1114MA – Denier Mallia – Titus Mallius Mancinus
1114MA – Denier Mallia – Titus Mallius Mancinus Avers : Anepigraphe Tête casquée de Roma à droite, derrière un objet quadrangulaire avec un cercle à l’intérieur. Revers : T.MANL.AP.CL.Q.VR (Titus Mallius Mancinus, Appius Claudius Pulcher, Quintus Urbinius) Victoria sur un trige à droite. British Museum 3.98g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 111-110 avant J.C. Matière : Argent Gens : Mallia et Claudia Références : RRC 299/1b – B.2 (Mallia) – Syd.570a D’après M Crawford, ce type monétaire a été frappé par trois monétaires (hypothèse retenue ici) et il interprète les lettres QV comme étant un nom (Quintus Urbinius). E. Babelon, H. Grueber et E. Sydenham avaient restitué ces deux lettres d’une manière différente : QV serait à traduire par “Quæstores Urbani” ou questeurs de la ville, désignant la qualité des deux magistrats Appius Claudius Pulcher et Titus Mallius Mancinus, hypothèse qu’il faut aujourd’hui abandonner. D. Sear n’arrive pas à trancher sur le monogramme T. MAL pour Titus Mallius ou Maloleius ou Titus Manlius Mancinus. La représentation du trige est rare sur les monnaies de la République et le seul autre cas se retrouve sur les deniers serrati de Caius Nævius Balbus frappés à l’époque de Sylla. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Mallia ne figure pas en général dans les recueils consacrés aux monnaies de la république. C ‘est Mommsen qui propose de lui attribuer le denier frappé vers l’an de Rome 655 (99 av. J.-C) et qui porte les noms des questeurs urbains Appius Claudius et Titus Mallius. Ce dernier n’est désigné que par les premières lettres de son nom, MAL. que l’on a interprétées de diverses manières. « Le nom du collègue de Claudius, dit Mommsen, ne peut être déterminé d’une manière certaine. Le monogramme ne nous fournit pas les éléments de MANL; le prénom de Titus n ‘appartient pas à la famille Publicia et par là même, Malleolus n’est pas plus possible que Manlius. En dernière analyse, il ne reste plus d ‘autre nom que celui de Mallius, famille à laquelle appartenait Cn. Mallius Cn. f. consul en 649 (105 av. J.-C.) » Nous connaissons encore de cette famille, C. Mallius, l’un des complices de Catilina, qui avait servi dans l’armée romaine, sous les ordres de Sylla, en qualité de centurion. Lieux de découverte (470 exemplaires)
1672CL – Denier Claudia – Caius Claudius Vestalis
1672CL – Denier Claudia – Caius Claudius Vestalis Avers : C. CLODIVS C. F (Caius Clodius Caii Filius, Caius Clodius fils de Caius) Tête de Flora (Flore) à droite, coiffée d’une couronne florale; derrière, un lys. Revers : VESTALIS Vestale voilée et drapée assise à gauche, tenant la kylix ou le cymbium (vase à deux anses à boire) de la main droite. British Museum 3.93g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 41 avant J.C. Matière : Argent Gens : Claudia Références : RRC 512/2 – B.13 (Claudia) – Syd.1135 Ce denier pourrait commémorer le deuxième centenaire de l’introduction du culte de Flore à Rome. Le droit rappelle que ce denier fait référence aux “Floralia” ou “ludi Florales qui se déroulaient du 28 avril au 3 mai en l’honneur de la déesse de la nature Flore. Ces jeux avaient été institués en 173 avant J.-C., suite à l’introduction du culte de la déesse à Rome en 241 avant J.-C. et à la dédicace d’un édifice, un petit temple de Flore, placé sur l’Aventin, non loin du Cirque Maxime. Le revers est dédié à la vestale Claudia Quinta qui transporta l’image de Cybèle de Pessinonte à Rome en 204 avant J.-C. Il pourrait représenter une statue érigée par le Sénat afin de commémorer cet événement. Mais M. Crawford pense qu’il s’agit en fait d’une représentation de la Vestale Claudia, fille d’Appius Claudius Pulcher, consul en 143 avant J.-C. Notre monétaire semble avoir été proconcul de Crète et de Cyrène. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Clodius C. f. Pulcher. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Il s agit de l’un des deux fils de C. Claudius Pulcher préteur en 698 (56 av. J.-C.). Il porte sur ses médailles le prénom de Caius, mais dans les textes on lui donne généralement le prénom d’Appius parce qu’il fut adopté par son oncle Appius Claudius Pulcher, consulen 700 (54 av. J.-C.). On connaît peu sa carrière, et les historiens le confondent souvent avec son frère qui porte le même prénom : tous deux se rangèrent, à la mort de leur parent P. Clodius, parmi les accusateurs de Milon. On ne sait lequel des deux frères fut magistrat monétaire ni lequel des deux obtint le consulat en 716 (38 av J.-C.).L’aureus et le denier de C. Clodius Pulcher ont été frappés après la mort de César en 711 (43 av. J.-C.), époque où C. Clodius fut quatuorvir monétaire du Sénat avec M. Arrius Secundus, C. Numonius Vaala, et L. Servius Rufus. Telle est du moins l’opinion la plus généralement admise. Toutefois Fr. Lenormant pense que C. Clodius frappa monnaie au moment où il remplissait les fonctions de légat de Brutus et d’Hortensius en Macédoine. Cette hypothèse nous paraît inutile puisqu’à cette époque le Sénat s’était arrogé le droit de frapper de la monnaie d’or. La tète de Flore rappelle les jeux Floralia qu’un des ancêtres du monétaire, le consul Ap. Clodius Centho avait organisés en l’honneur de cette déesse en 514(240 av. J.-C.). Ces fètes annuelles, très populaires et très lascives, se célébraient dans le temple de Flore bâti près du cirque Maximus et duraient du 28 avril au 3 mai. La Vestale qui figure au revers est la vestale Claudia Quinta, célèbre par l’-histoire du transport de la statue de Cybèle, de Pessinonte à Rome, lors de la seconde guerre Punique en 549. La déesse refusait obstinément de remonter le cours du Tibre, et un oracle avait prédit qu’une fille vierge pourrait seule faire avancer jusqu’à Rome le vaisseau qui portait la statue. La Vestale Claudia Quinta qu’on accusait d’avoir violé son voeu de chasteté partit pour Ostie avec Scipion; elle réussit à faire entrer la statue dans Rome et prouva ainsi son innocence. En souvenir de ce fait extraordinaire une statue fut élevée à la Vestale Claudia dans le vestibule du temple de Cybèle c est la reproduction de cette statue qui figure sur notre médaille. Lieux de découverte (29 exemplaires)
1601CL – Denier Claudia – Publius Clodius
1601CL – Denier Claudia – Publius Clodius Avers : Anepigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; derrière la tête, une petite lyre . Revers : P CLODIVS / M F (Publius Clodius Marci Filius, Publius Claudius fils de Marc) Diana Lucifera drapée, avec son arc et son carquois, debout de face, tournée à droite, tenant dans chaque main un grand flambeau allumé. British Museum 4g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Claudia Références : RRC 494/23 – B.15 (Claudia) – Syd.1117 Le revers de ce denier pourrait se rapporter à la déification de César ou aux Ludi Apollinares qui se tenaient du 6 au 13 juillet de chaque année. César était né le 13 juillet 100 avant J.-C. Ce denier sera restitué par Trajan et existe aussi en aureus. Les deux types de deniers de Publius Claudius se complètent et sont peut-être aussi liés aux cultes lunaires et solaires avec les associations Apollon/Diane et Sol/Petite Ourse. Au culte de Diane était associé celui de Sol. Il existe aussi un lien entre Sol et Apollon (voir en particulier sous Constantin avec “Soli Invicto Comiti” et la visite de Constantin au temple d’Apollon Granus (medicus) à Grand dans les Vosges). Marc Antoine fut le « grand prêtre » du nouveau culte associant Sol au divin Jules. Après la mort du dictateur, une étoile filante (comète) avait traversé les cieux. Les Romains superstitieux considérèrent que c’était l’esprit de César qui fut divinisé (sideis Iulis) en 42 avant J.-C. La gens Clodia faisait remonter sa généalogie aux Sabins. Ces derniers avaient introduit à Rome le culte d’Apollon et de Diane (Sol et Luna). Ce type est à rapprocher du très important monnayage de déification de César en 42 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, An-toine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo. Lieux de découverte (471 exemplaires)
1599CL – Denier Claudia – Publius Clodius
1599CL – Denier Claudia – Publius Clodius Avers : Anépigraphe Tête radiée de Sol à droite; derrière la tête, un carquois. Revers : P CLODIVS / M F (Publius Clodius Marci Filius, Publius Claudius fils de Marc) Croissant de lune surmonté de cinq étoiles. British Museum 4g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Claudia Références : RRC 494/21 – B.17 (Claudia) – Syd.1115 Le revers de ce denier pourrait se rapporter à la déification de César ou aux Ludi Apollinares qui se tenaient du 6 au 13 juillet de chaque année. César était né le 13 juillet 100 avant J.-C. Ce denier sera restitué par Trajan et existe aussi en aureus. Les deux types de deniers de Publius Claudius se complètent et sont peut-être aussi liés aux cultes lunaires et solaires avec les associations Apollon/Diane et Sol/Petite Ourse. Au culte de Diane était associé celui de Sol. Il existe aussi un lien entre Sol et Apollon (voir en particulier sous Constantin avec “Soli Invicto Comiti” et la visite de Constantin au temple d’Apollon Granus (medicus) à Grand dans les Vosges). Marc Antoine fut le « grand prêtre » du nouveau culte associant Sol au divin Jules. Après la mort du dictateur, une étoile filante (comète) avait traversé les cieux. Les Romains superstitieux considérèrent que c’était l’esprit de César qui fut divinisé (sideis Iulis) en 42 avant J.-C. La gens Clodia faisait remonter sa généalogie aux Sabins. Ces derniers avaient introduit à Rome le culte d’Apollon et de Diane (Sol et Luna). Ce type est à rapprocher du très important monnayage de déification de César en 42 avant J.-C. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, An-toine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo. Lieux de découverte (22 exemplaires)
1597JU – Denier Octave – Publius Clodius
1597JU – Denier Octave – Publius Clodius Avers : III VIR R P C CAESAR (Caesar, Triumvir Reipublicae Constituendae) Tête d’Octave à droite. Revers : P CLODIVS / M F (Publius Clodius Marci Filius, Publius Claudius fils de Marc) Piétas (La Piété) debout à gauche; branche dans la main droite et dans la gauche un sceptre. Bibliothèque nationale de France 3.71g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Julia et Claudia Références : RRC 494/19 – B.81 (Julia) – Syd.1124 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, An-toine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo.
1596JU – Denier Octave – Publius Clodius
1596JU – Denier Octave – Publius Clodius Avers : CAESAR – III VIR R P C (Caesar, Triumvir Reipublicae Constituendae) Tête d’Octave à droite légèrement barbue. Revers : P CLODIVS / M F (Publius Clodius Marci Filius, Publius Claudius fils de Marc) Mars debout de face avec un casque; tête à gauche; portant épée dans son fourreau et reposant sur une lance. British Museum 3.88g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Julia et Claudia Références : RRC 494/18 – B.78 (Julia) – Syd.1122 Apollon est devenu la divinité avec laquelle Octave était le plus étroitement associé à la suite de la bataille d’Actium (31 avant JC), mais pendant la guerre civile entre le deuxième triumvirat d’Octave, Marc Antoine et Marcus Lepidus et les assassins de Jules César, Marcus Brutus et L Cassius Longinus, Octave s’est associé à Mars, en particulier dans son aspect d’Ultor («le Vengeur»). Après la défaite et la mort de Brutus et Cassius à la bataille de Philippes en 42 avant JC, Octave a juré d’ériger un temple à Mars Ultor en remerciement pour son succès à venger son père adoptif divin. La représentation de Mars sur ce denier, qui a été frappé en 42 avant JC, semble annoncer ce vœu solennel, bien qu’il puisse également représenter la motivation plus générale de vengeance derrière les triumvirs à Philippes. Un problème parallèle représentant Antoine a également été frappé par le même argentier avec le même revers de Mars. Dans les deux cas, les portraits d’Octave et d’Antoine sont tous deux montrés non rasés pour refléter leur vœu de venger César. Une fois Brutus et Cassius morts, la barbe est rasée. On ne sait pas quand les travaux ont commencé sur le temple de Mars Ultor, mais il a fallu longtemps avant que le vœu d’Octave ne soit accompli. Le temple n’a été inauguré qu’en 2 avant JC, mais même alors, il n’était pas entièrement achevé. À cette époque, il n’était plus connu sous ce nom, mais avait longtemps pris le nom d’Auguste et régné comme le premier empereur romain. Auguste a fait du temple le lieu d’importance militaire rituelle. Le temple de Mars Ultor est devenu le lieu où les décisions du Sénat devaient être prises en matière de guerre et le lieu officiel à partir duquel les généraux romains devaient partir pour de nouvelles campagnes. De même, c’était le lieu où les jeunes recevaient la toga virilis comme signe de leur majorité et du début de leur éligibilité au service militaire. Outre l’intérêt de cette pièce en tant qu’œuvre d’art merveilleusement préservée et document historique de la guerre civile qui a suivi le meurtre de César, la pièce est l’une des plus grandes raretés de la série républicaine tardive et absente de la plupart des collections. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, An-toine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo. Lieu de découverte (1 exemplaire)
1595AN – Denier Marc Antoine – Publius Clodius
1595AN – Denier Marc Antoine – Publius Clodius Avers : M ANTONIVS – III VIR RPC (Marcus Antonius, Triumvir Republicae Constituendae) Tête barbue de Marc Antoine à droite. Revers : P CLODIVS / M F (Publius Clodius Marci Filius, Publius Claudius fils de Marc) Mars debout de face avec un casque; tête à gauche; portant épée dans son fourreau et reposant sur une lance. Bibliothèque nationale de France 4.12g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Claudia et Antonia Références : RRC 494/17 – B.20 (Antonia) – Syd.1121 Ce denier particulièrement fin du barbu Marc Antoine a été frappé par le monétaire, P. Clodius, fils de Marcus, dont aucune mention n’est faite dans l’histoire. Il a frappé des pièces de monnaie pour le déifié Jules César, Mark Antoine et Octave, qui partagent tous le même type de revers représentant le dieu de la guerre, Mars, armé et prêt pour la bataille. Les pièces au nom de Clodius portant le portrait de César sont vraiment exceptionnelles, avec des caractéristiques réalistes qui caractérisent le meilleur des problèmes de la vie de César. Cette pièce, représentant Antoine avec une légère barbe, exprime le chagrin du triumvir suite à l’assassinat de César. Toutes ces pièces ont été frappées en préparation du prochain concours de pouvoir avec les forces républicaines sous Brutus et Cassius à l’est. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, Antoine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo. Lieu de découverte (1 exemplaire)
1594JU – Denier César – Publius Clodius
1594JU – Denier César – Publius Clodius Avers : IMP – CAESAR (Caesar Imperator) Tête laurée de Jules Cesar à droite. Revers : P CLODIVS / M F (Publius Clodius Marci Filius, Publius Claudius fils de Marc) Mars debout de face avec un casque; tête à gauche; portant épée dans son fourreau et reposant sur une lance. British Museum 3.93g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Claudia et Julia Références : RRC 494/16 – B.56 (Julia) – Syd.1123 Le magistrat monétaire, P. Clodius, fils de Marcus, dont on ne sait rien, est revenu au style réaliste du portrait qui caractérise les problèmes de la vie de César et qui avait été remplacé l’année précédente par une effigie idéalisée de César sous le moneyer Flamininus. Il y a des problèmes parallèles de P. Clodius pour Marc Antoine et Octave (Crawford 494/17 et 494/18 respectivement), chacun utilisant le même revers de Mars. La question a été posée pour financer la guerre anticipée contre les forces républicaines de Brutus et Cassius à l’Est. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Clodius Turrinus. Monétaire en 711 (43 av. J.-C.) Publius Clodius, fils de Marcus Clodius, fut magistrat monétaire en 711 (43 av. J.-C.). On connaît un P. Clodius qui vivait à cette époque, mais il ne saurait être notre monétaire, car il était fils de P. Clodius Pulcher,le célèbre adversaire de Milon,etles médailles disent que le monétaire était fils d’un Marcus. Il faut aussi éviter de confondre le monétaire avec le Clodius que César envoya en Macédoine en 706 (48 av. J.-C.) rejoindre Metellus Scipion; ce dernier doit être le même qu’Appien appelle Clodius Bithynicus qui combattit au siège de Pérouse, fut fait prisonnier et mis à mort sur l’ordre d’Octave en 714 (40 av. J.-C.) ; mais il portait le prénom de Lucius, tandis que le magistrat monétaire s’appelle Publius. Borghesi croit donc qu’il s’agit de P. Clodius Turrinus, rhéteur célèbre, dont parle Sénèque’ Il fut quatuorvir monétaire au commencement du triumvirat d’Octave, An-toine et Lépide; les types de ses médailles se rapportent tous à Jules César, à Antoine et à Octave. Nous donnons aux familles Antonia et Julia, l explication et la figure de toutes les médailles qui portent les têtes de Jules César, de Marc Antoine ou d’Octave. La tête d’Apollon sur le denier n. 14 a été prise généralement pour la tête d’une Muse; on voit cette tête sur des deniers de C. Considius Paetus et de Q. Pomponius Musa; c’est Borghesi qui a démontré qu’il fallait y reconnaitre Apollon, tel qu’il figure sur des pièces d’Apollonia d’Illyrie.Diane tenant deux torches sur la pièce n. 14, est la Diane Lucifera qu’on voit sur les deniers de C. Vibius Pansa, et sur les monnaies d’Éphèse, de Tralles, de Cius. La tête du Soleil et le croissant entre cinq étoiles, sur la pièce n. 16, qu’on peut rapprocher des types de Manius Aquillius et de L. Lucretius Trio, font peut-être allusion au culte des divinités diurnes et nocturnes, très populaires à Rome. Nous savons, au surplus, !a place importante que le soleil et les autres astres occupent dans les types monétaires de Marc Antoine, d’Octave et de Lépide; les triumvirs, comme plus tard les empereurs, se regardaient comme participes siderum. P. Clodius est le seul, avec ses collègues L. Livineius Regulus et L. Mussidius Longus, qui ait pris le titre de quatuorvir auro publico feriundo.
1427CO – Denier Cornelia – Lucius Cornelius Lentulus
1427CO – Denier Cornelia – Lucius Cornelius Lentulus Avers : Anépigraphe Tête de Jupiter à droite. Revers : L LENTVLVS C MARC COS (Lucius Lentulus – Marcellus / Consules, Lucius Lentulus Marcellus consuls) Statue de culte d’Arthémis d’Ephèse avec les bras tendus avec des bandelettes de laine verticales Bibliothèque nationale de France 4.06g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Asie mineure Datation : 49 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia et Claudia Références : RRC 445/3a – B.67 (Cornelia) – Syd.1031b Ce denier appartient à une série liée aux deux consuls de l’année 49, Lucius Cornelius Lentulus et Caius Claudius Marcellus qui ont tout les deux pris le parti de Pompée et farouchement opposés à César. À l’approche de César de Rome après le passage du Rubicon, ils suivirent Pompée accompagné d’un nombre important de Sénateurs avant de rejoindre dans un premier temps, la Sicile. Puis ils passèrent en Grèce avant de rejoindre l’Asie Mineure. César dans le De Bello Civili, III, 4,1 signale que les forces de Pompée étaient en partie constituées de neuf légions de citoyens romains dont deux recrutées dans la province d’Asie à l’instigation du consul Cornelius Lentulus. Si le revers fait directement référence à la statue cultuelle de Diane de l’Artemision d’Éphèse, raison pour laquelle il est imaginable que le denier a été frappé localement dans l’atelier. Ce type cependant ne se rencontre que dans le trésor d’Alvignano (3 exemplaires) dont le terminus est fixé grâce à deux deniers de Sextus Pompée (RRC. 511/3) frappé en 42-40 avant J.-C. Variante avec la légende au revers L·LENTVLVS – (MAR) COS Références : RRC 445/3b – B.66 (Cornelia) – Syd.1031 British Museum 3.96g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Cornelius Lentulus Crus. Consul en 705 (49 av. J.-C.) Ce personnage fut consul en 705, avec C. Claudius Marcellus, et les monnaies que nous allons décrire portent les noms de l’un et de l’autre ; nous avons retraçé la biographie du second à la famille Claudia. Quant à L. Cornelius Lentulus Crus, nous le voyons dès l’an 663 (91 av. J.-C.) parmi les plus ardents accusateurs de P. Clodius qui avait violé les mystères de la Bona Dea ; il est préteur en 696 (58 av. J.-C.), et c’est à cause de son hostilité connue à l’égard de César qu’il fut nommé consul en 705. A l’approche de César il dut quitter Rome avec son collègue; il passa à Dyrrachium, puis en Grèce et en Asie-Mineure, et les monnaies qui portent son nom ont été émises dans les différentes villes que les deux fugitifs traversèrent avec l’armée de Pompée, jusqu’à Pharsale. Les types de ces monnaies le démontrent jusqu’à l’évidence, sans compter que la mention même des consuls sur ces médailles, nous prouve que l émission eut lieu dans des circonstances tout à fait extraordinaires.Le n. 64, avec la triquetra,emblème de la Sicile, a été frappé dans cette île et rappelle en même temps des souvenirs chers à la famille Claudia. La pièce suivante ayant le même type de revers, doit sortir du même atelier; la lettre Q.qu’elle porte dans le champ,est l’initiale du mot Quaestor, et désigne probablement le questeur Nerius qui mis a son nom sur la pièce n. 68. Enfin, le n. 66 a certainement été frappé à Ephèse, puisqu’il représente la statue célèbre de la Diane adorée dans cette ville. Le questeur Nerius avait quitté Rome en emportant la réserve métallique de l’aerarium de l’Etat, et pendant qu’il se trouvait encore à Capoue, Cassius le somma d’avoir à restituer ces trésors qui devaient subventionner les soldats de Pompée. Après Pharsale, il s ‘enfuit en Egypte où il fut arrêté et il mourut en prison. Lieux de découverte (4 exemplaires)
1426CO – Denier Cornelia – Lucius Cornelius Lentulus
1426CO – Denier Cornelia – Lucius Cornelius Lentulus Avers : L.LENT.C MARC COS (Lucius Lentulus Claudius Marcellus Consul, Lucius Lentulus et Claudius Marcellus, consuls) Tête d’Apollon à droite. Revers : Q (Quaestor) Jupiter nu debout à droite, tenant un foudre de la main droite et un aigle de la main gauche. Etoile et Q à gauche. British Museum 3.83g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Apollonie d’Illyrie Datation : 49 avant J.C. Matière : Argent Gens : Cornelia et Claudia Références : RRC 445/2 – B.65 (Cornelia) – Syd.1030 Le droit ne serait alors qu’une allusion historique à Marcus Claudius Marcellus, ancêtre de l’un des deux consuls, qui s’empara de Syracuse en 212 avant J.-C. Le revers a été diversement interprété. Nous pourrions avoir affaire à une copie de la statue de Zeus Eleutherios de Myron dont l’original avait été sculpté en 460 avant J.-C. pour célébrer la liberté retrouvée des Syracusains. Cette statue pourrait avoir pris place dans un temple de Rome. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Cornelius Lentulus Crus. Consul en 705 (49 av. J.-C.) Ce personnage fut consul en 705, avec C. Claudius Marcellus, et les monnaies que nous allons décrire portent les noms de l’un et de l’autre ; nous avons retraçé la biographie du second à la famille Claudia. Quant à L. Cornelius Lentulus Crus, nous le voyons dès l’an 663 (91 av. J.-C.) parmi les plus ardents accusateurs de P. Clodius qui avait violé les mystères de la Bona Dea ; il est préteur en 696 (58 av. J.-C.), et c’est à cause de son hostilité connue à l’égard de César qu’il fut nommé consul en 705. A l’approche de César il dut quitter Rome avec son collègue; il passa à Dyrrachium, puis en Grèce et en Asie-Mineure, et les monnaies qui portent son nom ont été émises dans les différentes villes que les deux fugitifs traversèrent avec l’armée de Pompée, jusqu’à Pharsale. Les types de ces monnaies le démontrent jusqu’à l’évidence, sans compter que la mention même des consuls sur ces médailles, nous prouve que l émission eut lieu dans des circonstances tout à fait extraordinaires.Le n. 64, avec la triquetra,emblème de la Sicile, a été frappé dans cette île et rappelle en même temps des souvenirs chers à la famille Claudia. La pièce suivante ayant le même type de revers, doit sortir du même atelier; la lettre Q.qu’elle porte dans le champ,est l’initiale du mot Quaestor, et désigne probablement le questeur Nerius qui mis a son nom sur la pièce n. 68. Enfin, le n. 66 a certainement été frappé à Ephèse, puisqu’il représente la statue célèbre de la Diane adorée dans cette ville. Le questeur Nerius avait quitté Rome en emportant la réserve métallique de l’aerarium de l’Etat, et pendant qu’il se trouvait encore à Capoue, Cassius le somma d’avoir à restituer ces trésors qui devaient subventionner les soldats de Pompée. Après Pharsale, il s ‘enfuit en Egypte où il fut arrêté et il mourut en prison. Lieux de découverte (16 exemplaires)