758OP – Semis Opimia – Opeimius

758OP – Semis Opimia – Opeimius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite ; derrière marque de valeur S. Revers : OPEI / ROMA Proue de navire; à droite, devant marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 11.04g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Opimia Références : RRC 190/2 – B.8 (Opimia) – Syd. 363a Cette monnaie est généralement attribuée à Quintus Opimius. Période d’activité en tant que monétaire : 169–158 av. J.-C. (date approximative pour la frappe de cette série). Rôle : À l’époque républicaine, les monétaires (souvent appelés tresviri aere argento auro flando feriundo, ou triumvirs monétaires) étaient des magistrats juniors responsables de la frappe des monnaies à Rome. La Famille Opimia Bien que le rôle de monétaire de Quintus Opimius ne soit pas, en soi, le plus marquant de sa carrière, il appartient à une famille (la gens Opimia) qui a joué un rôle important dans l’histoire romaine, en particulier : Quintus Opimius lui-même (le monétaire présumé) : Il devint Consul en 154 av. J.-C. (après avoir été monétaire). Il est connu pour être intervenu militairement en Gaule transalpine (dans le sud de la France actuelle) pour défendre Massilia (Marseille) contre les Ligures. Lucius Opimius (son fils) : Le membre le plus célèbre de cette famille est probablement son fils, Lucius Opimius, qui devint Consul en 121 av. J.-C. Lucius Opimius est tristement célèbre dans l’histoire romaine pour avoir été le consul qui a fait exécuter le tribun de la plèbe, Caius Gracchus, et plusieurs milliers de ses partisans en vertu d’un senatus consultum ultimum (un décret d’urgence du Sénat), marquant un épisode sanglant des conflits politiques à Rome. En résumé, le monétaire qui a frappé cette monnaie est Quintus Opimius, dont le nom de famille est devenu célèbre peu de temps après, sous son consulat, et surtout sous celui de son fils. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Opeimius.Monétaire vers l’an 545 (209 av. J.-C.). Les monnaies qui portent Opei(mius), se distinguent par le poidset la légende des pièces que nous venons de décrire. L’as pèse 26 grammes, tandis que l’as du magistrat précédent pèse environ 30 grammes. Il est évident qu ‘il s ‘agit d ‘un autre monétaire, peut-être son fils ou son frère; mais on ne peut rien dire de précis à cet égard.
753CO – Semis Cornelia – P. Cornelius Blasio

753CO – Semis Cornelia – P. Cornelius Blasio Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite; derrière marque de valeur S. Revers : P.BLAS / ROMA Proue de navire; à droite, devant marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 13.56g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Cornelia Références : RRC 189/2 – B.7 (Cornelia) – Syd. 370a Le monétaire associé à cette monnaie est P. Cornelius Blasio. 1. Identité et Famille Nom complet : P. Cornelius Blasio (Publius Cornelius Blasio). Gens : Il appartient à la gens Cornelia, l’une des familles patriciennes les plus anciennes et les plus importantes de Rome, ayant fourni un grand nombre de magistrats. Filiation : Selon l’historien Ernest Babelon, ce monétaire serait le fils d’un Cn. Cornelius Blasio qui fut préteur en Sicile en 194 av. J.-C. 2. Fonction de Monétaire Titre : Il était probablement un tresvir monetalis (un des « trois hommes chargés de frapper le bronze, l’argent et l’or »), la fonction responsable de l’émission des monnaies républicaines. Période d’émission : Ses émissions, dont cette monnaie, sont datées par Michael Crawford (RRC) autour de 189 av. J.-C. (d’autres sources le placent parfois entre 169 et 158 av. J.-C. pour l’ensemble de ses bronzes). Monnaies émises : Il a émis une série de monnaies de bronze (l’As, le Semis, le Triens, le Quadrans et le Sextans) portant la légende P. BLAS. 3. Carrière Politique (éléments postérieurs) L’identité précise du monétaire avec des personnages historiques mentionnés par les sources est parfois complexe, mais il est possible qu’il corresponde à la personne suivante : P. Cornelius Blasio (Praetor) : Tite-Live mentionne un P. Cornelius Blasio qui fut envoyé comme ambassadeur en 170 av. J.-C. auprès des Carni, des Istri et des Iapydes. Deux ans plus tard (vers 168 av. J.-C.), ce même individu aurait servi de médiateur entre les Pisani et les Lunenses pour la fixation de leurs frontières. Il est probable que le monétaire qui a frappé cette monnaie soit le même homme qui a accédé à la magistrature de préteur par la suite. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Cornélius Blasio. Monétaire vers l’an 565 (189 av. J.-C.) Tite-Live ‘ mentionne un P. Cornelius Blasio qui fut envoyé en 584 (170 av. J.-C.) comme ambassadeur auprès des Carni, des Istri et des lapydes. Deux ans après, nous le voyons encore comme médiateur entre les Pisani et les Lunenses qui ne pouvaient s’entendre sur la fixation de leurs frontières. Ce personnage qui parait avoir frappé les monnaies de bronze décrites ici, devait être le fils de Cn. Cornelius Blasio, préteur en Sicile en 560 (194 av. J.-C.).
748OP – Semis Opimia – Opeimius

748OP – Semis Opimia – Opeimius Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite ; derrière, marque de valeur S. Revers : O(PEIMI) / ROMA Proue de navire; à droite, devant marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 11.48g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Opimia Références : RRC 188/2 – B.2 (Opimia) – Syd. 362a Il n’existe pas de preuve définitive que le magistrat monétaire responsable de cette monnaie faisait partie de la gens Opimia. La légende OP͡E͡I͡M͡I suggère un possible lien avec un nom comme Opimius, mais l’anonymat de l’émission et l’absence de sources historiques confirmant un Opimius comme monétaire vers 169–158 av. J.-C. rendent cette hypothèse spéculative. Il est plus probable que OP͡E͡I͡M͡I soit une marque de contrôle ou une abréviation administrative, bien que la ressemblance avec Opimius ne puisse être totalement écartée.
742FU – Semis Furia – Furius Purpurio

742FU – Semis Furia – Furius Purpurio Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite ; derrière, marque de valeur S. Revers : P(VR) / ROMA Proue de navire; à droite, devant marque de valeur S. British Museum 19.86g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Furia Références : RRC 187/3 – B.11 (Furia) – Syd. 359a Voici les informations principales concernant le monétaire Furius Purpurio : Identité Nom : Furius Purpurio (parfois mentionné sans prénom, mais souvent associé à la famille des Lucius Furius Purpurio). Période d’activité (Monétaire) : Vers 169-158 av. J.-C. Lien familial (Hypothèse) Le monétaire Furius Purpurio est généralement considéré par les numismates comme le fils ou le petit-fils de Lucius Furius Purpureo, une figure politique et militaire importante de la République Romaine qui fut Consul en 196 av. J.-C. La Gens Furia Il appartient à la gens Furia, l’une des plus anciennes et des plus nobles familles patriciennes de Rome, dont les membres ont occupé de très hautes magistratures (comme le consulat) tout au long de la République. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Furius Purpureo. Monétaire vers 540 (214 av. J.-C.) Ce personnage était probablement le fils de L. Furius Purpureo, le consul de 558 (196 av. J.-C.). Nous savons que ce fils fut envoyé en Etolie par le consul P. Sulpicius Galba en 554 (200 av. J.-C.) à l’époque où son père était préteur dans la Gaule Cisalpine. Il a pu remplir les fonctions de triumvir monetalis vers l’an 540(214 av. J.-C.) avec C. Decimius Flavus et A. Spurilius. Les deniers de ces trois personnages ainsi que le denier anonyme avec le symbole de l’écrevisse ont entre eux la plus grande ressemblance. On ne peut confondre les pièces de L. Furius Purpureo fils, avec celles de son père. Ici le nom de Purpureo est abrégé PVR, tandis que les monnaies du père ont le monogramme ou (PVR). Le murex qu’on voit comme emblème monétaire au revers du denier est le symbole du mot Purpureo, car on sait que le murex sert à fabriquer la couleur de pourpre.
736LI – Semis Licinia – Licinius Murena

736LI – Semis Licinia – Licinius Murena Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite ; derrière, marque de valeur S. Revers : (MVR)ENA / ROMA Proue de navire; à droite, devant marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 17.85g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Licinia Références : RRC 186/2 – B.2 (Licinia) – Syd. 373a L’identification du monétaire L. Licinius Murena pour l’émission de cette monnaie (vers 169-158 av. J.-C.) permet de situer la pièce au sein d’une famille importante de la République romaine. Le monétaire en question est très probablement l’ancêtre du célèbre Lucius Licinius Murena, Consul en 62 av. J.-C. L. Licinius Murena (Monétaire) Période d’Activité : Il était monétaire (triumvir monetalis) vers 169-158 av. J.-C., une période de transition dans le monnayage romain. Identité : Le monétaire désigné par l’émission RRC 186 est généralement identifié comme un ancêtre du consul du même nom (qui vivra plus tard au Ier siècle av. J.-C.). Fonctions ultérieures : Les sources suggèrent qu’il a pu occuper d’autres magistratures, comme la préture (vers 147 av. J.-C.) et a été légat ambassadeur (vers 146-145 av. J.-C.). Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Licinius MurenaMonétaire vers l’an 595 (159 av. J.-C.). Le cognomen Murena, illustré par un discours fameux de Cicéron, n’a été porté que par les Licinii. Toutefois, le monétaire qui signe Murena est inconnu dans l’histoire. Le premier des Licinii qui soit mentionné avec ce surnom, est P. Licinius Murena qui fut préteur au temps où vivait l’orateur L. Crassus, c’est-à-dire un siècle avant notre ère. Les monnaies ci-dessous décrites sont plus anciennes que cette date et elles ne sauraient lui appartenir ; mais le père de ce personnage, que nous savons avoir été aussi préteur, pourrait bien être le monétaire que nous cherchons.
730TE – Semis Terentia – Terentius Varro

730TE – Semis Terentia – Terentius Varro Avers : Anépigraphe Tête laurée de Jupiter à droite ; derrière, marque de valeur S. Revers : (VAR)O / ROMA Proue de navire; à droite, devant marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 12.87g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Terentia Références : RRC 185/2 – B.5 (Terentia) – Syd. 364a Le monétaire qui a émis cette monnaie est A. Terentius Varro. Les informations sur les monétaires de la République romaine de cette période (vers 169-157 av. J.-C.) sont souvent limitées à leur nom et à leur rôle dans l’émission monétaire. Cependant, nous pouvons tirer quelques conclusions importantes : Identité et Période : Le nom complet est Aulus Terentius Varro. Il était un membre de la gens Terentia (famille Terentia), une famille plébéienne (roturière) de la Rome antique qui a atteint une position éminente. Son rôle de triumvir monetalis (membre du collège des trois responsables de la frappe des monnaies) était l’une des premières étapes du cursus honorum (la carrière des honneurs) pour un jeune aristocrate romain. Distinction avec d’autres Varro célèbres : Il est important de le distinguer des autres membres célèbres de la famille Terentia Varro, notamment : Marcus Terentius Varro (Varron le savant, 116-27 av. J.-C.), l’écrivain et érudit célèbre, qui a lui-même été monétaire plus tard dans la République (vers 49 av. J.-C., RRC 447/1a-b). Caius Terentius Varro (consul en 216 av. J.-C.), connu pour avoir commandé les troupes romaines à la désastreuse bataille de Cannes. Le monétaire A. Terentius Varro qui a frappé cette monnaie était un magistrat de la République romaine vers 169-157 av. J.-C. Son existence est principalement attestée par son nom sur cette émission monétaire, qui marque une période où les monétaires commençaient à personnaliser les types monétaires traditionnels (comme le Janus et la proue) avec leur propre signature (VARO).
724AN – Semis Anonyme

724AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un papillon sur branche de vigne, marque de valeur S à droite. Bibliothèque nationale de France 16.31g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 184/2 – Syd. 296a Le Symbole du Papillon et du Sarment de Vigne Le motif du papillon sur un sarment de vigne est un symbole de contrôle (ou marque d’atelier/série) utilisé par les responsables de la monnaie de l’époque. À cette période de la République romaine (milieu du IIe siècle av. J.-C.), les monnaies de bronze anonymes étaient distinguées par une grande variété de symboles sur le revers. Ce symbole particulier servait à : Différencier les émissions et/ou les ateliers de frappe au sein de la Monnaie de Rome. Aider à la comptabilité et au contrôle de la production monétaire. La signification exacte du motif du Papillon et du Sarment de Vigne n’est pas connue avec certitude, mais ces symboles étaient probablement choisis pour leur connotation religieuse, civile ou pour des raisons arbitraires liées aux responsables de l’émission.
718AN – Semis Anonyme

718AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus une louve allaitant les jumeaux, marque de valeur S à droite. Bibliothèque nationale de France 13.59g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 183/2 – Syd. 297a La signification de la série monétaire RRC 183, en particulier l’introduction du motif de la Louve et des Jumeaux sur plusieurs de ses dénominations, est profondément liée aux origines de Rome et à son identité croissante en tant que puissance mondiale. 1. Affirmation de l’Identité de Rome (Propagande des Origines) Le Contexte : L’émission RRC 183 est datée d’une période (fin du IIIe au milieu du IIe siècle av. J.-C.) où Rome s’est définitivement imposée comme la puissance dominante en Italie, et de plus en plus en Méditerranée (victoires sur Carthage, guerres en Grèce et en Macédoine). Le Message : Placer le mythe de la Louve allaitant Romulus et Remus sur la monnaie (un objet circulant partout) est une manière de légitimer la grandeur et l’expansion de Rome en se rattachant directement à son mythe de fondation divin et héroïque. Cela rappelle aux citoyens, aux alliés et aux peuples conquis l’origine miraculeuse de la ville. 2. Rappel d’une Tradition Ancienne La première fois que la Louve et les Jumeaux ont été représentés sur une monnaie romaine, c’était sur une émission bien plus ancienne (vers 269 av. J.-C., l’année où la célèbre statue de la Louve a été érigée, selon certaines sources). La réintroduction de ce motif sur la série RRC 183 (et d’autres) sert à réaffirmer la pérennité et l’ancienneté des institutions romaines et de leurs valeurs fondamentales, à un moment où Rome subissait de profonds changements sociaux et économiques dus à son succès militaire. 3. Usage du Bronze comme « Monnaie du Peuple » Ces émissions en bronze (As, Semis, Triens, etc.) étaient les monnaies utilisées pour les transactions quotidiennes par la majorité du peuple. Le choix de ce motif fondateur sur la monnaie courante permettait de diffuser l’idéologie des origines de la cité auprès de la population dans son ensemble. En résumé, la série RRC 183 utilise l’iconographie de la Louve et des Jumeaux comme un puissant symbole de l’identité nationale, de la légitimité et des origines sacrées de la République romaine triomphante.
713AN – Semis Anonyme

713AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus un griffon, derrière marque de valeur S. British Museum 9.96g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 182/3 – Syd. 284a La présence du griffon sur cette monnaie s’inscrit dans la tradition des marques de contrôle (ou symboles d’atelier) des monnaies de la République Romaine. Durant cette période, en particulier pour les émissions dites « anonymes » (qui n’indiquent pas le nom d’un magistrat monétaire), de petits symboles étaient souvent placés sur les monnaies pour des raisons de logistique et de contrôle : Marque d’atelier ou de série : Le griffon servait très probablement à identifier un atelier de frappe (une officine), un magistrat responsable de la frappe, ou une série spécifique au sein d’une émission plus vaste et anonyme. L’usage de différents symboles (animaux, objets, lettres) permettait de distinguer les différentes émissions, de garantir la qualité des flans, ou de tenir la comptabilité des coins utilisés. Symbole personnel (potentiel) : Bien que l’émission soit formellement anonyme, certains numismates suggèrent que ces symboles pourraient parfois faire allusion au gens (famille) ou à un ancêtre du magistrat qui supervisait secrètement la frappe (une pratique qui deviendra explicite plus tard, avec le nom des monétaires). Cependant, dans le cas de RRC 182/1, le symbole est plus généralement interprété comme une marque technique. Symbole mythologique ou protecteur : Le griffon, créature mythique avec un corps de lion et une tête/ailes d’aigle, était perçu dans l’Antiquité comme un animal noble, puissant et protecteur, souvent associé à des divinités comme Apollon ou Némésis, ou comme un gardien de trésors. Sa présence, même en tant que marque de contrôle, confère une certaine dignité et une aura mythologique à la monnaie.
708AN – Semis Anonyme

708AN – Semis Anonyme Avers : Anépigraphe Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S. Revers : ROMA Proue de galère tournée à droite, au-dessus les deux bonnets des Dioscures, devant marque de valeur S. Bibliothèque nationale de France 12.22g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 169-158 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 181/2 – Syd. 294a Bien que la série « bonnets des Dioscures » soit anonyme, plus tard, au fur et à mesure que les monétaires (les magistrats chargés de la frappe) commençaient à personnaliser les dessins : L’apparition des Dioscures pouvait servir d’allusion familiale (symbole dit « parlant » ou signum), suggérant que la gens (famille) du monétaire descendait des Dioscures ou avait un lien historique avec eux (par exemple, une victoire militaire associée à leur culte). Le bonnet phrygien (pileus) seul est aussi l’attribut de la déesse Libertas (la Liberté), car il était donné à l’esclave le jour de son affranchissement. Sur certaines monnaies, il peut donc symboliser la Liberté et les valeurs républicaines. Dans le cas spécifique de la série « bonnets des Dioscures » (169-158 av. J.-C.), la présence des bonnets des Dioscures sur les fractions est avant tout une marque de continuité religieuse et civique, un rappel du soutien divin à la République et un élément d’identification pour différencier les différentes dénominations au sein de cette émission.