2292AU – As Auguste

2292AU – As Auguste Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE. (“Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ”, (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie)). Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)). Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 12.78g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 9 à 14 après J.C Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 233, BN 1715, BMC 567. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2291AU – Dupondius Auguste

2291AU – Dupondius Auguste Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE. (“Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ”, (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 13.49g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 9 à 14 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 232, BN 1707 à 1714, BMC 566. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2290AU – Sesterce Auguste

2290AU – Sesterce Auguste Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE. (“Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ”, (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 27.12g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 9 à 14 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 231a, BN 1695 à 1706, BMC 565. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Il existe une rare variante avec la tête d’Auguste à gauche.
2289AU – As Auguste

2289AU – As Auguste Avers : CAESAR – PONT MAX. (“Cæsar Pontifex Maximus”, (César grand pontife)). Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)). Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 11.26g INDICE DE RARETE : 2 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 15 à 10 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 230, BN 1634. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2288AU – Sesterce Auguste

2288AU – Sesterce Auguste Avers : CAESAR – PONT MAX (“Cæsar Pontifex Maximus”, (César grand pontife) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. Bibliothèque nationale de France 24.92g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 15 à 10 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 229, BN 1632. Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine.
2287AU – Quadrans Auguste

2287AU – Quadrans Auguste Avers : IMP – CAESAR. (Imperator Cæsar) Tête nue d’Auguste à droite. Revers : AVGVSTVS // DIVI F (“Augustus Divi Filius”, (Auguste fils du divin)). Taureau chargeant à gauche. Bibliothèque nationale de France 2.26g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 15 à 10 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia. Références : RIC 228, BMC 563, BN 1682 à 1684. Souvent ces séries monétaires à l’aigle (RPC. 508 = RIC. 227 = BN 4730) ou au taureau (RPC. 509 = RIC 228 = LT. 9266) ont été données à l’atelier impérial de Lyon. Cette attribution est remise en cause par les celtisants qui préfèrent y voir un monnayage purement local. Les auteurs du Roman Provincial Coinage voudraient y reconnaître des ateliers auxiliaires, dépendants de la capitale des Gaules et ayant peut-être monnayé pour le compte des troupes cantonnées dans la région. En fait, il pourrait s’agir d’émissions romanisées des Eduens, des Séquanes ou des Lingons, voire des Leuques ou des Trévires. L’atelier ou les ateliers qui auraient fabriqué ces espèces sont toujours situés au nord de Lyon. Ces ateliers auraient alors rempli le même rôle que Vienne, Orange, Narbonne, Lyon ou Nîmes une trentaine d’années plus tôt : la création, l’alimentation et la diffusion d’un petit numéraire d’appoint afin de suppléer ou de remplacer le monnayage purement celtique démonétisé.
2286AU – Quadrans Auguste

2286AU – Quadrans Auguste Avers : IMP – CAESAR. (Imperator Cæsar) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : AVGVSTVS (Auguste). Aigle de face, les ailes déployées ; légende au-dessus. British Museum 3.24g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 15 à 10 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia. Références : RIC 227, BMC 563, BN 1682 à 1684. Le monnayage de l’atelier de Lyon, de Giard, considère ce quadrans comme un produit d’un atelier auxiliaire de Lugdunum. S’ils n’ont pas été frappés à Lugdunum, ils ont probablement été frappés sur le territoire des Lingons, des Eduens ou des Séquanes.
2285AU – Denier Auguste

2285AU – Denier Auguste Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : TI CAESAR // AVG F [TR POT] – XV. (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Tribunicia Potestate quintum decimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la quinzième puissance tribunitienne)) Tête nue de Tibère à droite. British Museum 3.87g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 13-14 après J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RIC 226, BMC 507, BN 1682 à 1684. À l’approche de la fin de sa vie, le grand Auguste a dû se sentir trahi par les dieux, car les six de ses héritiers potentiels avaient expiré ou se révélaient incapables de lui succéder. Bien que son seul petit-fils restant, Agrippa Postumus, aurait théoriquement pu être rappelé d’exil, cela ne s’est pas produit, et le grand Auguste a été remplacé par son sombre beau-fils Tibère. Cet aureus, frappé dans les derniers mois de la vie d’Auguste, semble une indication claire que le premier empereur de Rome avait concédé – même à contrecœur – à la succession de Tibère.
2284AU – Aureus Auguste

2284AU – Aureus Auguste Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : TI CAESAR // AVG F [TR POT] – XV. (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Tribunicia Potestate quintum decimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la quinzième puissance tribunitienne)). Tête nue de Tibère à droite. British Museum 7.83g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 13-14 après J.C. Matière : Or Gens : Julia Références : RIC 225, BMC 506, BN 1681. À l’approche de la fin de sa vie, le grand Auguste a dû se sentir trahi par les dieux, car les six de ses héritiers potentiels avaient expiré ou se révélaient incapables de lui succéder. Bien que son seul petit-fils restant, Agrippa Postumus, aurait théoriquement pu être rappelé d’exil, cela ne s’est pas produit, et le grand Auguste a été remplacé par son sombre beau-fils Tibère. Cet aureus, frappé dans les derniers mois de la vie d’Auguste, semble une indication claire que le premier empereur de Rome avait concédé – même à contrecœur – à la succession de Tibère.
2283AU – Denier Auguste

2283AU – Denier Auguste Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : TI CAESAR // AVG F [TR POT] – XV. (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Tribunicia Potestate quintum decimum”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la quinzième puissance tribunitienne)) Tibère, lauré, debout à droite en quadrige, tenant une branche de laurier à droite et un sceptre à gauche; les chevaux font face à gauche. British Museum 3.82g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Lugdunum Datation : 13-14 après J.C. Matière : Argent Gens : Julia Références : RIC 224, BMC 509 et 510, BN 1690. À l’approche de la fin de sa vie, le grand Auguste a dû se sentir trahi par les dieux, car les six de ses héritiers potentiels avaient expiré ou se révélaient incapables de lui succéder. Bien que son seul petit-fils restant, Agrippa Postumus, aurait théoriquement pu être rappelé d’exil, cela ne s’est pas produit, et le grand Auguste a été remplacé par son sombre beau-fils Tibère. Cet aureus, frappé dans les derniers mois de la vie d’Auguste, semble une indication claire que le premier empereur de Rome avait concédé – même à contrecœur – à la succession de Tibère. L’avers porte le portrait d’Auguste, comme on pouvait s’y attendre, mais le revers est entièrement dédié à Tibère, qui est représenté dans un char à quatre chevaux célébrant le 15e renouvellement de son pouvoir de tribunicien. Jamais très imaginatif avec sa monnaie en métal précieux, Tibère a conservé cette scène de quadrige comme son aureus et son denier inversé pendant les trois premières années de son règne. Quand il a finalement remplacé le type quadrige, il l’a fait avec un autre type augustéen tardif représentant sa mère Livia sous les traits de Pax.