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2296AU – Dupondius Tibère

Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. BNF 20.95gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 236b. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Pas de vente observée de ce dupondius.

2295AU – Dupondius Tibère

Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête laurée de Tibère à droite. Revers : ROM ET AVG. (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. BNF 11.50gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 236a, BMC 575, BN 1757. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu à 975 Dollars lors d’une vente CNG.

2294AU – Dupondius Tibère

Avers : TI CAESAR AVGVST F IMPERAT V (“Tiberius Cæsar Augusti Filius Imperator quintus”, (Tibère césar fils d’Auguste revêtu de la cinquième salutation impériale)). Tête nue de Tibère à gauche. Revers : ROM ET AVG.  (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. BNF 12.74gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 8 à 10 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 235, BMC 568. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Pas de vente observée de ce dupondius.

2291AU – Dupondius Auguste

Avers : CAESAR AVGVSTVS DIVI F PATER PATRIAE. (“Cæsar Augustus Divi Filius Pater Patriæ”, (César auguste fils du divin (Jules) père de la patrie) Tête laurée d’Auguste à droite. Revers : ROM ET AVG.  (“Romæ et Augusti”, (À Rome et Auguste)) Autel de Lyon. BNF 13,49gr Indice de rareté   Atelier Lugdunum Datation : 9 à 14 après J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Références : RIC 232, BN 1707 à 1714, BMC 566. Descriptif : Lyon, colonie « Copia Felix Munatia Lugdunum » fut fondée en 43 avant J.-C. par Lucius Munatius Plancus, l’un des lieutenants de César, puis d’Antoine. La colonie semble avoir reçu le « jus Romanum ». Ce monnayage n’est pas sans rappeler ceux d’Orange, de Narbonne, de Vienne et enfin de Nîmes. Le 1er août 12 avant J.-C., au lieu-dit Condate, à la confluence du Rhône et de la Saône fut fondé le sanctuaire fédéral des Trois Gaules destiné à commémorer l’union religieuse et politique des provinces conquises avec Rome et Auguste. Ce sanctuaire était situé à l’emplacement actuel de la Croix-Rousse. Le monument se présentait comme une vaste terrasse au-dessus de laquelle s’élevait un autel monumental portant le nom des soixante cités gauloises des Trois Gaules (Aquitaine, Lyonnaise et Belgique). L’autel était orné de statues symbolisant les cités. De chaque côté de l’autel s’élevait une colonne surmontée d’une victoire en bronze. Le monnayage à l’autel de Lyon continua d’être fabriqué sous Tibère et jusqu’à Claude qui fit frapper les derniers as et semis. Claude, fils de Drusus et d’Antonia et frère de Germanicus, était né à Lyon le 1er août 10 avant J.-C., deux ans après l’inauguration de l’autel des Trois Gaules. Il resta favorable aux Gaulois quand il fut devenu empereur et les fit entrer au Sénat en 48 (voir Tables claudiennes, conservées à Lyon et les comparer à la recension qu’en donne Tacite, Annales, XI, 23-25). L’atelier impérial de Lyon, qui avait été ouvert par Auguste vers 15 avant J.-C., fut le principal atelier de l’Empire jusqu’à la mort de Caligula et resta important sous les règnes de Claude et de Néron jusqu’à la Réforme monétaire de 64. Jusqu’à cette date, il fut le seul atelier monétaire à fabriquer des aurei et denarii. La réforme lui retira la fabrication des espèces de métal précieux, mais lui conserva celles de bronze (fort importante). C’est en fait la chute de l’empereur en 68, puis les guerres civiles qui s’ensuivirent entre 68 et 70, qui modifièrent le statut de l’atelier impérial. La renaissance d’un particularisme « gaulois » et l’éphémère « Empire des Gaules », proclamé par Civilis, le Batave, rejoint par Julius Tutor et Julius Classicus, tout deux Trévires et du Lingon Julius Sabinus, devaient entraîner une réaction de Rome. Vespasien, le nouvel empereur, envoya Q. Petillius Cerialis en Gaule pour écraser la sédition. Les Gaulois furent vaincus sur la Moselle et les conjurés connurent alors des destins divers. La Gaule était rentrée dans l’obéissance de Rome. L’atelier de Lyon ferma définitivement ses portes en 78 pour longtemps, mettant fin au particularisme gaulois. Nous devons aujourd’hui modifier notre interprétation de la circulation monétaire en Gaule entre la fin de la Guerre des Gaules et la mort de Néron. Monnaies gauloises en argent, en bronze et en potin circulèrent conjointement avec les monnaies romaines qui se répandirent lentement en dehors de la Narbonnaise. Il faut ici évoquer le néologisme de circulation « romano-gauloise » plutôt que gallo-romaine. Un exemplaire de ce sesterce s’est vendu à 895 Dollars lors de la vente TRITON XVII en 2014.

2131AU – Dupondius Auguste – C. Plotius Rufus

Avers : AVGVSTVS TRIBVNIC POTEST (Auguste revêtu de la Puissance Tribunitienne) Couronne de chêne. Revers : C PLOTIVS RVFVS IIIVIR A A A F F  (“Caius Plotius Rufus, triumvir, auro argentum aeri flando feriundo, senatus consulto).”, (Caius Plotius Rufus, magistrat en charge de la préparation des flans et de la frappe des monnaies de l’or, de l’argent et du bronze par décret du Sénat.)) Légende entourant S C. BM 11.22gr Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 15 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Atelier : Rome Gens : Julia et Plautia Références : RIC 388, BMCRE 150, Plotia 20, Cohen 502. Descriptif :  Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu à 155 Dollars lors d’une vente CNG en 2008.

2128AU – Dupondius Auguste – L. Naevius Surdinus

Avers : AVGVSTVS TRIBVNIC POTEST (Auguste revêtu de la Puissance Tribunitienne) Couronne de chêne. Revers : L SVRDINVS IIIVIR A A A F F  (“Lucius Naevius, triumvir, auro argentum aeri flando feriundo, senatus consulto).”, (Lucius Naevius, magistrat en charge de la préparation des flans et de la frappe des monnaies de l’or, de l’argent et du bronze par décret du Sénat.)) Légende entourant S C. BM 11.22gr Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 15 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Atelier : Rome Gens : Julia et Naevia Références : RIC 384, BN 467, BMCRE 141, Naevia 11, Cohen 472. Descriptif :  Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu à 395 Dollars lors d’une vente CNG en 2006.

2125AU – Dupondius Auguste – Cnaeus Calpurnius Piso

Avers : AVGVSTVS TRIBVNIC POTEST (Auguste revêtu de la Puissance Tribunitienne) Couronne de chêne. Revers : CN PISO CN F IIIVIR A A A F F  (“Cnaeus Piso Cnaeus filius, triumvir, auro argentum aeri flando feriundo, senatus consulto).”, (Cnaeus Piso Cnaeus filius, magistrat en charge de la préparation des flans et de la frappe des monnaies de l’or, de l’argent et du bronze par décret du Sénat.)) Légende entourant S C. BNF 12.97gr Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 15 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Atelier : Rome Gens : Julia et Calpurnia Références : RIC 381, BN 446-447, Calpurnia 39. Descriptif :  Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu à 130 Dollars lors d’une vente CNG en 2013.

2122AU – Dupondius Auguste – C. Gallius Lupercus

Avers : AVGVSTVS TRIBVNIC POTEST (Auguste revêtu de la Puissance Tribunitienne) Couronne de chêne. Revers : C GALLIVS C F LVPERCVS IIIVIR A A A F F  (“Caius Gallius Caii filius Lupercus, triumvir, auro argentum aeri flando feriundo, senatus consulto).”, (Caius Gallius, Fils de Caius, Lupercus, magistrat en charge de la préparation des flans et de la frappe des monnaies de l’or, de l’argent et du bronze par décret du Sénat.)) Légende entourant S C. BM 13.2gr Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 16 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Atelier : Rome Gens : Julia et Gallia Références : RIC 378, BMC 173, Gallia 2. Descriptif : Les monnaies décrites plus loin s’appelle C. Gallius Lupercus; il paraît inconnu des historiens. Lupercus était le nom d’une ancienne divinité italiote qui donna son nom aux fêtes appelées Lupercaks; il a été porté comme cognomen dans la famille Gallia et dans la famille Mummia. Valère Maxime cite un personnage du nom de C. Gallius qui fut surpris en flagrant délit d’adultère avec la femme de Sempronius Musca et condamné à mort; il pourrait bien être notre monétaire, car il vivait sous Auguste. Nous avons déjà expliqué le sens de la mention de l’autorité du Sénat sur les monnaies de bronze d’Auguste; nous savons aussi que leslégendes de ces monnaies, la couronne de chêne et les branches de laurier font allusion à la puissance souveraine d’Auguste, et à la reconnaissance du Sénat envers l’empereur qui avait mis fin à la guerre civile et sauvé la vie des citoyens. C. Gallius Lupercus fut magistrat monétaire vers 15 av. J.-C. environ. (Sources : E. Babelon, Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine) Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu à 200 Dollars lors d’une vente CNG en 2008.

2119AU – Dupondius Auguste – C. Cassius Celer

Avers : AVGVSTVS TRIBVNIC POTEST (Auguste revêtu de la Puissance Tribunitienne) Couronne de chêne. Revers : C CASSIVS C F CELER IIIVIR A A A F F  (“Caius Cassius Caii filius Celer, triumvir, auro argentum aeri flando feriundo, senatus consulto).”, (Caius Cassius, Fils de Caius, Celer, magistrat en charge de la préparation des flans et de la frappe des monnaies de l’or, de l’argent et du bronze par décret du Sénat.)) Légende entourant S C. BM 8.28gr Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 16 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Atelier : Rome Gens : Julia et Cassia Références : RIC 375, BMC 166 à 168, BN 399 à 406, Cassia 23. Descriptif : C. Cassius Celer, fils d’un Caius, fut triumvir monétaire Auguste; sous il n’est connu que par ses médailles, qui lui donnent la qualification de triumvir monétalis, et sont consacrées à célébrer la puissance d’Auguste. (Sources : E. Babelon, Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine) Un exemplaire de ce dupondius (trefflé) s’est vendu à 1300 Dollars lors d’une vente CNG en 2012.

2116AU – Dupondius Auguste – C. Asinius Gallus

Avers : AVGVSTVS TRIBVNIC POTEST (Auguste revêtu de la Puissance Tribunitienne) Couronne de chêne. Revers : C.ASINIVS GALLVS IIIVIR A A A F F  (“Caius Asinius Gallus, triumvir, auro argentum aeri flando feriundo, senatus consulto).”, (Caius Asinius Gallus, magistrat en charge de la préparation des flans et de la frappe des monnaies de l’or, de l’argent et du bronze par décret du Sénat.)) Légende entourant S C. BM 13.6gr Indice de rareté   Atelier Rome Datation : 16 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Atelier : Rome Gens : Julia et Asinia Références : RIC 372, BM 157, BN 372-376, Asinia 2. Descriptif : Ce magistrat était le fils de C. Asinius Pollio, à la fois orateur, poète et historien, le favori d’Auguste. On donne quelquefois à C. Asinius Gallus l’agnomen de Saloninus; il fut consul en 8 av. J.-C., avec C. Marcius Censorinus, et épousa Vipsania répudiée par Tibère. M. Waddington a établi qu’il gouverna l’Asie en 753 ou 754, et une médaille grecque de Temnos donne son portrait comme proconsul. Ayant eu le malheur de déplaire à Tibère, ce dernier, parait-il, l’invita à un banquet à Caprée, en même temps qu’il faisait signer son arrêt de mort par le Sénat; Tibère ne lui fit grâce de la vie que pour le faire languir trois ans dans un cachot. Sous Auguste, C. Asinius Gallus avait fait partie d’un collège monétaire vers l’année 15 av. J.-C., avec C. Cassius Celer, et C. Gallius Lupercus. Il faut éviter de confondre C. Asinius Gallus avec deux monétaires qui sont à peu près ses contemporains, et qui portent les noms de Maianius Gallus, et de Galus. On ne sait à quelle famille appartenait ce dernier, dont le nom est toujours orthographié Galus et jamais Gallus; il n’a frappé que des petits bronzes avec Apronius, Messalla et Sisenna, et c’est à tort qu’on a cru qu’il s’agissait de C. Asinius Gallus. (Sources : E. Babelon, Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine) Un exemplaire de ce dupondius s’est vendu à 1200 Dollars lors de la vente TRITON XI en 2008. VARIANTE La légende du revers est différente : C ASINIVS C F GALLVS Références : RIC 371, Asinia 2. BM 9.30gr Indice de rareté Pas de vente observée de ce dupondius.