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Sidus Iulium

Sidus Iulium « Sidus Iulium » est un terme latin qui signifie « l’étoile de Jules ». Il fait référence à la comète qui est apparue en juillet 44 av. J.-C., peu de temps après l’assassinat de Jules César. L’apparition de cette comète, visible pendant sept jours, fut interprétée par les Romains comme un signe de la déification de César. Ils croyaient que c’était l’âme de César montant vers les cieux et qu’il était devenu un dieu. Voici les points clés concernant le Sidus Iulium : Un signe de divinité : La comète, également connue sous le nom de « Comète de César » ou Caesaris astrum, fut un élément crucial de la campagne politique menée par Octavien (futur empereur Auguste) pour honorer César et renforcer sa propre position en tant qu’héritier. En s’associant à Jules, désormais divinisé, Octavien légitimait son pouvoir et sa connexion divine. Représentation symbolique : Le Sidus Iulium est devenu un symbole proéminent sur les pièces de monnaie et les statues romaines. Une étoile ou une comète était souvent représentée au-dessus de la tête d’une statue du César divinisé (Divus Iulius). Cette représentation visuelle renforçait l’idée de son apothéose. Récits littéraires : La comète fut décrite par de célèbres auteurs romains, comme Pline l’Ancien et le poète Virgile, qui ont souligné sa brillance et sa signification. Impact historique : Le Sidus Iulium a joué un rôle majeur dans le paysage religieux et politique de Rome. Il a fourni une justification puissante et populaire à la déification de César, une décision initialement controversée, mais qui est finalement devenue un élément fondamental du culte impérial sous Auguste. Le Temple du Divin Jules (Templum Divi Iulii) fut construit sur le Forum romain en son honneur, et une statue de lui, ornée d’une étoile, y fut érigée. Denier Auguste

Clipeus Virtutis

Corona Civica – Dupliquer – [#188848] Un Clipeus Virtutis (qui signifie « bouclier de la vertu » en latin) était un bouclier en or décerné par le Sénat romain à Auguste, le premier empereur romain, en 27 av. J.-C. Ce bouclier était un symbole des vertus qu’il était censé posséder : Virtus (courage ou valeur) Clementia (clémence ou miséricorde) Justitia (justice) Pietas (piété ou sens du devoir) Le Clipeus Virtutis fut placé dans la Curie Julia, le siège du Sénat romain, en tant qu’honneur public. Cet acte faisait partie du processus par lequel le Sénat a officiellement reconnu l’autorité d’Auguste et son rôle dans le rétablissement de la paix et de la stabilité de la République romaine. Il symbolisait sa position unique de chef dont le pouvoir était enraciné dans ces qualités morales, plutôt que dans la seule force militaire. Aureus Auguste

Corona Civica

Corona Civica La corona civica (couronne civique) était une décoration militaire d’une grande distinction dans la Rome antique. Il s’agissait d’une couronne de feuilles de chêne décernée à un citoyen romain qui avait sauvé la vie d’un autre citoyen romain au combat. Voici les points essentiels concernant la corona civica : Aureus Auguste Les critères d’attribution : Pour recevoir la corona civica, un soldat devait remplir des conditions très spécifiques. Il devait sauver la vie d’un camarade citoyen, tuer l’adversaire de cet ennemi lors d’un combat au corps à corps, et tenir la position sur laquelle l’acte avait eu lieu le même jour. Un point crucial était que le citoyen sauvé devait confirmer personnellement l’acte de bravoure. Symbolisme : Le chêne était un arbre sacré pour Jupiter, le dieu principal des Romains, et il symbolisait également la force et la résistance. La couronne de feuilles de chêne représentait la valeur accordée à la vie d’un citoyen romain et le devoir d’un soldat de protéger ses camarades. Privilèges : La corona civica s’accompagnait de privilèges considérables. Le récipiendaire était exempté de tous les devoirs publics, une exemption qui s’étendait à son père et à son grand-père paternel. Il était également autorisé à porter la couronne lors de tous les événements publics et se voyait attribuer une place spéciale à côté des sénateurs. Importance historique : La corona civica était une part essentielle de la culture romaine, car elle mettait en lumière le lien entre la valeur individuelle et le devoir civique. C’était une manière de reconnaître et de récompenser les actes désintéressés qui bénéficiaient à la communauté. Le plus célèbre récipiendaire de la corona civica fut le premier empereur romain, Auguste, qui reçut cet honneur pour avoir mis fin aux guerres civiles qui avaient déchiré la République. La couronne devint un symbole de son autorité et de son rôle de « sauveur » du peuple romain.

Le Temple de Mars Ultor

Le Temple de Mars Ultor Le Temple de Mars Ultor (en latin : Templum Martis Ultoris), ou Temple de Mars le Vengeur, est un temple romain situé dans le forum d’Auguste à Rome. Il fut construit pour commémorer la victoire d’Auguste à la bataille de Philippes en 42 av. J.-C., où il vengea l’assassinat de son père adoptif, Jules César. Construction et Inauguration Vœu d’Auguste : Auguste fit le vœu de construire un temple dédié à Mars Vengeur avant la bataille de Philippes. Inauguration : Le temple fut finalement inauguré en 2 av. J.-C., bien que les travaux n’aient pas été totalement terminés. Emplacement : Il se dresse au fond du forum d’Auguste et est adossé à un grand mur en tuf de 30 mètres de haut, qui séparait le forum des quartiers d’habitation voisins et servait également de coupe-feu. Aureus Auguste Ruine du temple Rôle et Signification Le temple de Mars Ultor n’était pas un simple monument. Il jouait un rôle central dans la vie politique et militaire romaine : Centre militaire : Le Sénat s’y réunissait pour prendre les décisions liées à la guerre et pour ratifier les triomphes. Cérémonies d’État : Il servait de lieu pour de nombreuses cérémonies officielles, notamment celles de l’entrée dans l’âge adulte pour les jeunes Romains qui y recevaient leur toge. Symbole de la vengeance et de la paix : Le temple glorifiait la vengeance d’Auguste et le nouvel ordre qu’il avait instauré. Il contenait notamment les enseignes légionnaires récupérées des Parthes, un événement diplomatique majeur pour Rome. Statues et décorations : À l’intérieur de la cella (la pièce principale), se trouvaient des statues de Mars, Vénus (ancêtre mythique de la famille d’Auguste) et du Divin Jules. Architecture Le temple a été conçu sur un plan octostyle (huit colonnes en façade) et périptère sine postico (des colonnes sur les côtés, mais pas à l’arrière). Il était construit sur une plate-forme surélevée en opus caementicium recouverte de marbre. Il ne reste aujourd’hui que trois colonnes corinthiennes, qui témoignent de la grandeur de l’édifice. Les colonnes, d’une hauteur d’environ 17,7 mètres, étaient faites de marbre de Carrare.

Dolabella

Caducée – Dupliquer – [#5686] La Dolabella : un outil rituel de l’époque romaine   La dolabella était une petite hache ou hachette romaine, dont la forme était spécifiquement adaptée pour les rites religieux. Contrairement à une hache de travail (la securis), la dolabella était un instrument de cérémonie. Fonction et utilisation : Elle était l’un des instruments les plus importants dans le cadre des sacrifices publics et privés. Son rôle principal était de mettre à mort l’animal sacrifié. Le sacrifice était une cérémonie complexe et hautement ritualisée, et la mise à mort n’était pas un acte de violence brute, mais une étape sacrée du rituel. C’était généralement le rôle du victimarius, un assistant spécialisé, d’utiliser la dolabella ou un couteau de sacrifice (culter) pour accomplir cet acte. Importance symbolique : La dolabella symbolisait l’autorité et la légitimité du rituel. Elle était souvent représentée sur les autels et les monuments funéraires, aux côtés d’autres instruments sacrificiels comme la patera (coupe pour les libations), la simpulum (petite louche) et la praefericulum (cruche). Ces représentations visaient à souligner la pietas (la piété, le respect des dieux) et l’importance du défunt ou de la personne qui avait ordonné le sacrifice. Différence avec la dolabra : Il est important de ne pas confondre la dolabella (hachette de sacrifice) avec la dolabra. La dolabra était un outil polyvalent de l’armée romaine, combinant une hache et une pioche, utilisé principalement par les légionnaires pour la construction des fortifications et des tranchées. Bien que les deux noms soient similaires, leurs fonctions et leurs usages étaient très différents. Denier Anonyme – 209-208 avant J.C. Un nom aussi utilisé pour des personnes et des lieux   Le nom « Dolabella » était également un cognomen (surnom de famille) porté par plusieurs membres d’une branche de la gens (famille) Cornelia à Rome. L’un des plus célèbres fut Publius Cornelius Dolabella, gendre de Cicéron et consul suffect en 44 av. J.-C. De plus, il existe des monuments comme l’Arc de Dolabella et Silanus à Rome, construit par les consuls de l’an 10 de notre ère, qui n’a pas de lien direct avec la hache sacrificielle, mais avec les personnes qui l’ont fait ériger.

006AN – Aes signatum Anonyme

006AN – Aes signatum Anonyme Avers : Anépigraphe Épi de blé avec un point de chaque côté de la tige. Revers : Anépigraphe Trépied. SITNAM 1510g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 280 – 242 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Référence : RRC 6/1

2567AU – Aureus Auguste

2567AU – Aureus Auguste Avers : AVGVSTVS Tête nue d’Auguste à gauche. Revers : OB CIVIS SERVATOS Bouclier, inscrit S P Q R C LV en deux lignes, compris dans une couronne de chêne Heritage Auctions 7.82g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Caesaraugusta supposé Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : RIC 30b Cet exemplaire est le seul que j’ai pu observer.

2566AU – Aureus Auguste

2566AU – Aureus Auguste Avers : CAESAR Tête nue d’Auguste à droite. Revers : AVGVSTVS Génisse marchant lentement à droite. Numismatica Ars Classica 7.88g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 27-14 avant J.C. Matière : Or Gens : Julia Référence : non référencé Le portrait d’Auguste sur cet aureus continue de susciter des commentaires, et son talent artistique a conduit les chercheurs à conclure qu’il a été réalisé en Orient. Parmi les cinq matrices de portrait illustrées pour ces aurei dans Bahrtfeldt et Calicó, celle utilisée pour frapper cet aureus est sans doute la plus attrayante : nous voyons des traits nets et clairement modelés, suggérant que le graveur s’est rapproché de la marque. On observe différentes postures et angles de vue pour la génisse au revers. Habituellement, elle marche lentement vers la gauche ou vers la droite, la tête baissée, mais dans ce cas, il s’arrête complètement, la tête relevée. Étant donné que la posture des génisses ressemble à celle trouvée sur les aurei et que les deniers relativement abondants de ce type sont souvent attribués à Samos ou à Pergame (voir RIC 475), certains catalogueurs ont lié les deux coins. Cependant, le traitement stylistique est très différent et il est préférable d’inclure cette pièce dans le groupe du plus beau style du RIC 536-538, attribué à un atelier de monnaie incertain en Orient.On pense généralement que la génisse représente un groupe de statues en bronze coulées au Ve siècle avant JC. Après sa victoire à Actium, Auguste réquisitionna à Athènes quatre statues massives de bétail créées par le sculpteur Myron. Il s’agissait de prix monumentaux d’une grande antiquité, mais les Grecs ne pouvaient pas faire grand-chose pour s’y opposer, et Auguste les utilisa pour orner un autel dans son temple d’Apollon sur le Palatin. Il est intéressant de noter qu’une vache qui doit également représenter ces sculptures apparaît sur les monnaies de Vespasien frappées en 74 et 76, et puisque cet empereur utilisait les vaches de Myron pour décorer son nouveau Temple de Pax, achevé en 74, on trouve une bonne explication au recyclage de cette type augustéen attrayant

2565AU – Bronze Auguste

2565AU – Bronze Auguste Avers : AVGVST TR POT Tête nue d’Auguste à droite. Revers : SC Légende comprise dans un cercle linéaire, le tout dans une couronne de laurier. Münzkabinett der Universität Göttingen 8.9g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Antioche Datation : 23-14 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Julia Référence : RIC 529

2564AU – Cistophore Auguste

2564AU – Cistophore Auguste Avers : IMP IX TR PO IV Tête nue d’Auguste à droite. Revers : S P R SIGNIS RECEPTIS Arc de triomphe inscrit IMP IX TR PO IV surmonté d’un cocher en quadrige ; flanqué d’aquilas. CNG 11.51g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Pergame Datation : 19-18 avant J.C. Matière : Argent Gens : Julia Référence : RIC 508 Descriptif : Le cistophore est frappé pour les ateliers d’Ephèse et de Pergame. Il prend la suite des pièces autonomes qui elles-mêmes étaient les héritières des tétradrachmes cistophoriques attalides. C’est un tétradrachme léger ou pièce de trois deniers dans le système impérial. Son poids théorique se situe entre 10,5 et 12 scrupules romains. Moins de cinq exemplaires observés dont un qui s’est vendu pour 3500 Dollars lors de la vente Triton XXIV en 2021.