127AN – Semuncia Anonyme
127AN – Semuncia Anonyme Avers : Anépigraphe Buste tourelé et drapé de Cybèle à droite. Revers : ROMA Cavalier galopant à droite, tenant un fouet de la main droite. British Museum 4.96g INDICE DE RARETE : 5 1 10+ ATELIER : Rome Datation : 217 – 215 avant J.C. Matière : Alliage cuivreux Gens : Anonyme Références : RRC 39/5 – Syd. 97
1575CE – Aureus L. Cestius et C. Norbanus
Avers : C NORB – ANVS L CESTIVS PR (Marcus Antonius, Triumvir Reipublicae Constituendae) Buste féminin drapé à droite, la tête ceinte d’un bandeau. (Sybille ou Vénus?) Revers : SC (Senatus Consulto) Cybèle à gauche tenant une patère de la main droite dans un char trainé par deux lions. BnF 8.01gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 43 avant J.C. Matière : Or Gens : Norbana et Cestia Références : RRC 491/2 – B.5 (Norbana) – Syd.1155 Descriptif : Cet intrigant aureus d’or appartient aux 12 mois qui ont immédiatement suivi l’assassinat de Jules César, qui a produit une situation chaotique à Rome lorsque le Sénat a brièvement retrouvé sa prééminence et qu’une foule d’alliances improbables ont été formées et rompues. Octave, le jeune héritier de César, s’est allié avec Cicéron et le Sénat contre Marc Antoine, qui après la fin de son consulat le 1er janvier 43 avant JC a pris une armée au nord pour attaquer Decimus Albinus Brutus, l’un des assassins, qui avait été nommé par le Sénat en tant que gouverneur de la Gaule cisalpine. Les nouveaux consuls Hirtius et Pansa, à leur tour, levèrent une armée sénatoriale et se mirent à attaquer Antoine, apparemment avec le soutien d’Octave. Lucius Cestius et Gaius Norbanus, tous deux césariens et partisans d’Octave, furent élus préteurs pour 43 av.J.-C. et ordonnèrent la frappe de cet aureus d’or aurei pour payer les soldats sénatoriaux. Le buste de femme à l’avers sur ce type est diversement décrit comme Vénus ou la Sibylle de Cumes; cette dernière semble plus probable que la représentation de Vénus (l’ancêtre légendaire du clan Julien) aurait montré de la sympathie pour la cause de la césarienne. La Sibylle était une prophétesse légendaire dont les déclarations poétiques, codifiées dans trois livres conservés au temple de Jupiter sur la colline du Capitole, étaient consultées en temps de crise. Au cours de la Seconde Guerre Punique (218-201 avant JC), les prophéties ont été consultées et trouvées pour recommander qu’un culte soit établi à Rome pour la déesse mère phrygienne Cybèle. Le revers représente Cybèle dans un char tiré par des lions. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon C. Norbanus Flaccus. Préteur en 710-711 (44-43 av. J.-C.) On a généralement admis que les pièces d’or qui suivent ont été frappées par Norbanus et Cestius, qui auraient été investis de la charge de préfets urbains par César en 708-709. C’est là une hypothèse qu’a renversée Mommsen. Ces pièces d’or, fabriquées d’après le système adopté pour les monnaies de César, ont été frappées, non par deux préfets de Rome, mais par deux préteurs, avec l’autorisation du Sénat, qui essaya de ressaisir l’autorité souveraine après la mort du dictateur.C. Norbanus Flaccus, préteur en 710-711, immédiatement après la mort de César, et collègue de L. Cestius, fut envoyé en 712 (42 av. J.-C.) par Octave et Antoine, avec huit légions, en Macédoine, pour faire la guerre à Brutus et à Cassius; il campa non loin de Philippes ; à l’approche de l’ennemi, il se jeta dans Amphipolis pour secourir cette ville menacée et attendit Antoine : ce dernier arriva enfin et battit le parti républicain à la fameuse bataille de Philippes. C. Norbanus Flaccus fut consul en l’an 716 (38 av. J.-C.) avec Ap. Claudius Pulcher. Nous donnons, à la famille Cestia, des renseignements historiques sur L. Cestius. Sur l’aureus n° 5, le char de Cybèle avec des lions, est en l’honneur de Marc Antoine qui, semblable à Cybèle, parut sur un char traîné par des lions. Lieux de découverte (2 exemplaires) Galerie (aureus classés par ordre décroissant de masse) British Museum: R.9135 Source : British Museum Poids : 8.13g British Museum: 1964,1203.75 Source : British Museum Poids : 8.10g
1360PL – Denier Plaetoria – Marcus Plætorius Cestianus
Avers : CESTIANVS Tête tourelée de Cybèle à droite avec la dépouille d’un lion sur l’épaule (griffe) un globe sous le menton; le tout dans une couronne. Revers : M PLAETORIVS AED CVR EX SC (Marcus Plætorius Ædilis Curilis ex Senatus Consulto, Marcus Plætorius Édile curule avec l’accord du Sénat) Chaise curule dans une couronne; une « marque de contrôle » dans le champ à gauche. BnF 3.95g Indice de rareté Atelier Rome Datation : 67 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plaetoria Références : RRC 409/2 – B.3 (Plaetoria) – Syd.808 Descriptif : Droit et revers se rapportent à la charge de Marcus Plaetorius Cestianus qui fut Édile curule avec l’accord du Sénat. Le droit se rapporte aux “Ludi Megalenses” qui étaient placés sous la responsabilité des Édiles curules et étaient dédiés à Cybèle. Créés en 204 avant J.-C., ils se déroulaient du 4 au 10 avril avec des courses de chars et de chevaux ainsi que des représentations théâtrales. Galerie : Vous trouverez dans l’article ci-dessous les différentes marques de contrôle que j’ai pu identifier pour ce denier, soit 47 variantes. Les-marques-de-controle-du-denier-de-marcus-plaetorius-cestianus Cliquez ici pour accéder a l’article de ce denier Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon M. Plaetorius Cestianus. Edile curule en 685 (69 av. J.-C.) Le surnom de Cestianus qui paraît sur les monnaies de M. Plaetorius n’est mentionné dans aucun historien de l’antiquité. Il est probable que M. Plaetorius Cestianus est le même que M. Plaetorius qui se porta comme accusateur de M. Fonteius en 684 (70 av. J.-C.) et contre lequel Cicéron prononça son pro Fonteio. L’année suivante, M. Plaetorius fut édile curule avec C. Flaminius, et c’est en cette qualité qu’il fit frapper monnaie. En 688 (66 av. J.-C.), il fut préteur avec le même collègue. Cicéron nous apprend qu’en l’an 703 (51 av. J.-C.) il fut condamné, mais il ne nous dit point à quelle peine, ni sur quel chef d’accusation. Son père pourrait être M. Plaetorius, que Sylla fit mettre à mort en 672 (82 av. J.-C.).Les monnaies de M. Plaetorius Cestianus offrent des types variés et intéressants qu’on peut rapprocher de ceux des deniers de M. Volteius. La tête de Cybèle qu’on voit sur le n. 3, rappelle les fètes Mégalésiennes qu’on célébrait en l’honneur de cette divinité appelée la Bonne Déesse, Mater magna. Ces fêtes avaient été instituées en 550 (204 av. J.-C.), et les édiles curules étaient chargés de les présider . C’est pour ce motif qu’on voit la tête de Cybèle sur les deniers frappés par des édiles curules, comme M. Plaetorius Cestianus, P. Furius Crassipes, et A. Plautius. Le denier n. 4 a toujours été mal interprété. Au droit, nous croyons qu ‘il faut reconnaître la déesse sabine Vacuna qui réunissait les attributs de Diane, de Cérès, de Vénus, de la Victoire et de Minerve : ce sont bien en effet les attributs de ces divinités que porte le buste féminin de la médaille : Vacuna était encore très honorée du temps même de l’empire et elle avait à Reate un temple célèbre qui fut restauré par Vespasien La tête jeune et imberbe du denier n. 5 paraît être celle de Bonus Eventus; du moins elle ressemble beaucoup à celle qui figure sur un denier de Q. Cassius Longinus et que nous avons appelée de ce nom. Ces deux têtes, il est vrai, n’ont point de rapport avec celle de Bonus Eventus qui figure, avec son nom, sur le denier de Scibonius Libo; mais nous pourrions citer de nombreux exemples d’une pareille anomalie ; d’ailleurs, les têtes en question nous ont paru se rapprocher de la tête du même dieu qu’on voit sur des monnaies de Galba, de Titus, et des autres représentations qu’on connaît de Bonus Eventus . Les figures qui paraissent sur les deniers suivants sont encore plus obscures. Ce sont probablement, comme Vacuna et comme la Bona Dea, des divinités dont le culte, à Rome, était mystérieux, et qui rendaient des oracles ou jetaient des sorts, comme Faunus et Fauna, Pales, la nymphe Egérie ou quelques autres. On pourrait croire aussi bien, qu’il s’agit de la représentation de diverses variétés de la déesse Fortune, comme la Fortuna muliebris, la Fortuna virilis, la Fortuna brevis, la Fortuna respiciens, etc., ou quelques autres divinités de même nature comme Nortia, Fatum, Fata, qui avaient des sanctuaires nombreux à Rome et dans l’Italie centrale . Dans tous les cas, au revers des deniers 8 et 9, on voit le fronton du temple de Préneste où la Fortuna publica primigenia était particulièrement honorée . Le buste de la déesse Sors, au revers du n. 10, justifie les conjectures que nous avons formulées tout à l’heure, et rappelle les bustes des Forlunae Antiates, sur les deniers de Q. Rustius. Au-dessous, est placé non point, comme on l’a cru, un socle de statue sur lequel serait inscrit le mot sors, mais un cartouche terminé en queue d’aronde et qui est l’image de l’un de ces sortes que les fouilles archéologiques ont mis au jour, à Pompéï notamment, et à l’aide desquels on jetait des sorts et on prédisait l’avenir . Lieux de découverte (148 exemplaires) Enregistrer
1321VO – Denier Volteia – Marcus Volteius
Avers : Anépigraphe Buste lauré et casqué d’Attis ou de Corybas à droite; derrière, marque de contrôle. Revers : M. VOLTEI. M. F (Marcus Volteius Marci Filius, Marc Volteius, fils de Marc) Char tiré par deux lions à droite, conduit par Cybèle tenant les rênes; au-dessus un chiffre grec de contrôle. BnF 3.97gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 78 avant J.C. Matière : Argent Gens : Volteia Références : RRC 385/4 – B.4 (Volteia) – Syd.777 Descriptif : D’après Mommsen, ce denier commémorait les Ludi Megalenses qui avaient lieu du 4 au 10 avril et qui furent institués en 191 avant J.-C., organisés en l’honneur de Cybèle ou la Grande Mère. Exceptionnels au départ, ils devinrent ensuite annuels et se terminaient par des Jeux qui avaient lieu au Circus Maximus le dernier jour. Le premier jour, les prêtres de Cybèle, les galles, comme Attis, se promenaient dans Rome, aux sons des tambourins et des cymbales s’automutilant parfois jusqu’à la castration. Les marques de contrôle sur le denier Volteia est la suivante: Symbole au droit et chiffre grec au revers. M. Crawford a relevé une estimation de 71 coins de droit et de 71 coins de revers. Chaque symbole du droit est lié à un nombre grec au revers. M. Crawford a dressé une liste avec quatre-vingt cinq possibilités, mais de nombreuses combinaisons ne sont pas encore répertoriées. Galerie : Denier classées par ordre chronologique des chiffres grecs présents sur le revers. LesDioscures.com référence 65 combinaisons différentes. [ngg src= »galleries » ids= »111″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Curiosité : Ce denier présente une combinaison de marque de contrôle différente. Nous trouvons ici deux symboles, symbole non identifié au droit et au revers un caducée ailé. Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon La famille Volteia est connue seulement par les médailles, par un passage de Cicéron et par un autre de Florus où il est question d’un certain L. Vulteius propréteur en Sicile. On ne sait rien ni sur l’origine ni sur le rang de cette race; elle a fourni à la république deux officiers monétaires : M. Volteius et L. Volteius Strabo. I. M. Volteius M. f. Monétaire vers 666 (88 av. J.-C.) Nous ne possédons aucun détail biographique sur ce personnage qui était probablement très proche parent de L. Vulteius propréteur en Sicile en 684 (70 av. J.-C.). Mais en revanche, les types figurés sur ses monnaies sont très intéressants, et ils n’avaient pas encore été expliqués jusqu’à Mommsen qui en a donné le véritable sens, en montrant qu’ils se rapportent à la fête de Rome, à la fête plébéienne, aux fêtes de Cérès, aux fêtes d’Apollon et aux jeux mégalésiens ; ce sont les cinq grandes fêtes agonistiques de l’année romaine. Les Megalesia en l’honneur de Cybèle ou la Mère des dieux, furent institués en 550 (204 av. J.-C.) à l’occasion de la seconde guerre Punique. Les livres sibyllins avaient déclaré que les Romains triompheraient si la statue de la mère des dieux était apportée de Pessinunte à Rome. On envoya des ambassadeurs à Attale, roi de Pergame, qui permit le départ de la pierre qui était le simulacre de la grande déesse phrygienne du mont Ida. Il fallut, comme on le sait, l’intervention de la vestale Claudia Quinta, pour que la déesse permît au vaisseau qui la portait de remonter le cours du Tibre, depuis Ostie jusqu’à Rome. Scipion Nasica fit déposer la pierre dans le temple de la Victoire. On était au mois d’avril ; chaque année, à cette époque, les patriciens célébrèrent, sous la présidence des édiles curules, le souvenir de cet événement mémorable. Les jeux mégalésiens furent réformés en 561 (193 av. J.-C.) par les édiles curules, L. Scribonius Libo et C. Atilius Saranus, et en l’an 563 (191 av. J.-C.) on finit par construire à Cybèle un temple spécial, près de celui d’Apollon Palatin . Mommsen pense que la tête juvénile qui figure au droit du denier dont il est ici question, est la tête d’Atys dont le culte était, en Asie Mineure, inséparable de celui de Cybèle. Cavedoni préfère y voir la tète d’un Corybante. « J’en ferais même, dit-il, plus particulièrement la tête de Corybas, fils de Jason et de Cybèle, qui, après l’apothéose de son père, passa avec sa mère et son oncle Dardanus en Asie, où il répandit le culte de la grande mère des dieux, qu’il appela Cybèle du nom de sa propre mère. Ce mythe qui se liait à l’origine troyenne de Rome, est, selon moi, le sujet d’un bas-relief publié par M. Gerhard ; il représente un Corybante semblable à celui qui est figuré sur le denier de M. Volteius, tenant son bouclier élevé en l’air et placé debout entre Cybèle assise sur son trône, et une femme voilée que je crois être la mère du héros, arrivée de la Samothrace. » Nous préférons l’opinion de Cavedoni à celle de Mommsen parce qu’Atys serait représenté avec un bonnet phrygien, comme c’était l’usage, plutôt qu’avec un casque. Lieux de découverte (217 exemplaires) Enregistrer Enregistrer
1276FU – Denier Furia – Publius Furius Crassipes
Avers : AED CVR (Ædilis Curulis, Édile curule) Tête tourelée de Cybèle à droite; derrière, un pied tourné vers l’extérieur. Revers : P. FOVRIVS // CRASSIPES (Publius Furius Crassipes) Chaise curule. BnF 3.82gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 84 avant J.C. Matière : Argent Gens : Furia Références : RRC 356/1 – B.19 (Furia) Descriptif : Ce denier fut frappé à l’instigation de l’édile curule sans aucune référence à une autorisation sénatoriale. Cette émission fut fabriquée pour faire face à une dépense extraordinaire, liée peut-être à une largesse (distribution de blé à la plèbe). Au droit, la tête de Cybèle est parfois interprétée comme celle de la cité de Rome et rappelle sans aucun doute les attributions de l’édile curule qui avait de nombreuses charges municipales : la direction des bains publics, des fontaines et des aqueducs. Le pied placé derrière la déesse est un symbole parlant du cognomen du monétaire (crassipes). Au revers, la chaise curule est l’un des principaux symboles de la charge d’édile curule qui se distingue ainsi de l’édile plébéien qui n’a le droit qu’au subsellium (banc). 1- Variante du denier Furia avec au droit le pied tourné vers le bas RRC 356/1b : Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de masse. [ngg src= »galleries » ids= »467″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] 2- Variante du denier Furia avec au droit le pied tourné vers le bas RRC 356/1a : Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de masse. [ngg src= »galleries » ids= »468″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon P. Furius Crassipes. Édile curule vers 671 (83. av. J.-C.) La branche des Crassipes, dans la gens Furia, est connue dès le VIe siècle: M. Furius Crassipes qui fut envoyé en 560 (194av. J.-C.) pour fonder une colonie romaine dans le Bruttium, figure, quelques années plus tard, comme préteur en Gaule et, enfin, en Sicile l’an 581 (173 av. J.-C.). Ce personnage pourrait être l’ancêtre de P. Furius Crassipes qui fut édile curule et fit frapper, en cette qualité, le denier décrit plus loin. Au droit de ce denier, on voit la tête de Cybèle qui fait allusion aux fonctions urbaines de l’édilité, et derrière laquelle figure un pied difforme, allusion au surnom Crassipes. Sur le revers, on voit la chaise curule qui caractérise la charge de l’édilité ; on la remarque aussi sur les pièces de M. Plaetorius Cestianus qualifié également de aedilis curulis. L’édile P. Furius Crassipes est sans doute le père de Furius Crassipes qui épousa en 698 (56 av. J.-C.) la fille de Cicéron, après la mort de son premier mari C. Piso Frugi. Lieux de découverte (219 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse) BnF 3.96g BnF 3.91g BnF 3.64g Amis collectionneurs! Attention aux contrefaçons Exemplaire 1 : 3.46gr Source : https://www.colleconline.com/fr/items/34157/monnaie-antique-romaine-domitius-ahenobarbus-denierhttps://www.colleconline.com/fr/items/32334/monnaie-antique-romaine-furia-denier-quadrige Exemplaire 2 : Source : http://www.forumancientcoins.com/fakes/displayimage.php?pos=-6449
1155FA – Denier Fabia – Caius Fabius Hadrianus
Avers : EX. A. PV (Ex Argento Publico, avec l’argent public) Buste voilé, tourelé et drapé de Cybèle à droite. Revers : C. FABI. C. F (Caius Fabius Caii Filius, Caius Fabius fils de Caius) Victoire dans un bige galopant à droite, tenant le kentron de la main droite et les rênes de la main gauche ; devant l’attelage, à droite, une cigogne. Sous les chevaux, marque de contrôle. BnF 3.89gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 102 avant J.C. Matière : Argent Gens : Fabia Références : RRC 322/1b – B.14 (Fabia) – Syd.590 Descriptif : Cybèle, au droit, devait être la déesse protectrice de la gens. C’est la première apparition sur le monnayage de la mention “ex argento publico”. Ce denier devait avoir un caractère exceptionnel qui nécessitait cette mention apposée derrière la tête de Cybèle. D. Sear émet l’idée que ce phénomène est peut-être à mettre en rapport avec l’influence que détient Marius, chef du parti populaire, et consul pour la quatrième fois en 102 avant J.-C. Précédemment, le métal est toujours pris dans les réserves d’argent de l’État sans que cela soit précisé sur les monnaies. Le monétaire n’est connu que par ses monnaies. Au revers, la cigogne “Buteo” serait un “signum” parlant de la gens qui aurait reçu ce surnom au cours de la seconde guerre Punique quand une cigogne se posa sur la proue de la galère du consul N. Fabius, lors du siège de Drepanum en Sicile. On trouve sur le revers du denier Fabia toutes les lettres de l’alphabet latin, soit isolées, soit accompagnées de un ou deux globules placés de diverses façons en satellites autour d’elle. Galerie : Deniers classés par ordre par ordre alphabétique des lettres de contrôle présentes au revers. [ngg src= »galleries » ids= »35″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Pline donne le nom de Buteo à une sorte d’oiseau se rapprochant du héron ou de la cigogne, et il rapporte que le surnom de Buteo fut attribué à une branche de la famille Fabia parce que cet oiseau vint se placer comme augure favorable sur la proue d’un navire commandé par un Fabius. Ce Fabius est probablement celui à qui on donna, le premier, le surnom de Buteo. Sur les monnaies que nous décrivons plus loin, on voit précisément un oiseau aquatique figuré au revers, et sur l’as, il est même perché sur la proue du navire, circonstance qui se rapproche d’une manière frappante du récit de Pline. Le buteo est donc en quelque sorte l’arme parlante de la famille, ainsi qu’on le constate pour d’autres emblèmes qui font allusion à un cognomen, comme Purpureo, Silanus, Gragulus, Malleolus, Crassipe. Borghesi a fait ressortir la justesse de ce rapprochement repoussé à tort par Mommsen . Les Fabii qui ont porté le nom de Buteo sont nombreux, mais nous n’en connaissons historiquement aucun qui ait porté le prénom de Caills, bien que nos pièces en mentionnent deux, le père et le fils. Lieux de découverte (155 exemplaires)
1154FA – Denier Fabia – Caius Fabius Hadrianus
Avers : Anépigraphe Buste voilé, tourelé et drapé de Cybèle à droite. Derrière, marque de contrôle. Revers : C. FABI. C. F (Caius Fabius Caii Filius, Caius Fabius fils de Caius) Victoire dans un bige galopant à droite, tenant le kentron de la main droite et les rênes de la main gauche ; devant l’attelage, à droite, une cigogne. BnF 3.88gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 102 avant J.C. Matière : Argent Gens : Fabia Références : RRC 322/1a – B.15 (Fabia) – Syd.589 Descriptif : Cybèle, au droit, devait être la déesse protectrice de la gens. Au revers, la cigogne “Buteo” serait un “signum” parlant de la gens qui aurait reçu ce surnom au cours de la seconde guerre Punique quand une cigogne se posa sur la proue de la galère du consul N. Fabius, lors du siège de Drepanum en Sicile. Pour marquer les coins, on a eu recours à deux systèmes différents de numérotation : lettres grecques et lettres latines. Des globules (un à trois) peuvent être ajoutés à ces marques. 1- Variété du denier Fabia avec comme marque de contrôle une lettre latine au droit : LesDioscures.com relevons 34 coins différents du droit. [ngg src= »galleries » ids= »34″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] 2 Variété du denier Fabia avec comme marque de contrôle une lettre grecque au droit : [ngg src= »galleries » ids= »464″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Ci dessous, un exemplaire « barbare » du denier Fabia présentant deux marques de contrôle. La lettre M au droit et la lettre T accompagné d’un globule à gauche au revers. (3.11gr _ 19.3mm) Autre exemplaire « barbare » du denier Fabia présentant deux marques de contrôle. La lettre K accompagné de trois globules au droit et la lettre N accompagné d’un globule au-dessus. (2.60gr _ 19.6mm). Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon Pline donne le nom de Buteo à une sorte d’oiseau se rapprochant du héron ou de la cigogne, et il rapporte que le surnom de Buteo fut attribué à une branche de la famille Fabia parce que cet oiseau vint se placer comme augure favorable sur la proue d’un navire commandé par un Fabius. Ce Fabius est probablement celui à qui on donna, le premier, le surnom de Buteo. Sur les monnaies que nous décrivons plus loin, on voit précisément un oiseau aquatique figuré au revers, et sur l’as, il est même perché sur la proue du navire, circonstance qui se rapproche d’une manière frappante du récit de Pline. Le buteo est donc en quelque sorte l’arme parlante de la famille, ainsi qu’on le constate pour d’autres emblèmes qui font allusion à un cognomen, comme Purpureo, Silanus, Gragulus, Malleolus, Crassipe. Borghesi a fait ressortir la justesse de ce rapprochement repoussé à tort par Mommsen . Les Fabii qui ont porté le nom de Buteo sont nombreux, mais nous n’en connaissons historiquement aucun qui ait porté le prénom de Caills, bien que nos pièces en mentionnent deux, le père et le fils. Lieux de découverte (143 exemplaires) Enregistrer
1408PL – Denier Plautia – Aulus Plautius
Avers : A PLAVTIVS / AED. CVR. S. C (Aulus Plautius Ædilis Curulis Senatus Consulto, Aulus Plautius Édile curule par décret du Sénat) Buste tourelé de Cybèle à droite, les cheveux longs tombant sur la nuque avec boucle d’oreille. Revers : IVDAEVS // BACCHIVS (Bacchius// Iudæus, Bacchius// le Juif) Bacchius (Aristobule) agenouillé, tenant la bride de son dromadaire de la main gauche et tendant une branche d’olivier de la main droite. BnF 4.06gr Indice de rareté Atelier Rome Datation : 55 avant J.C. Matière : Argent Gens : Plautia Références : RRC 431/1 – B.13 (Plautia) – Syd.932 Descriptif : Ce denier est l’une des premières pièces romaines où figure le nom de IVDAEVS/Juif plus d’un siècle avant la conquête romaine de Titus. Le droit avec le buste de Cybèle se rapporte au “Ludi Megalenses” ou jeux de Cybèle qui avaient lieu du 4 au 10 avril et avaient été créés en 191 avant J.-C. Les Jeux avaient lieu au Circus Maximus (Cirque Maxime). Les Fêtes se terminaient le 10 avril par l’anniversaire de Cybèle. Les servants du culte, les galles, se promenaient dans la ville en s’automutilant. Au revers, il faut y reconnaître Aristobule, le Grand prêtre des Juifs qui fut battu en 63 avant J.-C. et fit partie du triomphe de Pompée. Le revers présente quelques similitudes avec le denier de Marcus Æmilius Scaurus et de Publius Plautius Hypsæus représentant le roi Aretas (Arabe) agenouillé comme Bacchius en signe de soumission, tous deux avec leurs dromadaires. Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de poids. [ngg src= »galleries » ids= »77″ display= »basic_thumbnail » number_of_columns= »2″ show_slideshow_link= »1″] Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon A. Plautius. Edile curule en 700 (54 av. J.-C.) A. Plautius fut édile curule en 700 (54 av. J.-C.) avec Cn. Plancius, et ces deux magistrats reçurent du Sénat l’ordre de frapper les monnaies qui portent leurs noms. Ils avaient déjà été collègues comme tribuns du peuple en 698 (56 av. J.-C.). A. Plautius devint plus tard préteur urbain, en 703 (51 av. J.-C.), puis propréteur en Bithynie et dans le Pont où il mourut en 706 (48 av. J.-C.). C’était un ami de Cicéron. La tête de Cybèle, qui figure au droit du denier comme sur un de ceux de M. Plaetorius Cestianus et de M. Volteius, fait allusion aux jeux Mégalésiens que les édiles curules devaient faire célébrer. Le revers est imité du type qui figure sur les monnaies de M. Aemilius Scaurus et de P. Plautius Hypsaeus, où l’on voit la soumission d’Aretas : ces dernières pièces avaient, en effet, été frappées peu d’années auparavant. Il s’agit, sur le denier de A. Plautius, d’un fait analogue et de la soumission d’un roi de l’Orient, événement arrivé probablement pendant la campagne de Pompée en Asie, car A. Plautius y commandait un corps d’armée . C’est la soumission de la Judée, comme l’indique l’inscription Bacchius Judaeus. Le duc de Luynes a essayé de démontrer que ce nom de Bacchius, qui n’est pas mentionné dans l’histoire, est la forme hébraïque du nom d’Aristobule. Mommsen n’admet pas cette interprétation parce que d’une part, dit-il, le titre de rex accompagnerait le nom du roi juif, et que, d’autre part, Aristobule fit sa soumission non à Plautius, mais à Pompée lui-même. Cependant, comme il est certain que le type de la médaille fait allusion à un événement militaire important passé en Judée, l’opinion du duc de Luynes paraît très vraisemblable. Il suffit, pour justifier la présence de ce type monétaire sur un denier de A. Plautius, que la soumission d’Aristobule ait été faite au général en chef de l’armée dont Plautius faisait partie. Lieux de découverte (162 exemplaires) Enregistrer Enregistrer Enregistrer Amis collectionneurs! Attention aux contrefaçons Source : https://www.forumancientcoins.com/fakes/displayimage.php?album=21&pos=16