1176PO – Sextans Pomponia – Lucius Pomponius Molo

1176PO – Sextans Pomponia – Lucius Pomponius Molo Avers : Anépigraphe Tête de Mercure à droite, avec le pétase sur l’épaule. Revers : (LP)O(MP). ROMA (Lucius Pomponius. Rome) Proue de navire à droite, devant deux points. Bibliothèque nationale de France 5.3g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pomponia Références : RRC 334/6 – B.5 (Pomponia) Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Pomponius Molo. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Ce personnage est inconnu dans l’histoire et l’on ne voit pas que le cognomen Molo ait été porté par un autre. Son denier est fort intéressant parce qu’il fait allusion aux prétentions des Pomponii qui se disaient descendus de Pompo, fils de Numa. La tête d ‘Apollon figure au droit, et au revers on voit un sacrifice à ce dieu offert par le roi Numa lui-même. D’après les rites romains, le pontife devait toujours avoir la tête voilée; ici, la tête de Numa n’est pas recouverte d’une draperie, ce qui indique que le sacrifice du bouc est accompli selon les rites grecs. Cavedoni qui a fait cette remarque, cite un passage de Tite Live qui la confirme : Senatus consultum factum est, ut decemviri sacra graeco ritu facerent Apollini bove aurato et capris duabus albis auratis. Ce texte se rapporte à l’an 542 (212 av. J.-C.) et prouve que les sacrifices graeco ritu continuèrent longtemps à être en usage à Rome. Le denier de L. Pomponius Molo a une grande analogie de fabrique avec le denier frappé par le collège composé de L. Caecilius Metellus, C. Poblicius Malleolus et A. Postumius Albinus.
1175PO – Quadrans Pomponia – Lucius Pomponius Molo

1175PO – Quadrans Pomponia – Lucius Pomponius Molo Avers : Anépigraphe Tête d’Hercule à gauche, coiffée de la peau de lion dans le champ, derrière trois points. Revers : (LP)O(MP). ROMA (Lucius Pomponius. Rome) Proue de navire à droite, devant trois points. Bibliothèque nationale de France 7.63g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pomponia Références : RRC 334/5 – B.4 (Pomponia) – Syd.608c Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Pomponius Molo. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Ce personnage est inconnu dans l’histoire et l’on ne voit pas que le cognomen Molo ait été porté par un autre. Son denier est fort intéressant parce qu’il fait allusion aux prétentions des Pomponii qui se disaient descendus de Pompo, fils de Numa. La tête d ‘Apollon figure au droit, et au revers on voit un sacrifice à ce dieu offert par le roi Numa lui-même. D’après les rites romains, le pontife devait toujours avoir la tête voilée; ici, la tête de Numa n’est pas recouverte d’une draperie, ce qui indique que le sacrifice du bouc est accompli selon les rites grecs. Cavedoni qui a fait cette remarque, cite un passage de Tite Live qui la confirme : Senatus consultum factum est, ut decemviri sacra graeco ritu facerent Apollini bove aurato et capris duabus albis auratis. Ce texte se rapporte à l’an 542 (212 av. J.-C.) et prouve que les sacrifices graeco ritu continuèrent longtemps à être en usage à Rome. Le denier de L. Pomponius Molo a une grande analogie de fabrique avec le denier frappé par le collège composé de L. Caecilius Metellus, C. Poblicius Malleolus et A. Postumius Albinus.
1174PO – Triens Pomponia – Lucius Pomponius Molo

1174PO – Triens Pomponia – Lucius Pomponius Molo Avers : Anépigraphe Tête de Minerve à droite; au-dessus, quatre points. Revers : (LP)O(MP). ROMA (Lucius Pomponius. Rome) Proue de navire à droite, devant quatre points. Bibliothèque nationale de France 9.61g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pomponia Références : RRC 334/4 – B.3 (Pomponia) – Syd.608b Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Pomponius Molo. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Ce personnage est inconnu dans l’histoire et l’on ne voit pas que le cognomen Molo ait été porté par un autre. Son denier est fort intéressant parce qu’il fait allusion aux prétentions des Pomponii qui se disaient descendus de Pompo, fils de Numa. La tête d ‘Apollon figure au droit, et au revers on voit un sacrifice à ce dieu offert par le roi Numa lui-même. D’après les rites romains, le pontife devait toujours avoir la tête voilée; ici, la tête de Numa n’est pas recouverte d’une draperie, ce qui indique que le sacrifice du bouc est accompli selon les rites grecs. Cavedoni qui a fait cette remarque, cite un passage de Tite Live qui la confirme : Senatus consultum factum est, ut decemviri sacra graeco ritu facerent Apollini bove aurato et capris duabus albis auratis. Ce texte se rapporte à l’an 542 (212 av. J.-C.) et prouve que les sacrifices graeco ritu continuèrent longtemps à être en usage à Rome. Le denier de L. Pomponius Molo a une grande analogie de fabrique avec le denier frappé par le collège composé de L. Caecilius Metellus, C. Poblicius Malleolus et A. Postumius Albinus.
1173PO – Semis Pomponia – Lucius Pomponius Molo

1173PO – Semis Pomponia – Lucius Pomponius Molo Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : (LP)O(MP). ROMA (Lucius Pomponius. Rome) Proue de navire à droite, devant marque de valeur S. British Museum 12.46g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pomponia Références : RRC 334/3a – B.2 (Pomponia) – Syd.608a Variante : La marque de valeur S est devant la tête de Saturne à l’avers. Référence : RRC 334/3b British Museum 20.06g
1172PO – As Pomponia – Lucius Pomponius Molo

1172PO – As Pomponia – Lucius Pomponius Molo Avers : Anépigraphe Tête laurée de Janus, au-dessus marque de valeur I. Revers : (LP)O(MP). ROMA (Lucius Pomponius. Rome) Proue de navire à droite. Bibliothèque nationale de France 24.49g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 97 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Pomponia Références : RRC 334/2 – B.1 (Pomponia) – Syd.608 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Pomponius Molo. Monétaire vers 660 (94 av. J.-C.) Ce personnage est inconnu dans l’histoire et l’on ne voit pas que le cognomen Molo ait été porté par un autre. Son denier est fort intéressant parce qu’il fait allusion aux prétentions des Pomponii qui se disaient descendus de Pompo, fils de Numa. La tête d ‘Apollon figure au droit, et au revers on voit un sacrifice à ce dieu offert par le roi Numa lui-même. D’après les rites romains, le pontife devait toujours avoir la tête voilée; ici, la tête de Numa n’est pas recouverte d’une draperie, ce qui indique que le sacrifice du bouc est accompli selon les rites grecs. Cavedoni qui a fait cette remarque, cite un passage de Tite Live qui la confirme : Senatus consultum factum est, ut decemviri sacra graeco ritu facerent Apollini bove aurato et capris duabus albis auratis. Ce texte se rapporte à l’an 542 (212 av. J.-C.) et prouve que les sacrifices graeco ritu continuèrent longtemps à être en usage à Rome. Le denier de L. Pomponius Molo a une grande analogie de fabrique avec le denier frappé par le collège composé de L. Caecilius Metellus, C. Poblicius Malleolus et A. Postumius Albinus.
1370PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1370PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; derrière la tête, une couronne. Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Polymnia (Polymnie, muse de la rhétorique) debout de face, tournée à droite, vue de face, pensive. British Museum 4.06g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/10a – B15 (Pomponia) – Syd.817 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. Variante Q·POMPONI MVSA au revers. Références : RRC 410/10b – Syd.818 British Museum 4.16g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées. Lieux de découverte (7 exemplaires)
1369PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1369PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête laurée d’Apollon à droite; derrière, une sandale (calceus). Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Thalia (Thalie), muse de la Comédie debout à gauche, tenant un masque comique de la main droite et un pedum; le bras gauche appuyé sur une colonne. INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/9a – B.21 (Pomponia) – Syd.822 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. Variante sans pedum au revers Références : RRC 410/9b – Syd.821 British Museum 4.14g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées. Lieux de découverte (8 exemplaires)
1368PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1368PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, une étoile à huit branches. Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Urania (Uranie, muse de l’Astronomie) debout à gauche, drapée, tenant sa robe de la main gauche et pointant de la main droite un bâton au-dessus d’un globe terrestre posé sur un trépied. British Museum 3.94g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/8 – B.21 (Pomponia) – Syd.823 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées. Lieux de découverte (26 exemplaires)
1367PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1367PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, soit une tortue ou soit une fleur. Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Terpsichore, debout à droite, portant une lyre de la main droite et un plectre de la gauche. British Museum 3.97g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Référence : RRC 410/7 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. La légende du revers peut être disposée de deux façons différentes, avec en outre soit une tortue ou soit un plectrum derrière la tête d’Apollon au droit. Variante 1 : Tortue au droit et légende MVSA / Q POMPONI au revers Références : RRC 410/7a – Syd. 819a British Museum 3.96g Variante 2 : Fleur au droit et légende MVSA / Q POMPONI au revers Références : RRC 410/7b – Syd. 819 British Museum 3.98g Variante 3 : Tortue au droit et légende Q POMPONI / MVSA au revers Références : RRC 410/7c – Syd. 820 British Museum 3.97g Variante 4 : Fleur au droit et légende Q POMPONI / MVSA au revers Références : RRC 410/7d – Syd. 820a British Museum 4.11g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées. Lieux de découverte (21 exemplaires)
1366PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa

1366PO – Denier Pomponia – Quintus Pomponius Musa Avers : Anépigraphe Tête d’Apollon lauré à droite; derrière, une fleur. Revers : Q • POMPONI / MVSA (Quintus Pomponius Musa) Erato (muse de l’érotisme), debout à droite, jouant de la lyre. British Museum 4.02g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 66 avant J.C. Matière : Argent Gens : Pomponia Références : RRC 410/6 – B.12 (Pomponia) – Syd.814 La série des deniers de Quintus Pomponius Musa est la plus importante jamais frappée pour un seul monétaire et comprend au total dix pièces différentes, construite au départ sur un jeu de mot entre les neuf Muses et le cognomen du monétaire. Outre Hercule Musagetes, sont représentées au revers : Calliope, muse de la poésie épique; Clio, muse de l’histoire; Melpomène, muse de la tragédie; Euterpe, muse de la poésie lyrique; Erato, muse de la musique et de la poésie érotique; Terpischore, muse de la danse; Uranie, muse de l’astronomie; Thalie, muse de la comédie; et Polymnie, muse de la rhétorique. Ce monnayage est peut-être aussi lié au petit temple de l’Hercule des Muses “Herculis Musarum Ædes”. Ce temple était situé dans le Cirque Maxime, près du portique d’Octave. Il fut construit par Marcus Fulvius Nobilior afin de commémorer ses victoires remportées deux ans plus tôt sur les Acarnaniens en 189 avant J.-C. après son triomphe et dédicacé le 30 juin 187 avant J.-C. Neuf statues des Muses et une d’Hercule jouant de la lyre, venant d’Ambracie, furent placées dans le temple. Il pourrait s’agir des représentations figurées au revers de nos deniers. Le temple sera restauré en 29 avant J.-C. par Lucius Marcius Philippus et inclus dans le Porticus Philippi. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Q. Pomponius Musa. Monétaire vers 690 (64 av. J.-C.) Ce magistrat n’est pas cité dans les auteurs et l’on ne connait historiquement des personnages avec le nom de Pomponius Musa que du temps de l’empire . Néanmoins les monnaies qui suivent sont fort intéressantes, et Borghesi les a expliquées très ingénieusement. Les neuf muses qui y sont représentées, font allusion au surnom du monétaire Musa. Ces types reproduisent probablement le groupe d’Hercule et des neuf muses que M.Fulvius Nobilior dédia en 567 (187 av. J.-C.) dans le temple d’Hercule, chef du choeur des Muses, ou Musagètes (Hercules Musarum) . La tête qui figure au droit, est celle d’Apollon; chacune des neuf soeurs est représentée avec ses attributs spéciaux : Calliope, muse de la poésie épique et qui avait la plus belle voix, chante en s’accompagnant de la lyre; Clio, muse de l’histoire, lit sur un volumen qu’elle tient déroulé ; Erato, muse de la poésie érotique, joue de la lyre; Euterpe, muse de la poésie lyrique, tient une double flûte; Melpomène, muse de la tragédie, tient un masque et une massue; Polymnie, muse de la rhétorique, tient un volumen et fait le geste oratoire; Terpsichore, muse de la danse, tient la harpe et le plectrum qu’elle a inventés; Thalie, muse de la comédie, tient un masque et un pedum ou bâton pastoral; Uranie, muse de l’astronomie, touche de sa baguette un globe céleste. Ces figures des neuf Muses sont intéressantes à comparer avec les nombreuses statues ou représentations de toutes sortes des mêmes divinités, que possèdent les musées.