Clipeus Virtutis

Corona Civica – Dupliquer – [#188848] Un Clipeus Virtutis (qui signifie « bouclier de la vertu » en latin) était un bouclier en or décerné par le Sénat romain à Auguste, le premier empereur romain, en 27 av. J.-C. Ce bouclier était un symbole des vertus qu’il était censé posséder : Virtus (courage ou valeur) Clementia (clémence ou miséricorde) Justitia (justice) Pietas (piété ou sens du devoir) Le Clipeus Virtutis fut placé dans la Curie Julia, le siège du Sénat romain, en tant qu’honneur public. Cet acte faisait partie du processus par lequel le Sénat a officiellement reconnu l’autorité d’Auguste et son rôle dans le rétablissement de la paix et de la stabilité de la République romaine. Il symbolisait sa position unique de chef dont le pouvoir était enraciné dans ces qualités morales, plutôt que dans la seule force militaire. Aureus Auguste
Corona Civica

Corona Civica La corona civica (couronne civique) était une décoration militaire d’une grande distinction dans la Rome antique. Il s’agissait d’une couronne de feuilles de chêne décernée à un citoyen romain qui avait sauvé la vie d’un autre citoyen romain au combat. Voici les points essentiels concernant la corona civica : Aureus Auguste Les critères d’attribution : Pour recevoir la corona civica, un soldat devait remplir des conditions très spécifiques. Il devait sauver la vie d’un camarade citoyen, tuer l’adversaire de cet ennemi lors d’un combat au corps à corps, et tenir la position sur laquelle l’acte avait eu lieu le même jour. Un point crucial était que le citoyen sauvé devait confirmer personnellement l’acte de bravoure. Symbolisme : Le chêne était un arbre sacré pour Jupiter, le dieu principal des Romains, et il symbolisait également la force et la résistance. La couronne de feuilles de chêne représentait la valeur accordée à la vie d’un citoyen romain et le devoir d’un soldat de protéger ses camarades. Privilèges : La corona civica s’accompagnait de privilèges considérables. Le récipiendaire était exempté de tous les devoirs publics, une exemption qui s’étendait à son père et à son grand-père paternel. Il était également autorisé à porter la couronne lors de tous les événements publics et se voyait attribuer une place spéciale à côté des sénateurs. Importance historique : La corona civica était une part essentielle de la culture romaine, car elle mettait en lumière le lien entre la valeur individuelle et le devoir civique. C’était une manière de reconnaître et de récompenser les actes désintéressés qui bénéficiaient à la communauté. Le plus célèbre récipiendaire de la corona civica fut le premier empereur romain, Auguste, qui reçut cet honneur pour avoir mis fin aux guerres civiles qui avaient déchiré la République. La couronne devint un symbole de son autorité et de son rôle de « sauveur » du peuple romain.
Le Temple de Mars Ultor

Le Temple de Mars Ultor Le Temple de Mars Ultor (en latin : Templum Martis Ultoris), ou Temple de Mars le Vengeur, est un temple romain situé dans le forum d’Auguste à Rome. Il fut construit pour commémorer la victoire d’Auguste à la bataille de Philippes en 42 av. J.-C., où il vengea l’assassinat de son père adoptif, Jules César. Construction et Inauguration Vœu d’Auguste : Auguste fit le vœu de construire un temple dédié à Mars Vengeur avant la bataille de Philippes. Inauguration : Le temple fut finalement inauguré en 2 av. J.-C., bien que les travaux n’aient pas été totalement terminés. Emplacement : Il se dresse au fond du forum d’Auguste et est adossé à un grand mur en tuf de 30 mètres de haut, qui séparait le forum des quartiers d’habitation voisins et servait également de coupe-feu. Aureus Auguste Ruine du temple Rôle et Signification Le temple de Mars Ultor n’était pas un simple monument. Il jouait un rôle central dans la vie politique et militaire romaine : Centre militaire : Le Sénat s’y réunissait pour prendre les décisions liées à la guerre et pour ratifier les triomphes. Cérémonies d’État : Il servait de lieu pour de nombreuses cérémonies officielles, notamment celles de l’entrée dans l’âge adulte pour les jeunes Romains qui y recevaient leur toge. Symbole de la vengeance et de la paix : Le temple glorifiait la vengeance d’Auguste et le nouvel ordre qu’il avait instauré. Il contenait notamment les enseignes légionnaires récupérées des Parthes, un événement diplomatique majeur pour Rome. Statues et décorations : À l’intérieur de la cella (la pièce principale), se trouvaient des statues de Mars, Vénus (ancêtre mythique de la famille d’Auguste) et du Divin Jules. Architecture Le temple a été conçu sur un plan octostyle (huit colonnes en façade) et périptère sine postico (des colonnes sur les côtés, mais pas à l’arrière). Il était construit sur une plate-forme surélevée en opus caementicium recouverte de marbre. Il ne reste aujourd’hui que trois colonnes corinthiennes, qui témoignent de la grandeur de l’édifice. Les colonnes, d’une hauteur d’environ 17,7 mètres, étaient faites de marbre de Carrare.
406AN – Semuncia Anonyme

406AN – Semuncia Anonyme Avers : T Tête janiforme des Dioscures, derrière la lettre T. Revers : L Deux chevaux (des Dioscures) galopant, à droite ; au-dessus de chaque cheval, une étoile; en exergue la lettre L. SITNAM 2.55g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 98A/8 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce.
403AN – Quadrans Anonyme

403AN – Quadrans Anonyme Avers : L Tête de Mercure à droite, au-dessus marque de valeur composée de trois globules posés verticalement, au-dessous lettre L. Revers : T / ROMA Proue de galère à droite (rostre); au-dessous marque de valeur composée de trois globules, à droite la lettre T. SITNAM 9.2g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Luceria Datation : 211-210 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 98A/5 La lettre « L » que l’on trouve sur ces monnaies romaines de cette série est la marque de l’atelier monétaire de Luceria. Cette lettre est une abréviation de la ville de Luceria (aujourd’hui Lucera, en Italie du Sud), où ces pièces ont été frappées durant la deuxième guerre punique. L’utilisation de ces marques d’atelier était courante pour les monnaies émises en dehors de Rome pour financer l’effort de guerre. Le « L » identifiait donc le lieu de production de la pièce. Quant à lettre T est une marque d’atelier, ou « marque de la monnaie », qui permettait d’identifier l’atelier de frappe ou le magistrat monétaire responsable de l’émission.
Dolabella

Caducée – Dupliquer – [#5686] La Dolabella : un outil rituel de l’époque romaine La dolabella était une petite hache ou hachette romaine, dont la forme était spécifiquement adaptée pour les rites religieux. Contrairement à une hache de travail (la securis), la dolabella était un instrument de cérémonie. Fonction et utilisation : Elle était l’un des instruments les plus importants dans le cadre des sacrifices publics et privés. Son rôle principal était de mettre à mort l’animal sacrifié. Le sacrifice était une cérémonie complexe et hautement ritualisée, et la mise à mort n’était pas un acte de violence brute, mais une étape sacrée du rituel. C’était généralement le rôle du victimarius, un assistant spécialisé, d’utiliser la dolabella ou un couteau de sacrifice (culter) pour accomplir cet acte. Importance symbolique : La dolabella symbolisait l’autorité et la légitimité du rituel. Elle était souvent représentée sur les autels et les monuments funéraires, aux côtés d’autres instruments sacrificiels comme la patera (coupe pour les libations), la simpulum (petite louche) et la praefericulum (cruche). Ces représentations visaient à souligner la pietas (la piété, le respect des dieux) et l’importance du défunt ou de la personne qui avait ordonné le sacrifice. Différence avec la dolabra : Il est important de ne pas confondre la dolabella (hachette de sacrifice) avec la dolabra. La dolabra était un outil polyvalent de l’armée romaine, combinant une hache et une pioche, utilisé principalement par les légionnaires pour la construction des fortifications et des tranchées. Bien que les deux noms soient similaires, leurs fonctions et leurs usages étaient très différents. Denier Anonyme – 209-208 avant J.C. Un nom aussi utilisé pour des personnes et des lieux Le nom « Dolabella » était également un cognomen (surnom de famille) porté par plusieurs membres d’une branche de la gens (famille) Cornelia à Rome. L’un des plus célèbres fut Publius Cornelius Dolabella, gendre de Cicéron et consul suffect en 44 av. J.-C. De plus, il existe des monuments comme l’Arc de Dolabella et Silanus à Rome, construit par les consuls de l’an 10 de notre ère, qui n’a pas de lien direct avec la hache sacrificielle, mais avec les personnes qui l’ont fait ériger.
052AN – Tressis Anonyme

052AN – Tressis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête de la déesse Rome à droite coiffée d’un casque phrygien, derrière marque de valeur III. Revers : Anépigraphe Roue à six rayons, entre deux, marque de valeur III. Numismatica Ars Classica 926g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 265 – 222 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 24/1 – Syd. 57 Le nom « tressis » signifie littéralement « trois as », car elle valait trois as, l’unité de base de la monnaie de bronze romaine. La production du tressis pendant la deuxième guerre punique suggère son importance pour les transactions plus importantes durant cette période de dépenses militaires considérables. La Roue à Six Rayons : La signification exacte de la roue est sujette à interprétation. Plusieurs théories existent : Association avec Jupiter : La roue pourrait être un attribut de Jupiter, le roi des dieux romains, symbolisant peut-être sa protection et sa faveur sur Rome. Symbole du mouvement et du progrès : La roue pourrait représenter la croissance et l’expansion de Rome. Référence à des cultes locaux ou des symboles régionaux. Simple motif décoratif ou marque distinctive de l’atelier.
1830AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius

1830AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG II (de la deuxième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Numismatica Ars Classica 8.04g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Référence : RRC 544/X Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO II Cette légion antonienne semble avoir été dissoute et ses troupes se sont retirées ou ont fusionné avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium.
1492JU – Denier César – Caius Julius Cæsar

1492JU – Denier César – Caius Julius Cæsar Avers : Anépigraphe Tête diadémée de Vénus à droite, portant boucle d’oreilles et collier; derrière le long du cou, petit buste de Cupidon. Revers : CAESAR Trophée gaulois formé d’un casque, d’une cuirasse, de boucliers, de lances et de deux carnyx; au pied du trophée, deux gaulois assis, celui de gauche pleurant, celui de droite, les mains attachées dans le dos. British Museum 4.09g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Espagne Datation : 46 – 45 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RRC 468/1 – B.11 (Julia) – Syd.1014 Frappé en Espagne, pour un atelier itinérant accompagnant Jules César pendant la guerre d’Espagne contre les fils de Pompée qui se termine par la bataille de Munda en 45 avant J.-C., la défaite du parti pompéien et la mort du fils aîné de Pompée. Pour ce type, M. Crawford a relevé une estimation inférieure à trente coins pour le droit et inférieure à trente-trois coins pour le reversCe denier, frappé au moment de la campagne contre le parti pompéien qui devait se terminer par la défaite de Munda et la mort de Pompée le Jeune en 45 avant J.-C., rappelle la filiation divine de Jules César qui se prétend le fils de Vénus et descendrait de Iule, le fils de Romulus. Le revers renvoie aux victoires sur les Gaulois et au Triomphe de César à Rome où Vercingétorix a figuré avant d’être étranglé dans la prison Mamertine. Ce type est associé au quadruple Triomphe de César dont celui consacré à la victoire sur les Gaulois. Curiosité : imitation barbare dentelée British Museum 3.1g Lieux de découverte (367 exemplaires)
1405FO – Denier Fonteia – Publius Fonteius Capito

1405FO – Denier Fonteia – Publius Fonteius Capito Avers : P.FONTEIVS CAPITO·III·VIR· CONCORDIA (Publio Fonteio Capito Triumvir Concordia, À Publius Fonteius Capito triumvir monétaire, Concordia) Buste casqué et drapé de Mars à droite vu de trois quarts en avant avec le trophée sur l’épaule. Revers : MN – FONT. TR. – MIL (Manius Fonteius Tribunus Militum, Manius Fonteius, tribun militaire) Cavalier bondissant à droite, tenant une javeline de la main droite et terrassant deux guerriers gaulois. British Museum 4.06g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 55 avant J.C. Matière : Argent Gens : Fonteia Références : RRC 429/1 – B.17 (Fonteia) – Syd.900 Ce denier rappelle les exploits de Mn. Fonteius qui avait été gouverneur de Gaule Narbonnaise entre 76 et 73 avant J.-C. M. Harlan, Roman Republican Moneyers and their coins 63 BC. – 49 BC. date ce denier de 54 avant J.-C. Le magistrat monétaire pourrait être Publius Fonteius Capito, père adoptif de Publius Clodus, mais sans preuve. Il pourrait aussi s’agir d’un homonyme ami de Cicéron. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Fonteius P. f. Capito. Monétaire vers l’an 700 (54 av. J.-C.) Ce triumvir monétaire est probablement le personnage nommé P. Fonteius qui adopta P. Clodius Pulcher; il était né vers l’an 675 (79 av. J.- C.). On ne sait presque rien sur sa vie, et les types de ses monnaies sont assez difficiles à interpréter; la légende du droit nous apprend qu’il était fils d’un Publius Fonteius Capito; il remplit les fonctions de triumvir monetalis vers l’an 700 (54 av. J.-C.) ou peu après. Au revers du n. 17 nous voyons une scène qui se rapporte à un fait d’armes glorieux d’un tribun militaire ancêtre du triumvir, appelé Manius Fonteius; mais l’histoire n’a pas conservé le souvenir de cet exploit. Les armes de l’un des guerriers terrassés sont gauloises ou espagnoles. Nous avons déjà dit en décrivant les monnaies de T. Didius que nous manquons de renseignements au sujet de la restauration de la Villa publica par T. Didius, et que nous ignorons également pour quels motifs le monétaire P. Fonteius Capito a rappelé cette restauration sur le denier n. 18.