1441PO – Denier Postumia – Decimus Postumius Albinus
1441PO – Denier Postumia – Decimus Postumius Albinus Avers : A.POSTVMIVS.COS (Aulus Postumius consul) Tête nue du consul Aulus Postumius à droite. Revers : ALBINV / BRVTI F ou ALBINVS / BRVTI F (Albinus Bruti Filius, Albinus fils de Brutus) Légende en deux lignes dans une couronne d’épis. British Museum 3.89g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 48 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia et Postumia Références : RRC 450/3a – B.14 (Postumia) – Syd.943a Decimus Junius Brutus fut adopté par Aulus Postumius Albinus et il adjoignit son nom à celui de son père adoptif. Au droit, c’est le portrait de son père adoptif qui fut consul en 77 avant J.-C. qui serait représenté. Variante 1 : légende ALBINV / BRVTI F au revers Références : RRC 450/3b – B.14 (Postumia) – Syd.943 British Museum 4.02g Variante 2 : légende ALBIN / BRVTI F au revers Référence : RRC 450/3c Moins de dix exemplaires observés. British Museum 3.61g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Postumius Albinus Bruti f. En 710-711 (44-43 av. J.-C.) Ce personnage, l’un des meurtriers de César, s’appelait D. Junius Brutus; il était de la famille Junia, mais il fut adopté par A. Postumius Albinus, consul en 655 (99 av. J.-C.) et il joignit à son nom celui de son père adoptif. Il commença par servir en Gaule sous les ordres de César, qui lui donna le commandement de la flotte destinée à subjuguer les Vénètes, en 698 (56 av. J.-C.). On le retrouve quatre ans plus tard dans la campagne contre Vercingétorix. Enfin, au commencement de la guerre civile, en 705 (49 av. J.-C.), César le mit à la tête de la flotte envoyée contre Marseille. Il s’empara de la ville, fit de nouveau la guerre en Gaule, et, en récompense de ses services, le dictateur le combla d’honneurs et lui promit le gouvernement de la Gaule Cisalpine avec la dignité de préteur pour l’année 710 (44 av. J.-C.), et le consulat pour l’année 712 (42 av. J.-C.); César l’institua même son héritier au second degré. Tout cela n’empêcha pas D. Postumius Albinus de conspirer contre son bienfaiteur et de lui plonger un poignard dans le sein. Après la mort de César, D. Postumius Albinus se rendit dans la Gaule Cisalpine et soutint la guerre contre Antoine jusqu’au jour où il fut obligé de prendre la fuite et de passer en Macédoine; enfin trahi par ses troupes, il fut mis à mort par ordre d’Antoine, l’an 711 (43 av. J.-C.).Ses monnaies furent frappées après la mort de César, pendant la guerre de Modène qui remplit les derniers mois de l’an 710 (44 av. J.-C.), et les premiers de l’an 711 (43 av. J.-C.). Le denier n. 13 est en l’honneur du consul A. Postumius Albinus, père adoptif du monétaire ; les autres ont des types qui font allusion aux faits militaires et aux discordes politiques de l’époque. La tête de Mars rappelle la guerre, et les deux carnyx ou trompettes gauloises, placés en sautoir avec les deux boucliers, font allusion aux campagnes du monétaire en Gaule ; les deux mains jointes et la tête de la Piété font appel à la concorde des citoyens; on sait que les deux mains jointes tenant un caducée étaient l’emblème particulier du Sénat. La couronne d’épis, au revers du denier n. 13, est la couronne des frères Arvales, qui, d’après les rites, était nouée avec des bandelettes de laine blanche. Le mot Bruti porte un accent sur la lettre V, comme le mot Musa sur les monnaies,de Q. Pomponius Musa, et le mot Furius sur les monnaies de L. Furius Brocchus. Il importe de remarquer que D. Postumius Albinus et C. Vibius Pansa frappèrent monnaie, non comme officiers monétaires, charge qu’on donnait à des jeunes gens de vingt-sept ans, au début de leur carrière politique, mais comme généraux de l’armée républicaine qui luttait contre Marc Antoine. Lieux de découverte (71 exemplaires)
1440PO – Denier Postumia – Decimus Postumius Albinus
1440PO – Denier Postumia – Decimus Postumius Albinus Avers : PIETAS Tête de la Piété à droite avec boucles d’oreille et collier. Revers : ALBINVS BRVTI F (Albinus Bruti Filius, Albinus fils de Brutus) Deux mains jointes tenant un caducée ailé. British Museum 4.04g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 48 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia et Postumia Références : RRC 450/2 – B.10 (Postumia) – Syd.942 La tête de la Piété ressemble à la tête de la Liberté du denier de Marcus Junius Brutus frappé en 54 avant J.-C. Au droit du denier Postumia, la Bonne Foi s’identifie souvent à la Concordia. Ce revers est habituellement utilisé pour les armées. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Postumius Albinus Bruti f. En 710-711 (44-43 av. J.-C.) Ce personnage, l’un des meurtriers de César, s’appelait D. Junius Brutus; il était de la famille Junia, mais il fut adopté par A. Postumius Albinus, consul en 655 (99 av. J.-C.) et il joignit à son nom celui de son père adoptif. Il commença par servir en Gaule sous les ordres de César, qui lui donna le commandement de la flotte destinée à subjuguer les Vénètes, en 698 (56 av. J.-C.). On le retrouve quatre ans plus tard dans la campagne contre Vercingétorix. Enfin, au commencement de la guerre civile, en 705 (49 av. J.-C.), César le mit à la tête de la flotte envoyée contre Marseille. Il s’empara de la ville, fit de nouveau la guerre en Gaule, et, en récompense de ses services, le dictateur le combla d’honneurs et lui promit le gouvernement de la Gaule Cisalpine avec la dignité de préteur pour l’année 710 (44 av. J.-C.), et le consulat pour l’année 712 (42 av. J.-C.); César l’institua même son héritier au second degré. Tout cela n’empêcha pas D. Postumius Albinus de conspirer contre son bienfaiteur et de lui plonger un poignard dans le sein. Après la mort de César, D. Postumius Albinus se rendit dans la Gaule Cisalpine et soutint la guerre contre Antoine jusqu’au jour où il fut obligé de prendre la fuite et de passer en Macédoine; enfin trahi par ses troupes, il fut mis à mort par ordre d’Antoine, l’an 711 (43 av. J.-C.).Ses monnaies furent frappées après la mort de César, pendant la guerre de Modène qui remplit les derniers mois de l’an 710 (44 av. J.-C.), et les premiers de l’an 711 (43 av. J.-C.). Le denier n. 13 est en l’honneur du consul A. Postumius Albinus, père adoptif du monétaire ; les autres ont des types qui font allusion aux faits militaires et aux discordes politiques de l’époque. La tête de Mars rappelle la guerre, et les deux carnyx ou trompettes gauloises, placés en sautoir avec les deux boucliers, font allusion aux campagnes du monétaire en Gaule ; les deux mains jointes et la tête de la Piété font appel à la concorde des citoyens; on sait que les deux mains jointes tenant un caducée étaient l’emblème particulier du Sénat. La couronne d’épis, au revers du denier n. 13, est la couronne des frères Arvales, qui, d’après les rites, était nouée avec des bandelettes de laine blanche. Le mot Bruti porte un accent sur la lettre V, comme le mot Musa sur les monnaies,de Q. Pomponius Musa, et le mot Furius sur les monnaies de L. Furius Brocchus. Il importe de remarquer que D. Postumius Albinus et C. Vibius Pansa frappèrent monnaie, non comme officiers monétaires, charge qu’on donnait à des jeunes gens de vingt-sept ans, au début de leur carrière politique, mais comme généraux de l’armée républicaine qui luttait contre Marc Antoine. Lieux de découverte (199 exemplaires)
1439PO – Denier Postumia – Decimus Postumius Albinus
1439PO – Denier Postumia – Decimus Postumius Albinus Avers : Anépigraphe Tête casquée de Mars à droite. Revers : ALBINVS BRVTI F (Albinus Bruti Filius, Albinus fils de Brutus) Deux carnyx en sautoir, avec un bouclier ovale et un rond. British Museum 3.89g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 48 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia et Postumia Références : RRC 450/1a – B.11 (Postumia) – Syd.941 Droit et revers commémorent les succès de Jules César en Gaule. Il fut l’un des officiers du dictateur pendant la guerre des Gaules. C’est Decimus Postumius Albinus qui organisa le blocus de Marseille en 49 avant J.-C. Le revers se présente sous la forme d’un trophée avec les deux trompettes entrecroisées (carnyx) et les boucliers disposés de part et d’autre. Variante avec comme légende du revers ALBINV BRVTI F Références : RRC 450/1b – B.11 (Postumia) – Syd.941a British Museum 3.77g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Postumius Albinus Bruti f. En 710-711 (44-43 av. J.-C.) Ce personnage, l’un des meurtriers de César, s’appelait D. Junius Brutus; il était de la famille Junia, mais il fut adopté par A. Postumius Albinus, consul en 655 (99 av. J.-C.) et il joignit à son nom celui de son père adoptif. Il commença par servir en Gaule sous les ordres de César, qui lui donna le commandement de la flotte destinée à subjuguer les Vénètes, en 698 (56 av. J.-C.). On le retrouve quatre ans plus tard dans la campagne contre Vercingétorix. Enfin, au commencement de la guerre civile, en 705 (49 av. J.-C.), César le mit à la tête de la flotte envoyée contre Marseille. Il s’empara de la ville, fit de nouveau la guerre en Gaule, et, en récompense de ses services, le dictateur le combla d’honneurs et lui promit le gouvernement de la Gaule Cisalpine avec la dignité de préteur pour l’année 710 (44 av. J.-C.), et le consulat pour l’année 712 (42 av. J.-C.); César l’institua même son héritier au second degré. Tout cela n’empêcha pas D. Postumius Albinus de conspirer contre son bienfaiteur et de lui plonger un poignard dans le sein. Après la mort de César, D. Postumius Albinus se rendit dans la Gaule Cisalpine et soutint la guerre contre Antoine jusqu’au jour où il fut obligé de prendre la fuite et de passer en Macédoine; enfin trahi par ses troupes, il fut mis à mort par ordre d’Antoine, l’an 711 (43 av. J.-C.).Ses monnaies furent frappées après la mort de César, pendant la guerre de Modène qui remplit les derniers mois de l’an 710 (44 av. J.-C.), et les premiers de l’an 711 (43 av. J.-C.). Le denier n. 13 est en l’honneur du consul A. Postumius Albinus, père adoptif du monétaire ; les autres ont des types qui font allusion aux faits militaires et aux discordes politiques de l’époque. La tête de Mars rappelle la guerre, et les deux carnyx ou trompettes gauloises, placés en sautoir avec les deux boucliers, font allusion aux campagnes du monétaire en Gaule ; les deux mains jointes et la tête de la Piété font appel à la concorde des citoyens; on sait que les deux mains jointes tenant un caducée étaient l’emblème particulier du Sénat. La couronne d’épis, au revers du denier n. 13, est la couronne des frères Arvales, qui, d’après les rites, était nouée avec des bandelettes de laine blanche. Le mot Bruti porte un accent sur la lettre V, comme le mot Musa sur les monnaies,de Q. Pomponius Musa, et le mot Furius sur les monnaies de L. Furius Brocchus. Il importe de remarquer que D. Postumius Albinus et C. Vibius Pansa frappèrent monnaie, non comme officiers monétaires, charge qu’on donnait à des jeunes gens de vingt-sept ans, au début de leur carrière politique, mais comme généraux de l’armée républicaine qui luttait contre Marc Antoine. Lieux de découverte (75 exemplaires)
1411JU – Denier Brutus – Caius Servilius Ahala
1411JU – Denier Brutus – Caius Servilius Ahala Avers : BRVTVS Tête nue et barbue de Brutus l’ancien à droite. Revers : AHALA Tête nue et barbue d’Ahala à droite. Bibliothèque nationale de France 3.98g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 54 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia et Servilia Références : RRC 433/2 – B.30 (Junia) – Syd.907 Brutus s’appelait encore Quintus Cæpio Brutus quand ce denier fut frappé. Il exalte les vertus de deux défenseurs inconditionnels de la République. Au droit du denier est figuré Brutus l’Ancien dont il prétendait descendre. Ce dernier avait chassé Tarquin le Superbe, dernier roi de Rome en 509 avant J.-C. et était devenu le premier Consul de la République. Au revers, il fait référence à un autre ancêtre de sa famille, maternelle cette fois-ci, sa mère appartenant à la gens Servilia. Caius Servilius Ahala, maître de la cavalerie en 439 avant J.-C. avait déjoué le complot de Spurius Mælius qui voulait établir un régime personnel. Par son iconographie, ce denier vise Pompée, représentant des patriciens, qui aspire au pouvoir personnel et avec lequel Brutus va se réconcilier après son adoption dans la gens Junia. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Caepio Brutus. Ce personnage célèbre était fils de M. Junius Brutus et de Servilia, soeur de Q. Servilius Caepio. Né dans l’automne de l’an 666 (88 av. J.-C.), il fut adopté par son oncle Q. Servilius Caepio, et c’est en raison de cette adoption qu’on voit figurer sur les monnaies de Brutus des souvenirs de la gens Servilia. Sur ses espèces, qu ‘il fit frapper, soit comme proconsul soit comme imperator, il prend simplement le nom de Brutus ou celui de Q. Caepio Brutus.En 705 (49 av. J.-C.), lorsqu’éclata la guerre civile entre César et Pompée, Brutus, bien que démocrate, se déclara pour le parti aristocratique; l’année suivante, il se distingua à Dyrrachium contre les troupes de César ; après Pharsale il ne dut son salut qu’à la clémence du vainqueur. Réfugié à Larissa, il résolut de quitter le parti pompéien et il écrivit à César pour solliciter son pardon. Non seulement il l’obtint, mais dès l’an 708, il fut nommé gouverneur de la Gaule Cisalpine. Rentré à Rome l’année suivante, il répudia sa femme Claudia pour épouser Porcia, soeur de Caton. En 710 (44 av. J.-C). Brutus était préteur urbain et César lui avait promis le gouvernement de la Macédoine ; il ne s’en joignit pas moins à C. Cassius pour conspirer contre la vie du dictateur qui tomba sous le poignard des assassins le 15 mars 710 (44 av. J.-C.).Le Sénat pardonna aux meurtriers, mais l’ attitude de Marc Antoine fit comprendre à Brutus que le futur triumvir se disposait à venger le dictateur. Brutus partit pour Athènes avec l ‘intention de prendre possession du gouvernement de la Macédoine dont il s ’empara grâce au secours en argent que lui fournit le questeur M. Appuleius. Mais le Sénat avait, dans l’intervalle, assigné la Macédoine à Marc Antoine qui y envoya son frère, C. Antonius, en qualité de préteur, mais avec les pouvoirs proconsulaires ; ce dernier tomba entre les mains de Brutus qui le fit mettre à mort. D’autre part, Octave, en août 711 (43 av. J.-C.), obtint du Sénat la condamnation des meurtriers de César. La guerre était devenue nécessaire : Brutus prit le titre d’ imperator et fit, à Sardes, sa jonction avec Cassius. On se battit d’abord sur mer, et finalement, dans l’automne de 712 (42 av. J.-C.), à Philippes, où Brutus et Cassius furent vaincus. Brutus désespéré se perça de son poignard.Les emblèmes qui figurent sur les monnaies de Brutus rappellent que le tyrannicide se prétendait le restaurateur de la liberté du peuple romain. Tantôt son nom n’est suivi d’aucun titre ; tantôt il prend, comme C. Cassius, le titre de proconsul ; celles-ci ont été frappées en Macédoine par le proquesteur L. Sestius. Tantôt enfin, Brutus prend le titre d’imperator ; ces dernières sont frappées par ses lieutenants en Orient, avant la bataille de Philippes : P. Cornélius Lentulus Spinther, C. Flavius Hemicillus, Pedanius Costa, L. Plaetorius Cestianus, M. Servilius, et C. Servilius Casca. Lieux de découverte (143 exemplaires)
1410JU – Denier Brutus – Quintus Caepio Brutus
1410JU – Denier Brutus – Quintus Caepio Brutus Avers: LIBERTAS Tête de Libertas (la Liberté) à droite avec collier et boucle d’oreille; le front orné d’un bijou. Revers : BRVTVS Le consul Lucius Junius Brutus l’Ancien marchant à gauche entre deux licteurs, précédé de l’accensus; la hache du dernier licteur est pointée vers le bas. British Museum 4.11g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 54 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia et Servilia Références : RRC 433/1 – B.31 et 32 (Junia) – Syd.906 Brutus s’appelait Quintus Caepio Brutus et prétendait descendre de Brutus l’Ancien qui avait chassé Tarquin le Superbe, dernier roi de Rome en 509 avant J.-C. et qui était devenu le premier Consul de la République. À ce moment précis, ce revers vise Pompée qui aspire au pouvoir et avec lequel Brutus va se réconcilier après son adoption dans la gens Junia. Le revers de ce denier sera repris sur un aureus (statère d’or) attribué précédemment à Koson, roi de Thrace et qui pourrait avoir été frappé en Thrace, mais pour Brutus en 43/42 avant J.-C. Variante avec la légende LIBRETAS au revers. Bibliothèque nationale de France Bibliothèque nationale de France Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Caepio Brutus. Ce personnage célèbre était fils de M. Junius Brutus et de Servilia, soeur de Q. Servilius Caepio. Né dans l’automne de l’an 666 (88 av. J.-C.), il fut adopté par son oncle Q. Servilius Caepio, et c’est en raison de cette adoption qu’on voit figurer sur les monnaies de Brutus des souvenirs de la gens Servilia. Sur ses espèces, qu ‘il fit frapper, soit comme proconsul soit comme imperator, il prend simplement le nom de Brutus ou celui de Q. Caepio Brutus.En 705 (49 av. J.-C.), lorsqu’éclata la guerre civile entre César et Pompée, Brutus, bien que démocrate, se déclara pour le parti aristocratique; l’année suivante, il se distingua à Dyrrachium contre les troupes de César ; après Pharsale il ne dut son salut qu’à la clémence du vainqueur. Réfugié à Larissa, il résolut de quitter le parti pompéien et il écrivit à César pour solliciter son pardon. Non seulement il l’obtint, mais dès l’an 708, il fut nommé gouverneur de la Gaule Cisalpine. Rentré à Rome l’année suivante, il répudia sa femme Claudia pour épouser Porcia, soeur de Caton. En 710 (44 av. J.-C). Brutus était préteur urbain et César lui avait promis le gouvernement de la Macédoine ; il ne s’en joignit pas moins à C. Cassius pour conspirer contre la vie du dictateur qui tomba sous le poignard des assassins le 15 mars 710 (44 av. J.-C.).Le Sénat pardonna aux meurtriers, mais l’ attitude de Marc Antoine fit comprendre à Brutus que le futur triumvir se disposait à venger le dictateur. Brutus partit pour Athènes avec l ‘intention de prendre possession du gouvernement de la Macédoine dont il s ’empara grâce au secours en argent que lui fournit le questeur M. Appuleius. Mais le Sénat avait, dans l’intervalle, assigné la Macédoine à Marc Antoine qui y envoya son frère, C. Antonius, en qualité de préteur, mais avec les pouvoirs proconsulaires ; ce dernier tomba entre les mains de Brutus qui le fit mettre à mort. D’autre part, Octave, en août 711 (43 av. J.-C.), obtint du Sénat la condamnation des meurtriers de César. La guerre était devenue nécessaire : Brutus prit le titre d’ imperator et fit, à Sardes, sa jonction avec Cassius. On se battit d’abord sur mer, et finalement, dans l’automne de 712 (42 av. J.-C.), à Philippes, où Brutus et Cassius furent vaincus. Brutus désespéré se perça de son poignard.Les emblèmes qui figurent sur les monnaies de Brutus rappellent que le tyrannicide se prétendait le restaurateur de la liberté du peuple romain. Tantôt son nom n’est suivi d’aucun titre ; tantôt il prend, comme C. Cassius, le titre de proconsul ; celles-ci ont été frappées en Macédoine par le proquesteur L. Sestius. Tantôt enfin, Brutus prend le titre d’imperator ; ces dernières sont frappées par ses lieutenants en Orient, avant la bataille de Philippes : P. Cornélius Lentulus Spinther, C. Flavius Hemicillus, Pedanius Costa, L. Plaetorius Cestianus, M. Servilius, et C. Servilius Casca. Lieux de découverte (175 exemplaires)
1193JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus
1193JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite, derrière la tête lettre de contrôle. Revers : D·SILANVS·L·F / ROMA (Decimus [Iunius] Silanus Lucii Filius” Decimus Junius Silanus fils de Lucius) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant les rênes des deux mains. Au-dessus, marque de contrôle. British Museum 4.04g INDICE DE RARETE : 2 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Références : RRC 337/3 – B.15 (Junia) – Syd.646 Pour cette émission, les coins sont numérotés à l’aide de l’alphabet latin pour le coin de droit et de chiffres romains au revers. Une lettre peut être associée à plusieurs chiffres pour le revers. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Junius Silanus L. f. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.). Ce magistrat ne peut être Decimus Silanus qui fut édile en 684 (70 av. J.-C.) et consul en 692 (62 av. J.-C.), car le père de ce dernier portait le prénom de Marcus et non de Lucius, comme le veulent les monuments numismatiques. Le nom de L. Silanus ne se rencontre pas dans les historiens du temps de la république . Quant aux types des monnaies de D. Silanus, ils sont assez faciles à expliquer. Le masque de Silène, analogue à celui de Pan sur les monnaies de C. Vibius Pansa, est une allusion directe au surnom de Silanus, et la charrue qu’on voit parfois (n° 19) sous ce masque, est une arme parlante pour le nom de Bubulcus, bouvier, qu’ont porté les ancêtres du monétaire. La tête de la Santé ou Salus (n. 17 et 18), rappelle le temple consacré à cette divinité, pendant les guerres du Samnium, en 452 (302 av. J.-C.), par le dictateur C. Junius Bubulcus Brutus. Salus était d’origine sabine, et c’est pour ce motif que le temple dont nous parlons fut bâti près du Quirinal, sur la collis Salularis ; Fabius Pictor y avait exécuté des peintures murales célèbres dans l’antiquité ; la fête de la déesse se célébrait le 8 août . Le torques qui figure autour de cette tête de Salus, comme sur les pièces des Manlii, symbolise la parenté des Junii Silani avec les Manlii Torquati : le jurisconsulte T. Manlius Torquatus avait été adopté par D. Junius Silanus vers l’an 552 (202 av. J.-C.). Le bige de la Victoire, type des plus ordinaires sur les monnaies de la république, pourrait être en même temps une réminiscence des succès de M. Junius Silanus pendant la seconde guerre Punique. Les sesterces mentionnent la loi Plaulia-Papiria, en vertu de laquelle ils furent frappés : cette loi est de l’an 665 (89 av. J.-C.), ce qui nous donne la date de la charge de D. Junius Silanus comme magistrat monétaire; un de ses collègues paraît avoir été L. Calpurnius Piso Frugi. Lieux de découverte (1348 exemplaires)
1192JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus
Avers : SALVS Tête diadémée de Salus (la Santé) à droite dans un torque, avec ou sans lettre de contrôle sous le cou. Revers : D·SILANVS·L·F / ROMA (Decimus [Iunius] Silanus Lucii Filius” Decimus Junius Silanus fils de Lucius) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant une couronne de la main droite et les rênes de la gauche. Avec ou sans marques de contrôle sous les chevaux. BnF 4.13gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Références : RRC 337/2 – B.18 (Junia) – Syd.645 Descriptif : Pour ce monétaire, nous avons plusieurs variétés de droit et de revers. Le torque qui entoure la tête de Salus est une allusion à la filiation de Decimus Junius Silanus, préteur en 141 avant J.-C. qui avait été adopté dans la famille Manlia et se nommait Manlius Torquatus avant son adoption. Il s’agit bien d’un torque et non d’une stemma (bandelette de laine). Au droit, la tête de Salus (la Santé) se rapporte peut-être au temple de Salus de Caius Junius Bubulcus Brutus, censeur en 307 avant J.-C. Le revers rappelle peut-être une victoire contre les Gaulois. Variante 1 : Sans marque de contrôle au droit et au revers et sans légende au droit. Référence : RRC 337/2a BM 3.90gr Variante 2 : Sans marque de contrôle au droit et au revers. Références : RRC 337/2b BM 3.95gr Variante 3 : Avec marque de contrôle au droit Références : RRC 337/2c Galerie : Deniers par type de marque de contrôle[ngg src= »galleries » ids= »588″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante 4 : Avec marque de contrôle sous les chevaux au revers Références : RRC 337/2d Galerie : Deniers par type de marque de contrôle[ngg src= »galleries » ids= »661″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante 5 : Avec une lettre de contrôle au droit et une sauterelle au revers Références : RRC 337/2e Galerie : Deniers par type de marque de contrôle[ngg src= »galleries » ids= »587″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Variante 6 : Avec une lettre de contrôle au droit et une aile au revers Références : RRC 337/2f Galerie : Deniers par type de marque de contrôle[ngg src= »galleries » ids= »727″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Junius Silanus L. f. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.). Ce magistrat ne peut être Decimus Silanus qui fut édile en 684 (70 av. J.-C.) et consul en 692 (62 av. J.-C.), car le père de ce dernier portait le prénom de Marcus et non de Lucius, comme le veulent les monuments numismatiques. Le nom de L. Silanus ne se rencontre pas dans les historiens du temps de la république . Quant aux types des monnaies de D. Silanus, ils sont assez faciles à expliquer. Le masque de Silène, analogue à celui de Pan sur les monnaies de C. Vibius Pansa, est une allusion directe au surnom de Silanus, et la charrue qu’on voit parfois (n° 19) sous ce masque, est une arme parlante pour le nom de Bubulcus, bouvier, qu’ont porté les ancêtres du monétaire. La tête de la Santé ou Salus (n. 17 et 18), rappelle le temple consacré à cette divinité, pendant les guerres du Samnium, en 452 (302 av. J.-C.), par le dictateur C. Junius Bubulcus Brutus. Salus était d’origine sabine, et c’est pour ce motif que le temple dont nous parlons fut bâti près du Quirinal, sur la collis Salularis ; Fabius Pictor y avait exécuté des peintures murales célèbres dans l’antiquité ; la fête de la déesse se célébrait le 8 août . Le torques qui figure autour de cette tête de Salus, comme sur les pièces des Manlii, symbolise la parenté des Junii Silani avec les Manlii Torquati : le jurisconsulte T. Manlius Torquatus avait été adopté par D. Junius Silanus vers l’an 552 (202 av. J.-C.). Le bige de la Victoire, type des plus ordinaires sur les monnaies de la république, pourrait être en même temps une réminiscence des succès de M. Junius Silanus pendant la seconde guerre Punique. Les sesterces mentionnent la loi Plaulia-Papiria, en vertu de laquelle ils furent frappés : cette loi est de l’an 665 (89 av. J.-C.), ce qui nous donne la date de la charge de D. Junius Silanus comme magistrat monétaire; un de ses collègues paraît avoir été L. Calpurnius Piso Frugi. Lieux de découverte (193 exemplaires) Enregistrer
1191JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus
1191JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus Avers : ROMA Masque barbu de Silène à droite; le tout dans un torque; marque de contrôle derrière la tête. Revers : D·SILANVS·L·F / ROMA (Decimus [Iunius] Silanus Lucii Filius” Decimus Junius Silanus fils de Lucius) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant les rênes et une palme de la main gauche et un fouet de la main droite; sous le bige, un carnyx couché. British Museum 3.96g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Références : RRC 337/1b – B.20 (Junia) – Syd.644 Sur ce type de deniers, les marques de contrôles sont des lettres grecques. ROMA remplace l’araire au droit. Au droit le torque entourant le masque de Silène se réfère à Titus Manlius Torquatus qui fut adopté par D. Junius Silanus et fut préteur en 141 avant J.-C. Il est le grand-père de notre monétaire. L’araire et la tête de Salus entourée du torque font référence à C. Junius Bubulcus Brutus dit “le laboureur” qui avait écrasé les Samnites et avait fait ériger un temple en l’honneur de la déesse pour la remercier de sa protection en 302 avant J.-C. Le carnyx placé sous le bige au revers fait peut-être référence à une victoire sur les Gaulois. Variante 1 : lettre A derrière la tête de Silène à l’avers. British Museum 3.96g Variante 2 : lettre B derrière la tête de Silène à l’avers. British Museum 3.81g Variante 3 : lettre Théta derrière la tête de Silène à l’avers. British Museum 3.93g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Junius Silanus L. f. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.). Ce magistrat ne peut être Decimus Silanus qui fut édile en 684 (70 av. J.-C.) et consul en 692 (62 av. J.-C.), car le père de ce dernier portait le prénom de Marcus et non de Lucius, comme le veulent les monuments numismatiques. Le nom de L. Silanus ne se rencontre pas dans les historiens du temps de la république . Quant aux types des monnaies de D. Silanus, ils sont assez faciles à expliquer. Le masque de Silène, analogue à celui de Pan sur les monnaies de C. Vibius Pansa, est une allusion directe au surnom de Silanus, et la charrue qu’on voit parfois (n° 19) sous ce masque, est une arme parlante pour le nom de Bubulcus, bouvier, qu’ont porté les ancêtres du monétaire. La tête de la Santé ou Salus (n. 17 et 18), rappelle le temple consacré à cette divinité, pendant les guerres du Samnium, en 452 (302 av. J.-C.), par le dictateur C. Junius Bubulcus Brutus. Salus était d’origine sabine, et c’est pour ce motif que le temple dont nous parlons fut bâti près du Quirinal, sur la collis Salularis ; Fabius Pictor y avait exécuté des peintures murales célèbres dans l’antiquité ; la fête de la déesse se célébrait le 8 août . Le torques qui figure autour de cette tête de Salus, comme sur les pièces des Manlii, symbolise la parenté des Junii Silani avec les Manlii Torquati : le jurisconsulte T. Manlius Torquatus avait été adopté par D. Junius Silanus vers l’an 552 (202 av. J.-C.). Le bige de la Victoire, type des plus ordinaires sur les monnaies de la république, pourrait être en même temps une réminiscence des succès de M. Junius Silanus pendant la seconde guerre Punique. Les sesterces mentionnent la loi Plaulia-Papiria, en vertu de laquelle ils furent frappés : cette loi est de l’an 665 (89 av. J.-C.), ce qui nous donne la date de la charge de D. Junius Silanus comme magistrat monétaire; un de ses collègues paraît avoir été L. Calpurnius Piso Frugi. Lieux de découverte (56 exemplaires)
1190JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus
1190JU – Denier Junia – Decimus Junius Silanus Avers : Anépigraphe Masque barbu de Silène à droite, un araire sous la tête placé à droite et le tout dans un torque. Revers : D·SILANVS·L·F (Decimus [Iunius] Silanus Lucii Filius” Decimus Junius Silanus fils de Lucius) Victoria (la Victoire) dans un bige galopant à droite, tenant les rênes et une palme de la main gauche et un fouet de la main droite; sous le bige, un carnyx couché. British Museum 3.92g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 91 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Références : RRC 337/1a – B.19 (Junia) – Syd.644a Sur ce type de deniers, les marques de contrôles sont des lettres grecques. Au droit le torque entourant le masque de Silène se réfère à Titus Manlius Torquatus qui fut adopté par D. Junius Silanus et fut préteur en 141 avant J.-C. Il est le grand-père de notre monétaire. L’araire et la tête de Salus entourée du torque font référence à C. Junius Bubulcus Brutus dit “le laboureur” qui avait écrasé les Samnites et avait fait ériger un temple en l’honneur de la déesse pour la remercier de sa protection en 302 avant J.-C. Le carnyx placé sous le bige au revers fait peut-être référence à une victoire sur les Gaulois. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon D. Junius Silanus L. f. Monétaire vers 665 (89 av. J.-C.). Ce magistrat ne peut être Decimus Silanus qui fut édile en 684 (70 av. J.-C.) et consul en 692 (62 av. J.-C.), car le père de ce dernier portait le prénom de Marcus et non de Lucius, comme le veulent les monuments numismatiques. Le nom de L. Silanus ne se rencontre pas dans les historiens du temps de la république . Quant aux types des monnaies de D. Silanus, ils sont assez faciles à expliquer. Le masque de Silène, analogue à celui de Pan sur les monnaies de C. Vibius Pansa, est une allusion directe au surnom de Silanus, et la charrue qu’on voit parfois (n° 19) sous ce masque, est une arme parlante pour le nom de Bubulcus, bouvier, qu’ont porté les ancêtres du monétaire. La tête de la Santé ou Salus (n. 17 et 18), rappelle le temple consacré à cette divinité, pendant les guerres du Samnium, en 452 (302 av. J.-C.), par le dictateur C. Junius Bubulcus Brutus. Salus était d’origine sabine, et c’est pour ce motif que le temple dont nous parlons fut bâti près du Quirinal, sur la collis Salularis ; Fabius Pictor y avait exécuté des peintures murales célèbres dans l’antiquité ; la fête de la déesse se célébrait le 8 août . Le torques qui figure autour de cette tête de Salus, comme sur les pièces des Manlii, symbolise la parenté des Junii Silani avec les Manlii Torquati : le jurisconsulte T. Manlius Torquatus avait été adopté par D. Junius Silanus vers l’an 552 (202 av. J.-C.). Le bige de la Victoire, type des plus ordinaires sur les monnaies de la république, pourrait être en même temps une réminiscence des succès de M. Junius Silanus pendant la seconde guerre Punique. Les sesterces mentionnent la loi Plaulia-Papiria, en vertu de laquelle ils furent frappés : cette loi est de l’an 665 (89 av. J.-C.), ce qui nous donne la date de la charge de D. Junius Silanus comme magistrat monétaire; un de ses collègues paraît avoir été L. Calpurnius Piso Frugi. Lieux de découverte (114 exemplaires)
898JU – Denier Junia – Marcus Junius
898JU – Denier Junia – Marcus Junius Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, une tête d’âne tournée à gauche; devant marque de valeur X. Revers : M. IVNI // ROMA (Marcus Junius// Rome) Les Dioscures, Castor et Pollux, à cheval, galopant à droite; ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Bibliothèque nationale de France 4.29g INDICE DE RARETE : 4 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 145 avant J.C. Matière : Argent Gens : Junia Références : RRC 220/1 – B.8 (Junia) – Syd.408 Le denier valait 10 as (marque X) depuis sa création. E. A. Sydenham, suivi par H. Zehnacker pensent tous deux qu’il y avait deux ateliers, Rome et un atelier auxiliaire, confirmé par le monétaire qui frappa en même temps que M. Junius : C. Antestius, et qui présente, lui, un chien derrière la tête. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Junius Silanus. Monétaire vers 580 (174 av. J.-C.) On peut attribuer le denier qui porte le nom de M. Junius à un fils de M. Junius Silanus qui fut préteur en 542 (212 av. J.-C.). défendit, pendant la seconde guerre punique, Naples contre Annibal, servit en 554 (210 av. J.-C.) en Espagne, sous les ordres de P. Scipion, et fut tué en 558 ( 196 av. J.-C.) dans la bataille livrée aux Boii parle consul M. Marcellus. C’est Borghesi’et Mommsen qui ont proposé cette attribution ; le style du denier indique que M. Junius Silanus fut collègue de C. Antestius Labeo. La tête d’âne qui figure comme symbole, au droit, est une allusion au surnom de Silanus : c’est l’âne de Silène, le précepteur de Bacchus ; il est donc certain que le monétaire portait le surnom de Silanus. Lieux de découverte (398 exemplaires)