292TE – Quinaire Terentia – C. Terentius Varro
292TE – Quinaire Terentia – C. Terentius Varro Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : C(VAR) // ROMA (Caius Varron) Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. Bibliothèque nationale de France 1.59g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 209-208 avant J.C. Matière : Argent Gens : Anonyme Références : RRC 74/2 – Syd. 200
291TE – Denier Terentia – Caius Terentius Varro
291TE – Denier Terentia – Caius Terentius Varro Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : C(VAR) // ROMA (Caius Varron) Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. British Museum 4.29g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Sicile Datation : 209-208 avant J.C. Gens : Anonyme Métal : Argent Références : RRC 74/1 – Syd.199 Ce denier avec cette légende pose un problème de datation. Il est sensé avoir été frappé en 209-208 avant J.-C. Ces pièces sont lourdes et ont un poids théorique de 4,51 g (4 scrupules). Une première réduction pondérale est intervenue après 207 avant J.-C., abaissant le poids du denier qui passe du 1/72e de livre au 1/82e de livre (3,96 g). Nous attribuons naturellement cette pièce à la seconde période. Cette hypothèse est confirmée par les arguments d’Hubert Zehnacker, Moneta, op. cit., p. 397 qui date le denier et le très rare quinaire qui l’accompagne de 205 avant J.-C. dans le cadre de la septième série et n’est pas contredit par D. Sear dans son ultime version du Roman Coins avec une datation large (211-206 avant J.-C.) De plus cette série présente : “une nouveauté notable : c’est l’introduction de noms de monétaires sous une forme encore abrégée et monogrammatique, mais avec déjà deux éléments : prénom et gentilice (C. Allius) ou prénom et cognomen (C. Varro)” comme le fait remarquer H. Lieux de découverte (4 exemplaires)
1430TE – Denier Varron – Terentius Varro
1430TE – Denier Varron – Terentius Varro Avers : VARRO. PRO. – Q (Varro pro quætor, Varron pro questeur) Buste diadémé de Jupiter à droite. Revers : VARRO. PRO. – Q (Varro pro quætor, Varron pro questeur) Buste diadémé de Jupiter à droite. Bibliothèque nationale de France 4.08g INDICE DE RARETE : 10+ 1 10+ ATELIER : Itinérant avec Pompée Datation : 49 avant J.C. Matière : Argent Gens : Terentia Références : RRC 447/1b – B.15 (Terentia) – Syd.1032 Ce denier a été frappé par les forces pompéiennes en Grèce sous l’autorité de Varron en tant que questeur du Sénat. La statue en buste de Jupiter (Terne) rappelle les pouvoirs que Pompée avait reçu du Sénat. Moins de dix exemplaires de ce denier observé. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Terentius Varro. Proquesteur vers 705 (49 av. J.-C.) Il s’agit de l’auteur célèbre connu vulgairement sous le nom de Varron et que Quintilien appelle le plus savant des Romains. Né en 638 (116 av. J.-C.), il entretint avec Cicéron des rapports littéraires et amicaux. Il nous apprend lui-même qu’il fut triumvir monétaire, puis tribun du peuple. Il avait 49 ans lorsque Pompée l’emmena avec lui en qualité de lieutenant, pour faire la guerre aux pirates. Varron, à la tête d’une division de la flotte dans les mers de Cilicie, se comporta si bravement que Pompée lui donna une couronne rostrale, honneur qu’Auguste décerna plus tard seulement à Agrippa. Lors de la guerre civile entre César et Pompée, Varron se déclara pour ce dernier et fut lieutenant de M. Petreius qui, en 705 (49 av. J.-C.), était à la tête des légions pompéiennes en Espagne ; après avoir soutenu la guerre assez longtemps dans l’Espagne Ultérieure, Varron finit par rendre les armes, à Cordoue, et dès lors, rentré à Rome, il cessa de se mêler des affaires publiques. Il vécut dans une opulence extrême, occupé à des travaux littéraires très variés, d’où son surnom de ???????;. Il mourut à l’âge de 90 ans, en 727.(27 av. J.-C.), après avoir composé, au dire de Pline et d’Aulu-Gelle, près de cinq cents volumes. Le plus célèbre des rares écrits de lui qui nous soient restés, est son traité De lingua latina dont on n’a même que la moindre partie. Nous avons dit ailleurs que Varron avait fait frapper monnaie dans l’Espagne Ultérieure, comme proquesteur de l’armée de M. Petreius, tandis que son collègue, Cn. Calpurnius Piso, battait monnaie au même titre, dans l’Espagne Citérieure. On doit, en effet, rapprocher le buste de Jupiter Terminalis sur le denier qui suit (n. 15), du buste de Numa qui figure sur le denier de Cn. Piso (Calpurnia, 30); c’est évidemment la même tête et les mêmes traits. Le sceptre, l’aigle et le dauphin sont les symboles de la puissance à la fois continentale et maritime que Pompée exerçait ou avait la prétention d’exercer quand fut ordonné ce monnayage. Lieu de découverte (1 exemplaire)
1429TE – Denier Pompée – Terentius Varro
1429TE – Denier Pompée – Terentius Varro Avers : VARRO. PRO. – Q (Varro pro quætor, Varron pro questeur) Buste diadémé de Jupiter à droite. Revers : MAGN / PRO.COS (Magnus pro consul, Le grand, Pompée proconsul) Sceptre debout au milieu entre un dauphin à gauche tourné à droite et un aigle à droite tourné à gauche. British Museum 4.02g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Itinérant avec Pompée Datation : 49 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Pompeia et Terentia Références : RRC 447/1a – B.15 (Terentia) – Syd.1033 Ce denier a été frappé par les forces pompéiennes en Grèce sous l’autorité de Varron en tant que questeur du Sénat. La statue en buste de Jupiter (Terne) rappelle les pouvoirs que Pompée avait reçu du Sénat. Le revers quant à lui rappelle aussi l’extraordinaire carrière militaire de Pompée avec ses victoires sur les Pirates et sur Mithridates VI du Pont et renforce ainsi la légende de l’exergue ou Pompée agit en tant que proconsul. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Terentius Varro. Proquesteur vers 705 (49 av. J.-C.) Il s’agit de l’auteur célèbre connu vulgairement sous le nom de Varron et que Quintilien appelle le plus savant des Romains. Né en 638 (116 av. J.-C.), il entretint avec Cicéron des rapports littéraires et amicaux. Il nous apprend lui-même qu’il fut triumvir monétaire, puis tribun du peuple. Il avait 49 ans lorsque Pompée l’emmena avec lui en qualité de lieutenant, pour faire la guerre aux pirates. Varron, à la tête d’une division de la flotte dans les mers de Cilicie, se comporta si bravement que Pompée lui donna une couronne rostrale, honneur qu’Auguste décerna plus tard seulement à Agrippa. Lors de la guerre civile entre César et Pompée, Varron se déclara pour ce dernier et fut lieutenant de M. Petreius qui, en 705 (49 av. J.-C.), était à la tête des légions pompéiennes en Espagne ; après avoir soutenu la guerre assez longtemps dans l’Espagne Ultérieure, Varron finit par rendre les armes, à Cordoue, et dès lors, rentré à Rome, il cessa de se mêler des affaires publiques. Il vécut dans une opulence extrême, occupé à des travaux littéraires très variés, d’où son surnom de ???????;. Il mourut à l’âge de 90 ans, en 727.(27 av. J.-C.), après avoir composé, au dire de Pline et d’Aulu-Gelle, près de cinq cents volumes. Le plus célèbre des rares écrits de lui qui nous soient restés, est son traité De lingua latina dont on n’a même que la moindre partie. Nous avons dit ailleurs que Varron avait fait frapper monnaie dans l’Espagne Ultérieure, comme proquesteur de l’armée de M. Petreius, tandis que son collègue, Cn. Calpurnius Piso, battait monnaie au même titre, dans l’Espagne Citérieure. On doit, en effet, rapprocher le buste de Jupiter Terminalis sur le denier qui suit (n. 15), du buste de Numa qui figure sur le denier de Cn. Piso (Calpurnia, 30); c’est évidemment la même tête et les mêmes traits. Le sceptre, l’aigle et le dauphin sont les symboles de la puissance à la fois continentale et maritime que Pompée exerçait ou avait la prétention d’exercer quand fut ordonné ce monnayage. Lieux de découverte (17 exemplaires)
884TE – Denier Terentia – Caius Terentius Lucanus
884TE – Denier Terentia – Caius Terentius Lucanus Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite, couronnée par une petite victoriola placée derrière elle ; derrière marque de valeur X. Revers : C. (TE)R. LVC // ROMA (Caius Terentius Lucanus) Les Dioscures, Castor et Pollux, à cheval, galopant à droite; ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. British Museum 4.23g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 147 avant J.C. Matière : Argent Gens : Terentia Références : RRC 217/1 – B.10 (Terentia) – Syd.425 La Victoriola qui couronne Rome au droit doit faire référence à une victoire de l’Urbs sur ses ennemis. Ce droit se rencontre aussi pour le second monétaire de l’année 147 avant J.-C., Lucius Cupiennus. Depuis 149 avant J.-C., la guerre a repris avec Carthage. Elle se terminera par la destruction de l’insolente rivale de Rome. La guerre fait rage aussi en Macédoine où Andriscus se fait passer pour un descendant du dernier roi macédonien et fait souffler le vent de la révolte. Les victoires sont nombreuses et nous ne pouvons malheureusement pas isoler celle à laquelle se rapporte peut-être ce denier. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Terentius Lucanus. Monétaire vers 540 (214 av. J.-C.) Pline mentionne un peintre du nom de C. Terentius Lucanus qui se rendit célèbre par des combats de gladiateurs qu’il donna à ses frais; mais nous ne savons à quelle époque exacte vivait ce personnage ; il pourrait être le monétaire qui frappa les pièces suivantes, vers l ‘an 540. En tous cas, l’histoire ne mentionne pas d’autre C. Terentius Lucanus. Lieux de découverte (207 exemplaires)
524TE – Denier Terentia – Terentius Varro
524TE – Denier Terentia – Terentius Varro Avers : Anépigraphe Tête casquée de Rome à droite; derrière, marque de valeur X. Revers : (VAR) // ROMA (Varro // Roma) Les Dioscures, Castor et Pollux (Les Gémeaux) à cheval, galopant à droite. Ils sont cuirassés avec le manteau flottant sur l’épaule, coiffés d’un bonnet surmonté d’une étoile, tenant chacun une javeline. British Museum 4g INDICE DE RARETE : 8 1 10+ ATELIER : Incertain Datation : 206-200 avant J.C. Matière : Argent Gens : Terentia Références : RRC 126/1 – B.1 (Terentia) – Syd.275 Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Terentius Varro. Monétaire vers 537 (217 av. J.-C.) On attribue généralement à un seul et même personnage les pièces qui suivent, bien qu’elles portent, les unes simplement le monogramme VAR. et les autres C. VAR. Elles sont de même style et ont le même type ; il serait possible néanmoins que les monnaies qui ont C. Varro aient été frappées par le fils d’un premier Varron : le fils aurait ainsi, ce qui n’est point rare, repris les types monétaires du père. La même difficulté s’est déjà présentée pour les deniers qui ont le monogramme AL (Allius) et ceux qui portent C. AL (Caius Allius).Borghesi a proposé de reconnaître dans le monétaire C. Terentius Varro le consul de l’an 538 (216 av. J.-C.) qui perdit la bataille de Cannes avec son collègue L. Aemilius Paullus. Une légende postérieure dont Tite Live et Valère Maxime se sont fait l’écho, racontait que Varron était fils d’un boucher; mais cela est peu probable, car, à l’époque où il vécut, la Terentia gens occupait depuis longtemps déjà une haute situation à Rome. C. Terentius Varro est mentionné pour la première fois en 537 (217 av. J.-C.) pour avoir soutenu l’opinion populaire qui voulait alors que le magisler equitum eût un pouvoir égal à celui du dictateur. Mommsen a contesté l’opinion de Borghesi. Il croit, en s’appuyant sur le poids de l’as, qu’elles doivent plutôt être attribuées à son fils ou à son petit-fils qui auraient porté le même nom; mais ce fils ou ce petit-fils sont inconnus dans l’histoire. Lieux de découverte (12 exemplaires)