1755AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XIII (de la treizième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Ars Classica 8.02gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 544/5 Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XIII Cette légion antonienne semble avoir été dissoute et ses troupes se sont soit retirées, soit ont fusionné avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium.
1754AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG XII (de la douzième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. Münzen und Medaillen (Basel, Switzerland) 7.93g Münzen und Medaillen (Basel, Switzerland) 7.93g Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Référence : RRC 544/4 Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO XII Élevé à l’origine par César en 58 av.J.-C., la legio XII a été reconstituée à la suite de l’assassinat du dictateur et a servi sous Antoine dans ses campagnes orientales. À la suite de la défaite d’Antoine à Actium, la légion semble avoir été dissoute et ses troupes se sont retirées ou ont fusionné avec les légions d’Octave. Le nom «Antiqua» n’est par ailleurs pas attesté, et la légion semble avoir été à l’origine nommée «Fulminata», un nom que le douzième réformé d’Octave a continué à porter. Le cognomen «Antiqua» peut avoir eu une signification purement locale pour la légion dans le contexte de l’armée d’Antoine.
1753AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG VI (de la sixième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BM 8.07gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 544/3 – B.112 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO VI Ferrata Élevé à l’origine par Jules César en Gaule cisalpine en 52 av. à la suite de l’assassinat de César, elle fut reconstitué par Marcus Aemilius Lepidus en 44 av.J.-C., et l’année suivante, son contrôle passa à Antoine. Elle a dû être dissoute, et ses troupes se sont soit retirées, soit ont fusionnées avec les légions d’Octave après la réforme des armées par ce dernier après sa victoire à Actium.
1752AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : LEG IV (de la quatrième Légion) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. BM 7.33gr Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 544/2 – B.109 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. LEGIO IV La quatrième légion, surnommée scythique fut formée par Marc Antoine pour sa campagne contre les Parthes d’où son autre surnom, le cognomen Parthica. La IVe légion Scythe était toujours active en Syrie romaine au début du ve siècle. Le symbole de la légion était un capricorne. Les premiers faits d’armes de la légion Scythica sont mal connus quoiqu’il soit vraisemblable qu’elle ait pris part à la campagne de Marc Antoine contre les Parthes. Après la bataille d’Actium et le suicide d’Antoine, Octave déplace la légion vers le Danube en Mésie. Son surnom, apparu sous le règne d’Auguste, suggère qu’elle a également combattu les Scythes. La légion était probablement cantonnée à Viminacium et collaborait avec la Ve légion Macedonica. Outre les affaires militaires, la légion y accomplissait des tâches de génie civil tel que l’entretien des voies romaines. L’empereur Vespasien y a servi dans sa jeunesse.
1751AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République) Trirème voguant à droite avec l’acrostolium. Revers : CHORTIVM·PRAETORIARVM (les cohortes prétoriennes) Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”. 8.04gr (Source Münzkabinett Berlin) Indice de rareté Atelier Patras Datation : 32 – 31 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Références : RRC 544/1 – B.101 (Antonia) Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an. Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames. La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical. Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins. CHORTIVM·PRAETORIARVM Formés à l’origine comme une petite escorte pour un général, ils sont devenus l’unité d’élite des gardes de l’armée romaine. Leur nom dérive de la tente du commandant (prétoire), placée au centre d’un camp de marche légionnaire. Le même nom a ensuite été appliqué à la maison du commandant lorsque les légions ont emménagé dans des forts de garnison permanents. Antony avait probablement quatre cohortes de prétoriens avec lui à Actium, et leur nature unique est démontrée par le fait qu’ils sont honorés aux côtés, mais distincts, des légions principales. Après la défaite d’Antoine, Octavian a organisé un corps permanent de neuf cohortes prétoriennes. Ils étaient toujours considérés comme des troupes d’élite, vivaient dans de meilleures conditions et recevaient trois fois la solde des légionnaires ordinaires. Trois des cohortes étaient stationnées à Rome et le reste était réparti dans les villes voisines. Sejanus sous Tibère leur a permis de construire un camp permanent pour toutes les cohortes de la ville de Rome, ce qui leur a permis d’avoir leur effet souvent désastreux sur la politique impériale.
1727AN – Aureus Marc Antoine – Marcus Antonius
Avers : III. VIR. R. P. C. COS. DESIG. ITER. ET. TER (Triumvir Rei Publicæ Constituendæ Consul Designatus iterum tertium, Triumvir pour la restauration de la République, Consul désigné pour la troisième fois) Tête radiée de Sol à droite sous les traits de Marc Antoine. Revers : M. ANTONIVS M. F. – M. N. AVGVR. IMP TER (Marcus Antonius Marci filius Marcus nepos Augurus Imperator tertium, Marc Antoine, fils de Marc, petit-fils de Marc, augure, imperator pour la troisième fois) Marc Antoine, en augure, voilé et drapé debout à droite, tenant un lituus de la main droite. Indice de rareté Atelier Incertain Datation : 38 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia Référence : RRC 533/1 Descriptif : Cet aureus commémore le renouvellement du Triumvirat après la rencontre de Tarente en 37 avant J.-C. Marc Antoine devait recevoir le Consulat l’année suivante. Octave, Antoine et Lépide devaient conjuguer leurs efforts pour éliminer Sextus Pompée qui contrôlait la Sicile. L’accent est mis sur le titre d’Augure que prit Antoine cette année-là, Lépide étant Pontifex Maximus jusqu’à sa mort. Enfin le recentrage oriental de la politique de Marc Antoine explique peut-être le choix de Sol pour le droit. D’autre part le buste de Sol rappelle le rôle d’Antoine dans la déification de César après sa mort (42 AC.). Il était devenu prêtre du nouveau culte. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Ces pièces (n° 76 à 80) datent de la période comprise entre 718 et 720 (36 à 34 av. J.-C.) c’est-à-dire entre la troisième acclamation impératoriale de Marc Antoine et la réalisation effective de son deuxième consulat. Le trophée qu’on voit au revers des nos 76, 77 et 78, est formé d’armes parthes, en souvenir des victoires de Marc Antoine sur ces peuples : casaque courte, casque rond, poignard recourbé à la ceinture; au bras droit, l’épée appelée acinaces; au bras gauche, le bouclier long, évidé de chaque côté.
1724AN – As Marc Antoine _ Lucius Sempronius Atratinus
Avers : L. ATRATINVS AVGVR Tête laurée de Janus. Revers : ANTONIVS IMP Proue de navire à droite. BNF 12.90gr Indice de rareté Atelier Incertain Datation : 39 avant J.C. Matière : Bronze Gens : Antonia et Sempronia Références : RRC 530/1 – B.65 (Antonia) – Syd. 1254 Descriptif : En 40 av. JC, Lucius Sempronius Atratinus fut élu membre du collège des augures, et en juillet 39 av. JC fut nommé consul désigné au moment du traité de Misenum. L’inscription sur cette pièce indique qu’elle a été frappée avant juillet 39 avant JC. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Sempronius Atratinus.715 à 719 (39 à 35 av. J.-C.). On connaît un personnage de ce nom qui se porta accusateur de M. Caelius défendu par Cicéron. Ce L. Sempronius Atratinus fut consul en 720 (34 av. J.-C.), à la place de Marc Antoine qui se désista en sa faveur. C’est à lui qu’on attribue les monnaies de bronze décrites plus loin et qui ne sont pas de coin romain. Sauf la première (n. 14), elles ont été frappées en Sicile, probablement à Panorme, pendant qu’Atratinus était préfet de la flotte de Marc Antoine, et leur place chronologique est entre les années 715 et 719 (39 à 35av. J.-C.). L’as n. 14 a été frappé avant que L. Atratinus fût pracfectus classis, puisqu’il ne prend encore que le titre d’augur, et avant que Marc Antoine eût reçu sa seconde salutation impératoriale, c’est à- dire avant juillet 716. Galerie (asses classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1931,1007.8 Source : British Museum Poids : 14.18g British Museum: 1920,0516.100 Source : British Museum Poids : 13.20g
1717AN – Aureus Marc Antoine et Octave – Marcus Antonius
Avers : M ANTON IMP III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator Triumviri Rei Publicæ Constituandæ Marcus, Marc Antoine, Imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue de Marc Antoine à droite. Revers : CAESAR IMP PONT III VIR R P C (Cæsar Imperator Pontifex, Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Octave imperator triumvir pour la restauration de la République) Tête nue d’Octave à droite. BM 7.56gr Indice de rareté Atelier Italie Datation : 39 avant J.C. Matière : Or Gens : Antonia et Julia Références : RRC 528/1b – B.36 (Antonia) Variante : Avec étoile sous le buste d’Antoine au droit. RRC 528/1a CNG 8.09gr Descriptif : Cette pièce faisait partie d’une série qui a été frappée pour commémorer le pacte de réconciliation entre Antoine et Octave conclu à Brundisium en octobre 40 av. Dans les années qui suivirent la bataille de Philipes en 42 av. J.-C., Antoine et Octave se retirèrent dans leurs sphères d’influence respectives; Antoine à l’est et Octave à l’ouest. La séparation a mis l’accent sur la relation entre eux, ainsi qu’entre leurs partisans. Ce stress s’est construit dans un conflit ouvert entre Octave et le frère d’Antoine, Lucius, et sa femme, Fulvie dans la guerre de Perusine. Octave a rapidement vaincu ses adversaires, et il semblait que la guerre totale entre Antoine et Octave était imminente, mais la mort prématurée de Lucius et Fulvia, étonnamment due à des causes naturelles, a permis au conflit de se calmer. Cet intermède a conduit à une rencontre entre les deux dirigeants, qui ont promis la paix, avec Antoine scellant le pacte en épousant la sœur d’Octave, Octavie.
1703AN – Aureus Marc Antoine – Lucius Munatius Plancus
Avers : M ANTON IMP AVG III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator, Augur, Triumvir Republicae Constituendae) Lituus et vase. Revers : L PLANCVS IMP ITER (Lucius Plancus Imperator Iterum) Eclair, vase et caducée. Indice de rareté Atelier Grèce Datation : 40 avant J.C. Matière : Or Gens : Munatia et Antonia Référence : RRC 522/3 Descriptif : Cette monnaie a peut-être été frappée alors qu’Antoine et L. Munatius Plancus déplaçaient leurs forces à travers la Grèce vers la côte de l’Épire. Plancus était un partisan d’Antoine jusqu’à l’échec de la campagne parthe du triumvir, date à laquelle il reporta son allégeance à Octavian (Suétone [7 août] nous informe que c’est à la suggestion de Plancus qu’Octave prit le nom d’Auguste). Remarquablement, la tombe de Plancus, construite au sommet du mont Orlando dans la ville balnéaire de Gaeta, en Italie, a survécu. L’inscription de la tombe raconte les plus grandes réalisations de sa carrière: Lucius Munatius Plancus, fils de Lucius, petit-fils de Lucius, arrière-petit-fils de Lucius, consul, censeur, deux fois imperator, septemvir epulonum, ayant triomphé des Raetians, construit le temple de Saturne à partir du butin;terrain loti en Italie à Beneventum; et en Gaule, fonde les colonies de Lugdunum (Lyon, France) et Raurica (Bâle, Suisse). Sear (CRI p. 256) suggère que le grand vase au revers « peut se rapporter à son appartenance [de Plancus] au collège sacerdotal des Epulones dont la fonction était de superviser certains banquets sacrés. » Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Munatia, originaire de Tibur, est connue à partir du second siècle avant l’ère chrétienne. On cite, à cette époque, C. Munatius, chargé d’une mission dans la Gaule cisalpine et la Ligurie, en 581 (173 av. J.-C.). Le seul nom qu’on rencontre sur les médailles, est celui de L. Munatius Plancus, ami et lieutenant de Jules César et de Marc Antoine. Plancus fit la guerre des Gaules, comme légat de Jules César, en 700-701 (54-53 av. J.-C.); dans les années suivantes, on le trouve successivement en Espagne et en Afrique. Enfin, il fut préfet de Rome en 708-709 (46-45 av. J.-C.), chargé de l’administration de la ville, pendant que César séjourna en Espagne pour combattre les débris du parti pompéien. C’est en qualité de praefectus Urbis, que Plancus frappa les monnaies qui portent son nom associé à celui de Jules César. En l ‘an 710 (44 av. J.-C.), Plancus était gouverneur de la Gaule transalpine : ce fut alors que, à l’exemple de ce que faisait A. Hirtius dans la Gaule Belgique, il imposa au chef gaulois Attamos ou Apamos, l’obligation de placer son nom, L. MVNAT. au droit des monnaies de bronze qu’il faisait frapper.L. Munatius Plancus établit la colonie d’Augusta (Aoste) chez les Rauriques ; mais sa plus grande gloire est la fondation de la colonie de Lugdunum, au confluent de la Saône et du Rhône. C ‘est en 711, un an après la mort de César, que Plancus alla, sur les ordres du Sénat, jeter les fondements de la ville destinée à être la capitale de la Gaule. A cette date, Marc Antoine était en Gaule et il favorisa de tout son pouvoir l ‘établissement de la nouvelle colonie que, plus tard, la tradition appela même, en souvenir de lui, Marci municipium ‘. Nous avons signalé ailleurs les pièces émises dans l’atelier de Lugdunum,aux noms de Marc Antoine, de Lépide et d’Octave. On voit le portrait de L. Munatius Plancus, accompagnant le génie de la ville de Lyon, sur des médaillons en terre cuite estampés durant la période impériale.A la fin de l ‘an 711, Plancus qui entretint une correspondance active avec Cicéron, rentra à Rome où il obtint les honneurs du triomphe pour ses succès militaires, et en 712 (42av. J.-C.) il fut consul et combattit avec Antoine les révoltés de Pérouse . Deux ans plus tard, Antoine lui donna le gouvernement de la province d’Asie qu’il dut abandonner devant Labienus et l’invasion des Parthes. Comme proconsul, il fit frapper en Orient les monnaies (n. 4, 5, 6) qui portent son nom et celui de Marc Antoine. Le n. 4 nous apprend même qu’il fut proclamé imperalor iterum par ses troupes. Borghesi qui place ces médailles en 720 (34 av. J.-C.), pense que le foudre qu’on voit au revers, rappelle les monnaies grecques de Séleucie de Syrie. Plancus alla rejoindre Antoine à Alexandrie ; il y resta jusqu’à la chute de son maître. Après Actium, il se retira secrètement à Rome, en l’an 722 (32 av. J.-C.), puis il se rallia à Octave qui le combla de ses faveurs. Il fut un de ceux qui proposèrent au Sénat de donner à Octave le titre d’Auguste, en 727 (27 av. J.-C.); il fut enfin censeur en 727 (22 av. J.-C.) avec Paullus Aemilius Lepidus, et il fit construire le temple de Saturne. Enregistrer
1701AN – Aureus Marc Antoine – Lucius Munatius Plancus
1701AN – Aureus Marc Antoine – Lucius Munatius Plancus Avers : M ANTON IMP AVG III VIR R P C (Marcus Antonius Imperator, Augur, Triumvir Republicae Constituendae) Lituus et vase. Revers : L PLANCVS PRO COS (Lucius Plancus Pro-consul) Eclair, vase et caducée. CNG 7.58g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Grèce Datation : 40 avant J.C. Matière : Or Gentes : Munatia et Antonia Références : RRC 522/1 – B.58 (Antonia) Cette monnaie a peut-être été frappée alors qu’Antoine et L. Munatius Plancus déplaçaient leurs forces à travers la Grèce vers la côte de l’Épire. Plancus était un partisan d’Antoine jusqu’à l’échec de la campagne parthe du triumvir, date à laquelle il reporta son allégeance à Octavian (Suétone [7 août] nous informe que c’est à la suggestion de Plancus qu’Octave prit le nom d’Auguste). Remarquablement, la tombe de Plancus, construite au sommet du mont Orlando dans la ville balnéaire de Gaeta, en Italie, a survécu. L’inscription de la tombe raconte les plus grandes réalisations de sa carrière: Lucius Munatius Plancus, fils de Lucius, petit-fils de Lucius, arrière-petit-fils de Lucius, consul, censeur, deux fois imperator, septemvir epulonum, ayant triomphé des Raetians, construit le temple de Saturne à partir du butin;terrain loti en Italie à Beneventum; et en Gaule, fonde les colonies de Lugdunum (Lyon, France) et Raurica (Bâle, Suisse). Sear (CRI p. 256) suggère que le grand vase au revers « peut se rapporter à son appartenance [de Plancus] au collège sacerdotal des Epulones dont la fonction était de superviser certains banquets sacrés. » Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La gens Munatia, originaire de Tibur, est connue à partir du second siècle avant l’ère chrétienne. On cite, à cette époque, C. Munatius, chargé d’une mission dans la Gaule cisalpine et la Ligurie, en 581 (173 av. J.-C.). Le seul nom qu’on rencontre sur les médailles, est celui de L. Munatius Plancus, ami et lieutenant de Jules César et de Marc Antoine. Plancus fit la guerre des Gaules, comme légat de Jules César, en 700-701 (54-53 av. J.-C.); dans les années suivantes, on le trouve successivement en Espagne et en Afrique. Enfin, il fut préfet de Rome en 708-709 (46-45 av. J.-C.), chargé de l’administration de la ville, pendant que César séjourna en Espagne pour combattre les débris du parti pompéien. C’est en qualité de praefectus Urbis, que Plancus frappa les monnaies qui portent son nom associé à celui de Jules César. En l ‘an 710 (44 av. J.-C.), Plancus était gouverneur de la Gaule transalpine : ce fut alors que, à l’exemple de ce que faisait A. Hirtius dans la Gaule Belgique, il imposa au chef gaulois Attamos ou Apamos, l’obligation de placer son nom, L. MVNAT. au droit des monnaies de bronze qu’il faisait frapper.L. Munatius Plancus établit la colonie d’Augusta (Aoste) chez les Rauriques ; mais sa plus grande gloire est la fondation de la colonie de Lugdunum, au confluent de la Saône et du Rhône. C ‘est en 711, un an après la mort de César, que Plancus alla, sur les ordres du Sénat, jeter les fondements de la ville destinée à être la capitale de la Gaule. A cette date, Marc Antoine était en Gaule et il favorisa de tout son pouvoir l ‘établissement de la nouvelle colonie que, plus tard, la tradition appela même, en souvenir de lui, Marci municipium ‘. Nous avons signalé ailleurs les pièces émises dans l’atelier de Lugdunum,aux noms de Marc Antoine, de Lépide et d’Octave. On voit le portrait de L. Munatius Plancus, accompagnant le génie de la ville de Lyon, sur des médaillons en terre cuite estampés durant la période impériale.A la fin de l ‘an 711, Plancus qui entretint une correspondance active avec Cicéron, rentra à Rome où il obtint les honneurs du triomphe pour ses succès militaires, et en 712 (42av. J.-C.) il fut consul et combattit avec Antoine les révoltés de Pérouse . Deux ans plus tard, Antoine lui donna le gouvernement de la province d’Asie qu’il dut abandonner devant Labienus et l’invasion des Parthes. Comme proconsul, il fit frapper en Orient les monnaies (n. 4, 5, 6) qui portent son nom et celui de Marc Antoine. Le n. 4 nous apprend même qu’il fut proclamé imperalor iterum par ses troupes. Borghesi qui place ces médailles en 720 (34 av. J.-C.), pense que le foudre qu’on voit au revers, rappelle les monnaies grecques de Séleucie de Syrie. Plancus alla rejoindre Antoine à Alexandrie ; il y resta jusqu’à la chute de son maître. Après Actium, il se retira secrètement à Rome, en l’an 722 (32 av. J.-C.), puis il se rallia à Octave qui le combla de ses faveurs. Il fut un de ceux qui proposèrent au Sénat de donner à Octave le titre d’Auguste, en 727 (27 av. J.-C.); il fut enfin censeur en 727 (22 av. J.-C.) avec Paullus Aemilius Lepidus, et il fit construire le temple de Saturne.