées font allusion à ces deux victoires, tandis que le praefericulum et le lituus rappellent que Sylla était investi de la dignité d’augure. C’est au cours de cette expédition que Sylla fut proclamé pour la seconde fois imperator par ses troupes. « Le titre d’imperator iterum que lui donnent quelquefois les médailles, dit Mommsen, ne se rapporte pas aux nombreuses victoires qu’il remporta sur Mithridate, de 667 à 670; car un général ne pouvait être proclamé imperator qu’une seule fois dans la même guerre. Mais il est probable que ce titre lui avait été déjà donné une fois, soit dans sa campagne de Cilicie, qu’il fit en qualité de propréteur en 662 (92 av. J.-C.), soit pendant la guerre Sociale, et on avait tenu compte de ce renouvellement de titre, comme nous le verrons aussi pour L. Aemilius Paullus. Cependant, il ne faudrait pas regarder les monnaies sur lesquelles on lit IMP, comme plus anciennes que celles sur lesquelles on trouve IMP. ITERVM ; car nous savons par les inscriptions que l’usage d’ajouter iterum commença seulement à s’introduire vers cette époque et qu’il n’était pas encore devenu une règle fixe ni exactement suivie ».

1604LI – Aureus Livineia – Lucius Livineius Regulus

1604LI – Aureus Livineia – Lucius Livineius Regulus Avers : REGVLVS – .P.R (Regulus Prætor, Régulus préteur) Tête du préteur Lucius Livineius Regulus à droite. Revers : L·LIVINEIVS – REGVLVS (Lucius Livineius Régulus) Chaise curule accostée de trois faisceaux de chaque côté. Bibliothèque nationale de France 8.09g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Livineia Références : RRC 494/26a – B.9 (Livineia) – CRR.1108 Variante : Crawford répertorie une variante avec la légende REGVLVS écrite de haut en bas. Je n’ai pas encore observé cet aureus. Référence : RRC 494/26b Le sens du devoir envers l’État que les magistrats monétaires honoraient à une époque antérieure avait disparu au moment où cet aureus fut émis. Dans la République en ruine, la fonction de monétaire avait dégénéré au point que l’opportunisme et l’auto-promotion remplaçaient le devoir envers Rome. Une illustration parfaite est la monnaie de L. Livineius Regulus, un monétaire de 42 av. Les pièces de Regulus peuvent être divisées en deux catégories: la première comprend des pièces avec les portraits de Jules César et des triumvirs Antoine, Octave et Lépide; les monnaies du second groupe portent le portrait d’un ancêtre, L. Regulus. À l’exception d’une seule émission d’auréi représentée par cette pièce, ce dernier groupe est entièrement composé de deniers. L’ancêtre représenté ici détenait le grade de préteur ou de gouverneur, et était peut-être le L. Regulus qui était un ami de Cicéron et un allié de Jules César. Il était sans aucun doute le plus distingué des ancêtres du monétaire, car il est la caractéristique la plus importante de la monnaie personnelle de Regulus. L’ancêtre suivant le plus important était le Regulus identifié comme PRAEF VR, ce qui signifie qu’il occupait le poste de praefectus urbi, le bureau le plus prestigieux de la ville de Rome. Les quatre monétaires de 42 av.J.-C., Clodius, Mussidius, Varus et Regulus, ont fait l’objet d’études intensives, y compris un travail spécialisé de TV Buttrey (ANS NNM 137), qui note que les aurés de Regulus sont uniques au sein du groupe car ils n’ont aucun lien avec les pièces des trois autres monnaies. Pour diverses raisons, Buttrey suggère que Regulus était le primus, ou membre dirigeant, du collège des quatre monnaies, et que ses pièces ont été frappées en premier, celles de Clodius, Mussidius et Varus suivant d’une manière qui leur a permis de mourir. liés les uns aux autres. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Le gentilicium Livineius n’a été porté que par des Reguli qui eux-mêmes n’étaient qu’une branche de la gens Atilia. On considère comme certain que les deux frères L. Regulus et M. Regulus, que Cicéron cite parmi ses meilleurs amis, étaient des Livineii. On connaît encore un Livineius Regulus qui fut sénateur sous Tibère. Deux membres de la famille Livineia ont frappé monnaie; ils portent l’un et l’autre le nom de L. Livineius Regulus. L. Livineius Regulus. Monétaire en 711-712 (43-42 av. J.-C.) Ce personnage est historiquement inconnu; tout ce que l’on peut dire avec certitude, c’est qu’il fut triumvir monétaire avec L. Mussidius Longus, P. Clodius et C. Vibius Varus. La date des fonctions de ce collège est l’an 711-712 et non, comme l’a cru Mommsen, l’an 716.Les monnaies de L. Livineius Regulus, comme celles de ses collègues, peuvent se partager en diverses catégories : 1° celles qui portent la tête de Jules César, mort l’année précédente; 2° celles qui ont la tête de Marc Antoine; 3° celles qui ont la tête d’Octave: 4° celles qui ont la tête de Lépide; 5° enfin celles qui portent exclusivement des types spéciaux au monétaire et se rapportant à l’histoire de sa famille. La tête qui figure sur les médailles de cette dernière série (n° 8 à 13) est celle du préteur L. Livineius Regulus, père du monétaire. Ce portrait figure sur les monnaies à titre de souvenir de famille, et l’on constate des exemples analogues pour C. AntiusRestio, M. Arrius Secundus, C. Numonius Vaala, C. Coelius Caldus et d’autres encore. Le préteur L. Regulus est probablement l’ami de Cicéron dont nous avons parlé tout à l’heure et qui fut lieutenant de Jules César pendant la guerre d’Afrique en 708 (46 av.J.-C.). La médaille n° 8 exige un commentaire particulier à cause de sa légende. Le magistrat monétaire s’appelle ainsi sur cette pièce : Regulusfilins, praefectus Urbis. Il était donc préfet de Rome quand il lit frapper cette monnaie et les suivantes ; mais les pièces précédentes lui donnent le titre de quatuorvir auro publico feriundo. Par conséquent, il faut admettre l’une des deux hypothèses suivantes : ou bien, qu’il s’agit de deux personnages différents, l’un qui a été magistrat monétaire en 711-712, l’autre qui a frappé monnaie comme praefectus Urbis, peut-être en 709 (45 av. J.-C.), avec L. Munatius Plancus,pendant que César était parti pour son expédition d’Espagne, abandonnant aux préfets urbains le gouvernement de Rome’; ou bien, que le triumvir monétaire de l’an 711 fut, peu après l’expiration de sa charge en 712, élevé aux fonctions de praefectus Urbis- et qu’il continua en cette qualité à battre monnaie. Nous préférons cette dernière hypothèse. Les monnaies en question sont donc un peu postérieures à celles où le même personnage porte le titre de quatuorvir ; leurs types de revers se rapportent soit aux fonctions du pracfecius Urbis qui était chargé de l’approvisionnement de Rome (n° 13), soit aux insignes de sa dignité, comme la sella curulis (nos 8, 9 et 10), soit enfin aux jeux et aux fêtes données pendant l’exercice de sa charge (n° 12) : nous savons précisément qu’en l’an 712, Octave fit donner des jeux Apollinaires splendides dans lesquels figurèrent des combats d’animaux féroces.

1314MA – Aureus Manlia – Aulus Manlius Sergianus

1314MA – Aureus Manlia – Aulus Manlius Sergianus Avers : A·MAN [LI·A·F·Q] Tête casquée de Roma à droite. Revers : L·SVLL·FE [LI·DIC] Statue équestre de Sylla, levant la main droite et tenant les rênes de la gauche. Bibliothèque nationale de France 10.6g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 80 avant J.C. Matière : Or Gens : Manlia et Cornelia Références : RRC 381/1a – B.9 (Manlia) – Syd.762 Le monétaire à l’origine de  cet aureus est un personnage clairement identifié de la puissante Gens Manlia. Le nom complet du monétaire est : A. Manlius A. f. Q. n. A. Manlius : Aulus Manlius (son nom personnel) A. f. : Auli Filius (fils d’Aulus) Q. : Quaestor (son titre de magistrat, souvent transcrit Q) n. : Quinti Nepos (petit-fils de Quintus) Voici les informations clés sur ce monétaire : 🏛️ Aulus Manlius, Fils d’Aulus, Questeur Période d’activité monétaire : 80 av. J.-C. Magistrature : Questeur (Quaestor). La questure était la première étape du cursus honorum (la carrière politique) romain et permettait d’accéder au Sénat. Contexte Politique : Il a frappé  cet aureus pendant la dictature de Lucius Cornelius Sulla (Sylla), qu’il soutient manifestement. Le revers du coin met d’ailleurs en évidence les titres de Sylla : L. {SVLL} {FE} {LI} {DIC} (Lucius Sylla Fortuné Dictateur). Importance de la frappe : Frapper de l’or (aureus) à cette période est très significatif, car cela était principalement réservé aux périodes de guerre ou sous l’autorité d’un général majeur (comme Sylla, qui l’a permis). Cela montre qu’A. Manlius était un partisan important de Sylla. 📜 La Gens Manlia Aulus Manlius appartient à la très ancienne et noble Gens Manlia, une famille patricienne (les gentes maiores). Cette famille est célèbre pour ses exploits militaires et ses membres illustres, notamment les Manlii Torquati, qui tirent leur surnom (cognomen) du torque (collier gaulois) pris par Titus Manlius Imperiosus sur un Gaulois lors d’un combat singulier en 361 av. J.-C. Cet aureus est donc le témoignage de l’alliance politique et de la loyauté d’un membre de cette illustre famille, Aulus Manlius, envers le dictateur Sylla. Variante avec comme légende du revers L·SVLLA FELIX·DIC Référence : RRC 381/1b Bibliothèque nationale de France 10.85g Bibliothèque nationale de France 10.85g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon A. Manlius A. f. Questeur après 673 (81 av. J.-C.). Ce personnage qui fut questeur de Sylla, pourrait être le fils de A. Manlius qui a joué un rôle dans la guerre contre Jugurtha et auquel nous avons attribué les monnaies qui portent A. Manlius Q. f. Sergia. Quoi qu’il en soit, nous avons démontré ailleurs que le questeur A. Manlius avait frappé monnaie en Orient, en 674 (80 av. J.-C.), après le départ de Sylla pour l’Italie, lorsque Murena eut pris le commandement de l’armée.

1622MU – Aureus Mussidia – Lucius Mussidius Longus

1622MU – Aureus Mussidia – Lucius Mussidius Longus Avers : Anépigraphe  Tête de Cérès à droite. Revers : L · MVSSIDI · LONGVS (Lucius Mussidius Longus) Légende comprise dans une couronne de laurier. British Museum 8.04g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Mussidia Références : RRC 494/44a – B.2 (Mussidia) Variante avec comme légende au revers L · MVSSIDI · LONGI Référence : RRC 494/44b Bibliothèque nationale de France 8.12g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Mussidia n’est connue que par les monnaies de L. Mussidius Longus, fils de T. Mussidius Longus. On ne sait rien sur la vie de ce personnage qui fut monétaire en 711 et 712 (43-42 av. J.-C.) en même temps que P. Clodius M. f., L. Livineius Regulus et C. Vibius Varus. Outre les monnaies qui n’ont que son nom, L. Mussidius en a fait émettre qui portent les noms : 1° de Jules César, déjà mort quand elles furent frappées ; 2° de Lépide; 3° de Marc Antoine; 4° d’Octave. L. Mussidius Longus prend sur plusieurs médailles le titre de quatuorvir chargé de la fabrication des espèces d’or.La couronne, au revers des deniers n. 1, 2, 3, est la couronne d’épis attachée par des bandelettes de laine blanche, des frères Arvales. Sur le denier n. 4, on voit la tête caractéristique de Fulvie avec les attributs de la Victoire; nous avons déjà expliqué la présence du portrait de la première femme de Marc Antoine, sur les médailles 2. La tête de la Concorde sur les deniers n° 5 et 6, figure sur un grand nombre de monnaies contemporaines; nous rappellerons seulement que la Concorde avait un temple in arce, bâti dès l’an (217 5 37 av. J.-C.) et qu’on célébrait la fête de cette déesse le 5 février. On voit souvent aussi, sur les médailles de la fin de la république, au milieu des guerres civiles, le caducée, symbole de la paix, tenu par deux mains jointes. La tête radiée du Soleil (n° 7) se rencontre aussi sur des monnaies de Marc Antoine frappées en 711 (Antonia, 28 à 31). Mais le type le plus intéressant est celui du revers des pièces n. 6 et 7, bien qu’il ne soit pas encore clairement expliqué. Le nom de Cloacina (de cluere, purgare), inscrit sur le vaisseau, est le surnom de Vénus expiatrix, et prouve que nous sommes en présence du monument élevé à cette déesse non loin de l’enceinte des comices. On racontait que ce sanctuaire avait été érigé par les Romains et les Sabins portant des branches de myrte en signe de réconciliation, après le rapt des Sabines et le combat qui s’ensuivit. Vénus Cloacina dont les attributs avaient beaucoup de rapport avec ceux de la Concorde, pouvait donc être très opportunément invoquée durant la période des guerres civiles. Les deux personnages debout sur le vaisseau, et dont l’un tient une branche de myrte, sont Romulus et Tatius, le roi des Sabins. Lieu de découverte (1 exemplaire)

1683AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

1683AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : M ANTONIVS IMP III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Marc Antoine, Imperator augure triumvir pour la restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite. Lituus derrière le buste. Revers : PIE(TA)S COS (Pietas Consul) Pietas debout à gauche, tenant un brûle-parfum et une corne d’abondance. Deux cigognes sur la corne d’abondance. British Museum 7.96g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Asie mineure Datation : 41 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 516/4 – B.45 (Antonia) – Syd.1171 Après la défaite de Brutus et Cassius à Philippes en 42 avant JC, Marc Antoine se rendit en Asie pour régler les affaires en Orient. Au cours de ce voyage, il a produit une série de pièces d’or et d’argent en l’honneur de son jeune frère Lucius Antonius, surnommé «Pietas», qui était consul en 41 av. Lucius avait été un ferme partisan de son frère et de César, et pendant qu’Antoine était absent de Rome, Lucius et la femme d’Antoine, Fulvie, agissaient dans son intérêt. Lucius a assumé le cognomen «  Pietas  » que nous voyons célébré sur cette pièce par dévotion fraternelle à son frère quand lui et Fulvie se sont disputés avec Octave, entraînant un soulèvement armé vers la fin de 41 av.J.-C. (voir Cassius Dio 48.5.4). Fait intéressant, les choses auraient pu très mal tourner pour Octave à ce moment: il tentait de remplir ses obligations envers l’armée en Italie après Philippes et d’installer un grand nombre d’anciens combattants sur des terres qui avaient été confisquées dans tout le pays, mais des retards et des complications ont entraîné une animosité qui a atteint une telle hauteur qu’Octave craignait pour sa vie. Cassius Dio nous dit que la dernière poussée vers le conflit armé a été initiée par les vétérans qui, lorsque Lucius et Fulvie ont refusé de comparaître pour un procès contre eux-mêmes et Octave concernant les progrès de la colonie des anciens combattants, se sont rangés du côté d’Octave et ont commencé à se préparer à la guerre. Lucius se retira de Rome et, convaincu que les légions de son frère arriveraient bientôt pour l’aider, resta dans la ville de Perusia dûment assiégée par Octave. Aucun sauvetage n’est venu pour Lucius et la famine l’a forcé à se rendre en février 40 av. Sa vie a été épargnée et Octave l’a nommé gouverneur d’Espagne en signe de sa bonne volonté continue envers Marc Antoine. L’imagerie sur cette pièce est symbolique du lien fraternel entre Marc Antoine et son frère. Les cigognes ont été choisies comme symboles de la piété familiale car on croyait que ces oiseaux soutiendraient leurs parents âgés de leurs propres ailes et étaient le sceau personnel d’Antoine. Combiné à la figure de Pietas, ce revers signifie donc le lien profond d’amour fraternel entre Marc Antoine et Lucius. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Antonius M. f. M. n. était fils de M. Antonius Creticus et le plus jeune des frères de Marc Antoine le triumvir. Questeur en Asie en 704 et 705, tribun du peuple en 710(44 av. J.-C.), il fit passer une loi agraire qui concilia à son frère à la fois le peuple et les vétérans des légions de César. En 713 (41 av. J.-C.) il fut consul avec P. Servilius Vatia Isauricus; un dissentiment ayant éclaté entre lui et Octave, la guerre civile s’ensuivit, et L. Antonius, sorti de Rome pour aller au secours de Fulvie, frappa, pour la solde de ses troupes, les pièces qui portent la tête de son frère le triumvir. Quelques semaines après, Pietas fut fait prisonnier à Pérouse. Mais s’étant bientôt réconcilié avec Octave, il obtint le gouvernement de l’Espagne. Dion Cassius nous apprend qu’il avait pris le surnom de Pictas à cause de son attachement pour son frère. Il parait en effet avec ce surnom sur ses monnaies, et sur des inscriptions ; il prit l’image de la Piété pour symbole de son nom. C’est après la capitulation de Pérouse que les questeurs et les proquesteurs de son armée M. Barbatius. L. Balbus, M. Nerva, L. Gellius frappèrent monnaie aux effigies de Marc Antoine et d’Octave, associées en signe de réconciliation.

1613VI – Aureus Vibia – Caius Vibius Varus

1613VI – Aureus Vibia – Caius Vibius Varus Avers : Anepigraphe Buste de Roma à gauche, portant un casque avec une plume de chaque coté, tenant de la main droite une lance et un bouclier de la gauche. Revers : C VIBIVS / VARVS (Caius Vibius Varus) Némésis ailée debout à droite, lève le pli de sa robe de la main droite. British Museum 8.02g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Vibia Références : RRC 494/35 – B.25 (Vibia) – Syd.1136 Ce type de pièce explicite aurait pu être frappé en 42 av. pour les chefs du parti césarien, qui étaient au milieu des derniers préparatifs de la guerre contre Brutus et Cassius. Roma est représentée à l’avers en état de préparation au combat, comme s’ils partaient déjà à la guerre. Le revers représente Nemesis dans sa seule apparition sur la monnaie républicaine comme un reflet du désir césarien de se venger juste des meurtriers de Jules César. Tout au long du printemps de 42 av. Brutus et Cassius ont fait campagne à l’Est, se rencontrant finalement à Sardes cet été avant de partir pour la Grèce. Antoine et Octave ont voyagé d’Italie en Grèce pour les affronter, avec des lignes de bataille tracées à l’automne. Les armées se sont affrontées à Phillipi lors de deux grandes batailles en octobre. Les Césariennes sont sortis victorieux lorsque Brutus et Cassius, en réponse à une défaite présumée, se sont tous deux suicidés. L’héritage d’Octave était maintenant scellé, bien qu’il lui faudrait encore un peu plus d’une décennie pour éliminer Antoine, Lepidus et les vestiges du parti pompéien. Curiosité : Aureus de Claude émis en 44 AC reprenant Nemesis à son revers. La réutilisation de cet iconographie par Claude était sûrement due à son antiquarisme personnel. British Museum 7.78g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius Varus. Monétaire en 711-712 (43-42 av. J.-C.) Ce magistrat composa un collège monétaire avec L. Livineius Regulus, L. Mussidius Longus et P. Clodius Turrinus. Ses trois collègues prennent le titre de quatuorvir auro publico feriundo; lui seul n’ajoute à son nom aucune qualification. Mommsen plaçait ce collège en 716; le trésor de Pieve-Quinta a démontré qu’il date des années 711 et 712 (43-42 av. J.-C.). Nous ne savons rien de la carrière de C. Vibius Varus qui n’est connu que par les médailles. Outre les monnaies que ses collègues et lui ont fait frapper aux noms de Lépide, de Marc Antoine et d’Octave, chacun d’eux a émis, sous l’autorité du sénat, des aurei et des deniers qui ne portent pas les noms des triumvirs et sont antérieurs à la constitution du triumvirat le 27 novembre 711. Aussi, les types qui figurent sur ces monnaies ont-ils entre eux une grande analogie. Ceux des pièces de C. Vibius Varus font allusion soit aux souvenirs de famille des Vibii, comme le denier n. 24, soit à la puissance romaine, à sa bonne fortune et à ses victoires, types monétaires usuels à la fin de la république.

1612VI – Aureus Vibia – Caius Vibius Varus

1612VI – Aureus Vibia – Caius Vibius Varus Avers : Anepigraphe Tête laurée d’Apollon à droite. Revers : C VIBIVS / VARVS (Caius Vibius Varus) Vénus se mire dans un miroir; à droite, une colonne. British Museum 8g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Vibia Références : RRC 494/34 – B.27 (Vibia) – Syd.1137 David Sear rapporte à la fois la tête d’Apollon à l’avers et la Vénus au revers à la famille Julia. L’aureus rappelle ainsi le César assassiné, qui est certainement lié à la lutte des triumvirs contre les meurtriers de César. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Vibius Varus. Monétaire en 711-712 (43-42 av. J.-C.) Ce magistrat composa un collège monétaire avec L. Livineius Regulus, L. Mussidius Longus et P. Clodius Turrinus. Ses trois collègues prennent le titre de quatuorvir auro publico feriundo; lui seul n’ajoute à son nom aucune qualification. Mommsen plaçait ce collège en 716; le trésor de Pieve-Quinta a démontré qu’il date des années 711 et 712 (43-42 av. J.-C.). Nous ne savons rien de la carrière de C. Vibius Varus qui n’est connu que par les médailles. Outre les monnaies que ses collègues et lui ont fait frapper aux noms de Lépide, de Marc Antoine et d’Octave, chacun d’eux a émis, sous l’autorité du sénat, des aurei et des deniers qui ne portent pas les noms des triumvirs et sont antérieurs à la constitution du triumvirat le 27 novembre 711. Aussi, les types qui figurent sur ces monnaies ont-ils entre eux une grande analogie. Ceux des pièces de C. Vibius Varus font allusion soit aux souvenirs de famille des Vibii, comme le denier n. 24, soit à la puissance romaine, à sa bonne fortune et à ses victoires, types monétaires usuels à la fin de la république. Lieu de découverte (1 exemplaire)

1459JU – Aureus César – Caius Julius Cæsar

1459JU – Aureus César – Caius Julius Cæsar Avers : CAESAR DICT  Instruments pontificaux. (légende écrite de gauche à droite) Revers : ITER  Lituus et vase à sacrifice, le tout dans un couronne de laurier. British Museum 7.99g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 48-47 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RRC 456/1 – B.15 (Julia) – Syd.1027 César était en Grèce et en Orient lorsque cet aureus fut frappé dans l’année commençant en octobre 48 av. Au départ, il était en Égypte pour partager du temps avec Cléopâtre en Égypte, puis il a traversé la Syrie et l’Asie Mineure en route pour mener une guerre rapide et réussie contre Pharnace II, roi du Bosphore. Sa victoire sur Pharnace à Zela en août 47 av. est probablement l’occasion représentée sur cette pièce par la couronne. Compte tenu de sa récente campagne contre Pompée et de sa longue absence d’Italie, un rappel que son autorité était basée sur de vénérables institutions romaines aurait pu être recommandé à ce stade de son ascension vers la suprématie. Les inscriptions le décrivent comme ayant occupé la dictature pour la deuxième fois et les dessins indiquent son rôle de grand prêtre (pontifex maximus) des Romains et son appartenance au collège des augures. Variante avec la légende CAESAR DICT écrite de bas en haut. Références : RRC 456/1b – B.15 (Julia) – Syd.1027 Seul exemplaire observé. Münzkabinett Berlin 7.95g Münzkabinett Berlin 7.95g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon César fut proclamé dictator iterum en 707 (47 av. J.-C.); c’est donc à cette date qu’a été frappé cet aureus sur lequel on a gravé les insignes du souverain pontificat dont César était investi depuis l’an 691 (63 av. J.-C.) . Lieux de découverte (1 exemplaire)