1723AN – Quinaire Marc Antoine et Octave

1723AN – Quinaire Marc Antoine et Octave Avers : III·VIR – R·P·C (Triumviri Rei Publicæ Constituandæ, Triumvir pour la restauration de la République) Tête voilée et diadémée de Concordia (la Concorde) à droite. Revers : M·ANTON·C·CAESAR (Marcus Antonius Caius Cæsar, Marc Antoine Caius César) Deux mains jointes tenant un caducée. British Museum 1.74g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Gaule Datation : 39 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Antonia et Julia Références : RRC 529/4b – B.42 (Antonia) – Syd. 1195 Ce type de quinaire a été frappé en Gaule où ce module monétaire était en vogue. En fait, le denier gaulois était l’équivalent du quinaire romain en poids et en titre. Ce quinaire est frappé après l’entrevue de Brindisium et la réconciliation d’Octave avec Marc Antoine. Ce type est frappé en Gaule plutôt qu’en Asie Mineure où Antoine avait encore de nombreux partisans. Variante : Légende du revers différente. Revers : M·ANTON·C·CAESAR·IMP (Marcus Antonius Caius Cæsar, Marc Antoine Caius César) Référence : RRC 529/4a CNG 1.58g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Quelquefois, on voit un épi qui émerge sous le voile de la Concorde, au-dessus de la couronne de la déesse. Cavedoni pense que cet épi rappelle l abondance qui régna à Rome à la suite de la paix de Brindes, l ‘an 715 (39 av. J.-C.). Mais les légendes de la pièce n autorisent en rien cette conjecture, et nous pensons qu’il vaut mieux placer ce quinaire vers 711 ou dans les années qui suivent, à côté des deniers qui portent les mêmes inscriptions. Lieux de découverte (82 exemplaires)
1620MU – Denier Mussidia – Lucius Mussidius Longus

1620MU – Denier Mussidia – Lucius Mussidius Longus Avers : CONCORDIA (la Concorde) Buste voilée de Concordia à droite. Revers : L.MVSSIDI / LONGI CLOACIN (Lucius Mussidius Longus/ Cloacina, Lucius Mussidius Longus/ Cloacine) Deux statues de Venus Cloacina sur plate-forme avec balustrade du lieu saint de Venus Cloacina. L’inscription sur la plate-forme est CLOACIN. British Museum 3.95g INDICE DE RARETE : 6 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Mussilia Références : RRC 494/42a – B.6 (Mussidia) – CRR.1093 Le revers représente une enceinte sacrée “Cloacinæ sacrum” qui était située en face de la Basilique Æmilia (Regio IV) à l’endroit où se trouvait l’une des principales bouches des égouts de Rome “Cloaca Maxima”. Juste au-dessus, se trouvait une petite plate-forme (lieu saint) avec deux statues de Vénus Cloacina (la purificatrice) qui sont représentées sur ce denier. Le grand réseau d’égouts de Rome était une prouesse technique unique et était responsable de l’amélioration considérable de la santé de la population urbaine de Rome. Le drain principal du Tibre, la Cloaca Maxima, a probablement été construit par les rois étrusques, et la déesse à laquelle ce sanctuaire était initialement dédié, Cloacina, était peut-être étrusque; ce n’est que plus tard qu’une association a été faite avec Vénus. Ce type est notre seule source pour les détails du sanctuaire, bien que sa fondation reste dans le forum. Étonnamment, la Cloaca Maxima est toujours utilisée! Variante 1 avec une étoile à six raies sous le menton de Concordia Références : RRC 494/42b – B.6 (Mussidia) – Syd.1093a British Museum 3.94g Variante 2 avec un croissant sous le menton de Concordia Références : RRC 494/42c – B.6 (Mussidia) – Syd.1093b British Museum 3.8g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Mussidia n’est connue que par les monnaies de L. Mussidius Longus, fils de T. Mussidius Longus. On ne sait rien sur la vie de ce personnage qui fut monétaire en 711 et 712 (43-42 av. J.-C.) en même temps que P. Clodius M. f., L. Livineius Regulus et C. Vibius Varus. Outre les monnaies qui n’ont que son nom, L. Mussidius en a fait émettre qui portent les noms : 1° de Jules César, déjà mort quand elles furent frappées ; 2° de Lépide; 3° de Marc Antoine; 4° d’Octave. L. Mussidius Longus prend sur plusieurs médailles le titre de quatuorvir chargé de la fabrication des espèces d’or.La couronne, au revers des deniers n. 1, 2, 3, est la couronne d’épis attachée par des bandelettes de laine blanche, des frères Arvales. Sur le denier n. 4, on voit la tête caractéristique de Fulvie avec les attributs de la Victoire; nous avons déjà expliqué la présence du portrait de la première femme de Marc Antoine, sur les médailles 2. La tête de la Concorde sur les deniers n° 5 et 6, figure sur un grand nombre de monnaies contemporaines; nous rappellerons seulement que la Concorde avait un temple in arce, bâti dès l’an (217 5 37 av. J.-C.) et qu’on célébrait la fête de cette déesse le 5 février. On voit souvent aussi, sur les médailles de la fin de la république, au milieu des guerres civiles, le caducée, symbole de la paix, tenu par deux mains jointes. La tête radiée du Soleil (n° 7) se rencontre aussi sur des monnaies de Marc Antoine frappées en 711 (Antonia, 28 à 31). Mais le type le plus intéressant est celui du revers des pièces n. 6 et 7, bien qu’il ne soit pas encore clairement expliqué. Le nom de Cloacina (de cluere, purgare), inscrit sur le vaisseau, est le surnom de Vénus expiatrix, et prouve que nous sommes en présence du monument élevé à cette déesse non loin de l’enceinte des comices. On racontait que ce sanctuaire avait été érigé par les Romains et les Sabins portant des branches de myrte en signe de réconciliation, après le rapt des Sabines et le combat qui s’ensuivit. Vénus Cloacina dont les attributs avaient beaucoup de rapport avec ceux de la Concorde, pouvait donc être très opportunément invoquée durant la période des guerres civiles. Les deux personnages debout sur le vaisseau, et dont l’un tient une branche de myrte, sont Romulus et Tatius, le roi des Sabins. Lieux de découverte (79 exemplaires)
1619MU – Denier Mussidia – Lucius Mussidius Longus

1619MU – Denier Mussidia – Lucius Mussidius Longus Avers : CONCORDIA (La Concorde) Buste diadémé, voilé et drapé de la Concorde à droite. Revers : L · MVSSIDIVS · LONGVS (Lucius Mussidius Longus) Mains jointes tenant un caducée ailé. British Museum 3.78g INDICE DE RARETE : 9 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 42 avant J.C. Matière : Argent Gens : Mussidia Références : RRC 494/41 – B.5 (Mussidia) – Syd.1092 Droit et revers rappellent la concorde qui doit exister après l’assassinat de César et la formation du second Triumvirat dont les membres, Octave, Marc Antoine et Lépide doivent s’unir pour lutter contre les meurtriers de César, Cassius et Brutus en particulier. Le droit de notre denier avec la Concorde est aussi associé au temple de Vénus Cloacina. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Mussidia n’est connue que par les monnaies de L. Mussidius Longus, fils de T. Mussidius Longus. On ne sait rien sur la vie de ce personnage qui fut monétaire en 711 et 712 (43-42 av. J.-C.) en même temps que P. Clodius M. f., L. Livineius Regulus et C. Vibius Varus. Outre les monnaies qui n’ont que son nom, L. Mussidius en a fait émettre qui portent les noms : 1° de Jules César, déjà mort quand elles furent frappées ; 2° de Lépide; 3° de Marc Antoine; 4° d’Octave. L. Mussidius Longus prend sur plusieurs médailles le titre de quatuorvir chargé de la fabrication des espèces d’or.La couronne, au revers des deniers n. 1, 2, 3, est la couronne d’épis attachée par des bandelettes de laine blanche, des frères Arvales. Sur le denier n. 4, on voit la tête caractéristique de Fulvie avec les attributs de la Victoire; nous avons déjà expliqué la présence du portrait de la première femme de Marc Antoine, sur les médailles 2. La tête de la Concorde sur les deniers n° 5 et 6, figure sur un grand nombre de monnaies contemporaines; nous rappellerons seulement que la Concorde avait un temple in arce, bâti dès l’an (217 5 37 av. J.-C.) et qu’on célébrait la fête de cette déesse le 5 février. On voit souvent aussi, sur les médailles de la fin de la république, au milieu des guerres civiles, le caducée, symbole de la paix, tenu par deux mains jointes. La tête radiée du Soleil (n° 7) se rencontre aussi sur des monnaies de Marc Antoine frappées en 711 (Antonia, 28 à 31). Mais le type le plus intéressant est celui du revers des pièces n. 6 et 7, bien qu’il ne soit pas encore clairement expliqué. Le nom de Cloacina (de cluere, purgare), inscrit sur le vaisseau, est le surnom de Vénus expiatrix, et prouve que nous sommes en présence du monument élevé à cette déesse non loin de l’enceinte des comices. On racontait que ce sanctuaire avait été érigé par les Romains et les Sabins portant des branches de myrte en signe de réconciliation, après le rapt des Sabines et le combat qui s’ensuivit. Vénus Cloacina dont les attributs avaient beaucoup de rapport avec ceux de la Concorde, pouvait donc être très opportunément invoquée durant la période des guerres civiles. Les deux personnages debout sur le vaisseau, et dont l’un tient une branche de myrte, sont Romulus et Tatius, le roi des Sabins. Lieux de découverte (7 exemplaires)
1415VI – Denier Vinicia – L. Vinicius

1415VI – Denier Vinicia – L. Vinicius Avers : CONCORDIAE (Concordiae, A la Concorde) Tête laurée de Concordia à droite. Revers : L.VINICI (Lucius Vinicius) Victoria (la Victoire) portant une branche de palmier et quatre couronnes. British Museum 4.02g INDICE DE RARETE : 10 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 52 avant J.C. Matière : Argent Gens : Vinicia Références : RRC 436/1 – B.1 (Vinicia) – Syd.930 Ce revers représente la Victoire portant quatre couronnes attachées à une feuille de palmier, faisant référence aux trois triomphes récents de Pompée sur trois continents (Europe, Asie et Afrique), ainsi qu’une quatrième couronne, qui est la couronne d’or, qui lui a été conférée par le Sénat à l’occasion de son triomphe en 63 av. Le revers célèbre également les bonnes relations entre Pompée, Jules César et Crassus. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon L. Vinicius. Monétaire vers 696 (58 av. J.-C.) Ce personnage fut tribun du peuple en 703 (51 av. J.-C.) et, en cette qualité, il opposa son veto à un sénatus-consulte dirigé contre Jules César. Il devint consul suffectus en 721 (33 av. J.-C.); on ne connaît pas autrement sa carrière. Les deniers qu’il a fait frapper vers l’an 696 (58 av. J.-C.) portent des types qu’on voit fréquemment à cette époque et dans les années suivantes. Ils sont en l’honneur de la Concorde, qu’on n’invoque jamais tant que durant les guerres civiles; ici, elle se rapporte au triumvirat de Pompée,César et Crassus, conclu en 695 (59 av. J.-C.). Cavedoni, après Vaillant, a reconnu dans les couronnes suspendues à la palme que tient la Victoire les quatre couronnes qui figurent sur un denier, presque contemporain, de Faustus Sylla (Cornelia, 61). Ces couronnes font allusion, comme nous l’avons dit ailleurs, aux succès de Pompée : trois d’entre elles rappellent ses victoires dans les trois parties du monde, et la quatrième est la couronne de laurier en or avec laquelle Pompée fut admis à paraître dans les cérémonies officielles. Lieux de découverte (3 exemplaires)
1406DI – Denier Didia – Titus Didius

1406DI – Denier Didia – Titus Didius Avers : P.FONTEIVS CAPITO·III·VIR· CONCORDIA (Publio Fonteio Capito Triumvir Concordia, À Publius Fonteius Capito triumvir monétaire, Concordia) Buste voilé et diadémé de la Concorde à droite. Revers : T·DIDI· – IMP· – VIL·PVB (Titus Didius Imperator Villam Publicam refecit, Titus Didius, Imperator, a restauré la Villa Publica) Vue de la Villa Publica. INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 55 avant J.C. Matière : Argent Gens : Didia et Fonteia Références : RRC 429/2a – B.1 (Didia) – Syd.907 T. Didius, un ancêtre du monétaire avait été consul en 98 avant J.-C. puis Proconsul en Espagne. À la fin de la guerre, il reçut le titre d’Imperator et eut le privilège du Triomphe à son retour à Rome. Il restaura et embellit la Villa Publica. T. Didius appartenait au parti de Marius. Ce T. Didius était peut-être le grand-père maternel de P. Fonteius qui figure au droit de notre denier comme triumviri monetalis (III VIR). Cette charge était l’une des premières qu’exerçaient les futurs nobles à l’époque du vigintivirat (17 ans) et qui ouvraient ensuite sur la questure à 25 ans et au Consulat à 33 ans. En général, les Triumviri Monetales étaient âgés d’une vingtaine d’années. T. Didius mourut vers 89 durant la Guerre Sociale. La Villa Publica était située sur le Champ de Mars (Regio IX), mais aucune trace n’en subsiste aujourd’hui. Elle était utilisée par les magistrats pour la réception des ambassadeurs étrangers. La Villa aurait été bâtie en 435 avant J.-C. (Tite-Live, IV, 22.7) et fut agrandie en 194 avant J.-C. (Tite-Live, XXXIV, 44.5), puis en 93 avant J.-C. par T. Didius, et enfin par Fonteius Capito en 34 avant J.-C. Variante avec la Villa Publica présentant des portes attachées aux colonnes. Référence : RRC 429/2b British Museum 4.03g Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon T. Didius, imperator. Fils du tribun de l’an 611 dont nous venons de parler, ce T. Didius était préteur en Illyrie en 639 (115 av. J.-C.). Il défit les Thraces et les Scordisci qui avaient envahi la province romaine de Macédoine; il répara ainsi la défaite du consul C. Porcius Cato et revint triompher à Rome. En 656 (98 av. J -C.), il obtint le consulat avec Q. Caecilius Metellus. Plus tard, nommé proconsul en Espagne, il battit les Celtibériens et les Vaccéens, exila les habitants de Termessus, emporta d’assaut Colenda, après un siège de neuf mois, et dispersa les bandes de pillards qui infestaient l’Espagne : Sertorius servit sous ses ordres comme tribun militaire. Il prit part ensuite à la guerre Sociale ou des Marses et tomba sur le champ de bataille en665 (89 av. J.-C.).Le nom de ce T. Didius, qu’il ne faut pas confondre avec son père ou avec son fils, se trouve sur une médaille frappée par P. Fonteius Capito, triumvir monétaire vers l’an 700 de Rome (54 av. J.-C.). T. Didius y reçoit le titre d’imperator que lui méritèrent ses brillants succès en Espagne; De plus, le revers de cette pièce représente la Villa publica et nous apprend qu’elle fut réparée par les soins de T. Didius, à son retour d’Espagne. C’est de la même façon que nous voyons la basilique Emilienne représentée sur un denier de Lépide qui la fit restaurer. La Villa publica servant aux réunions des comices et aux solennités publiques avait été construite sur le champ de Mars en 320 (434 av. J.-C.) par les censeurs Furius Pacilus et M. Geganius Macerinus; restaurée une première fois en 558 (196 av. J.-C.), nous manquons de renseignements sur l’embellissement dont elle fut l’objet au temps de T. Didius. Nous ignorons également pour quels motifs le monétaire P. Fonteius Capito rappela ce souvenir particulier à la gens Didia; c’étaient sans doute des liens de famille dont nous ne pouvons nous rendre compte aujourd’hui. L’analogie de la tête de la Concorde avec celle qu’on voit sur les deniers de Paullus Aemilius Lepidus (n. 10 et 11) est singulièrement frappante, de même que l’analogie du type du revers avec celui de la médaille de Lépide n. 25 qui représente la façade de la basilique Emilienne. Lieux de découverte (42 exemplaires)
1377AE – Denier Aemilia – Lucius Æmilius Lepidus Paullus

1377AE – Denier Aemilia – Lucius Æmilius Lepidus Paullus Avers : PAVLLVS LEPIDVS CONCORD (Paullus Lepidus Concordia, Paul Lépide Concorde) Buste de Concordia (la Concorde) voilé, diadémé et drapé à droite. Revers : PVTEAL. SCRIBON // [LIBO] (Puteal Scribonianum Libo, puits Scribonien Libo) Le puit scribonien orné de deux lyres et de deux branches de laurier; en bas du puit un marteau. Bibliothèque nationale de France 3.98g INDICE DE RARETE : 7 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 62 avant J.C. Matière : Argent Gentes : Aemilia et Scribonia Références : RRC 417/1a – B.11 (Aemilia) – Syd.927 Ce denier a été frappé par l’association de deux magistrats monétaires (monetarii) en 62 av. J.-C. : L. Aemilius Lepidus Paullus et L. Scribonius Libo. Leur collaboration sur cette émission de deniers est significative et leurs carrières respectives sont bien documentées : 1. Lucius Aemilius Lepidus Paullus Gens Aemilia : Il appartenait à l’une des plus anciennes et des plus influentes familles patriciennes de Rome. Carrière politique : Il a poursuivi une carrière politique importante. Il fut plus tard Consul en 34 av. J.-C., ayant L. Scribonius Libo pour collègue. Il fut également un opposant de Marc Antoine. Symbolisme de l’avers : La tête de Concordia sur le droit de la monnaie (avec la légende PAVLLVS·LEPIDVS CONCORD) est souvent interprétée comme une allusion à une tentative de trêve ou de paix pour mettre fin aux guerres civiles qui troublaient cette époque, symbolisant l’harmonie recherchée après une période de troubles. 2. Lucius Scribonius Libo Gens Scribonia : Il appartenait à une famille moins ancienne, mais également notable. Alliance avec Pompée : Il est célèbre pour avoir été l’un des principaux chefs du parti Pompéien. Il était le beau-père de Pompée le Grand, dont il avait épousé la fille. Il accompagna et servit Pompée en Grèce. Symbolisme du revers : La représentation du Puteal Scribonianum (margelle du puits Scribonien) sur le revers (avec la légende PVTEAL·SCRIBON LIBO) fait référence à un ancêtre de la gens Scribonia qui, selon la légende, avait été chargé par le Sénat de rechercher les lieux sacrés frappés par la foudre. C’est un emblème familial qui glorifie l’histoire de sa lignée. L’association de leurs types monétaires sur ce denier est un exemple de l’entrelacement des familles nobles romaines à la fin de la République. Variante avec des tenailles en bas du puit au lieu du marteau au revers Références : RRC 417/1b – B.11a (Aemilia) British Museum 3.93g Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Paullus Aemélius Lepidus. Monétaire en 700 (54 av. J. C.) Paullus Aemilius Lepidus était fils de Lucius et petit-fils de Marcus; on l a souvent confondu avec son père, mais Borghesi a précisé son histoire et démêlé les événements qui lui appartiennent. Après avoir rempli les fonctions de magistrat monétaire, il fut exilé avec son père en 711 (43 av. J.-C.), et plus tard, nous le trouvons en Crète, à la tète du parti républicain qui tint un instant la mer Ionienne ; il finit parfaire la paix avec les triumvirs, accompagna Octave dans sa campagne contre Sex. Pompée, en Sicile, l’an 36 av. J,-C.; fut consul en 720 (34 av. J.-C.) et censeur en 732 (22 av. J.-C.) avec L. Munatius Plancus.La tête voilée de la Concorde qu’on voit sur les monnaies de Paullus Aemilius Lepidus, fait sans doute allusion à quelque trêve qui mettait fin aux guerres civiles de cette époque si troublée. Le revers de la première de ces médailles se rapporte au père du monétaire L. Aemilius Paullus, le vainqueur de Persée. On y voit le général romain à côté d’un trophée et de Persée enchainé avec ses deux fils. La légende Paullus ter rappelle les trois triomphes de L. Aemilius Paullus, à la suite de brillantes victoires qui eurent pour théâtre l’Espagne en 564 (190 av. J.-C.), la Ligurie, en 573 (181 av. J.-C.) et la Macédoine en 586 (168 av. J.-C.). Dans la conquête de ce dernier pays, L. Aemilius Paullus ayant fait prisonnier Persée, obtint les honneurs d’un triomphe extraordinaire dans lequel le roi captif et ses deux fils suivaient le char du triomphateur. Dans la légende Paullus ter, on a omis le mot imperator; on trouve dans le même sens sur les monnaies de Sylla, imperator iterum.Sur la seconde monnaie, est associé au nom de Paullus Aemilius Lepidus, celui de L. Scribonius Libo, un des principaux chefs du parti Pompéien, dont nous parlerons à la gens Scribonia; il fut consul en même temps que Paullus Aemilius Lepidus, en 720 (34 av. J.-C.). On a figuré la margelle du fameux puits scribonien, présenté sous ses trois faces, c’est-à-dire avec le symbole du marteau, avec le symbole des tenailles, ou enfin avec le symbole du bonnet ou pileus de Vulcain, suivant les exemplaires. Lieux de découverte (75 exemplaires)
1375AE – Denier Aemilia – Lucius Æmilius Lepidus Paullus

1375AE – Denier Aemilia – Lucius Æmilius Lepidus Paullus Avers : PAVLLVS LEPIDVS – CONCORDIA (Paullus Lepidus Concordia, Paul Lépide Concorde) Buste de Concordia (la Concorde) voilé, diadémé et drapé à droite. Revers : TER // PAVLVS (Tertius//Paullus, troisième, Paul) Paul Émile debout à droite devant un trophée; de l’autre côté, Persée, roi de Macédoine et ses deux fils attachés. British Museum 3.76g INDICE DE RARETE : 3 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 62 avant J.C. Matière : Argent Gens : Aemilia Références : RRC 415/1 – B.10 (Aemilia) – Syd.926 Le monétaire derrière ce denier est Lucius Aemilius Lepidus Paullus. Il est un personnage de la fin de la République romaine dont l’histoire est à la fois prestigieuse et complexe, notamment en raison de la confusion possible avec son père et son oncle. Voici les informations clés sur ce monétaire et sa famille : 🏛️ Identité et Contexte Nom Complet : Lucius Aemilius Lepidus Paullus. Famille (Gens) : Aemilia, l’une des plus anciennes et des plus influentes familles patriciennes (les gentes maiores) de Rome. Père : Lucius Aemilius Paullus (consul en 50 av. J.-C.). Oncle : Marcus Aemilius Lepidus, le célèbre triumvir (membre du Second Triumvirat avec Octavien et Marc Antoine). Date d’émission du denier : 62 av. J.-C., lorsqu’il était l’un des magistrats monétaires (tresviri monetales). 🪙 Le But de la Monnaie Comme mentionné précédemment, cette monnaie est un hommage rendu à son illustre ancêtre, Lucius Aemilius Paullus Macedonicus, vainqueur du roi Persée de Macédoine à Pydna en 168 av. J.-C. Avers (Concordia) : La tête de la déesse Concordia (Concorde) fait référence à la volonté d’harmonie, souvent interprétée comme une allusion aux tentatives d’apaisement des tensions civiles à Rome à cette époque. Revers (Trophée et Captifs) : Le trophée et la représentation de l’ancêtre Paullus avec le roi Persée et ses fils enchaînés glorifient la victoire et le prestige de la gens Aemilia. La mention TER (Tertius) rappelle le troisième et plus grand triomphe de cet ancêtre. 📜 Carrière Politique Ultérieure Le monétaire Lucius Aemilius Lepidus Paullus a poursuivi une carrière politique significative, même s’il a eu une relation difficile avec son frère le triumvir : Proscription (43 av. J.-C.) : Il s’opposa au Second Triumvirat (qui incluait son propre oncle, Marcus Aemilius Lepidus) et fut inclus dans les proscriptions. Cependant, l’histoire raconte que son oncle le laissa s’échapper. Ralliement à Octavien : Après son exil, il finit par se rallier à Octavien (futur empereur Auguste). Consul Suffect (34 av. J.-C.) : Il parvient au consulat. Censeur (22 av. J.-C.) : Il fut le dernier censeur non-impérial de la République, une position très prestigieuse, aux côtés de Lucius Munatius Plancus. Sa vie illustre le parcours de l’aristocratie romaine de la fin de la République qui dut naviguer entre les guerres civiles et le début du Principat d’Auguste. Pour voir d’autres exemplaires de cette monnaie : Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Paullus Aemélius Lepidus. Monétaire en 700 (54 av. J. C.) Paullus Aemilius Lepidus était fils de Lucius et petit-fils de Marcus; on l a souvent confondu avec son père, mais Borghesi a précisé son histoire et démêlé les événements qui lui appartiennent. Après avoir rempli les fonctions de magistrat monétaire, il fut exilé avec son père en 711 (43 av. J.-C.), et plus tard, nous le trouvons en Crète, à la tète du parti républicain qui tint un instant la mer Ionienne ; il finit parfaire la paix avec les triumvirs, accompagna Octave dans sa campagne contre Sex. Pompée, en Sicile, l’an 36 av. J,-C.; fut consul en 720 (34 av. J.-C.) et censeur en 732 (22 av. J.-C.) avec L. Munatius Plancus.La tête voilée de la Concorde qu’on voit sur les monnaies de Paullus Aemilius Lepidus, fait sans doute allusion à quelque trêve qui mettait fin aux guerres civiles de cette époque si troublée. Le revers de la première de ces médailles se rapporte au père du monétaire L. Aemilius Paullus, le vainqueur de Persée. On y voit le général romain à côté d’un trophée et de Persée enchainé avec ses deux fils. La légende Paullus ter rappelle les trois triomphes de L. Aemilius Paullus, à la suite de brillantes victoires qui eurent pour théâtre l’Espagne en 564 (190 av. J.-C.), la Ligurie, en 573 (181 av. J.-C.) et la Macédoine en 586 (168 av. J.-C.). Dans la conquête de ce dernier pays, L. Aemilius Paullus ayant fait prisonnier Persée, obtint les honneurs d’un triomphe extraordinaire dans lequel le roi captif et ses deux fils suivaient le char du triomphateur. Dans la légende Paullus ter, on a omis le mot imperator; on trouve dans le même sens sur les monnaies de Sylla, imperator iterum.Sur la seconde monnaie, est associé au nom de Paullus Aemilius Lepidus, celui de L. Scribonius Libo, un des principaux chefs du parti Pompéien, dont nous parlerons à la gens Scribonia; il fut consul en même temps que Paullus Aemilius Lepidus, en 720 (34 av. J.-C.). On a figuré la margelle du fameux puits scribonien, présenté sous ses trois faces, c’est-à-dire avec le symbole du marteau, avec le symbole des tenailles, ou enfin avec le symbole du bonnet ou pileus de Vulcain, suivant les exemplaires. Lieux de découverte (709 exemplaires)