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1815JU – Aureus Brutus – L. Plaetorius Cestianus

Avers : BRVT IMP L. PLAET. CEST (Brutus imperator. Lucius Plaetorius Cestanius) Tête nue de Brutus à droite. Revers : EID MAR (Eidibus Martis) Bonnet de la liberté entre deux poignards. Roma Numismatics 8.06gr Indice de rareté Atelier Nord de la Grèce Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Plaetoria et Junia Référence : Non référencé par les ouvrages de référence Descriptif : Marcus Junius Brutus était le fils de l’ancienne maîtresse de Marcus Junius Brutus et Jules César, Servilia. En 59 av.J.-C., il acquit le nom alternatif de Quintus Caepio Brutus par adoption par son oncle, Quintus Servilius Caepio. Élevé par Porcius Cato, il a fait ses études en philosophie et en oratoire et a longtemps conservé une haine féroce pour le meurtrier de son père naturel, Pompée. Il a commencé sa carrière politique en 58 avant JC en accompagnant Caton à Chypre. En tant que triumvir monetalis vers 54 av. ) (Crawford 433/1 et 2, respectivement). En 53 avant J.C., Brutus a servi en Cilicie comme questeur d’Appius Claudius Pulcher, dont le successeur, Cicéron, a constaté que «l’honorable Brutus» prélevait 48 pour cent d’intérêts sur un prêt à la ville de Salamine à Chypre, contrairement à la lex Gabinia. Brutus, l’étudiant de principe, stoïque et platonicien qui a écrit un certain nombre de traités philosophiques et de poèmes, semble un tyrannicide improbable, tout à fait différent du véhément Cassius. Malgré sa haine de Pompée, il le suivit dans la guerre civile de 49 avant JC contre César, mais après la défaite du premier à Pharsale, il demanda et obtint le pardon de César. Il a commencé à jouir de la faveur de César et a été nommé gouverneur de la Gaule en 46 avant JC, préteur en 44 avant JC et consul désigné en 41 avant JC. Peut-être sous l’influence de sa deuxième épouse Porcia, la fille de Caton, Brutus a rejoint le complot contre César, devenant le chef aux côtés de Cassius. La réaction de la population à la suite des ides de mars a contraint Brutus à quitter Rome en avril 44 avant JC. La résolution du Sénat de le déclarer «ennemi public» le 28 novembre 44 avant JC fut bientôt abrogée et en février 43 avant JC, il fut nommé gouverneur de la Crète, des provinces des Balkans et plus tard de l’Asie. Suspectant les intentions d’Antoine et d’Octave, Brutus se rendit en Macédoine et gagna la loyauté de son gouverneur, Hortensius, et y leva une armée et s’empara d’une grande partie des fonds préparés par César pour son expédition parthe. Réussissant contre les Bessi en Thrace, il fut salué imperator par ses troupes, mais après l’établissement du triumvirat en novembre 43 avant JC, il fut de nouveau mis hors la loi et s’associa à Cassius à Sardes. À l’été 42 avant JC, ils ont marché à travers la Macédoine et en octobre ont rencontré Octavian sur la Via Egnatia juste à l’extérieur de Philippes et ont remporté la première bataille. Cassius, comme le montrent ses pièces de monnaie conservatrices, est resté fidèle à la vieille cause républicaine, tandis que Brutus a suivi la ligne d’auto-publicité d’Antoine dans le nouvel âge de la propagande politique sans honte et a frappé des pièces affichant son propre portrait. L’éloignement de Brutus de Cassius était effectivement complet lorsque cette pièce remarquablement affirmée a été frappée vantant le pileus ou bonnet de liberté (symbole des Dioscures, sauveurs de Rome, et traditionnellement donnée aux esclaves qui avaient reçu leur liberté) entre les poignards qui exécutaient César. Dans une tournure ironique du destin, Brutus s’est suicidé lors de la deuxième bataille à Philippes le 23 octobre 42 avant JC, en utilisant le poignard avec lequel il a assassiné César. Cette monnaie est une des rares mentionnés par un auteur classique, Dio Cassius, Roman History 47. 25, 3: « Brutus estampillé sur les pièces qui étaient frappées à sa propre ressemblance et un chapeau et deux poignards, indiquant ceci et par l’inscription que lui et Cassius avaient libéré la patrie.  » Les seuls portraits de Brutus bien identifiés se trouvent sur des pièces de monnaie portant son nom; tous les autres, que ce soit sur des pièces de monnaie ou d’autres artefacts, sont identifiés sur la base des trois numéros inscrits BRVTVS IMP (sur aurei) ou BRVT IMP (sur deniers). Une étude attentive des portraits de Brutus par S.Nodelman sépare ces portraits inscrits en trois catégories principales: un portrait de style «  baroque  » sur l’auréi de Casca, un style «  néoclassique  » sur l’auréi de Costa et un style «  réaliste  » sur l’auréi de Casca. le denarii ‘EID MAR’, que Nodelman décrit comme « le plus sobre et le plus précis » de tous. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plaetorius Cestianus. Ce personnage qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus durant la guerre civile qui suivit la mort de César, est inconnu dans l ‘histoire ses médailles dont les types se rapportent à Brutus, ont été frappées en Orient, avant la bataille de Philippes. Le buste de femme sur le n. II, paraît être celui de la Fortune que Brutus avait particulièrement besoin d’invoquer, tout autant, au moins, que la Liberté. Les ides de Mars inscrites sur le n. 13 avec le bonnet de la Liberté et deux poignards rappellent cyniquement le meurtre de Jules César.

1657JU – Aureus Brutus _ L. Plaetorius Cestianus

Avers : L·PLAET.CEST (Lucius Plaetorius Cestianus) Buste drapé et voilé de Cérès à droite surmonté d’une couronne. Revers : BRVT·IMP (Brutus Imperator) Hache et coupe. BNF 7.70gr Indice de rareté Atelier Nord de la Grèce ou Asie mineure Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Or Gens : Plaetoria et Junia Références : RRC 508/1 – B.51 (Junia) Descriptif : Ce splendide aureus de Brutus a été frappé en Asie mineure occidentale ou dans le nord de la Grèce peu de temps avant la bataille décisive de Philippes en octobre 42 avant JC, qui a mis fin à la cause républicaine dirigée par Brutus et Cassius lorsque leurs forces ont été vaincues par les armées combinées des triumvirs Octave et Marc Antoine. Les deux impérateurs se sont suicidés sur le terrain – Cassius début octobre quand il pensait à tort que Brutus avait été vaincu, et Brutus après un deuxième engagement plus tard dans le mois quand il est devenu évident que la cause républicaine était perdue – qui a quitté fermement le monde romain. entre les mains du deuxième triumvirat. Cette pièce a été frappée sous l’autorité du questeur (ou peut-être du proquesteur) L. Plaetorius Cestianus, qui était également responsable de l’émission finale de Brutus, le célèbre denier Eid Mar représentant le portrait de l’impérateur à l’avers et le cap de la liberté entre deux poignards avec la légende commémorant la date de l’assassinat de César au revers. L’avers représente ici une femme voilée et couronnée avec un polos, ou une couronne cylindrique, au sommet de sa tête. Bien que traditionnellement on pense que le portrait représente la déesse romaine Ceres, Crawford en RRC a remis en question cette identification et a suggéré que la figure pourrait être Diana à la place. La suggestion de Crawford semble toutefois improbable, et nous conservons en effet ici l’attribution traditionnelle. Cérès était souvent utilisée dans la monnaie romaine pour faire appel aux intérêts plébéiens, d’autant plus qu’elle était la protectrice divine de l’approvisionnement en céréales romaines (frumentarium). Ici, elle a peut-être aussi un rôle régénérateur dans la cause du libérateur de restaurer la République des déprédations de la dictature de César. Le revers rappelle l’appartenance de Brutus au plus ancien sacerdoce de Rome, les pontifices, l’office n’a gagné qu’avec le soutien direct de César. La hache et le culullus (un récipient en forme de corne utilisé dans les rites religieux romains) ont été utilisés par les prêtres lors du sacrifice d’un bœuf blanc, et dans l’art sont des emblèmes de la prêtrise, la notion ici de relier les devoirs sacerdotaux de Brutus avec son cause suggérant ainsi la justice divine. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plaetorius Cestianus. Monétaire entre 710 et 712 (44-42 av. J.-C.) Ce personnage qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus durant la guerre civile qui suivit la mort de César, est inconnu dans l’histoire ses médailles dont les types se rapportent à Brutus, ont été frappées en Orient, avant la bataille de Philippes. Le buste de femme sur le n. II, paraît être celui de la Fortune que Brutus avait particulièrement besoin d’invoquer, tout autant, au moins, que la Liberté. Les ides de Mars inscrites sur le n. 13 avec le bonnet de la Liberté et deux poignards rappellent cyniquement le meurtre de Jules César. Galerie (aureus classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1975,0821.1 Source : British Museum Poids : 7.59g

1659JU – Denier Brutus – L. Plaetorius Cestianus

Avers : BRVT IMP L. PLAET. CEST (Brutus imperator. Lucius Plaetorius Cestanius) Tête nue de Brutus à droite. Revers : EID MAR (Eidibus Martis) Bonnet de la liberté entre deux poignards. BNF 3.59gr Indice de rareté Atelier Nord de la Grèce Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria et Junia Référence : RRC 508/3 – B.51 (Junia) – Syd.1301 Descriptif : Marcus Junius Brutus était le fils de l’ancienne maîtresse de Marcus Junius Brutus et Jules César, Servilia. En 59 av.J.-C., il acquit le nom alternatif de Quintus Caepio Brutus par adoption par son oncle, Quintus Servilius Caepio. Élevé par Porcius Cato, il a fait ses études en philosophie et en oratoire et a longtemps conservé une haine féroce pour le meurtrier de son père naturel, Pompée. Il a commencé sa carrière politique en 58 avant JC en accompagnant Caton à Chypre. En tant que triumvir monetalis vers 54 av. ) (Crawford 433/1 et 2, respectivement). En 53 avant J.C., Brutus a servi en Cilicie comme questeur d’Appius Claudius Pulcher, dont le successeur, Cicéron, a constaté que «l’honorable Brutus» prélevait 48 pour cent d’intérêts sur un prêt à la ville de Salamine à Chypre, contrairement à la lex Gabinia. Brutus, l’étudiant de principe, stoïque et platonicien qui a écrit un certain nombre de traités philosophiques et de poèmes, semble un tyrannicide improbable, tout à fait différent du véhément Cassius. Malgré sa haine de Pompée, il le suivit dans la guerre civile de 49 avant JC contre César, mais après la défaite du premier à Pharsale, il demanda et obtint le pardon de César. Il a commencé à jouir de la faveur de César et a été nommé gouverneur de la Gaule en 46 avant JC, préteur en 44 avant JC et consul désigné en 41 avant JC. Peut-être sous l’influence de sa deuxième épouse Porcia, la fille de Caton, Brutus a rejoint le complot contre César, devenant le chef aux côtés de Cassius. La réaction de la population à la suite des ides de mars a contraint Brutus à quitter Rome en avril 44 avant JC. La résolution du Sénat de le déclarer «ennemi public» le 28 novembre 44 avant JC fut bientôt abrogée et en février 43 avant JC, il fut nommé gouverneur de la Crète, des provinces des Balkans et plus tard de l’Asie. Suspectant les intentions d’Antoine et d’Octave, Brutus se rendit en Macédoine et gagna la loyauté de son gouverneur, Hortensius, et y leva une armée et s’empara d’une grande partie des fonds préparés par César pour son expédition parthe. Réussissant contre les Bessi en Thrace, il fut salué imperator par ses troupes, mais après l’établissement du triumvirat en novembre 43 avant JC, il fut de nouveau mis hors la loi et s’associa à Cassius à Sardes. À l’été 42 avant JC, ils ont marché à travers la Macédoine et en octobre ont rencontré Octavian sur la Via Egnatia juste à l’extérieur de Philippes et ont remporté la première bataille. Cassius, comme le montrent ses pièces de monnaie conservatrices, est resté fidèle à la vieille cause républicaine, tandis que Brutus a suivi la ligne d’auto-publicité d’Antoine dans le nouvel âge de la propagande politique sans honte et a frappé des pièces affichant son propre portrait. L’éloignement de Brutus de Cassius était effectivement complet lorsque cette pièce remarquablement affirmée a été frappée vantant le pileus ou bonnet de liberté (symbole des Dioscures, sauveurs de Rome, et traditionnellement donnée aux esclaves qui avaient reçu leur liberté) entre les poignards qui exécutaient César. Dans une tournure ironique du destin, Brutus s’est suicidé lors de la deuxième bataille à Philippes le 23 octobre 42 avant JC, en utilisant le poignard avec lequel il a assassiné César. Cette monnaie est une des rares mentionnés par un auteur classique, Dio Cassius, Roman History 47. 25, 3: « Brutus estampillé sur les pièces qui étaient frappées à sa propre ressemblance et un chapeau et deux poignards, indiquant ceci et par l’inscription que lui et Cassius avaient libéré la patrie.  » Les seuls portraits de Brutus bien identifiés se trouvent sur des pièces de monnaie portant son nom; tous les autres, que ce soit sur des pièces de monnaie ou d’autres artefacts, sont identifiés sur la base des trois numéros inscrits BRVTVS IMP (sur aurei) ou BRVT IMP (sur deniers). Une étude attentive des portraits de Brutus par S.Nodelman sépare ces portraits inscrits en trois catégories principales: un portrait de style «  baroque  » sur l’auréi de Casca, un style «  néoclassique  » sur l’auréi de Costa et un style «  réaliste  » sur l’auréi de Casca. le denarii ‘EID MAR’, que Nodelman décrit comme « le plus sobre et le plus précis » de tous. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plaetorius Cestianus. Ce personnage qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus durant la guerre civile qui suivit la mort de César, est inconnu dans l ‘histoire ses médailles dont les types se rapportent à Brutus, ont été frappées en Orient, avant la bataille de Philippes. Le buste de femme sur le n. II, paraît être celui de la Fortune que Brutus avait particulièrement besoin d’invoquer, tout autant, au moins, que la Liberté. Les ides de Mars inscrites sur le n. 13 avec le bonnet de la Liberté et deux poignards rappellent cyniquement le meurtre de Jules César. Lieux de découverte (2 exemplaires) Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1860,0328.124 Source : British Museum Poids : 3.80g British Museum: 1855,0512.40 Source : British Museum Poids : 3.69g

1658JU – Denier Brutus _ L. Plaetorius Cestianus

Avers : L·PLAET.CEST (Lucius Plaetorius Cestianus) Buste drapé et voilé de Cérès à droite surmonté d’une couronne. Revers : BRVT·IMP (Brutus Imperator) Hache et coupe. BNF 3.80gr Indice de rareté Atelier Nord de la Grèce ou Asie mineure Datation : 43 – 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria et Junia Références : RRC 508/2 – B.51 (Junia) – Syd.1300 Descriptif : Ce splendide denier de Brutus a été frappé en Asie mineure occidentale ou dans le nord de la Grèce peu de temps avant la bataille décisive de Philippes en octobre 42 avant JC, qui a mis fin à la cause républicaine dirigée par Brutus et Cassius lorsque leurs forces ont été vaincues par les armées combinées des triumvirs Octave et Marc Antoine. Les deux impérateurs se sont suicidés sur le terrain – Cassius début octobre quand il pensait à tort que Brutus avait été vaincu, et Brutus après un deuxième engagement plus tard dans le mois quand il est devenu évident que la cause républicaine était perdue – qui a quitté fermement le monde romain. entre les mains du deuxième triumvirat. Cette pièce a été frappée sous l’autorité du questeur (ou peut-être du proquesteur) L. Plaetorius Cestianus, qui était également responsable de l’émission finale de Brutus, le célèbre denier Eid Mar représentant le portrait de l’impérateur à l’avers et le cap de la liberté entre deux poignards avec la légende commémorant la date de l’assassinat de César au revers. L’avers représente ici une femme voilée et couronnée avec un polos, ou une couronne cylindrique, au sommet de sa tête. Bien que traditionnellement on pense que le portrait représente la déesse romaine Ceres, Crawford en RRC a remis en question cette identification et a suggéré que la figure pourrait être Diana à la place. La suggestion de Crawford semble toutefois improbable, et nous conservons en effet ici l’attribution traditionnelle. Cérès était souvent utilisée dans la monnaie romaine pour faire appel aux intérêts plébéiens, d’autant plus qu’elle était la protectrice divine de l’approvisionnement en céréales romaines (frumentarium). Ici, elle a peut-être aussi un rôle régénérateur dans la cause du libérateur de restaurer la République des déprédations de la dictature de César. Le revers rappelle l’appartenance de Brutus au plus ancien sacerdoce de Rome, les pontifices, l’office n’a gagné qu’avec le soutien direct de César. La hache et le culullus (un récipient en forme de corne utilisé dans les rites religieux romains) ont été utilisés par les prêtres lors du sacrifice d’un bœuf blanc, et dans l’art sont des emblèmes de la prêtrise, la notion ici de relier les devoirs sacerdotaux de Brutus avec son cause suggérant ainsi la justice divine. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Plaetorius Cestianus. Monétaire entre 710 et 712 (44-42 av. J.-C.) Ce personnage qui fut lieutenant de Q. Caepio Brutus durant la guerre civile qui suivit la mort de César, est inconnu dans l’histoire ses médailles dont les types se rapportent à Brutus, ont été frappées en Orient, avant la bataille de Philippes. Le buste de femme sur le n. II, paraît être celui de la Fortune que Brutus avait particulièrement besoin d’invoquer, tout autant, au moins, que la Liberté. Les ides de Mars inscrites sur le n. 13 avec le bonnet de la Liberté et deux poignards rappellent cyniquement le meurtre de Jules César. Lieux de découverte (6 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: R.9252 Source : British Museum Poids : 3.83g British Museum: 2002,0102.4788 Source : British Museum Poids : 3.77g

1360PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus

Avers : CESTIANVS  Tête tourelée de Cybèle à droite avec la dépouille d’un lion sur l’épaule (griffe) un globe sous le menton; le tout dans une couronne. Revers : M PLAETORIVS AED CVR EX SC (Marcus Plætorius Ædilis Curilis ex Senatus Consulto, Marcus Plætorius Édile curule avec l’accord du Sénat) Chaise curule dans une couronne; une « marque de contrôle » dans le champ à gauche. BnF 3.95g Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 67 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 409/2 – B.3 (Plaetoria) – Syd.808 Descriptif : Droit et revers se rapportent à la charge de Marcus Plaetorius Cestianus qui fut Édile curule avec l’accord du Sénat. Le droit se rapporte aux “Ludi Megalenses” qui étaient placés sous la responsabilité des Édiles curules et étaient dédiés à Cybèle. Créés en 204 avant J.-C., ils se déroulaient du 4 au 10 avril avec des courses de chars et de chevaux ainsi que des représentations théâtrales. Galerie : Vous trouverez dans l’article ci-dessous les différentes marques de contrôle que j’ai pu identifier pour ce denier, soit 47 variantes. Les-marques-de-controle-du-denier-de-marcus-plaetorius-cestianus Cliquez ici pour accéder a l’article de ce denier Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse Sors, au revers du n. 10, justifie les conjectures que nous avons formulées tout à l’heure, et rappelle les bustes des Forlunae Antiates, sur les deniers de Q. Rustius. Au-dessous, est placé non point, comme on l’a cru, un socle de statue sur lequel serait inscrit le mot sors, mais un cartouche terminé en queue d’aronde et qui est l’image de l’un de ces sortes que les fouilles archéologiques ont mis au jour, à Pompéï notamment, et à l’aide desquels on jetait des sorts et on prédisait l’avenir . Lieux de découverte (148 exemplaires) Enregistrer

1359PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus

Avers : CESTIANVS / S.C (Cestianus/ Senatus Consulto, Cestianus/ avec l’accord du Sénat) Buste ailé, casqué, lauré, couronné d’épis et drapé de Vacuna à droite avec une corne d’abondance; le tout entouré de la stemma, “corona infula”. Revers : M. PLAETORIVS. M. F. AED – CVR (Marcus Plætorius Marci Filius Ædilis Curilis, Marcus Plætorius fils de Marc Édile curule) Aigle debout à droite sur un foudre, détournant la tête à gauche; le tout entouré de la stemma “corona infula”, (bandelette de laine). BnF 4.11g Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 67 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 409/1 – B.4 (Plaetoria) – Syd.809 Descriptif : Vacuna, divinité d’origine sabine, est assimilable à Cérès. Elle est la déesse du repos des champs. Au revers, la magistrature d’édile curule est donnée (AED CVR), ce qui indique la position sénatoriale du monétaire dans le cursus honorum qui pouvait le mener jusqu’au Consulat. Il fallait être âgé de plus de trente-sept ans pour accéder à ce poste avant d’effectuer la préture. Lieux de découverte (201 exemplaires) Enregistrer Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Lon ginus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse Sors, au revers du n. 10, justifie les conjectures que nous avons formulées tout à l’heure, et rappelle les bustes des Forlunae Antiates, sur les deniers de Q. Rustius. Au-dessous, est placé non point, comme on l’a cru, un socle de statue sur lequel serait inscrit le mot sors, mais un cartouche terminé en queue d’aronde et qui est l’image de l’un de ces sortes que les fouilles archéologiques ont mis au jour, à Pompéï notamment, et à l’aide desquels on jetait des sorts et on prédisait l’avenir . Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 2002,0102.4019 Source : British Museum Poids : 4.05g British Museum: 1877,0712.10 Source : British Museum Poids : 3.89g

1353PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus

Avers : Anépigraphe Tête masculine juvénile (Bonus Eventus) à droite, les cheveux longs; derrière, marque de contrôle. Revers : M. PLAETORI/ CEST. EX. S. C (Marcus Plætorius / Cestianus Ex Senatus Consulto, Marcus Plaetorius / Cestianus par décret du Sénat) Caducée ailé. BnF 3.78g Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 69 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 405/5 – B.5 (Plaetoria) – Syd.807 Descriptif : Galba a frappé ce denier avec l’accord du Sénat en tant qu’édile curule, c’est-à-dire patricien chargé d’intervenir comme juge dans les litiges sur les marchés. Ils prennent des édits “edictum” qui finissent par former un “codex“ (code du Commerce). Sulpicius Galba fut nommé Pontife en 69 avant J.-C. ce que rappellent les trois instruments pontificaux des collèges sacerdotaux du revers. Publius Sulpicius Galba devait participer au procès de Verres, gouverneur prévaricateur de Sicile en 70 avant J.-C., mais fut rejeté par ce dernier qui craignait sa sévérité. Marques de contrôle : Retrouvez dans cet article, les différentes marques de contrôle que j’ai pu répertorier sur ce denier, soit 45 symboles différents. https://www.lesdioscures.com/les-deniers-de-marcus-plaetorius-cestianus-1353pl/ Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse Sors, au revers du n. 10, justifie les conjectures que nous avons formulées tout à l’heure, et rappelle les bustes des Forlunae Antiates, sur les deniers de Q. Rustius. Au-dessous, est placé non point, comme on l’a cru, un socle de statue sur lequel serait inscrit le mot sors, mais un cartouche terminé en queue d’aronde et qui est l’image de l’un de ces sortes que les fouilles archéologiques ont mis au jour, à Pompéï notamment, et à l’aide desquels on jetait des sorts et on prédisait l’avenir . Lieux de découverte (87 exemplaires) Enregistrer Enregistrer

1352PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus

Avers : Anépigraphe Buste de Prosperpine (déesse des saisons) diadémé et drapé à droite; derrière la tête une marque de contrôle.. Revers : M. PLAETORI/ CEST. EX. [S. C.] (Marcus Plætorius Cestianus ex Senatus Consulto, Marcus Plaetorius/ Cestianus par décret du Sénat) Vase à sacrifice (capis) et torche allumée. La légende peut-être disposée différemment. BnF 3.76g Indice de rareté   Atelier Datation : 69 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 405/4b – B.7 (Plaetoria) – Syd.803 Descriptif : Comme le fait remarquer D. R. Sear ce denier pourrait commémorer les « Ludi Florales » ou jeux de Flore, institués en 240 ou 238 avant J.-C. Ils furent créés à la demande des prêtres des livres sibyllins. Les livres sibyllins (libri Sibyllini ou libri Fatales) étaient des prophéties d’origine étrusque qui étaient conservées dans le temple de Jupiter Capitolin à Rome. Les jeux de Flore se déroulaient du 28 avril au 2 mai. Ils comprenaient des jeux du cirque et des représentations théâtrales. La légende du revers offre des variétés dans sa disposition et la torche est droite ou légèrement inclinée. Les auteurs du CMDRR. ont isolé au total cinq variétés différentes en fonction de la disposition des légendes. Ernest Babelon a répertorié au droit de ce denier les symboles suivants : Bâton, Coquillage, Coupe à deux anses, Fuseau, Mouche, Oiseau, Palme, Papillon, Vase. Variante 1 : Légende du revers M·PLAETORI CEST·S·C ; le symbole à l’avers est une coupe. Références : RRC 405/4a – Syd.804 Moins de quinze exemplaires observés. BM 3.80g Variante 2 : Légende du revers M. PLAETORI/ CEST. EX. [S. C.] Références : RRC 405/4b – B.7 (Plaetoria) – Syd.803 BM 4.14g Variante 3 : Sans marque de contrôle à l’avers. Référence : RRC 405/4c Moins de dix exemplaires observés. BM 3.85g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse Sors, au revers du n. 10, justifie les conjectures que nous avons formulées tout à l’heure, et rappelle les bustes des Forlunae Antiates, sur les deniers de Q. Rustius. Au-dessous, est placé non point, comme on l’a cru, un socle de statue sur lequel serait inscrit le mot sors, mais un cartouche terminé en queue d’aronde et qui est l’image de l’un de ces sortes que les fouilles archéologiques ont mis au jour, à Pompéï notamment, et à l’aide desquels on jetait des sorts et on prédisait l’avenir . Lieux de découverte (16 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Galerie variante 2 (deniers classés par ordre alphabétique des symboles de contrôle à l’avers) BnF: REP-16738 Source : Bibliothèque nationale de France Poids : 3.87g Symbole à l’avers : Bâton British Museum: 2002,0102.3810 Source : British Museum Poids : 3.77g Symbole à l’avers : Bouclier British Museum: 1843,0116.207 Source : British Museum Poids

1351PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus

Avers : Anépigraphe Buste de Prosperpine (déesse des saisons) diadémé et drapé à droite; derrière la tête, avec ou sans marque de contrôle. Revers : M. PLAETORI / CEST. EX. S. C (Marcus Plætorius / Cestianus Ex Senatus Consulto, Marcus Plaetorius / Cestianus par décret du Sénat) Caducée ailé. BnF 4.01g Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 69 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 405/3b – B.6 (Plaetoria) – Syd.806 Descriptif : Comme le fait remarquer D. R. Sear ce denier pourrait commémorer les « Ludi Florales » ou jeux de Flore, institués en 240 ou 238 avant J.-C. Ils furent créés à la demande des prêtres des livres sibyllins. Les livres sibyllins (libri Sibyllini ou libri Fatales) étaient des prophéties d’origine étrusque qui étaient conservées dans le temple de Jupiter Capitolin à Rome. Les jeux de Flore se déroulaient du 28 avril au 2 mai. Ils comprenaient des jeux du cirque et des représentations théâtrales. Ernest Babelon répertorie au droit les symboles suivants : Amphore, Carquois, Coquillage, Dauphin, Fuseau, Héron, Insecte, Lézard, Mouche, Oiseau, Palme, Papillon, Praefericulum, Simpulum, Tige de fleur, Vase. Variante 1 : Sans marque de contrôle et légende du revers inversement disposée. Références : RRC 405/3a – Syd.805 Moins de quinze exemplaires de cette variante observé. BM 3.95gr Variante 2 : Avec marque de contrôle derrière le Buste de Prosperpine. Références : RRC 405/3b – B.6 (Plaetoria) – Syd.806 En bas de l’article, retrouvez les différents symboles de contrôle présents sur cette variante. BM 3.89gr Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse Sors, au revers du n. 10, justifie les conjectures que nous avons formulées tout à l’heure, et rappelle les bustes des Forlunae Antiates, sur les deniers de Q. Rustius. Au-dessous, est placé non point, comme on l’a cru, un socle de statue sur lequel serait inscrit le mot sors, mais un cartouche terminé en queue d’aronde et qui est l’image de l’un de ces sortes que les fouilles archéologiques ont mis au jour, à Pompéï notamment, et à l’aide desquels on jetait des sorts et on prédisait l’avenir . Lieux de découverte (61 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre alphabétique des symboles de contrôle présent sur la variante 2) British Museum: 2002,0102.3820 Source : British Museum Poids : 3.92g Symbole : amphore British Museum: R.8589 Source : British Museum Poids : 3.55g Symbole : bâton British Museum: 2002,0102.3821 Source : British Museum Poids : 3.98g Symbole : bâton recourbé British Museum: R.8588 Source : British Museum Poids : 3.99g Symbole : bouclier British Museum: 2002,0102.3822 Source : British Museum Poids : 3.74g Symbole : branche British Museum: 2002,0102.3819

1350PL – Denier Plaetoria – Marcus Plaetorius Cestianus

Avers : Anépigraphe Buste drapé de Fortuna à droite; derrière la tête, marque de contrôle. Revers : M PLAETORI CEST S·C SORS (Marcus Plaetorius Cestianus, Senatus Consulto) Buste de Sors de face légèrement incliné à droite; tablette avec inscription Sors dessus. BnF 4.02g Indice de rareté Atelier  Rome Datation : 69 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 405/2 – B.10 (Plaetoria) – Syd.801 Descriptif : Le Sort pour les anciens, est la part d’existence, ou, pour mieux dire, la part de biens et de maux dévolue à chaque être vivant, par le Destin. Ce mot étant du féminin en latin, les Romains avaient fait de la déesse Sors une fille de Saturne, et on lui rendait les mêmes hommages qu’au Destin ou à la Destinée. Elle était représentée sous les traits d’une jeune fille, à la parure recherchée, tenant sur sa poitrine une petite boîte carrée, propre à contenir ce qui est nécessaire pour tirer les sorts ou prédire l’avenir. Lieux de découverte (18 exemplaires) Enregistrer Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron  nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse Sors, au revers du n. 10, justifie les conjectures que nous avons formulées tout à l’heure, et rappelle les bustes des Forlunae Antiates, sur les deniers de Q. Rustius. Au-dessous, est placé non point, comme on l’a cru, un socle de statue sur lequel serait inscrit le mot sors, mais un cartouche terminé en queue d’aronde et qui est l’image de l’un de ces sortes que les fouilles archéologiques ont mis au jour, à Pompéï notamment, et à l’aide desquels on jetait des sorts et on prédisait l’avenir . Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) British Museum: 1902,0206.146 Source : British Museum Poids : 4.03g British Museum: 1902,0206.145 Source : British Museum Poids : 3.98g